• Cette photo culte a été réalisée le mardi 12 avril 1966 à 16h08, quatre ans après la création du mensuel Salut Les Copains et un an, jour pour jour, après le mariage de Johnny Hallyday & Sylvie Vartan. Pour pouvoir réaliser cette prise de vue exceptionnelle, Jean-Marie Perier, l'auteur, négociera pendant plus de deux mois avec les cinquante artistes convoqués ce jour-là. Au total, 47 vedettes seront présentes au studio photos de la rue des Acacias à Paris. Pour info, Nino Ferrer a raté la photo d'une demi-heure, Pétula Clark était retenue contractuellement aux Etats-Unis et Frank Alamo bloqué à la caserne.

    Présents sur la photo :

    Johnny Hallyday-Sylvie Vartan-Jean-Jacques Debout-Hugues Aufray-Catherine Ribeiro-Eddy Mitchell-Danyel Gérard-Claude Ciari-France Gall-Serge Gainsbourg-Frankie Jordan-Michèle Torr-Sheila-Chantal Goya-Dany Logan-Michel Paje-Ronnie Bird-Monty-Sophie-Noël Deschamps-Jacky Moulière-Annie Philippe-Claude François-Eileen-Guy Mardel-Billy Bridge-Michel Berger-Michel Laurent-Nicole, Monique, Dave, Rocky, Coco, Pat (Les Surfs)-Salvatore Adamo-Thierry Vincent-Tiny Yong-Antoine-Françoise Hardy-Benjamin-Dick Rivers-Hervé Vilard-Jocelyne-Pascal (Le Petit Prince)-Chouchou (la mascotte de l'émission Age Tendre & Têtes de Bois)-Richard Anthony-Christophe.

     

                                                       Corval


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  • Juke-Box Rock-Ola datant de 1965. Modèle "Princess Royal"

     

    Il y eut d'abord, les boites à musique et les pianos automatiques équipés de monnayeurs, dans des lieux publics et des fêtes foraines. Puis, arrive le phonographe public. Les premiers enregistrements sonores sont gravés sur des cylindres. La première écoute se fit entendre le 22 novembre 1889 à l'initiative de Louis Glass, dans un salon du Palais Royal de San Francisco. Puis, arrive le disque en 1910, qui envoie le cylindre au placard. Ce n'est qu'à partir des années 1930 aux Etats-Unis, que l'on entend pour la première fois le terme "juke-box". Un dérivé de l'argot "juke-joints" qui désigne un bar où l'on danse. Les disques 78 tours sont utilisés dans les juke-box jusqu'en 1950. Date à laquelle apparait le vynile 45 tours. A cette époque, quatre grandes compagnies se disputent le marché américain : Wurlitzer, Seeburg, Rock-Ola et AMI. C'est à partir de 1962 que le juke-box commence à faire partie intégrante des cafés, en France. Cette imposante machine pouvant diffuser jusqu'à 400 disques en même temps pour 20 centimes. Mais notons quand même que le juke-box n'est pas à la portée de toutes les bourses, et qu'il était souvent plus loué qu'acheté. Ce que fit Henri Leproux, lorsqu'il loua son Seeburg pour le Golf Drouot. Les années florissantes de naguère n'ont plus la même verve dans les années 1970. Les productions s'amenuisent jusqu'à ne plus être que rarement. Voir plus du tout pour Wurlitzer USA qui ferma ses portes en 1974. L'arrivée du compact disc à l'aube des années 1990 pousse les fabriquants à moderniser le juke-box. Puis, à le numériser entièrement. Internet oblige. Aujourd'hui, le juke-box est devenu une pièce de collection très recherché.

     

                                                                                                        Corval


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                                    Le modèle 336 datant de 1968

     

    Marcel Teppaz (1908-64)

    L'aventure du Teppaz commence dans le 2è arrondissement lyonnais en 1931. Marcel Teppaz et trois amis créent une entreprise d'assemblage de matériels radios et amplificateurs. Les affaires vont bon train et 6 ans plus tard, en 1937, il lance une nouvelle entreprise d'amplificateurs qu'il installe dans des locaux plus vastes et embauche 30 personne. Mais, la seconde guerre mondiale survient. Il est obligé de fermer ses portes avant d'être mobilisé. Fait prisonnier, il s'évade, revient à Lyon et réouvre les entreprises. Nous sommes en octobre 1940. Presque un an et demi plus tard, fin 41 début 42, il sort de la fabrication son premier tourne-disque qu'il baptise de son nom. L'entreprise devient florissante malgré ces années de guerre et en 1946 il invente l'électrophone. Nouveau déménagement et agrandissement du personnel pour une fabrication et une vente encore plus importante. En 1950, il rachète une usine à Montgivray dans l'Indre et accroisse l'entreprise. Il en résulte la S.A. Teppaz en 1952. Puis, une nouvelle usine voit le jour en 1956. Et Marcel Teppaz en rachète une autre deux ans plus tard. Ce sera l'usine de Crapone qui deviendra le plus grand centre de production Teppaz. Puis, survient la grande aventure parisienne vers la fin des années 50, début 60 où il ouvre un magasin au 160 rue Lafayette dans le 10è. En 1962, Marcel Teppaz reçoit l'oscar de la meilleure entreprise exportatrice. Et en 1963, la S.A. Teppaz se dote d'un nouveau membre dirigeant en la personne du Dr Paul Seyvos, son gendre. Mais, en 1964, le malheur vient s'abattre pour la première fois sur l'entreprise avec la mort brutal de son PDG. Il n'avait que 56 ans et encore pleins d'idées devant lui. Un mois après le décès de son mari, Mme Teppaz prend le contrôle de la firme et nomme son gendre à la direction générale et à l'administration de l'entreprise. Cette dernière reçoit en 1965, et pour la seconde fois, l'oscar de la meilleure entreprise. Mais à la fin des années 60 elle connait quelques problèmes et les évènements de mai 1968 ne vont pas arranger ses affaires. Les commandes sont bloquées. Plus de distribution ni d'exportation. Les ouvriers sont en plein boulversement. Cela va en s'empirant lorsque de nouvelles enseignes font leur apparition comme, la FNAC, DARTY et surtout les Hypermarchés. La technologie evolue si vite que Teppaz est à la traine et est obligé de revoir ses marges à la baisse. Pour survivre l'entreprise doit emprunter mais les banques sont de plus en plus exigeantes. Teppaz est obligé de licencier. Montgivray est la première usine à fermer ses portes. 3 juin 1971 c'est le dépôt de bilan et la naissance de la société nouvelle d'exploitation des Ets Teppaz. Rachetée par la société Fantasia, l'usine de la Croix Rousse est finalement vendue. Dès lors, la fabrication se contente de ne sortir que des électrophones. Les vrais Teppaz ne sont plus.

    Le glas est sonné fin 1978 au bout de 7 années chaotiques.

     

                                                                                                                 Corval


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  • Mary Quant a 28 ans en cette année 1962 lorsque elle lance la mini-jupe. L'Angleterre est en proie à la consommation et la jeune femme devient une des grandes créatrice de mode de son époque. Elle sera également à l'origine de la ligne modern aussi appelée Chelsea look. Où son design pop est en parfait adéquation avec son époque. La femme est naturellement belle. Là, elle devient superbe !

    En France, c'est André Courrèges qu'elle influencera. Quatre ans après la création de sa propre maison de couture en 1961, il révolutionne la hautre couture française avec l'apparition dans sa nouvelle collection été, de la mini-jupe qui modernise encore plus la vision futuriste de Mary Quant.

    Notons quand même que, contrairement à Mary Quant, André Courrèges ne visait que l'élite. La jeune femme, elle, se souciait beaucoup plus de la population et notament l'ouvrière anglaise. Car, comme bon nombre de femmes, leurs moyens ne permettaient pas de suivre la mode. Et de cela, Mary en était consciente et très désireuse de leur en faire profiter. C'est pour cela qu'elle innove dans la création de vêtements avant-gardistes et qui permettent aux jeunes filles de ne plus ressembler à leurs mères. Il faut également noter que les filles aimaient l'amusement et la provocation que procurait le fait de montrer leurs jambes.

    Courrèges avait déjà tenté l'expérience de la mini-jupe entre 1962 et 1964, mais sans succès. Bien lui en a pris de persévérer en cette année 1965 ! De ce fait, lui, Mary Quant et Coco Chanel restent le seul trio à avoir su embêllir la femme comme il se doit.


                                                                                                                                                                      Corval


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  • Les films scopitones étaient réalisés en format 16mm. Il était le format classique de l'ORTF, des entreprises, des écoles, des salles de préventions et informations, etc... . La liste est longue mais tous ou presque, utilisaient ce format bien avant la vidéo.

    Au début des années 60, un ingénieur de la société CAMECA, créa ce que l'on pourrait qualifier de juke-box à images pouvant passer des petits films sonores au format 16 mm. L'appareil fut réalisé avec des pièces provenant des surplus militaires américains de la dernière guerre et coiffé d'un hublot d'avion pour servir d'écran dépoli. Dès lors, le scopitone et les yéyés n'allaient faire plus qu'un. En règle général, l'ancêtre du clip dépassait rarement les 3 mns. Mais, contrairement aux autres films de même format, le scopitone exploitait une technique de son différente. En temps ordinaire on développait une piste de son optique (comme la photographie) en même temps que le film. Comprenez donc par là, qu'il sagissait de dupliquer à partir d'un négatif, à la fois le film et le son. Soit, une seule opération. Là, pour le scopitone, le son magnétique consistait à coller une piste magnétique sur la bande latérale du film avec le décalage d'un nombre différent d'images du son optique. Ceci devait permettre d'avoir des projecteurs mixtes sans pour autant tout démonter si un choix de son était préférable à un autre. Autant dire qu'il sagissait tout de même d'une opération laborieuse car long à dupliquer. Il fallait procéder en 2 étapes : l'enregistrement magnétique d'une part et photographique de l'autre.

    Il faut reconnaitre une chose, même s'il y eut très peu de films en son magnétique, mise à part ce qui concerne l'ORTF, ou encore les facs, les scopitones font parties de ces films à exeption. Nul doute que l'on voulait s'approcher le plus possible du son stéréo de l'époque. Et bien leur en a pris. Car, si la légende veut qu'un enregistrement magnétique a une durée de vie extrêmement courte, la sonorité des scopitones, même passé d'innombrables fois, est toujours d'une excellente qualité 40 ans plus tard.

    Le scopitone est définitivement lié au nom d'Andrée Davis-Boyer qui en a réalisé plus de 500, et certains réalisateurs devinrent de grands noms du cinéma ou de la télévision tels que Claude Lelouch, qui en tournera plus de 80, François Reichenbach, Jean-Christophe Averty, Alexandre Tarta, Gérard Sire ou Pierre Cardinal... Le scopitone a aussi largement contribué au succès de Vince Taylor, car contrairement à Johnny Hallyday, il n'a fait que de rares apparitions à la télévision car il en était interdit.

    Sans doute que le collectionneur d'aujourd'hui était le jeune qui se rendait entre amis dans les brasseries pour y voir entre 2 et 3 minutes de son idole lorsque le patron du café placardait l'affiche des nouveautés qu'il recevait en même temps que les bobines...


                                                                                                              Corval


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