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Par Corval le 28 Avril 2010 à 17:03
Le twist ayant déjà assagi la violence du rock, les parents sont pleinement rassurés lorsqu’ils voient arriver le madison, danse à mi chemin entre le rock et le fox-trot.
La jeunesse se met à danser en groupe, en suivant les figures imposées par les schémas qui ornent le verso des pochettes de disques. La plus célèbre des leçons reste "le grand M", comme le chante si bien Billy Bridge qui devient en quelques semaines « le prince du madison », étiquette qui lui collera jusqu’à la fin de sa vie.
A part Billy Bridge, l'artiste leader dans ce rythme reste Harlod Nicholas, ex-chanteur typique pour qui des gens comme le jazzman Moustache ou Jacques Verrières (Glenn Jack & ses Glenners) adaptent et composent du sur-mesure comme "le madison" ou "le madison des madissonnistes". Autre groupe spécialiste du madison : Olivier Despax & ses Gamblers, qui compte parmi ses ses musiciens un jeune percussionniste nommé Claude François.
Certains groupes de rock français s’engouffrent eux aussi dans la brèche, comme les Dany Logan et les Pirates avec "l’ABC du Madison", ou les Fingers qui y vont de leur version du Grand M. D’autres idoles s’y essaient sur des rythmes bons pour le madison telles Sylvie Vartan dans "Je pense encore à toi", Richard Anthony avec "donne-moi ma chance" ou encore Lucky Blondo avec "Hey Baby".
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:58
Voila un pas que l’on doit à Albert Raisner, harmoniciste du trio Raisner, reconverti en ce début des années 60 dans les émissions de télévision pour les jeunes (Age tendre et tête de bois…).
N’ayant pas de studio attitré à la maison de la RTF, il utilise la piste du Golf-Drouot à Paris pour animer ses rendez-vous. De là à créer de nouvelles danses, le pas est vite franchi.
Albert Raisner constate que le twist se danse par moments en soulevant le pied. Le spring twist est né de cette révélation : on le danse soit sur un pied, soit sur d’autres figures plus évoluées…
C’est donc une variante du twist, qui s’inscrit juste au bon moment, en plein sommet de la vague.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:54
Dans les années 60, les américains raffolent de ces pas de danse empruntés aux animaux.
Voici la toute première, la danse du poney, comme il y aura la danse du chien, de la mouche, du dindon…
Pour danser le pony, rien de plus facile, il suffit de suivre les conseils de Don Covay, dans le titre de référence Pony Time, et tenir prêt jusqu’ a ce que Covay hurle « Get up, it’s pony time !».
Le pony, dont une version de Chubby Checker est éditée en France en 1961 ne rencontre qu’un faible succès. Il faut dire qu’une autre vague américaine s’apprête à déferler sous forme de raz-de-marée : le Twist.
C’est à nos Chats Sauvages qu’échoit l’honneur d’enregistrer la version française de Hey, Pony ! Très vite, la concurrence frappe avec la version des Chaussettes Noires qui chantent tous en « yaourt », forme d’anglais très approximative...
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:50
On n’apprend pas grand-chose sur ce pas en écoutant "Loop de Loop", ni avec la version de Frank Alamo, ni avec celle de Dalida ou de Richard Anthony. La version américaine de Johnny Thunder ne nous en dit pas plus, si ce n'est que c'est un amusement idéal pour les boums du samedi soir.
En fait, le loop de loop n'est en fait qu'un avatar passager et ralenti du twist, lequel commence à donner en ce début d'année 1963 quelques signes de faiblesses. Une désaffection qui ne profitera pas au loop de loop.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:46
C'est le "pas du dindon", réminiscence d'un pas de danse qui aurait fait son apparition en 1903 et qui se dansait sur du ragtime!
Déjà à l'époque, il existait un engouement pour les danses imitant les animaux.
C'est Little Eva, l'interprètre du célèbre Locomotion, qui reprend cette danse avec le titre "Let's Turkey Trot". Cette composition est fournie par ses employeurs qui espère rééditer le succès du Locomotion.
Pour danser le Turkey Trot, rien de plus simple : les gestes syncopés des bras simulent des mouvements d'aile et les pieds bougent d'un pas à chaque mesure.
Pourtant cette chanson ne rencontr e pas le succès attendu aux Etats-Unis. Il suscite néanmoins en Europe, une adaptation française par une chanteuse italienne nommée ita Pavone.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:43
Si l'idole n°1 danse le mashed-potatoes, on peut lui faire confiance, c'est que là-bas, en Amérique, ce rythme doit faire fureur. C'est presque exact, "Mashed Potatoes Time" interprétée par Dee Dee Sharp atteint des sommets dans les hit-parades mais ne passe pas l'été 62.
En France, par contre, ce sera une danse à la mode, et Claude François l'inscrit à son répertoire sur son 45 tours "Belles, belles, belles" sous le titre "Hey Potatoes". Johnny Hallyday emprunte pour sa version du mashed potatoes le rythme de la chanson "Little Bitty Pretty One" de Thurston Harris gravé 5 ans plus tôt.
Deux 45 tours plus tard, Johnny enfonce le clou avec "Mashed Poatoes Time" qui malgré son titre, est chanté en français et n'est autre que l'adaptation du titre américain.
Très influencé par les réussites de jeunes chanteuses américaines comme Little Eva ou Mille Small, le cousin et conseiller artistique de Johnny, Lee Hallyday, tente le lancement de Malika, jeune prodige de 12 ans qui sort sa propre version de "Mashed Potatoes Time". Et pour être sûr de sa mise, Lee Hallyday fait appel à l'orchestre que l'on sarrache dans les studios de l'époque, celui de Jacques Denjean.
Dans son 42eme numéro de juillet 1962, Pierre Dac nous apprend à danser le Mashed Potatoes : "Premièrement, les bras écartés au dessus de la tête, secouez les mains, paumes en avant - deuxièmement, le corps légèrement surélevé sur la pointe des pieds, se balance latéralement au rythme de la musique - troisièmement les pieds glissent alternativement - c'est là qu'interviennent votre talent et inspiration, en un mouvement circulaire ou va-et-vient rapide pour écraser les pommes de terre..."
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:37
Inspirée du nom du célèbre marin à la pipe, le popeye entre dans les hit-parades américains en 17ème place dès septembre 1962, alors que le twist amorce son déclin.
Cette danse nous vient bien sûr d'Outre Atlantique grâce aux Mar-Keys, un orchestre de rythm'n'blues qui a déjà fait ses preuves puisqu'il compte à son actif le fameux "Last night", indicatif de la non moins fameuse émission de radio Salut les Copains.
La pochette de leur 45tours nous assure que le popeye est un air qui donnera dans vos boums de surprenants résultats.
Comme l'a fait remarquer le professeur Schmürtz, il faut considérer que lorsque l'on danse, l'on se retrouve dans les meilleures conditions psychologiques pour parler d'amour. Avec les Mar-Keys, les conditions sont réunies.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:35
Voilà une danse conviviale qui s’exécute en ligne, ce qui est tout à fait dans l'esprit copains de l’époque.
Little Eva, âgée de 18 ans, employée de maison chez un couple d’auteurs à succès, invente un jour un nouveau pas sur une mélodie que l’on joue au piano. Ses employeurs remarquent que le pas en question a quelque chose de ferroviaire et décident d’écrire le texte en conséquence.
Présenté aux imprésarios d’une vedette en vue Dee Dee Sharp, il est décidé que la petite Eva enregistrera elle-même The Locomotion. En France, c’est Henri Salvador qui jette les bases de cette danse sur les rails avec son délirant twist SNCF ! Dans la version française du Locomotion de Sylvie Vartan comme celle des Pirates ou de Dany Boy, il est question de train et de wagons.
En fait, il s’agit d’un twist en ligne avec en plus quelques mouvements de bras imitant le va-et-vient des bielles de locomotives à vapeur. L’idée fait son chemin. Richard Anthony prend le train en marche en interprétant Et j’entends siffler le train qui devient un tube.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:31
"All around the limbo clock, let's do the limbo rock". Avec un clin d'oeil à "Rock around the clock" de Bill Haley, Chubby Checker propose le limbo rock.
C'est donc sur un rythme emprunté au limbo antillais que l'on va danser le rock.
La chose peut sembler singulièrement compliquée lorsqu'on sait que pour danser le limbo, les couples doivent passer sous une corde tendue de plus en plus bas, sans toucher le sol avec les mains.
Fin 1964, on retrouve une version débridée du limbo rock par les Champs, groupe qui devint célèbre par "Tequila" son titre phare de 1958.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:18
Cette danse, importée de Laponie, est un des meilleurs coups financiers de la carrière d'Eddie Barclay.
L'hiver 1964 s'annonçait pourtant sans danses. Heureusement, Eddie Barclay veille, flaire le bon coup et commence par s'assurer les droits mondiaux, et d'emblée fait presser 20000 exemplaires du 45 tours d'Anton "Letkiss" dont il cosigne au passage deux titres.
Pour lancer son produit, il fait venir de Finlande une jeune starlette nommée Myriam Michelson, dont la grand-mère est même lapone. C'est au Club Saint-Hilaire que cette danse polaire dérivée du letkaienka (veille danse folklorique finlandaise) est lancée à grands renforts de publicité, fin octobre 1964, par Myriam et le maître des lieux, François Patrice.
Pour danser le letkiss, il faut d'abord lever le pied gauche deux fois puis le pied droit. Le danseur fait un petit bond vers l'avant puis vers l'arrière trois fois de suite...
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:14
Ce nouveau pas vient de Miami et a déjà fait un crochet par Rome avant d'enflammer nos pistes parisiennes.
L'incontournable Harold Nicholas, zébulon des pistes de danses, nous a déjà fait goûter aux joies du madison et du locomotion. Le voici encore en première ligne pour nous apprendre le hully gully, qu'on doit prononcer "oulé goulé", si l'on ne pas passer pour un croulant.
En janvier 1963, accompagné de Geneviève Grad (la fille de Cruchot dans le Gendame de Saint-Tropez), c'est au King Club, boite parisienne à la mode que le sémillant Harold nous initie au pas du hully gully.
Cette danse qui balance est célébrée par Sheila, par Frankie Jordan et par Burt Blanca pour les versions importées.
Cela se danse très facilement. Il suffit de se rappeler tout d'abord que les figures s'exécutent en restant côte à côte, puis épaules droites, faire trois petites pas en avant en sautillant à partir du pied gauche et enfin pivoter d'un quart de tour à gauche et recommencer ainsi de suite... Voilà une danse assez chorégraphique qui demande un certain entraînement !
Cette danse prouve une série d'incidents regrettables. Claude François nouvelle idole des jeunes, subit le contrecoup d'une publicité très orchestrée qui est en fait l'inventeur du hully gully. Or il n'y a rien de plus faux. Le hully gully a été officiellement lancé sur le marché français par Harold Nicholas le 8 février 1963 au cours d'une soirée très mouvementée au Club Saint-Hilaire.
On tente de réunir des milliers de signatures pour bien prouver que Harold Nicholas est bien le père spirituel de cette danse. Et comme de son côté Claude François est bien décidé à se défendre, on n'en fini pas de se battre sur les pistes parisiennes.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:10
Pour cette nouvelle danse de l'année 1963, il s'agit encore d'une importation U.S. Le five est rapidement défendu en France par les Célibataires, 6 jeunes gens managés par le parolier Hubert Giraud.
Si vocalement "Le Five" des Célibataires tient debout, le succès de cette chanson est très moyen.
Il faut dire que cette danse annonce directement le surf, dont la vague arrivera quelques semaines plus tard.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 16:05
On pourrait traduire ce mot par "escalade" ou "grimpette". Cette danse favorise pour une fois le rapprochement entre partenaires.
Albert Raisner, présentateur vedette de l'émission "Age tendre et tête de bois" en est le principal défenseur. Pour danser le climb, les deux partenaires se regardent dans les yeux et se rapprochent l'un de l'autre puis les danseurs se quittent momentanément. L'homme fait tourner tendrement sa partenaire et, après un pas glissé sur la gauche, les deux danseurs se tournent le dos et doivent crier "climb" en levant les bras.
C'est au cours de l'émission télévisée "Toute la Chanson" que les ballets de Jean Guélis lancent le climb. Il semble donc que pour une fois, qu'il s'agisse d'une création presque française. Mais pour faire sérieux, il est convenu de lui donner un nom anglo-américain.
Le chef d'orchestre, Jacques Hendrix, ex-ingénieur chimiste, se présente comme "l'anti-twist" et le pionnier du climb, danse qui selon lui rapproche les couples au lieu de les séparer comme le twist.
En France, le chanteur Chris Valois enregistre une version officielle en deux parties. "Chris Valois, un jeune qui chante jeune pour faire danser les jeunes" proclame la pochette du 45 tours.
Cette danse ne connaîtra pourtant pas le succès escompté par rapport au twist, l'indétrônable danse du moment bien qu'elle fut exportée aux Etats-Unis et interpretée par quelques groupes. On la retrouve d'ailleurs dans un des films d'Elvis Presley, "Viva Las Vegas" où celui-ci exécute une chorégraphie du climb en compagnie d'Ann Margret.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 15:58
Dans les années 60, les cubains (exilés au moment de la révolution), portoricains et dominicains exportent aux USA, et en particulier à New York, leurs musiques basées sur le mambo, le cha cha cha et la pachanga.
Ils créent également un nouveau son qu'on baptisera un peu plus tard la salsa.
Le percussionniste Ray Barretto est de la partie et sort à la fin de l'année 1964 le watusi, qui devient la danse ensoleillée du moment.
Après le Twist, le Watusi fut la danse la plus populaire des années 60 aux Etats-Unis. C'est indiscutablement une danse cousine du twist, excepté, dans ce cas-ci, les pieds restent planté, les hanches et les bras exécutent un vrillement.
Le nom de cette danse serait issu de la tribu de Batutsi du Rwanda.
A la télévision, Batman exécute sa propre version du Watusi, baptisée le Batusi, qui se compose des mouvements à la main accompagnés par secousses rapides des hanches et utilisent les deux premiers doigts de chaque main pour imiter un masque.
Ces gestes distinctifs de main seront repris plus tard dans le film Pulp Fiction de Quentin Tarantino par John Travolta et Uma Thurman dans la scène devenue culte du concours de danse.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 15:51
Fin 1961 arrive le fly, avec le nouveau 45 tours de Chubby Checker, qui semble parti pour lancer une nouvelle danse avec l’un de ses disques.
Bien que n’ayant pas une taille de guêpe (Chubby en anglais signifie grassouillet), il réussi très bien a faire la mouche.
La légende voudrait que cette danse fut inventée par une des danseuses de la célèbre émission de Dick Clark, American Bandstand. L'émission montrait en effet des adolescents dansant sur des musiques du Hit-parade qui étaient ensuite interviewés par le présentateur et donnaient leurs avis sur ce morceau.
La scène est incroyable : lors d'un tournage, une adolescente fut attaquée par un moustique. Elle tenta de l'éloigner en chassant de plusieurs mouvements de la main et se rendit compte aussitôt que tout le monde reprenait sa "chorégraphie". Les téléspectateurs appelèrent en masse le standard de l'émission de télévision pour connaître cette nouvelle danse. Ainsi apparaissait en direct une danse aussi folle que simple à reproduire "le fly".
C’est en effet en cela que la danse consiste : « Balancez-vous sur vous-même et battez des mains comme si vous aviez des ailes ».
Le vieux rêve d’Icare n’atteindra pas les pistes de danses françaises, car le fly va très vite se retrouver absorbé par le twist, leur tempo étant similaires.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 15:16
En 1965 arrive une nouvelle danse, la bostella. On doit cette danse à l'imagination d'un journaliste français, Honoré Bostel qui la définissait comme un « psychodrame de groupe ».
Sur un rythme de marche brésilienne, on saute en l'air en frappant des mains. Puis on se roule par terre en déclamant ses problèmes personnels. Enfin, on se relève en s'aidant mutuellement. C'est du jamais vu, une danse où l'on se roule par terre.
L'académicien Albert Simoni la qualifie de singerie. Le cinéaste Marcel Achard la traite avec mépris. Guy Béart avoue y être un inconditionnel : elle permet d'exprimer pleinement sa joie et sa peine, c'est une danse faite pour les masses.
Quand à l'avis médical, les psychologues affirment qu'ils préfèrent voir les angoissés se rouler par terre plutôt que de se livrer à des folies au volant. En cas de névrose anxieuse, allez donc chez Castel, jetez-vous sur la piste, hurlez sans pudeur, la bostella défoule et tranquillise. Si c'est le docteur qui le dit...
Du côté des producteurs, ça ne marche pas trop mal. Nicole Barclay, impératrice du microsillon et épouse d'Eddie Barclay, a vendu 10.000 exemplaires du 45 tours "Viens danser la Bostella" en une semaine et bien sûr, elle ne compte pas en rester là.
La bostella trouve une accréditation officielle en la personne d'Antonio Mendès-Viana, ambassadeur du Brésil en France. Celui-ci aurait l'intention de parrainer une grande nuit de la bostella prévue en février dans les salons de l'aéroport d'Orly. Elle fut même l’une des danses cultes des Anglais et des Américains qui venaient à Paris... Elle illustre ce qu’a pu être le « Swinging Paris »...
Le plus étonné de tous est dit-on Honoré Bostel, dépassé par le succès ravageur de ce délire chorégraphique. Fin janvier 1965, le réalisateur américain Clive Donner s'apprête à tourner la scène finale de son film "What's new Pussycat?". Il a l'idée de faire danser à ses vedettes une bostella "grand style" chez Castel.
C'est ainsi que Romy Schneider et Peter O'Toole se retrouvent enchevêtrés parmi d'autres danseurs. En 1971, la bostella continue une étonnante carrière à l'étranger puisqu'elle est reprise aux Etats-Unis, au Maroc, dans les pays scandinaves... Cet air fait le tour de la planète et devient un véritable hymne en Allemagne, indissociable de toutes les fêtes de la bière.
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Par Corval le 28 Avril 2010 à 15:03
Il est encore question de volatile dans ce pas importé en France par Jacky Moulière, poulain d'Henri Salvador et qui a pour particularité de jouer avec des gants blancs ! Cette chanson est interprétée comme la plupart de ces nouvelles danses, par Chubby Checker aux Etats-Unis. Il s'agit en fait d'une reprise d'une chanson enregistrée en 1958 par Huey "Piano" Smith, célèbre pianiste américain de rhythm and blues dont le style a influencé le rock.
Le birdland était surtout un club de jazz qui a vu le jour à New York en 1949. Il fut baptisé ainsi en l'honneur de Charlie Parker ("Bird") qui s'y produisit plusieurs fois. Ce fut un des temples du Be-Bop.
Malgré l'enthousiasme de Jacky Moulière, cette danse ne fera pas vraiment l’unanimité en France, contrairement aux Etats-Unis.
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Par Corval le 6 Mars 2009 à 15:05
Le madison est une danse sans contact qui se pratique en ligne, seul ou en couple. Il arrive en France à l'été 1962.
A cette époque, on pouvait trouver au dos des pochettes de 45 tours un petit synoptique représentant les pas du madison. Et il devint très vite populaire.
Le madison se danse sur un rythme musical lent à médium 4/4 : 30 à 44 MPM en moyenne.
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Par Corval le 6 Mars 2009 à 15:05
Dans les années 60 il était courant qu'un titre musical donne son nom à une danse et le twist en est un exemple. Même si là, on oublie un peu vite la version originale au profit de celle de Chubby Checker. Quoi qu'il en soit, le twist est assurément une des danses qui a survécu le plus longtemps depuis ces années là !
La danse apparait en 1961 aux Etats-Unis et arrive en France l'année suivante. Il se danse seul ou à plusieurs. Il n'y a pas de contact entre les danseurs. Chacun se déhanche à droite puis à gauche, on peut aussi y lever le genou de la jambe opposée au côté vers lequel on déhanche.
Le twist se danse sur un rythme musical 4/4, généralement à une vitesse de 40 à 50 MPM. La musique du twist peut également se danser en rock voir madison.
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Par Corval le 6 Mars 2009 à 15:05
Le rock se danse à un ou à deux, le danseur guidant la danseuse. Il se danse sur un rythme musical 4/4. Un pas de base se fait sur 4 ou 6 temps mais il y a au total 8 mouvements réalisés.
Les pas de la danseuse
Les pas du danseur
On danse le rock sur tous les rythmes mais spécialement les médiums à rapides 4/4 : 29 à 60 MPM en général mais cela peut aller jusqu'à 69 MPM.
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