-
Par Corval le 2 Septembre 2009 à 02:19
Y a pas (1962)
Isabelle Aubret
Y a pas qu' les beaux gosses
Pour vous aimer bien
Pas que les carrosses
Pour vous mener loin
Mon premier voyage
J' l'ai fait dans ses bras
Ses doigts
Y a pas qu' les églises
Pour s'y marier
Pas qu' les maisons grises
Pour s'y réfugier
Y a notre clairière
Cachée dans les bois
Où l'ombre s'éclaire
De joie
{Refrain:}
Qui peut savoir pourquoi les amants
Préparent au printemps
Les chagrins d'automne ?
Qui peut savoir pourquoi les amants
Oublient tous les ans
Le printemps d'avant ?
Y a pas qu' les orages
Pour vous effrayer
Pas que les naufrages
Pour vous chavirer
Y a toute cette enfance
Qui s'efface au loin
Quand la vie commence
Enfin
Y a pas qu' les romances
Pour vous faire pleurer
Y a l' goût des vacances
A la fin d' l'été
Y a les amours mortes
Quand l'heure des adieux
Vous ferme la porte
Aux yeux
{au Refrain}
Qui peut savoir pourquoi les amants
Oublient tous les ans
Le printemps d'avant
Et pourquoi j'attends ?
votre commentaire -
Par Corval le 2 Juillet 2009 à 15:20
Le barbier de Séville (1960)
Marcel Amont
En m'asseyant dans mon fauteuil
Je remarquai en un clin d'œil
Que ma voisine était charmante
Mais elle était accompagnée
D'un mélomane renfrogné
À la barbiche menaçante
Alamaviva et Figaro
S'entretenaient en bel canto
D'une enfant appelée Rosine
Emprisonnée dans la maison
D'un épouvantable barbon
Comme celui
Comme celui
De ma voisine
{Refrain:}
Et c'est ainsi qu'au Barbier de Séville
Je pris un plaisir extrême
Que je n'eusse point
Que je n'eusse point
Trouvé dans la vie de bohème
Que je n'eusse point
Que je n'eusse point
Trouvé dans la vie de bohème
C'est d'abord pression légère
Du genou qui se resserre
Et comme la belle ne fuit pas ce contact
Je prendrai, prendrai sa main au deuxième acte
Attention, car je vois la barbiche
Pointer, pointer sournoisement
Piano, piano, piano, piano
Puisque ce vieillard me suspecte
Imitons le maintien du monsieur qui se délecte
Imitons ton ton ton ton ton
Le maintien tien tien tien tien tien
Du monsieur qui se délecte
En m'agitant dans mon fauteuil
Je commençais à faire mon deuil
De ma ravissante voisine
Lorsque soudain un ronflement
Vint troubler le recueillement
Pendant le grand air de Rosine
Le barbichu s'est endormi
Aux doux accents de Rossini
Et par une rencontre heureuse
À ce moment-là le ténor
En faisant trembler les décors
Presse Rosine
Sur sa poitrine
Mélodieuse
{au Refrain}
Ce Figaro, depuis une heure,
Me dit le lieu de sa demeure
Numéro vingt, belle façade
La la la la, deuxième arcade
Oui, mais l'adresse de ce barbier
Offre pour moi peu d'intérêt
J'aimerais mieux savoir la vôtre
Pendant que dort ce bon apôtre
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Et puis elle a sur le programme
Douce espérance
Douce espérance
Elle a trompé la surveillance
De son gardien sans vigilance
Ah ! Cher Figaro
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Allegro et prestissimo
Elle m'a donné son numéro
Son numéro de téléphone
Et d'une voix au pur métal
C'est moi qui chante le final
Ce soir à l'Opéra Comique
Et d'une voix au pur métal
C'est moi qui chante le final
Ce soir à l'Opéra Comique :
Étoile quarante-trois
Quarante-trois zéro sept {ad lib}Le barbu sans barbe (1965)
Salvatore Adamo
Avez-vous vu un barbu sans barbe ?
Avez-vous vu un poilu sans poil ?
Car ce barbu m'a laissé sa barbe
Oui ce poilu m'a laissé ses poils
Poils de chameau faut qu'je précise
Car ce salaud m'a chipé Lise
Quand on l'a vu penaud, crotté,
Ma femme et moi, eûmes pitié
L'avons lavé et bien rasé
Il était bien beau, il a remercié
Comme trois amis on s'est mis à table
Repas sans fin, il avait faim le pauvre diable
Il a raconté qu'il a tout raté
C'était touchant de le voir pleurer
L'avons bien plaint, réconforté
L'avons mis couché et bien bordé
Le lendemain manquait ma valise
Mon costume neuf, ma plus belle chemise
Pas étonnant que mes effets lui aillent
Car le coquin était de ma taille
Mais près de moi, y avait plus ma Lise
Elle n'a pas voulu lâcher la valise
Quel infamie, c'est renversant
La pauvre fille m'appelle sûrement
Il est parti ma valise à la main
Mais c'qui est pire, ma Lise à l'autre main
L'avez-vous vu ma valise à la main ?
L'avez-vous vu ma Lise à l'autre main ?
Avez-vous vu un barbu sans barbe ?
Avez-vous vu un poilu sans poil ?
Car ce barbu m'a laissé sa barbe
Oui ce poilu m'a laissé ses poils !Le bateau espagnol (1954)
Michèle Arnaud (1964), Léo Ferré (1954), Jacques Douai (1954)...
J'étais un grand bateau descendant la Garonne
Farci de contrebande et bourré d'Espagnols
Les gens qui regardaient saluaient la Madone
Que j'avais attachée en poupe et par le col
Un jour je m'en irai très loin en Amérique
Donner des tonnes d'or aux nègres du coton
Je serai le bateau pensant et prophétique
Et Bordeaux croulera sous mes vastes pontons.
Qu'il est loin le chemin d'Amérique
Qu'il est long le chemin de l'amour
Le bonheur ça vient toujours après la peine
T'en fais pas mon ami j'reviendrai
Puisque les voyages forment la jeunesse
T'en fais pas mon ami j'vieillirai
Rassasié d'or ancien ployant sous les tropiques
Un jour m'en reviendrai les voiles en avant
Porteur de blés nouveaux avec mes coups de triques
Tout seul mieux qu'un marin je violerai le vent
Harnaché d'Espagnols remontant la Garonne
Je rentrerai chez nous éclatant de lueurs
Les gens s'écarteront saluant la Madone
En poupe par le col et d'une autre couleur
Qu'il est doux le chemin de l'Espagne
Qu'il est doux le chemin du retour
Le bonheur ça vient toujours après la peine
T'en fais pas mon ami j'reviendrai
Puisque les voyages forment la jeunesse
J'te dirai mon ami A mon tour
A mon tour...Le Bonheur N'est-il Pas Fait Pour Moi (1964)
Hugues Aufray
Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
N'est-il donc pas fait pour moi
La nuit a jeté au creux de l'océan
Tous les châteaux de mes rêves d'enfant
Qu'est devenue la princesse aux yeux d'or
Princesse perdue de mon île au trésor
Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
N'est-il donc pas fait pour moi
L'étoile du printemps appartient au berger
Le vent à l'hiver et le blé à l'été
La pluie de septembre appartient à l'automne
Mais moi, je le sais, je ne suis à personne
Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
N'est-il donc pas fait pour moi
Il faut qu'un jour dans ma chanson
La joie se lève à l'horizon
J'ai trop longtemps marché
Seul, au long de mes nuits
Ce que les autres ont eu, je le veux aussi
Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
N'est-il donc pas fait pour moiLes murs lézardés tristes et sombres
Les murs où se déchirent les ombres
La rue où le ciel n'entre pas
Passe un carrosse d'or et puis s'en va
Soudain les yeux brillent aux fenêtres
Des gosses au visage d'ancêtre
Des chiots que l'on n'allaite pas
Passe un carrosse d'or et puis s'en va
Des pieds nus qui s'écorchent aux pierres
Sur le chemin noir
Mains menues qui se tendent en prière
Vers l'absurde espoir
Où es-tu? Oh! beau carrosse d'or
Reviens-nous, fais-nous rêver encore
À l'île au trésor
Plus rien que le vent et sa plainte
Plus rien les voix se sont éteintes
Les gosses qui ne comprennent pas
Passe un carrosse d'or et puis s'en va
Les vieux ont détourné leurs têtes
Devant l'éternelle défaite
Heureux ceux qui ne savent pas
Passe un carrosse d'or et puis s'en va
Mille fois leurs pieds nus ont saigné
Le long du chemin noir
Mille fois leurs mains ont imploré
Vers un absurde espoir
D'où viens-tu? Oh! beau carrosse d'or
Où mènes-tu, où est l'île au trésor
Serais-tu là mort?
Serais-tu là mort?
Serais-tu là mort?Le chasseur de primes (1965)
Frank Alamo
{Parlé:}
On l'a fait venir pour que Michaël récupère les troupeaux
(On a fait venir qui ?)
Mais, le chasseur de primes !
(En tout cas, les frères Jackson ne rendront pas les troupeaux comme ça)
(Y aura d' la bagarre, ça c'est sûr !)
Oui, mais le chasseur de primes aura dix mille dollars !
(Dix mille dollars ? Dix mille dollars !)
Ça y est, il vient d'aller voir le shérif
Pour lui parler de son affaire
Il prend un verre au bar d'un air naïf
Devant ses adversaires
Il est tout seul, ils sont autour de lui
Il a son colt, sa Winchester
Comme il tire vite, alors, ils se méfient
Y a d' la bagarre dans l'air
Oui, mais Maria le regarde, elle a peur pour lui
Sur son cheval au galop, il poursuit les bandits
Et les bandits se retournent et ils tirent sur lui
Sautant la haie, bientôt chez un ami
Vite ils se sont barricadés
Mais le chasseur de primes les a suivis
Que va-t-il arriver ?
{Parlé:}
- Regarde, il a réussi à rentrer
- Oui, mais il est seul contre cinq
- Tu vas voir, je suis sûre qu'il va gagner
- Attention, attention, attention, ils commencent à tirer !
Oui, et Maria le regarde, elle est fière de lui
Quand les cow-boys ont ramené les troupeaux dans l'enclos
De tous les ranches, on venait voir le beau rodéo
{ad lib:}
Oui, le chasseur de primes a triomphé
Il va vers d'autres aventures
Et Maria le voit le cœur serré
Partir sur sa monture{Parlé:}
Figurez-vous qu'elle était fiancée à Jimmy
La bague qu'elle a au doigt
Je suis sûre que c'est lui qui lui a donnée
Tous les soirs à la sortie du lycée
Il allait la chercher avec sa moto
Et tu sais, il conduisait... comme un fou !
Elle l'a rencontré au drugstore
Il s'est retourné, lui a souri
Elle l'a aimé, lui le chef de la bande
Son père, sa mère ne l'aimaient pas, non, non
Ils ne voulaient pas qu'ils se revoient
Ils disaient : "Ce garçon-là n'est vraiment pas pour toi
C'est un casse-cou, c'est le chef de la bande"
Un jour son père lui a interdit
De revoir Jimmy, tout était fini
Jimmy a demandé : "Pourquoi ?"
Elle a dit : "Je ne sais pas"
Elle a dû le peiner, lui le chef de la bande
{Parlé:}
Il a souri, l'a embrassée, puis il lui a dit : "Adieu !"
Il paraît qu'il avait des larmes dans les yeux
Quand il a démarré dans la nuit, il pleuvait, il...
Elle lui a dit de ralentir, mais...
Est-ce qu'il l'a entendue lorsqu'elle a crié :
"Attention ! Arrête ! Attention ! Attention... !
Ah !!!!!!!!"
Elle pense à lui presque tout le temps
Elle se souvient de leurs bons moments
Ses amis lui disent toujours
De ne plus pleurer son grand amour
Elle ne l'oubliera pas, lui le chef de la bande
Le chef de la bande qu'elle a aimé
Le chef de la bande qu'elle a aimé
Le chef de la bande qu'elle a aiméLe ciel est si beau ce soir (1963)
Richard Anthony
Le ciel est si beau ce soir
La nuit est si bleue ce soir
C'est l'heure où je me sens
Perdu comme un enfant
Le ciel est si beau pourtant
Depuis que l'on s'est quittés
Je n'ai jamais eu d'été
Soudain, je viens d'avoir
Envie de te revoir
Le ciel est si beau ce soir
Longtemps, j'ai attendu
A l'angle de ta rue
Mais tu n'es pas venue
Je suis reparti sans bruit
Tout seul à travers la nuit
Mais je ne veux pas croire
Qu'il n'y a plus d'espoir
Le ciel est si beau ce soir
Le ciel est si beau ce soirLe cœur de la Maria (1965)
Jean-Claude Annoux
{Refrain:}
La la la...
Jamais on ne l'oubliera
La la la...
Le cœur de la Maria
Quand les filles de la rue retournaient chez leur mère
Et que les boîtes à plaisir étaient déjà fermées
Le cœur de la Maria, lui, restait entrouvert
L'été comme l'hiver, on entrait sans frapper
Elle nous ouvrait son bar comme elle ouvrait son cœur
Que l'on soit blanc ou noir, Ecossais ou Chinois
On apportait son pain, elle y mettait du beurre
On apportait son cœur, elle le mettait en joie
{au Refrain}
On parlait du bon temps, on parlait de la guerre
Y en a qui se noyaient dans les pichets d'vin blanc
D'autres chez qui l'alcool faisant l'effet contraire
Retrouvaient dans la bière les yeux de leurs vingt ans
Le cœur de la Maria, c'était l'bureau des peines
Ou plutôt le carrefour des pleurs du monde entier
Quand la vie était moche, quand on relâchait les rênes
C'est dans son gilet de laine que l'on venait pleurer
{au Refrain}
Officiers ou troufions, tous ceux de la dernière
Qu'ils soient Pieter ou Pierre sont d'accord sur cela
La guerre n'est que la guerre si elle n'a de chansons
Nous, notre Madelon s'est appelée Maria
Nous notre Madelon s'est appelée Maria
{au Refrain}Le Coeur Gros (1965)
Hugues Aufray
Quand revient le vent de l'automne,
Je pense à tout ce temps perdu.
Je n'ai fait de mal à personne.
Je n'ai pas fait de bien non plus
Et j'ai le cœur gros.
Pauvre chien perdu dans la ville,
Y a des abris pour toi, mon vieux.
On a la conscience tranquille
Et quand on regarde tes yeux,
On a le cœur gros.
Après des mois de mauvais coups,
De filets pleins de goémons,
Quand le marin compte ses sous,
Sur la table de la maison,
Il a le cœur gros.
Toi qui n'es pas mort à Madrid,
Tant de copains sont restés.
Quand tu regardes tes mains vides
Et devant ton fusil rouillé,
Tu as le cœur gros.
Quand tu l'as vu porté en terre,
Son cheval noir marchant devant,
Tu as soudain compris, mon frère,
Qu'il étaient plus qu'un président.
T'as eu le cœur gros.
Assis au bord de la rivière,
Mes rêves suivent leur chemin,
Mais quand je pense qu'il y a sur terre
Deux enfants sur trois qui ont faim,
Moi, j'ai le cœur gros.
Adieu fillette, adieu ma mie,
Adieu petite, le temps court.
Les cigognes sont reparties.
Elles reviendront sur'ment un jour.
N'aie plus le cœur grosLe gars de n'importe où (1961)
Isabelle Aubret
Il a bourré sa pipe
Il a rempli son verre
Du tabac dans sa pipe
Et du vin dans son verre
C'était un soir d'hiver,
De neige et de brouillard
Qui vous mangeait les nerfs
Et vous foutait l' cafard
Mais le gars fredonnait une rengaine idiote
Une chanson d'amour, de soleil et d'été
Pleine d'enfants tout nus, de palmes et de paillotes
Et plus le gars chantait, plus ça nous désolait
Et plus on parlait bas
Et plus on avait froid
Il a fumé sa pipe
En sifflotant son verre
Le tabac de sa pipe
Et le vin de son verre
On entendait dehors
Les volets décrochés
Claquer au vent du nord
Comme s'ils applaudissaient
La chanson que le gars filait du bout des lèvres
En regardant là-bas, bien plus loin que la nuit
Le col déboutonné, la casquette en arrière
Comme un marin content d'être rentré chez lui
Mais il était chez nous
Ce gars de n'importe où
Il a gratté sa pipe
Il a payé son verre
Des cendres dans sa pipe
Et plus rien dans son verre
C'était pas catholique
Ce grand coup de soleil
Dans cette drôle de boutique
Et par ce drôle d'hiver
C'était pas vrai, ce type
Sa chanson, sa lumière
Les cendres de sa pipe
Et le rond de son verreLe grand jeu (1965)
Salvatore Adamo
Ton doux regard
Et ton sourire
Tes grands yeux noirs
Où il se mire
Et moi, je dois sauver la face
Et moi, je dois faire la grimace
Quand dans mon cœur tout est chagrin
On est heureux
(Shalala shalala shalala)
En apparence
(Shalala shalala shalala)
C'est le grand jeu
(Shalala shalala shalala)
L'indifférence
(Shalala shalala shalala)
Mais je sens comme une blessure
Ce grand amour qui me torture
Et qui n'en finira jamais
(Shalala shalala shalala)
Je voudrais t'emmener loin de ce bal
Loin de tous ces pantins
De tes yeux, j'attends comme un signal
Mais en vain
On a eu tort
(Shalala shalala shalala)
Je veux maudire
(Shalala shalala shalala)
L'orgueil si fort
(Shalala shalala shalala)
Qui nous déchire
(Shalala shalala shalala)
Et malgré que tes yeux m'ignorent
Tout doucement mes yeux t'implorent
Comme une lueur dans la nuitLe jour de mes 4 saisons (1968)
Marcel Amont
Le jour de mes seize printemps
Tandis qu'au loin battait la fête
Nous volions sur nos bicyclettes
Et nous riions à pleines dents
Le jour de mes seize printemps
Je n'étais guère entreprenant
Mais prenais l'allure distraite
Quand je fumais les cigarettes
Des veinards qui avaient vingt ans
L'air faraud je faisais semblant
De cacher des passes secrètes
Quand je taquinais Marinette
Le jour de mes seize printemps
Le jour de mes trente-cinq étés
Ma fille souffla mes chandelles
Ma mère souriait auprès d'elle
Ma femme éclatait de beauté
Le jour de mes trente-cinq étés
Je voyais au fond de leurs yeux
Tant d'amour et de joie tranquille
Que les tumultes de la vie
Me berçaient comme un chant heureux
J'avais les tempes argentées
Il se dessinait quelques rides
Mais le ciel était tout limpide
Le jour de mes trente-cinq étés
Le jour de mes soixante automnes
Je me disais mon vieux gamin
T'as fait les trois quart du chemin
C'est l'heure des souvenirs qui sonne
Le jour de mes soixante automnes
Le poids de deux fois trente années
Me rendra-t-il sexagénaire
Aurai-je l'art d'être grand-père
Saurai-je parler au passé
Le temps fuit et n'oublie personne
Mes vingt printemps c'était hier
Le temps reflue comme une mer
Le jour de mes soixante automnes
J'essaierai d'oublier l'hiver !Le Jour Où Le Bateau Viendra (1965)
Hugues Aufray
Vous verrez ce jour-là quand le vent tournera,
Quand la brise n'aura plus de voix.
Un grand calme se fera comme avant un ouragan
Le jour où le bateau viendra.
Et les vagues danseront avec les navires,
Et tout le sable s'envolera,
Et vous entendrez l'océan chanter
Le jour où le bateau viendra.
Les poissons seront fiers de nager sur la terre
Et les oiseaux auront le sourire.
Sur le sable les rochers seront heureux croyez-moi
Le jour où le bateau viendra.
Ce que l'on disait pour égarer les marins
Ne voudra plus rien dire non plus rien
Et les grandes marées seront déchaînées
Le jour où le bateau viendra.
Vous entendrez ce jour-là un cantique se lever
Par-dessus la grande voile déployée.
Le soleil éclairera les visages sur le pont
Le jour où le bateau viendra.
Le sable fera un tapis doré
Pour reposer nos pieds fatigués
Et tous les vieux marins s'écrieront enfin
Le jour où le bateau viendra.
Vous verrez ce jour-là au lever du soleil
Vos ennemis les yeux plein de sommeil.
Ils se pinc'ront pour y croire, ils verront bien qu'il est là
Le jour où le bateau viendra.
Ils tendront leur mains, ils seront soumis;
Le géant Goliath le fut aussi.
Et ils se noieront comm' les Pharaons
Le jour où le bateau viendraLe match de football (1968)
Antoine
Aïe, aïe, aïe, la vie est belle, tout va vraiment très, très mal
Mais je m'en fiche, moi, dimanche, je vais voir le match de football
Je suis agriculteur, tous les jours, je vais traire les vaches
Et, six jours par semaine, je n'ai pas le cœur à la tâche
Ce que je voudrais, ce n'est pas pouvoir me lever tard
C'est qu'au lieu de donner du lait mes vaches donnent du pinard
Je chante un peu partout de l'Asie jusqu'en Amérique
Les gens me crient "Bravo, vive la France, c'est magnifique !"
Mon ami étranger m'a tout expliqué, c'est normal
Avec mon gros nez, ils me prennent pour le Général
{au Refrain}
Ajaccio, Ajaccio !
Après onze ans de tournées, de voyages et d'aventures
J'suis allé chez mon cordonnier reprendre mes chaussures
Données à réparer en mille neuf cent cinquante-sept
Il m'a dit "Je m'souviens, repassez jeudi, elles seront prêtes"
Moi, j'aime bien le football et je connais tous les champions
Je passe tous mes dimanches devant la télévision
Je suis pour Ajaccio et ça s'ra vraiment magnifique
Le jour où les Corses gagneront les jeux olympiques
{au Refrain}
Ajaccio, Ajaccio !
{au Refrain, x2}Le (un) Mexicain (1962)
Marcel Amont, Les Compagnons de la chanson, Dario Moreno...
{Refrain:}
Un Mexicain basané
Est allongé sur le sol
Le sombrero sur le nez
En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol.
Il n'est pas loin de midi d'après le soleil
C'est formidable aujourd'hui ce que j'ai sommeil.
L'existence est un problème à n'en plus finir
Chaque jour chaque nuit c'est la même: il vaut mieux dormir.
Rien que trouver à manger, ce n'est pourtant là qu'un détail
Mais ça suffirait à pousser un homme au travail.
J'ai une soif du tonnerre, il faudrait trouver
Un gars pour jouer un verre en trois coups de dés.
Je ne vois que des fauchés tout autour de moi
Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher aussi bien que moi.
Et pourtant j'ai le gosier comme du buvard, du buvard
Ça m'arrangerait bougrement s'il pouvait pleuvoir.
{Refrain}
Voici venir Cristobal, mon Dieu qu'il est fier
C'est vrai qu'il n'est général que depuis hier.
Quand il aura terminé sa révolution
Nous pourrons continuer tous les deux la conversation.
Il est mon meilleur ami, j'ai parié sur lui dix pesos
Et s'il est battu je n'ai plus qu'à leur dire adios.
On voit partout des soldats courant dans les rues
Si vous ne vous garez pas ils vous marchent dessus.
Et le matin quel boucan, sacré non de nom
Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons.
Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi
Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil.
{Refrain}
La la la ...Le néon (1967)
Salvatore Adamo
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un...
Qu'on se le dise
Entre pantins
Gare à la crise
Gare à l'instinct
Car plus ça monte
Et plus j'ai honte
Plus je me rends compte
Que je ne suis pas grand
Pas grand, pas grand
Et ça m'énerve
J'perds mon latin
J'perds ma verve
Et je m'éteins
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un ...
Centième étage
Centième cage
Centième orage
Je serre les dents
Enfin sur terre
Et solitaire
Dans les rues j'erre
Au gré du vent
Je cherche une âme
Au cœur du soir
Je ne réclame
Qu'un peu d'espoir
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un...
Broadway la blonde
Dans la nuit gronde
Et c'est la ronde
Des morts vivants
Dans ce dédale
Je perds la foi
Et un vandale
S'éveille en moi
Le bruit me saoule
Je suis Samson
Les murs s'écroulent
Sur ma prison
Amérique
A mes risques
A mes disques
Je te devais
J'ai pris le risque
Tant pis pour toi
Car dans mes disques
Tu resteras
Le néon .... le néon........Le porte-plume (1961)
Marcel Amont
Des plumes, du plomb {x3}
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb
Chacun et chacune ici-bas porte sa croix
Moi j'porte des plumes sur le quai numéro trois
Y en a, c'est du coton, y en a, c'est des barils
Moi, j'porte des plumes d'oiseaux des îles
{Refrain:}
La la la...
La la la...
Des plumes, du plomb {x2}
Hey !
Un kilo de plumes, on peut le croire moins lourd
Qu'un kilo d'enclumes ou qu'un kilo de cœur lourd
Et bien, prenez mon sac de plumes sur votre échine
Et dansez maintenant le Lac des Cygnes
{au Refrain}
J'suis un porte-plume pourtant quand je veux écrire
À Maria la brune, je vais trouver Casimir
Casimir, c'est mon plus cher ami car il sait comment on doit
Faire parler d'amour une plume d'oie
Des plumes, du plomb {x2}
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb
Quand j'ai l'dos qui fume sous le grand soleil de plomb
Et qu'mon sac de plumes me fait traîner les talons
Alors je lève les yeux pour voir, plein d'amertume,
Un p'tit oiseau qui vole avec trois plumes
{au Refrain}
L'bon Dieu voit ta peine, c'est le pasteur qui l'a dit
Et, l'âme sereine, tu iras en paradis
Comment est-on là-haut, dans la vie éternelle ?
L'pasteur a répondu "On a des ailes"
Des ailes, comme les oiseaux {x2}
Des ailes de plumes, comme les petits oiseaux {x2}
Tabalabadabada...
Tabalabadabada...
La la la...
La la la...
Des plumes, du plomb
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb {x2}Le prix d'aimer (1965)
Frank Alamo
Chaque nuit, tu vas danser
Boire du whisky, essayer d'oublier
Tu parles trop, tu ris trop fort
Ça se voit bien, tu l'aimes encore
Tu vas payer le prix d'aimer
Avec des larmes, tu le sais bien
Tu vas payer le prix d'aimer
Tu vas payer comme les copains
Une fille à chaque bras
Embrasse-les tant que tu pourras
Après vingt sauts des rythmes fous
Tu peux danser mais malgré tout
Tu vas payer le prix d'aimer
Avec des larmes, tu le sais bien
Tu vas payer le prix d'aimer
Tu vas payer comme les copainsLe rapide blanc (1960)
Marcel Amont
Y va frapper à la porte, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah, je voudrais ben madame
J'voudrais ben rentrer
Ah ben dis : Rentrez donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut rentré, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben me chauffer
Ah ben dis : Chauffez-vous donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut chauffé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben manger
Ah ben dis : Mangez donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien
Après qu'il eut mangé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben me coucher
Ah ben dis : Couche-toé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut couché, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben vous embrasser
Ah ben dis : Embrasse-moé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien
Quand il eut embrassé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben m'en aller
Ah ben dis : Sacre ton camp ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis c'm'fait rienLe Rossignol Anglais (1965)
Hugues Aufray
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï... Hey!
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
Ma mignone mignonette,
Promène moi dans ta maison.
Cache moi dans ta cachette,
Je te dirai des chansons.
Je me ferai tout gentil,
Je te promets d'être sage,
Et quand tu liras la nuit,
Je te tournerai les pages.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.
Ma mignone mignonette,
Emmène moi dans ton lit.
Couche moi dans ta couchette,
Il va faire bon dans ton nid.
J'ai tellement voyagé,
Tellement connu de Dames,
Je suis très très fatigué,
Tu apaiseras mon âme.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol
Et tout le reste en anglais.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.
Ma mignone mignonette,
D'amour tu me fais languir.
Tu t'amuses ma coquette,
A m'arracher les soupirs.
Je regretterai demain,
Tes rubans de tes dentelles,
Moi je n'demandais rien,
Que de te bercer, ma belle.
chante chante rossignol,
trois couplets en espagnol,
et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
(Encore une fois..)
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
(Et voilà!)Le taureau et l'enfant (1968)
Salvatore Adamo
Le sable est un grand lit de feu
Le soleil joue les picadors
L'enfant somnole bienheureux
Le taureau cueille un bouton d'or
Il est midi, l'arène est vide
Vide de gloire, vide de sang
Y a juste un p'tit taureau timide
Qui fait de l'ombre à un enfant
La foule crie, l'enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C'est le plus grand des matadors
Au bout d'un rêve triomphant
Est né le prince des arènes,
Pour ne pas réveiller l'enfant
Le taureau retient son haleine
Cent fois l'enfant tue le taureau
Et le taureau aime l'enfant
Le taureau berce son bourreau
Les taureaux ne sont pas méfiants
La foule crie, l'enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C'est le plus grand des matadors
Ivre de sang, la foule exulte
Si fort qu'elle réveille l'enfant
Son rêve meurt dans le tumulte
Comme un soleil dans le néant
Tout souriant, l'enfant se lève
Mon Dieu, mon Dieu, que c'était beau !
Mais le taureau devine son rêve
Y a-t-il des larmes de taureau ?
Le soleil meurt, couleur de sang
Et sombre dans le ciel livide
Devant un p'tit taureau timide,
Un homme a tué un enfant.Le train va (1964)
Salvatore Adamo
Et la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
Hier encore, un gamin
Tu seras homme dès demain
On se fiance
On se marie
Tendre enfance
On t'oublie
Car la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
C'est l'express
De l'éternel
Qui se presse
Vers quelque ciel
On sait bien
D'où l'on vient
On ne sait pas
Où l'on va
Car la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
Le train va
Le train vaLe twist du déserteur (1963)
Jean Arnulf
Du plomb dans la cervelle des autres
Les morts qu'on compte à coups de civières
Celui qui fait le bon apôtre
L'autre qu'est content de sa lumière
Les morts s'entassent sur leurs grands-pères
Demain, nous serons des violettes
Les affaires deviendront prospères
On continuera les courbettes
Yeah yeah, c'est la vie
Du plomb fondu à l'illusion
Dans des moules qu'on s'est offerts
Ca ressortira en canon
Mais c'est pas pour demain, la guerre
Une guerre, ça se déclenche pas comme ça
Faudrait d'abord qu'on soye d'accord
C'est pas l'intérêt d'un Etat
De marchander avec les morts
Yeah yeah, c'est la vie
Un p'tit peu de plomb dans ta cervelle
Tu comprendras que t'avais qu'à dire
T'étais pas fait pour la chapelle
Et t'aimais pas les gueules de cire
Maintenant, mon vieux, c'est trop tard
Tu peux plus parler, c'est fatal
Tu n'es plus qu'un pauvre soudard
Qui a tourné bien, bien mal
Yeah yeah, c'est la mort
Ah, y fallait pas
Y fallait pas qu'y aille !
Ah, y fallait pas
Y fallait pas y aller !Le vagabond (1962)
Richard Anthony, Moustique, El Toro & les Cyclone...
Oh
Je suis le genre de gars qui ne pense qu'à s'amuser
Je cours de fille en fille, je n'en ai jamais assez
Je vais de gauche à droite, essayant de les trouver
Et oui, je vous l'avoue, c'est ça mon grand péché
On m'appelle le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
D'abord, y a eu Suzy, Marie-Claire et Dorothée
Annick, Evelyne, Sylvie, puis Gisèle et Marité
Avec toutes ces poupées, j'aurais bien dû m'arrêter
Mais plus j'en rencontrais, plus je voulais continuer
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Alors, je cours de ville en ville
Et sans jamais me reposer
Je cherche les plaisirs faciles
Et si je peux flirter, là, je prends un temps d'arrêt
Et puis je disparais en volant quelques baisers
Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Ouais,
Puis je disparais en volant quelques baisers
Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer
Car je suis le vagabond
Ouais le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça,
Comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis...Let's twist again (1961)
Richard Anthony, Johnny Hallyday...
Come on let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Do you remember when
Things were really hummin'
Yeah let's twist agin
Twist the time is here
Well, around and round and up and down
We go again
Come on baby make me know you love me so
Let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Well, around and round and up and down
We go again
Come on baby make me know you love me so
Let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Oh come on and let's twist again
Like you did last year
votre commentaire -
Par Corval le 2 Juillet 2009 à 15:11
Là-haut (1963)
Hugues Aufray
J'ai laissé là-bas
Ma maison
Longtemps
J'ai marché
Vers les monts
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-haut
Le cri
D'un oiseau
Dans le soir
Me parle
De toi
Sans espoir
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-haut
On l'a
Retrouvée
Au printemps
Les yeux
Déchirés
Par le vent
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-hautLa bourrique (1965)
Jean-Claude Annoux
Il avait eu la croix
Et même la bannière
Contre une jambe de bois
Ramassée en Turquie
Ce n'est pas par bravoure
Qu'il avait fait la guerre
Seulement parce que son père
L'avait faite avant lui
Il jouait les barbes bleues
Surtout par vantardise
Bien qu'il fut Don Quichotte
Et quelquefois Scapin
Il rudoyait les gens
Mais leur donnait sa ch'mise
Et s'arrangeait toujours
Pour qu'on n'en sache rien
Jamais ne fréquentait
Ni vêpres, ni confesse
Il contournait l'église
Ignorant le curé
Mais c'est lui qui payait
Pour que son vin de messe
Soit toujours d'un bon cru
De première qualité
Jamais ne se passaient
De marchés ou de foires
Sans qu'il n'y promenât
Son vieux chapeau jauni
Même qu'il en profitait
Pour chercher des histoires
À tous ceux qui avaient
Les mêmes idées que lui
On le voyait partout
Traînant un peu la patte
Il présidait les noces
Suivait les enterrements
Il se disait de gauche
Mais il votait à droite
Il critiquait les noirs
Et engueulait les blancs
Il avait l'œil mauvais
Le mégot irritable
Quand il parlait des crises
Et du gouvernement
Il bougonnait tout bas
Puis tapait sur la table
Pour que Justine apporte
Un cruchon de vin blanc
Il était de ce bois
Dont on n'fait plus les pipes
Il était de ces types
Que l'on prétend de bois
Têtu parce que Breton
On l'app'lait "la bourrique"
J'étais sûrement le seul
À l'appeler "Papa"
J'étais sûrement le seul
À l'appeler "Papa".La carriole espagnole (1960)
Marcel Amont
Une carriole
Et deux Espagnoles
S'en allaient tout doucement,
Tirées par un âne
Dans la caravane
D'un petit cirque ambulant
Toutes somnolentes
Sous la pluie tombante
Avant de savoir comment,
Elles s'endormirent
Sans plus rien se dire
Et puis l'âne en fit autant
Entrez Messieurs Dames
Voir notre programme
Y en aura pour tous les goûts,
Sur les quatre pistes
Douze équilibristes
Et soixante kangourous
Dix mille écuyères
Criblées de lumière
Vous présenteront le clou,
Une carriole
Et deux Espagnoles
Tombées du ciel andalou
Ce fut un délire
De bravos, de rires,
Un succès sans précédent,
Une pluie de roses
En apothéose
Sous le chapiteau géant
Et le petit âne
Dansant la pavane
Chaussé de sabots d'argent
Eut du mal à croire
Cette belle histoire
De paillettes et de diamants
Une carriole
Et deux Espagnoles
S'éveillèrent tristement
D'un rêve éphémère
Qu'elles venaient de faire,
Extraordinairement
Toutes ruisselantes
Sous la pluie tombante
Elles suivaient lentement
Un ruban de cirque
Dans la vieille musique
Que le ciel fait en pleurantLa Chabraque (1960)
Michèle Arnaud
Une blonde malabar les yeux durs
J'peux pas mieux dire la découpure
En plus de son accent chabraque
Qu'avait Marika la Polaque
Elle logeait rue du Pont-aux-Choux
Sous les toits avec un chien-loup
Qui lui avait léché les mains
Un soir dans la rue Porte-Foin
{Refrain: x2}
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait d'la défense et d'l'attaque
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait un chien fou, un chien-loup
Des années elle est restée sage
Elle supportait pas l'badinage
Ni des paumés ni des richards
J'l'ai vue sonner à coups d'riflard
Un grossium du Carreau du Temple
Qu'en pinçait pour ses vingt printemples
Et puis au square elle s'est toquée
D'un minable qui la reluquait
{au Refrain}
Il est venu rue du Pont-aux-Choux
Ça pouvait pas plaire au chien-loup
Tout de suite il a montré les dents
Et quand il a vu l'soupirant
Serrer contre lui la Chabraque
Il lui a sauté au colback
Tellement la bête a mordu fort
V'là l'minable saigné à mort
{au Refrain}
Deux hirondelles qui pédalaient
Le long du Boulevard Beaumarchais
Sur le coup d'trois heures du matin
Ont croisé une fille et un chien
Une grande blonde qu'avait l'air pressé
Le chien la suivait tête baissée
Dans la brume ils se sont perdus
Et la Chabraque, on l'a plus r'vue
{au Refrain}La chanson qui fait la la la (1969)
Antoine
{Refrain:}
La chanson qui fait la la la
C'est ma chanson
C'est ma chanson
C'est ma chanson
La chanson qui fait la la la
C'est ma chanson
C'est ma chanson
Ma chanson
Un beau jour, un garçon rencontre une fille
Ils se prennent par la main
Ils partent se promener, le soleil brille
En marchant, ils chantent gaiement ce refrain
{au Refrain}
Leur chanson est si heureuse et si tranquille
Que les gens qui les voient passer
Lèvent la tête et soudain trouvent la vie facile
En chœur avec eux ils se mettent à chanter
{au Refrain}
Ma chanson fera le tour de la planète
Tout le monde s'aimera
Ceux qui l'entendront auront le coeur en fête
Et la Terre tout entière chantera
{au Refrain}La complainte de Manda (1964)
Jean Arnulf
Ma mère me l'avait dit souvent
Que j' finirais sur l'échafaud
Mais moi, j'y disais aussitôt
Qu'avant qu' ce temps soit arrivé
L'eau sous les ponts a l' temps
D' couler, couler, couler, couler
Je ne pouvais pas m'imaginer
Qu'avant qu' ce temps soit arrivé
L'eau sous les ponts coulerait à flots
Bien qu'il en passe en quantité
On n'a pas le temps d' la voir
Couler, couler, couler, coulerLa complainte des élus (1966)
Salvatore Adamo
Arrête-toi, l'ami
Fais attention.
L'eau est très froide !
Si tu n'es pas verni,
La solution,
C'est pas la noyade !
Car si tu réfléchis,
Tu comprendras
Que si tu t'enrhumes,
Ici, au paradis,
On héritera
De ton rhume posthume.
Surtout que, depuis un certain temps,
On n'est plus heureux comme avant
Car on n'a plus cette santé de fer
Pour résister à Lucifer
Car depuis la bombe atomique,
Dans le ciel, y a plus que des champignons.
On bouffe plus que ça, c'est fatidique.
On regrette le bon temps des rognons.
Saint Pierre collectionne les tics.
Le pauvre, il marche en sursautant.
Dès qu'il entend le moindre déclic,
Il se met à grincer des dents.
On ne vit plus que dans l'amertume,
Mais petit à petit, on s'habitue.
Mais si toi, tu nous refiles ton rhume
Et que tous ensemble on éternue,
Ca fera un orage du tonnerre.
Ca fera la pluie, des enrhumés.
Beaucoup voudront quitter la Terre.
On pourra pas les refuser.
Et tous les saints seront enrhumés,
Ils voudront se chauffer en enfer,
Ils vont ressortir enfumés,
Ils vont ressembler à Lucifer.
Allons, mon gars, ne te noie pas.
Tu vas foutre le monde à l'envers.
Mais si tu tiens au trépas,
Achète-toi... un revolver !La Fille Du Nord (1965)
Hugues Aufray
Si tu passes là-bas vers le Nord
Ou les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amour
Si tu croises les troupeaux de rennes
Vers la rivière à l'été finissant
Assures-toi qu'un bon châle de laine
La protège du froid et du vent
A-t-elle encore ses blonds cheveux si long
Qui dansait jusqu'au creux de ses reins
a-t-elle encore ses blonds cheveux si long
C'est comme ça que je l'aimais bien
Je me demande si elle m'a oublié
Moi j'ai prié pour elle tous les jours
Dans la lumière des nuits de l'été
Dans le froid du petit jour.
Si tu passes là-bas vers le Nord
Ou les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amourLa Floride (1964)
Jean Arnulf
Je suis en vacances en Floride
Quand je te tiens entre mes bras
T'étais dans mes rêves déjà
On a dû t'inventer pour moi
Quand je te tiens entre mes bras
Je suis en vacances en Floride
Y a du satin sous ta ceinture
Des oiseaux au bout de tes doigts
Y a des ailes à ta chevelure
Et tu fais fleurir du lilas
Aux saisons noires des froidures
Tu m'aimes, on s'aime, aime-moi
Je t'aime et nous sommes les rois
Les majestés grandeur nature
Y a du satin sous ta ceinture
Je suis en croisière par le monde
Quand tu dors appuyée sur moi
La tête posée sur ton bras
T'es mieux qu' la Belle qui dort au bois
Quand tu dors appuyée sur moi
Je suis en croisière par le monde
Y a du rêve sur notre navire
Demain matin, il fera beau
J'écoute l'air que tu respires
Tu remues au fond du bateau
Et que m'importe qu'il chavire
Nous serons noyés aussitôt
On s'aimera au fond de l'eau
J'aurai encore beaucoup à dire
Y a du rêve sur notre navire
Suis à la cueillette aux étoiles
Quand tu te mets à raconter
Les mots que tu laisses tomber
Faudrait pouvoir les faire graver
Quand tu te mets à raconter
Suis à la cueillette aux étoiles
Y a des violons dans ta musique
Y a des muses dans ton violon
T'as gommé l'ennui et sa clique
Y a du western dans ta chanson
On s'y croirait aux Amériques
Je t'aime et toi, nous nous aimons
Mettons les voiles pour de bon
Partons plus loin que les tropiques
Y a du violon dans ta musique
On s'y croirait aux Amériques
Y a des violons dans ta musique
Mettons les voiles pour de bonLa Jaguar (1965)
Marcel Amont
Une Jaguar allait roulant
Vrrrrrrrrrrrroum
Une Jaguar allait roulant
Un playboy à son volant
Qui serrait tout contre lui
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou daïdaï
Qui serrait tout contre lui
Une fille qui disait "Johnny !
On roule à près de deux cents
Vrrrrrrrrrrrroum
On roule à près de deux cents
Laisse tes mains sur le volant !"
Une 2CV qui passait
Popopopopop hue !
Une 2CV qui passait
Le chauffeur s'écrie "Mais c'est
Ma femme dans cette Jaguar !"
Popopopopop hue !
"Ma femme dans cette Jaguar !"
Et comme un fou, il démarre
Mais il glisse sur le sol mouillé
Aïïïïïïïïïïïïe !
Mais il glisse sur le sol mouillé
Crac ! Il est désintégré
D' la Jag, la fille sort et dit
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou hen hen
D' la Jag la fille sort et dit
"Chouette, Johnny, c'est mon mari !"
"Y a plus besoin d' nous cacher
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou hen hen
Y a plus besoin d' nous cacher
Allez, emmène-moi danser" !
Une Jaguar allait roulant
Un playboy à son volant !La leçon de twist (1962)
Richard Anthony, Les Chaussettes Noires, Dalida...
De tous côtés on n'entend plus que ça
Un air nouveau qui nous vient de là bas
Un air nouveau qui nous fait du dégât
Et comme moi il vous prendra
C'est une danse au rythme merveilleux
A danser seul à quatre ou bien à deux
Pas besoin de doux regards dans les yeux
Y a simplement qu'à être heureux
Twist and twist
Vous y viendrez tous
Twist and twist
Et vous verrez tous
Twist and twist
Le monde entier twister
Un pied devant et les deux mains fermées
Légèrement penché sur le côté
Sans oublier aussi de pivoter
Encore un effort vous l'avez
Voilà ! c'est ça !
Oui comme ça !
Et si ce soir vous sortez pour flirter
Avec l'espoir de vouloir vous placer
Twistez, twistez
Comme on vous a montré
Je suis certain vous gagnerez. Allez !
Twist and twist
Vous y viendrez tous
Twist and twist
Et vous verrez tous
Twist and twist
Le monde entier twister
Courir un peu sauter de temps en temps
Ensuite vous vous baissez très lentement
Tout en conservant le balancement
Ça y est vous l'avez maintenant
Voilà c'est ça !
Oui comme ça !
Voilà ! Bien !
Changez rien !
Voilà, parfait
Vous twistez ! ....La mienne à moi (1966)
Jean Arnulf
La mienne à moi, tous mes amours
C'est sûr, à nulle autre ressemble
Depuis qu'on s'est connu un jour
On a toujours dormi ensemble
Notre amour est comme un été
Qui n'aurait jamais de sommeil
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on nous cache notre soleil
Et j'entends venir les tambours
Il me faut partir à la guerre
Et j'entends venir les tambours
Qui rigolent de mes amours
La mienne à moi a deux bras blancs
Où mes nuits s'en vont en voyage
Dans son regard deux océans
Et j'y refais toujours naufrage
Le vent d'hiver l'a apportée
Transie sous la neige du ciel
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on casse mon plus beau Noël
La mienne à moi m'a dit un jour
"Si tu pars, j'en mourrai de peine"
Sans la mienne, se meurt le jour
C'est vrai, Monsieur le capitaine
Une seule vie m'est donnée
Je viens juste d'avoir vingt ans
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on nous vole notre printemps
J'ai laissé passer les tambours
Et je n'irai pas à la guerre
J'ai laissé passer les tambours
Qui résonnent comme vautours
La mienne à moi, tous mes amours
Ils sont partis, sèche tes larmes
Nous avons jusqu'au petit jour
Pour courir devant les gendarmes
Je t'aime et on est bien caché
Nos baisers sont comme le miel
{x2:}
Et c'est trop bête de pleurer
Regarde tomber le soleilLa nuit (1965)
Salvatore Adamo
Si je t'oublie pendant le jour
Je passe mes nuits à te maudire
Et quand la lune se retire
J'ai l'âme vide et le cœur lourd
La nuit tu m'apparais immense
Je tends les bras pour te saisir
Mais tu prends un malin plaisir
A te jouer de mes avances
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Et puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus où chercher
Quand tout se tait revient l'espoir
Et je me reprends à t'aimer
Tantôt tu me reviens fugace
Et tu m'appelles pour me narguer
Mais chaque fois mon sang se glace
Ton rire vient tout effacer
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Le jour dissipe ton image
Et tu repars, je ne sais où
Vers celui qui te tient en cage
Celui qui va me rendre fou
La nuit je deviens fou, je deviens fouLa rue s'allume (1968)
Michèle Arnaud
Au dehors la rue s'allume
Jaune orange ou canari
Une cigarette fume
Près du lit où je lis
Pourquoi ce soir ne puis-je supporter
L'odeur des roses ?
La pluie mouille le bitume
Son auto s'enfuit sans bruit
Et la chambre se parfume
D'un espoir évanoui
Et moi, ce soir, je ne peux supporter
L'odeur des roses
Il avait un beau costume
Couleur d'un soir de Paris
Rose et gris, couleur de brume
Imprécis comme lui
C'est lui pourtant qui m'avait apporté
Ces quelques roses
Que je ne peux supporterLa toque (1960)
Marcel Amont & Colette Deréal
Sous la toque d'un marmiton
Il y a du bœuf miroton
Et des tas de recettes
De l'andouillette
À l'ail ou à l'oignon
Quel menu pour de bons gueuletons !
On y voit sauter des moutons
Sous la toque d'un marmiton
Marmiton
Tontaine et tonton
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Je ne pense qu'à toi
Pour moi
Pour moi
Pour moi
Pour moi
T'es un menu de choix
Sous la toque d'un bon curé
Il y a des milliers d'avés
Des boutons de culotte
Que les bigotes
Donnent quand on vient quêter
Et puis des brebis égarées
Des enfants de chœur délurés
Sous la toque d'un bon curé
Curé tonsuré
Tontaine et tonté
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Je ne pense qu'à toi
Pour moi
Pour moi
T'es mon alléluia
Sous la toque d'un magistrat
Il y a la table des lois
Et puis quelques sentences
Sur une balance
Dont le bras n'est pas droit
Il y a deux ou trois forçats
Qui voudraient bien sortir de là
Sous la toque d'un magistrat
La loi, c'est la loi
Ou bien patatras
Mais nous
Mais nous
Mais nous
Mais nous
On se fout des ragoûts
Et des ragots
Alléluia
Pour moi, y a qu'une loi
C'est de n'aimer que toi
C'est de n'aimer que toi
C'est de n'aimer que toiLaisse-Moi Petite Fille (1965)
Hugues Aufray
Quand je t'ai vue, danser dans ton palais
Plus jolie qu'une rose au mois de mai,
Je n'aurais jamais dû te regarder
Peux-tu imaginer
Je ne faisais que passer
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi courir
A la fontaine nous sommes allés
Et dans tes mains de l'eau tu m'as donnée
Je n'aurais pas dû m'y désaltérer
Peux-tu imaginer
Je n'ai pas le droit de t'aimer
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi courir
Que demain, demain dans le soleil
Tu retournes à tes poupées
Que demain à ton réveil
Tu m'aies déjà oublié
Oh laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
LalalalalalalaLaisse entrer le ciel (1961)
Richard Anthony
Vois comme j'ai froid dans l'âme
Vois comme ma vie se fane
Vois à quoi tu me condamnes
Pourquoi, pourquoi me faire autant de peine ?
Pourquoi, pourquoi lutter puisque je t'aime ?
Toi, fais ton bonheur comme un poème
{Refrain:}
Mais laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
Laisse le soleil
T'apporter le jour
Laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
{x2:}
Vois, mon cœur est sur la paille
Ah, entre quatre murailles
Là, quand le printemps tressaille
Toi, que fais-tu quand mon cœur t'appelle ?
Toi, que fais-tu quand la vie est belle ?
Toi, ne doute plus d'un cœur fidèle
{au Refrain}
Et laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
Laisse le soleil
T'apporter le...Laurence (1963)
Salvatore Adamo
Méfie-toi bien Laurence
Méfie-toi des garçons
Ton abus de confiance
Sors un peu de la raison
Car tu verras, Laurence
Tu y passeras aussi
Et toute ton innocence
Se perdra pour la vie
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense
A tes beaux yeux si bleus
Dans toute ton insouciance
Tu fais beaucoup d'heureux
Beaucoup d'heureux qui pensent
Que t'as le béguin pour eux
Allez jolie Laurence
Choisis donc qui tu veux
Si c'est à moi que tu penses
Nous aurons ??? Laurence
Nous n'aurons que l'aurons que l'amour
Quelle importance
C'est pour toujours
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense à tes beaux yeux si bleus
Laurence, Laurence
Nous n'aurons que l'amour
Quelle importance
L'amour, c'est pour toujours
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense à tes beaux yeux si bleus
Laurence, Laurence
Nous n'aurons que l'amour
Quelle importance
L'amour, c'est pour toujours
L'amour, c'est pour toujours
Laurence, Laurence
votre commentaire -
Par Corval le 2 Juillet 2009 à 14:57
Les amants de novembre (1962)
Isabelle Aubret
Les amants de novembre
Aiment le gris des rues
Aiment le ciel de cendre
Qui brille encore pour eux
Les amants de novembre
Se moquent du printemps
C'est au fond de leur chambre
Qu'ils trouvent le soleil
Si la lumière de l'automne
Danse dans la ville au brouillard
Le long de la Seine et du Rhône,
Viens pour le pire ou le meilleur
Je n'aurais pas pu te rejoindre
Dans la splendeur d'un jour d'été
Il me fallait le temps des ombres
Pour que tu marches à mes côtés
Les amants de novembre
Aiment le gris des rues
Aiment le ciel de cendre
Qui brille encore pour eux
Les amants de novembre
Se moquent du printemps
C'est au fond de leur chambre
Qu'ils trouvent
Qu'ils trouvent
Qu'ils trouvent le soleilLes amours de journaux (1968)
Salvatore Adamo
Quand j'ai vu la photo
Me montrant de dos
Avec la future Bardot
Je me suis dit : "Pas mal !"
Et c'est bien normal
J'écrivis au journal
Et on s'est rencontré
Et l'on s'est aimé
Et presque marié
Dieu qu'on était heureux
Les yeux dans les yeux
Sous les mêmes feux
Je suis le forçat
Des amours de journaux
A ce rythme-là
J'y laisserai ma peau
Mais quatre mois plus tard
Dans les mêmes canards
On la vit dans un bar
Aux bras d'un gigolo
Un gars de Rio
Qu'était même pas beau
Dieu j'aime pas qu'on me roule
Ça me met les nerfs en boule
Il faut que le sang coule
Mais c'est bon que l'on le sache
Alors avant que je me fâche
J'ai attendu les flashs
Je suis le forçat
Des amours de journaux
A ce rythme-là
J'y laisserai ma peau
Mon coeur s'est écorché
Sur le coeur de pierre
De cette cruelle enfant
C'est vrai je l'ai cherchée
Je suis trop sincère
Et pas assez méfiant
Mais depuis ce matin
Dans les petits potins
Je tenais par la main
Une autre fille plus belle
Le devoir m'appelle
Je suis à vous mam'selle
Je suis le forçat
Des amours de journaux
A ce rythme-là
J'y laisserai ma peau.Les beaux jours (1963)
Richard Anthony
Quand viennent les beaux jours (les beaux jours)
Le ciel nous sourit (les beaux jours)
Les cheveux au vent (les beaux jours)
On va vers la vie
Quand viennent les beaux jours (les beaux jours)
On est à la page (les beaux jours)
On dort sur la plage (les beaux jours)
C'est bien de notre âge
Oh oh oh oh oh
Quand viennent les vacances
Et quand vient l'été, oh baby
Chaque jour est comme un dimanche
Et chaque nuit on ne pense qu'à danser
Oh, quand viennent les vacances
Et quand vient l'été
On a enfin la chance
De pouvoir s'amuser
Quand viennent les beaux jours (les beaux jours)
le ciel nous sourit (les beaux jours)
Les cheveux au vent (les beaux jours)
On va vers la vie
Quand viennent les beaux jours (les beaux jours)
Tout est merveilleux (les beaux jours)
Lorsque l'on est deux (les beaux jours)
Et qu'on flirte un peu
{x3:}
Oh oh oh oh oh
Quand viennent les vacances
Et quand vient l'été, oh baby
Chaque jour est comme un dimanche
Et chaque nuit on ne pense qu'à danser
Quand viennent les vacances
Et quand vient l'été
On a enfin la chance
De pouvoir s'amuserLes boeufs (1845)
Marcel Amont (1961), Michel Chaineaud, Louis Guénot...
J'ai deux grands bœufs dans mon étable,
Deux grands bœufs blancs marqués de roux
La charrue est en bois d'érable,
L'aiguillon en branche de houx.
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'été.
Ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté.
{Refrain:}
S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme,
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes bœufs.
Les voyez-vous les belles bêtes
Creuser profond et tracer droit
Bravant la pluie et les tempêtes
Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid ?
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux.
{Refrain}
Ils sont forts comme un pressoir d'huile,
Ils sont plus doux que des moutons
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons.
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries,
Je ne veux pas, ils sont à moi.
{Refrain}
Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Régent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent.
Mais, si pour dot il veut qu'on donne
Les grands bœufs blancs marqués de roux,
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les bœufs chez nous.
{Refrain}Les chansons réalistes (1964)
Jean Arnulf
Les chansons réalistes
Parlent d'amours perdues
Qui jamais ne reviennent
Le brouillard sur la Seine
D'étranges inconnues
De pianos mécaniques
De foulards en satin
De matins nostalgiques
Et d'océans lointains
D'une larme tombée
Sur la page d'un livre
D'un beau matelot ivre
D'un chagrin oublié
De pluie sur une gare
De deux corps enlacés
De deux filles aux yeux bizarres
Qui regardent le quai
C'est pas la chanson que j'aimais
C'était les yeux de la chanteuse
C'était ses façons anguleuses
Et ses mains pâles qui parlaient
Les chansons réalistes
Chantent un nouvel amour
Qui bientôt se termine
A l'heure des usines
Quand reparaît le jour
Un amour en voyage
Qui vous prend par la main
Et refait ses bagages
Dans le petit matin
Un amour qui vous mène
En bateau vers la rive
Alors qu'à la dérive
On y croyait quand même
Et la pluie sur la gare
Le brouillard sur les quais
Vous laissent un goût bizarre
Qui ressemble au regret
C'est la chanteuse que j'ai connue
C'est la chanson que je regrette
Car la fille était grande et bête
Et chantait sur un air connu
La la la...Les dames de mon souvenir (1963)
Jean Arnulf
La rue de nos amours
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirque
Nos quinze ans éblouis
Les écoutaient, la nuit
Je n'oublierai jamais les yeux d'Isabelle
Ni comme elle était belle
Ni comme on était bien
Au creux de cette danse
A bercé notre enfance
Mon cœur contre ses seins
Les arbres de ma rue
Où dorment des pendus
Fait peur aux enfants sages
Dans les livres d'images
S'écrivent sur la nuit
Quand la lune est partie
Je n'oublierai jamais la voix de Marguerite
Sa voix qui parlait vite
Au pied de l'arbre en fleurs
Quand la nuit faisait vivre
Notre amour un peu ivre
Ses seins contre mon cœur
Une dame en grand deuil
Assise sur le seuil
Sur le seuil de sa porte
Que le diable l'emporte !
A emporté le cœur
Du petit ramoneur
Je n'oublierai jamais cette veuve infidèle
Qui me donna des ailes
Une nuit au mois d'août
Pour s'en retourner rire
Dans la fête en délire
Un marin à son cou
La rue de nos amours
Est au fond de la cour
Où parvient la musique
Des manèges et du cirqueLes Deux Frères (1962)
Hugues Aufray
Deux jeunes frères sur un chemin,
Deux jeunes frères main dans la main,
Partaient en guerre, vêtus tous deux,
L'un de vert, l'autre de bleu.
L'un de vert, l'autre de bleu,
Ils étaient partis joyeux,
Mais la-bas, ils avaient laissé
Leur coeur et leur fiancée.
Deux jeunes frères sur le chemin,
Deux jeunes frères, main dans la main,
Sur pied de guerre, vêtus tous deux
L'un de vert, l'autre de bleu.
Ils étaient partis joyeux,
Se battirent de leur mieux
Criant souvent, tremblant parfois,
Pour l'autre plus que pour soi
Deux jeunes frères marchent au combat,
Mais une balle ne choisit pas
Celui dont elle ferme les yeux
Pauvre vert, ou pauvre bleu.
Ils étaient partis joyeux,
Un seul revint sur les deux
Un seul revit son clocher
Endormi dans la vallée
Deux jeunes filles sur le chemin,
Deux jeunes filles, main dans la main
Debout dans la grisaille du soir
L'une en blanc
Et l'autre en noirLes élucubrations d'Antoine (1966)
Antoine
Oh, Yeah !
Ma mère m'a dit, Antoine, fais-toi couper les cheveux,
Je lui ai dit, ma mère, dans vingt ans si tu veux,
Je ne les garde pas pour me faire remarquer,
Ni parce que je trouve ça beau,
Mais parce que ça me plaît.
Oh, Yeah !
L'autre jour, j'écoute la radio en me réveillant,
C'était Yvette Horner qui jouait de l'accordéon,
Ton accordéon me fatigue Yvette,
Si tu jouais plutôt de la clarinette.
Oh, Yeah !
Mon meilleur ami, si vous le connaissiez,
Vous ne pourriez plus vous en séparer,
L'autre jour, il n'était pas très malin,
Il a pris un laxatif au lieu de prendre le train.
Oh, Yeah !
Avec mon petit cousin qui a dix ans,
On regardait "Gros Nounours" à la télévision,
A Nounours il a dit "Bonne nuit mon bonhomme",
Il est parti danser le jerk au Paladium.
Oh, Yeah !
Le juge a dit à Jules, vous avez tué,
Oui j'ai tué ma femme, pourtant je l'aimais,
Le juge a dit à Jules "Vous aurez vingt ans",
Jules a dit : "Quand on aime on a toujours vingt ans".
Oh, Yeah !
Tout devrait changer tout le temps,
Le monde serait bien plus amusant,
On verrait des avions dans les couloirs du métro,
Et Johnny Hallyday en cage à Médrano.
Oh, Yeah !
Si je porte des chemises à fleurs,
C'est que je suis en avance de deux ou trois longueurs,
Ce n'est qu'une question de saison,
Les vôtres n'ont encore que des boutons.
Oh, Yeah !
J'ai reçu une lettre de la Présidence
Me demandant, Antoine, vous avez du bon sens,
Comment faire pour enrichir le pays ?
Mettez la pilule en vente dans les Monoprix.
Oh, Yeeeeaaaahhhh !Les filles du bord de mer (1965)
Salvatore Adamo
Je me souviens du bord de mer avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière c'était pas fait pour me déplaire
Naïves autant qu'elles étaient belles on pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore, z'auraient pu danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient chouettes pour qui savait y faire
Y'en avait une qui s'appelait Eve c'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle n'avait qu'un seul défaut elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller chez le masseur elle invitait le premier baigneur
A tâter du côté de son cœur, en douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient chouettes pour qui savait y faire
Lui pardonnant cette manie j'lui proposes de partager ma vie
Mais dès que revint l'été je commençe à m'inquiéter
Car sur les bords d'la Mer du Nord elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres sinon elle devenait malingre
Puis un beau jour j'en ai eu marre c'était pis que la mer à boire
J'lai refilée à un gigolo et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient bêtes pour qui savait leur plaire
La la la la la la La la la la la la ..............Les gratte-ciel (1968)
Salvatore Adamo
C'est la plus sombre histoire depuis Caïn
Gravée dans la mémoire d'Américain
Yè yè yè yèyè
Un jour, deux gratte-ciel, ne sachant pas que faire
Un jour, deux gratte-ciel ont joué à la guerre
Ils ont joué si bien qu'ils oublièrent de rire
Ils ont joué si bien qu'on aurait bien pu dire
Qu'il ne leur manquait plus que l'un d'eux soit noir de peau
Le jaune étant exclu, c'eût été bien trop beau
Qu'il ne leur manquait plus que ce détail infime
Pour qu'entre les deux têtus se creusa un abîme
Yè yè yè yèyè
Il y eut la mort, il y eut la gloire
Il y eut le plus fort, il y eut la victoire
Il y eut le moment suprême et démentiel
Il y eut le moment où l'on défie le ciel
Le nez au firmament, les gratte-ciel exultent
Le ciel patiemment ignore les insultes
Mais vient l'heure où dans le ciel
La vérité se dévoile
Et vient noyer les gratte-ciel
Sous une pluie d'étoiles
Yè yè yè yèyè
Alors, les gratte-ciel se sont faits tout petits
Alors les gratte-ciel ont sorti leur whisky
Et ils ont tant bu qu'ils ont tout oublié
Et ils ont tant bu qu'ils se sont écroulés
Yè yè yè yèyè
Les gratte-ciel grattent le sol
Ça sent le miel, ça sent l'alcool
Les gratte-ciel crachent leur sang
Crachent leur fiel, crachent leurs dents
Crachent leur or et leur argent
Le sang des morts et des vivants
Les gratte-ciel crachent leurs corps
Les gratte-ciel sont ivres morts
Alors, ils ont vu la couleur de la gloire
Alors, ils ont su le secret des victoires
Alors, ils ont vu le soleil du néant
Alors, ils ont vu comme un grand trou béant
Et ils se sont pendus
Yè yè yè yèyè yèèèèLes moulins de mon coeur (1968)
Marcel Amont, Claude François, Michel Legrand...
Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d'étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine
Entre les mains d'un enfant
Ou les mots d'une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d'océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D'un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m'as dit
Mais l'été finit sa course
L'oiseau tomba de son nid
Et voila que sur le sable
Nos pas s'effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu'on les oublie
Et les feuilles de l'automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœurLes nénuphars (1968)
Jean Arnulf
Si je repense aux nénuphars
De l'étang où pêchait mon père
L'étang est d'or, ses yeux sont verts
Si je repense aux nénuphars {x2}
Mon père n'est plus, l'étang est noir
Si je repense aux acacias
Dans la cour bleue de mon école
Mon cœur est grand, un pigeon vole
Si je repense aux acacias {x2}
L'école est loin, mon cœur est là
Si je repense aux grands bateaux
Bercés en rade du vieux port
La mer est calme, un enfant dort
Si je repense aux grands bateaux {x2}
L'enfant s'est endormi trop tôt
Si je repense aux marrons chauds
Que ma mère fourrait dans mes poches
J'entends le bruit de mes galoches
Si je repense aux marrons chauds {x2}
Où est le chant de mes sabots ?
Si je repense à ce jardin
Qui me tenait lieu d'Amérique
Le soir de bal et de musique
Si je repense à ce jardin {x2}
L'herbe se tait, l'arbre ne dit rien
Si je repense aux nénuphars
De l'étang où pêchait mon père
L'étang est d'or, ses yeux sont verts
Si je repense aux nénuphars {x2}
J'ai donc mangé la meilleure partLes papillons noirs (1966)
Michèle Arnaud & Serge Gainsbourg
La nuit, tous les chagrins se grisent;
De tout son cœur on aimerait
Que disparaissent à jamais
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les autres filles te séduisent;
De mille feux, leurs pierreries
Attirent au cœur de la nuit
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Aux lueurs de l'aube imprécise,
Dans les eaux troubles d'un miroir,
Tu te rencontres par hasard
Complètement noir
Complètement noir
Complètement noir
Alors tu vois sur ta chemise
Que tu t'es mis tout près du cœur
Le smoking des temps de rigueur,
Un papillon noir
Un papillon noir
Un papillon noir
Un papillon noir...Les parapluies de Cherbourg (1965)
Mathé Altéry, Nana Mouskouri, Michel Legrand...
Depuis quelques jours je vis dans le silence
Des quatres murs de mon amour
Depuis ton départ l'ombre de ton absence
Me poursuit chaque nuit et me fuit chaque jour
Je ne vois plus personne j'ai fait le vide autour de moi
Je ne comprends plus rien parce que je ne suis rien sans toi
J'ai renoncé à tout parce que je n'ai plus d'illusions
De notre amour écoute la chanson
Non je ne pourrai jamais vivre sans toi
Je ne pourrai pas, ne pars pas, j'en mourrai
Un instant sans toi et je n'existe pas
Mais mon amour ne me quitte pas
Mon amour je t'attendrai toute ma vie
Reste près de moi reviens je t'en supplie
J'ai besoin de toi je veux vivre pour toi
Oh mon amour ne me quitte pas
Ils se sont séparés sur le quai d'un gare
Ils se sont éloignés dans un dernier regard
Oh je t'aim' ne me quitte pas.Les Remords Et Les Regrets (1965)
Hugues Aufray
Ma tendre jouvencelle,
Petite Jeanneton,
Ma gentille gazelle
En jupon de coton.
Les bouquet de gentianes
Que tu dresses en collier,
Si demain, ils se fanent,
Ne faudra pas pleurer.
REFRAIN
Il vaut mieux
Il vaut mieux
Oh combien ?
Vivre peu
Vivre peu
Mais vivre bien.
Et avoir
Et avoir
Oh, pas vrai,
Des remords que des regrets.
C'est pas la mer à boire,
La fin d'un bel amour,
Mes amis, je veux boire
Avec vous jusqu'au jour.
Ma belle m'a fait souffrir
Et m'a aimé aussi.
Ca fait des souvenirs
Et ainsi va la vie
REFRAIN
Que ma chanson vous dise
Dans la vie, malgré tout,
Vaut mieux faire des sottises
Que de n'rien faire du tout.
C'est une philosophie
Qui a son bon côté,
Le bon côté de la vie
Qui donne envie de chanter
REFRAIN
Hey ! Des remords que des regrets
Des remords que des regretsLes touristes (1966)
Jean-Claude Annoux
Le teint blafard, venant on ne sait d'où
De début juin à la fin du mois d'août
S'échappe enfin une meute de loups
Qui a rêvé d'une vie de cocagne
L'air conquérant dans leurs superbes autos
Qu'ils vont conduire comme des chars d'assaut
Ils partent fiers, l'oeil vague et le front haut
Pour envahir nos plages et nos campagnes
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Tout feu, tout fou, ça prend tous les risques
Ça nage n'importe où, ça veut grimper partout
Ça en veut pour ses sous !
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Ça n'a jamais le droit d'être triste
Ça vit en société, c'est bien organisé
Et ça n'est pas gêné quand ça va se coucher
En rangs serrés, comme à l'armée
Plus il fait chaud, plus ils montrent leur peau
Ça fait rarement un très joli tableau
Mais à coup sûr, ils en font une photo
Qu'ils montreront à leurs copains de bagne
En deux semaines, ils sont défigurés
Par les efforts qu'ils ont fait pour bronzer
Et sans complexes, ils veulent sous notre nez
Nous arracher nos filles et nos compagnes
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Tout en joie, ça frétille, ça s'agite
Ça déborde d'ardeur, ça cherche l'âme soeur
Ça fait le joli coeur
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Ça renifle et ça suit toutes les pistes
Ça flirte en société, ouais, c'est bien organisé
Et ça n'est pas gêné quand ça va se coucher
En rangs par deux comme à l'armée
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Ça se croit et ça joue les artistes
Ça s'prend pour Belmondo
Qui rencontre Bardot
Mais un jour sans un mot
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Ça fait un dernier p'tit tour de piste
Ça se couvre la peau, quand ça doit tout penaud
Reprendre son auto
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes
Ça devient beurk tout chagrin et tout triste
A la fin de la fête, quand ça bat la retraite
Ça croise le coeur gros, d'étranges animaux
Qui vont jouer à leur tour pendant 31 jours
- Quoi ? Ben...
Les tou-tou, les tou-tou, les touristes !Les Yeux Fermés (1965)
Hugues Aufray
Les yeux fermés, je revois ma maison.
Je l'ai quittée pour les quatre horizons.
Mes frères, mes sœurs, eux aussi sont partis
Bâtir ailleurs leur nouvelle vie.
Le soir venu, sur la table sciée,
On travaillait et le chat ronronnait.
Derrière nous, notre mère sourit,
Tirait l'aiguille longtemps dans la nuit.
Depuis ce temps ont passé les saisons
Sur le toit de notre maison.
Qu'est devenu le jardin que j'aimai ?
Aucun de nous n'y reviendra jamais.
Est-elle heureuse, la maison bien aimée,
Entre les mains de ces étrangers ?
Depuis ce temps ont passé les saisons
Sur le toit de notre maison.
Les yeux fermés, je revois ma maison.
Je l'ai quittée pour les quatre horizons.
Mes frères, mes sœurs, eux aussi sont partis
Bâtir ailleurs leur nouvelle vie.
Les yeux fermés j'y retourne souvent
Pour y chercher mes rêves d'enfant
votre commentaire -
Par Corval le 2 Juillet 2009 à 11:48
Loin (1963)
Richard Anthony
J'entends la mer et le vent chanter
Le soleil éclaire ses cheveux dorés
Le sable est doux, plus doux les baisers
Que la mer sur nos lèvres a posés
Loin, loin, jusqu'au bord du ciel
Cet amour me semble un peu irréel
Loin, loin, nous pourrions ainsi
Seuls au monde, partager mille vies
Mais ces beaux jours sont déjà passés
L'automne est venu pour nous séparer
Adieu la mer, adieu nos baisers
Tristement on a dû se quitter
Loin, loin, sous un ciel de pluie
Elle est loin de moi et mon coeur s'ennuie
Loin, si loin, il ne reste rien
Qu'une image dans le creux de ma mainLolita, Lolita (1967)
Antoine
Mais qu'est-ce que j'ai, mon vieux ?
Je suis peut-être amoureux
Le dix-huitième arrondissement
Est un quartier bien troublant
Depuis qu'on me l'a présentée
Je ne pense qu'à la retrouver
Je la croise tous les matins
Quand elle va acheter son pain
{Refrain:}
Lolita (Eh oui)
Lolita (Eh oui)
Elle s'ra bientôt à moi
(Redis ça, mon vieux)
Lolita (Eh oui)
Lolita (Eh oui)
Elle s'ra bientôt à moi
(Allez-y, mon vieux)
J'habite rue de la Martinique
Elle habite rue de la Guadeloupe
Le dix-huitième arrondissement
Est un quartier épatant
J'ai rendez-vous, c'est magnifique
Il faudra pas que je la loupe
Bon, salut, je file maintenant
Devant sa porte, elle m'attend
{au Refrain}
Elle m'a offert le thé
Dans son salon bien décoré
Dans le dix-huitième arrondissement
Il y a des endroits charmants
Elle a décoré son appartement
Elle déplace les meubles très souvent
C'est vraiment une passion
Elle m'a montré cent dispositions
{au Refrain}
Je l'avais vraiment charmée
Je suis même resté à dîner
Dans le dix-huitième arrondissement
Les filles ont tous les talents
Mais, Dieu que c'est étrange
Après le canard à l'orange
Elle m'a dit «Tu es très beau
N'oublie pas mon petit cadeau»
Lolita (Eh oui)
Lolita (Eh oui)
Quelle mentalité tu as
(Oh la la, mon vieux !)
Lolita (Eh oui)
Lolita (Eh oui)
Vraiment, tu me déçois
(C'est vrai, mon vieux)
Et tant pis, puisque c'est comme ça
J'irai retrouver Johanne
(Qui c'est ça, mon vieux ?)
Une amie américaine à moi
Qui habite rue de la LouisianeLong, long, longtemps (1965)
Frank Alamo
Quand le jour s'achève
Reviennent mes souvenirs
Oui, long, long, longtemps
Je me souviendrai longtemps
De leur premier regard
Echangé un soir
Oui, long, long, longtemps
Je m'en souviendrai longtemps
Car je sais
Que jamais
Non, je n'oublierai
Jamais cet étranger
Qui a détruit toute ma vie
Avec elle, est reparti
Oui, long, long, longtemps
Je m'en souviendrai longtemps
Car je l'aime encore
Oui je l'aime
Aucun sourire
Ne peut me consoler
Il me faut rire
Souvent pour ne pas pleurer
Oui, long, long, longtemps
Je me souviendrai longtemps
De cet amour passé
Que tu as brisé
Oui, long, long, longtemps
Je me souviendrai longtemps
Car je sais
Que jamais
Car je sais
Que jamais
Je ne l'oublieraiLongtemps déjà (1965)
Jean Arnulf
Voilà longtemps déjà que tu vis dans ma chambre
L'amour a tapissé nos murs de vingt soleils
Des chagrins ont laissé la lumière de septembre
Endormie sur la table où chante le réveil
Le temps n'a pas changé l'éclat de tes yeux d'ambre
Ils sont longs de mes jours, la vie de mon sommeil
Voilà longtemps déjà que par un soir d'automne
Tu passais cette porte pour la première fois
L'amour tombait du ciel et tu mangeais des pommes
J'en ai encore l'odeur mêlée au feu de bois
Le temps n'a rien changé, je ne serais personne
Si tu étais partie, au matin, loin de moi
Voilà longtemps déjà que ta main dans la mienne
Nous suivons le chemin de nos rêves d'enfant
Nous aimons les agneaux et nous chassons les hyènes
Nous avons espéré des lendemains chantants
Le temps n'a rien changé, nos fêtes sont les mêmes
Nous assiégeons, ce soir, quelques moulins à vent
Voilà longtemps déjà que nous vivons ensemble
Nous avons vu dix fois se faner les lilas
Et ce nouveau printemps aux dix autres ressemble
Je t'embrasse aujourd'hui pour la première fois
Pour la première fois nous regardons ensemble
La magie revenue aux branches que voilàLoulou de la Vache Noire (1960)
Michèle Arnaud
Mam'zelle Loulou de la Vache Noire
Porte des bijoux de bazar
Mais elle en a d'autres sous la robe
Qu'on dirait le musée des beaux-arts
V'là le printemps qui s'amène
Drapé dans l'or de son genêt
Y en a pour deux à trois semaines
D'ici que la fleur soit fanée
Mam'zelle Loulou de la Vache Noire
Ne s'habille pas de satin
Mais le tissu de sa chair tendre
N'a pas point d'égal, sûr et certain
V'là le printemps qui s'avance
Avec sa botte de muguet
Mais les promeneurs du dimanche
Ont mis les grelots en bouquets
Mam'zelle Loulou de la Vache Noire
Aura seize ans ce mois de mai
Or elle en a vingt d' savoir-faire
Pour embrasser son bien-aimé
V'là le printemps qui s'apprête
A sentir la violette au bois
Mais il arrive malheur aux fleurettes
Quand le vent donne de la voix
On dit que l' vent de la Vache Noire
Chargé des senteurs de Meudon
Aurait dans le cours de l'Histoire
Brisé plus d'une rose en bouton
V'là le printemps qui s'empresse
D'ouvrir la fleur du cerisier
Mais comme la fleur de la jeunesse
Tout ça n' va point s'éterniser
votre commentaire -
Par Corval le 26 Juin 2009 à 14:58
Georgia (1961)
Hugues Aufray
Georgia, Georgia,
Le monde est grand
Pour celui qui court après ses souvenirs.
Georgia, oh ma Georgia,
Que de printemps
Entre toi et moi, cent sont venu mourrir
Notre tendre amour d'enfance,
Nous l'avons abandonné
Comme un jouet sur le sable
Et après les vacances.
Oh oh oh Georgia, oh ma Georgia,
Où que tu sois,
Et de temps en temps,
Une pensée pour moi.
Ton sourire entre tes larmes
Le jour, le jour où l'on s'est quitté
Etait un dernier soleil
A travers les arbres.
Oh oh oh Georgia, oh ma Georgia,
En te perdant,
J'ai eu l'impression de perdre mes vingt ans 'mes vingt ans)
Oh Georgia, le jour, le jour où l'on s'est quitté (le monde est grand)
Le monde est grand, Georgia, j'ai perdu mes vingt ans.Grand-père, grand-mère (1965)
Salvatore Adamo
Ecoutez donc comment grand-père
Fit connaissance de ma grand-mère,
Je vous le conte à sa manière,
"C'était le bon temps" aurait dit grand-père.
Blottie dans son coin, avec sa mère
L'une attendait, l'autre inspectait.
Elle était si bien, ta sacrée grand-mère,
On n'aurait pas pu faire sans la remarquer.
Je m'en approchai, l'allure fière
"Mademoiselle, un charleston ?"
"Très volontiers" répondit grand-mère.
Bon sang de bon sang, elle aurait pu dire non !
Une vraie furie, ta petite grand-mère,
Je m'en suis sorti, les genoux par terre,
Ca s'est passé en coup de foudre.
C'est grand-père qui en paya les pots cassés.
Je la reconduisis près de sa mère
"Voilà, maman, mon futur époux"
Adieu belle vie, adieu célibataire,
Voilà qu'elle t'a mis la corde au cou.
Oh la la la, pauvre grand-père,
Tu es tombé par excès de zèle.
Ne savais-tu pas que nos grand-mères
Ne sortaient que pour vous couper les ailes ? {x3}Guidez Mes Pas (1964)
Hugues Aufray
C'est au lever du jour
Et dans le matin bleu
Au lever du jour
Que j'ai prié Dieu
Montrez-moi la route (Montrez-moi la route)
Et conduisez-moi (Et conduisez-moi)
Vers le grand chemin
Qui mène là-bas
Où règne l'amour
Et naissent les joies
Guidez mes pas
C'est au lever du jour
Et dans le matin bleu
Qu'avec tant d'amour
J'ai offert à Dieu
De faire ici-bas (Ici bas)
Mon chemin de croix (-min de croix)
De tout lui donner
Mon cœur et ma foi
Pour gagner le ciel,
Quand le jour viendra
Guidez mes pas
Quand viendra le jour
Du jugement dernier
Frappez les tambours
Trompettes, sonnez (Trompettes, sonnez)
Ecrivez mon nom (Mon nom)
Là-haut dans le ciel (Le ciel)
Alors je prierai
Le Père éternel
Montrez-moi la route
Qui mène là-bas,
Guidez mes pasHeureux tous les deux (1967)
Frank Alamo
Je ne sais pas pourquoi,
Pourquoi je t'ai suivie un soir chez toi
Mais en tout cas
Je sais que depuis ce jour-là
On est heureux,
Si heureux tous les deux
J'ai changé grâce à toi, oui, je l'avoue
Je n'oublie plus mes rendez-vous
Je suis moins fou
La vie est comme un ciel tout bleu
On est heureux,
Si heureux tous les deux
{Refrain:}
Je t'ai trouvée sans te chercher, mon amour
Je t'ai trouvée
On s'est aimés sans se cacher, nuit et jour
On s'est aimés
On ne peut jurer de rien
Après la joie vient le chagrin
Tu le sais bien
N'y pensons plus
Faisons le vœu de vivre heureux,
Si heureux tous les deux
{au Refrain}
Je nous vois tout cet été
Courant sous le soleil doré
Sans se quitter
Et rien déjà que d'en parler
On est heureux tous les deux
Je n'saurai jamais pourquoi
Je t'ai suivie un soir chez toi
Mais en tous cas
Je sais que depuis ce jour-là
On est heureux,
Si heureux tous les deux {x5}Hey Baby je danse (1963)
Richard Anthony
Hey hey baby je danse
Oui, sans m'arrêter
Hey hey baby je danse
Et je t'ai oubliée
Hey hey baby je danse
Sur notre amour
Hey hey baby je danse
Jusqu'au petit jour
Oh oui, regarde-moi twister et danser
Le madison aussi et le bossa nova, le cha-cha
Tu es loin de mon esprit
J'écrase sur la piste
Ce qui me rend triste,
Tout ce qui vient de toi
Et si je m'étourdis
Toutes les nuits
Ce n'est pas à cause de toi
Hey hey baby je danse
Et je ris à pleurer
Hey hey baby je danse
Oh oui, je t'ai oubliée
Oh oui, regarde-moi twister et danser
Le madison aussi et la bossa nova, le cha-cha
Tu es loin de mon esprit
J'écrase sur la piste
Ce qui me rend triste,
Tout ce qui vient de toi
Et si je m'étourdis
Toutes les nuits
Ce n'est pas à cause de toi
{x3:}
Hey hey baby je danse (Hey hey baby je danse)
Et je ris à pleurer (Hey hey baby je danse)
Hey hey baby je danse (Hey hey baby je danse)
Oh oui, je t'ai oubliée ( hey hey baby je danse)Histoire de clou (1967)
Salvatore Adamo
Un fou plantait un clou
Martelant à grands coups
La pointe du pauvre clou
Qui n'en pouvait plou
«Tape-moi sur la tête»
Gémissait le vieux clou
«Ou relis la recette :
Comment planter les clous»
«Ah, ce que tu peux être bête»
Lui rétorqua le fou
«Si même les clous s'y mettent
On ne comptera plus les fous»
Il prit un autre clou
Comme il voulait planter son clou
(A la mode, à la mode)
Il voulait planter son clou
À la mode des fous
Un fou plantait un clou
Un autre moins rétif
Qui se tordait même le cou
Pour mieux tendre le pif
Quand chanta le coucou
Pour la douzième fois
Le clou était à genoux
Et le fou aux abois
De sa belle écriture
Il cracha son courroux
Dans une lettre d'injures
Au Ministère des Clous
«Messieurs, c'est une honte
Vous faites des clous trop mous
Le peuple en a son compte
De vos clous en caoutchouc»
On ne peut même plus planter son clou
(A la mode, à la mode)
On ne peut même plus planter son clou
À la mode des fous
Bien sûr, au Ministère
On réfléchit beaucoup
Mais faut voir comme on s'affaire
Quand il s'agit de clous
Je suis Ministre des Clous
Et je viens pour l'enquête
Plantez-moi donc ce clou
Justifiez votre requête
Et le fou planta son clou
(A la mode, à la mode)
Et le fou planta son clou
À la mode des fous
«Ne seriez-vous pas fou,
L'esprit un peu mollasse
Vous ne voyez pas que ce clou
Est pour le mur d'en face ?»
«Espèce de grigou,
Vous êtes bien tous les mêmes
Vous arrangez toujours tout
En inversant les problèmes»
Je m'en vais vous planter ce clou
(A la mode, à la mode)
Je m'en vais vous planter ce clou
A la mode des fous
Un fou plantait un clou
Au beau milieu des trous
D'un Ministre des Clous
Qui mourut sur le cloup
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 15:28
San Miguel (1961)
Hugues Aufray
(Parlé):
Au nord du Mexique, sur la frontière de l'Arizona,
Entre Tanstone et Las Mogales
Se trouve la plaine de San Miguel.
Partout autour de San Miguel c'est à elle,
Ces fermes si belles,
À la Doña Maria Helena Cantarel.
Je travaille au ranch
Et quand elle sort, je selle mes chevaux,
Je prends mon fusil, galope près d'elle
Et que sais-je encore?
Elle dit: "Merci Manuel",
Ou "Manuel por favor",
Ou "Bonsoir Manuel",
La Doña Maria Helena Cantarel.
L'église de San Miguel et ses cloches me disent,
Elles me disent:
"Cette dame, Manuel,
C'est la femme du señor Don Carlos Cantarel."
Tu travailles au ranch,
Et quand elle sort, tu selles les chevaux,
Tu prends ses valises, ses lettres, ses livres
Et que sais-je encore?
Mais je vis dans son coeur,
Quand avec son regard elle dit:
"Merci Manuel",
Ou "Manuel por favor",
Ou "Bonsoir Manuel",
Ou "Manuel, à plus tard!"Sans toi (1963)
Michèle Arnaud (1963 et 1968)
Toutes portes ouvertes
En plein courant d'air
Je suis une maison vide
Sans toi, sans toi
Comme une île déserte
Que recouvre la mer
Mes vagues se dévident
Sans toi, sans toi
Belle en pure perte
Nue au cœur de l'hiver
Je suis un corps avide
Sans toi, sans toi
Rongée par le cafard
Morte au cercueil de verre
Je me couvre de rides
Sans toi, sans toi
Et si tu viens trop tard
On m'aura mise en terre
Seule, laide et livide
Sans toi, sans toi
Sans toiSantiano (1961)
Hugues Aufray
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.
{Refrain:}
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu'à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano !
D'y penser j'avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
{Refrain}
On prétend que là-bas l'argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux.
J'en ramènerai plusieurs lingots.
{Refrain}
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot.
A son doigt, je passerai l'anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
{Tiens bon le cap tiens bon le flot.}
Hisse et ho, Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu'à San FranciscoSi j'avais su (1961)
Marc Aryan (1961 et 1964)
Pourquoi faut-il en cette vie que l'on regrette
Les êtres chers qu'on a perdus dans la tempête ?
Et pourquoi, lorsqu'il est trop tard, chacun répète
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su... ?
Celle que j'aime est partie loin au bout du monde,
Me laissant là sans qu'à ma voix sa voix réponde,
Et je murmure, au sein de ma douleur profonde,
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...
Comme un oiseau léger dans l'espace,
D'un vol souple et caressant,
Le bonheur vient puis il passe
Quelquefois pour bien longtemps.
Et lorsque l'homme aux cheveux gris remue les cendres
De ses erreurs, de sa jeunesse ardente et tendre,
Dans son cœur lourd, comme un écho, il croit entendre :
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...Si j'étais le fils d'un roi (1964)
Marc Aryan
Si j'étais le fils d'un roi {2x}, chérie,
je t'offrirais une auto
aussi longue qu'un bateau
avec des coussins de soie,
téléphone et caetera,
si j'étais le fils d'un roi,
le fils d'un roi.
Si j'étais le fils d'un roi {2x},
je t'offrirais un château
au sommet d'un coteau, oui,
domestiques et soldats,
jardiniers et caetera,
si j'étais le fils d'un roi,
le fils d'un roi.
Comme je n'suis pas fils de roi {2x},
je ne peux t'offrir tout ça,
pas même le quart de tout ça, oh non chérie,
mais je t'offre si tu veux
ma p'tite maison de banlieue
où nous pourrions être heureux
tous les deux.
Yé yé yé .. (etc.)
Allez tous ensemble, yé yé yé .. (etc.)
Encore, yé yé yé ... (etc.) {2x}Si j'osais (1963)
Salvatore Adamo
Si j'osais te parler
Comme à une Maman
Si j'osais te confier
Mes rêves d'adolescent
Je te dirais que j'ai besoin de toi
De ton regard, du son doux de ta voix
Je te dirais que ce que je ressens
Est bien plus fort qu'un caprice d'enfant
Si j'osais te parler
Si j'osais aborder les thèmes de toujours
Sans devoir hésiter devant le mot "Amour"
Je te dirais d'un air très insouciant
Veux-tu m'aimer jusqu'à la fin des temps
Je te dirais tous les mots merveilleux
Que l'on se dit quand on se sent heureux
Si j'osais te parler
Je te prendrais la main, toi ma jolie
Pour qu'enchaînés nous traversions la vie
Avec toi je me sentirais plus fort
Pour supporter les coups du mauvais sort
Si j'osais te parler.Si jamais (1964)
Salvatore Adamo
Si jamais en un jour de cafard
Il te prenait soudain l'envie de me revoir
Si jamais le regret te prend la main
Suis-le n'hésite pas s'il te conduit vers moi
Moi j'oublierais
Le mal que tu m'as fait
Je me tairais
Pourvu que tu reviennes
Si jamais
Si jamais
Tu pouvais comprendre
Si jamais
Que je reste à t'attendre
Si jamais
Viens, tu serais ma reine
Si dans le souvenir de mes caresses
Tu trouvais la tendresse
Qui te manque aujourd'hui
N'oublie pas qu'au bout d'une rue déserte
Ma porte te reste ouverte
Viens chasser mon ennui
Moi j'oublierais
Le mal que tu m'as fait
Je me tairais
Pourvu que tu reviennes
Si jamais
Si jamais
Tu pouvais comprendre
Si jamais
Que je reste à t'attendre
Si jamais
Viens, tu serais ma reine
Si jamais
Si jamais
La, la, la, la, la
Si jamais
Si jamais
La, la, la, la, laSi le vent (1968)
Jean Arnulf
Si le vent mêle tes cheveux
Je ferai de mes doigts un peigne
Et rendrai leur ordre soyeux
A ces longues nattes chataîgne
Où ma bouche perdue se baigne
Fleur de fraîcheur et de feu
Je ferai de mes doigts un peigne
Si le vent mêle tes cheveux
Si la pluie mouille ta chemise
J'allumerai un feu de bois
A l'entrée de quelque remise
Et nous brûlerons tous les trois
Ton corps nu, mon cœur et le bois
Sous le ciel bas des poutres grises
J'allumerai un feu de bois
Si la pluie mouille ta chemise
Si l'hiver te blesse les mains
Je les cacherai dans mes poches
Riant, boitant sur le chemin
Nous parviendrons sans anicroche
Jusqu'à l'auberge la plus proche
Où je te servirai du vin
Je les cacherai dans mes poches
Si l'hiver te blesse les mains
Si le chagrin casse ton rire
Je t'emporterai au matin
Sur les ailes d'un beau navire
Voir quelque grand volcan éteint
Et les blancs soleils mexicains
Toute peine à la fin chavire
Je t'emporterai au matin
Si le chagrin casse ton rire
Si le temps vole ta jeunesse
Je verrai briller dans tes yeux
La belle histoire de ma jeunesse
Nous nous étonnerons tous deux
Si jeunes et déjà amoureux
Ne connaîtrons point la sagesse
Si le temps vole ta jeunesse
Je regarderai dans tes yeux
Je regarde...Sing c'est la vie (1965)
Frank Alamo
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
J'avais un copain qui louait sa villa
Mais un beau jour voilà ce qui lui arriva
Je lui ai envoyé comme client quelques uns de mes amis
Qui lui ont tout cassé en dansant le monkey toute la nuit
Ah ! Le pauvre vieux
Mais qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
J'avais un très bon ami qui va peut-être se marier
Avec une fille jolie et mignonne à croquer
Il était si fier de sa femme qu'il me l'a présentée
Alors il arriva forcément ce qu'il devait arriver
Ah ! Ben, ben qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
Et si vous avez vous aussi près de vous un ami
Qui comme les miens a eu des coups durs dans la vie
Ne le brusquez pas, essayez de comprendre ses soucis
Quand il viendra vous voir, dites-lui je vous en supplie
Ben alors qu'est-ce qu'on lui dit ?
On lui dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vieSœur Anne (1961)
Richard Anthony
{Refrain:}
Sœur Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Sœur Anne, sœur Anne, ne me fais pas souffrir
Le jukebox, comme à la chaîne
Joue cet air, cette rengaine
Mais ce soir, moi, j'ai le cœur en peine
Chérie, chérie, mon grand amour, c'est toi
Chérie, chérie, pourquoi ne viens-tu pas ?
Dans ce bar, depuis deux heures
Je t'attends et mon cœur pleure
Ça suffit pour qu'un amour en meure
{au Refrain}
Chérie, chérie, mon grand amour, c'est toi
Chérie, chérie, pourquoi ne viens-tu pas ?
Au brûlant feu de tes lèvres
Comme un fou, tout seul, je rêve
Mais cet air vient augmenter ma fièvre
Sœur Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Sœur Anne, sœur Anne, ne me fais pas souffrir
Mais voici que tu arrives
Tu m'embrasses, heureuse de vivre
Et tu mets vingt francs pour la pavane
De sœur AnneSon meilleur copain (1963)
Richard Anthony
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Lorsque je lui tiens la main
Elle me dit «Tu es mon frère
Tu es mon meilleur copain»
Oh oh, qu'est-ce que ça peut faire
Qu'est ce que ça peut faire
Si elle ne voit pas en moi
Le garçon qui peut lui plaire
Mais l'ami qui est toujours là ?
Je ne peux lui avouer
Tout ce que je voudrais
Car je sais qu'elle ne m'aime pas
Et je ne veux pas risquer
De tout gâcher entre elle et moi
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Puisqu'elle ne saura jamais
Que je l'aime plus qu'un frère
Et que toujours je l'aimerai
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Si parfois j'ai du chagrin,
Je sais que je dois me taire
Pour être son meilleur copainSonnet pour notre amour (1966)
Salvatore Adamo
Si notre bel amour devait être un mirage
Dans l'immense désert dont le sable est le temps
Gardons-en pour la vie la chimérique image
De ce qu'il eût été sous un ciel moins brûlant
Est-il vrai que l'on s'aime ? L'affirmer, je ne l'ose
Quand je pense à ces jours où l'on se laisse froid
A ces jours où l'ennui obscurcit toute chose
Ni la Terre ni le Ciel ne me parlent de toi
Je consulte mon cœur mais il est capricieux
Et ton cœur qui tantôt suscitait son émoi
Lassera tout à l'heure, le laissera coi
La la la la la
Et puis je me souviens de ces jours radieux
Où notre bel amour au ciel pur se fiance
Et je ferme les yeux, blotti dans ma confiance
Je m'assoupis, heureux, et souvent j'y repense
Et souvent j'y repense
Et souvent j'y repenseSont-ce vos bijoux ? (1967)
Salvatore Adamo
Sont-ce vos bijoux, madame
Qui vous font si belle ?
Sont-ce vos époux madame
Qui vous paient vos ailes ?
Ces ailes que vous déployez madame
Pour enrober tous vos amants
Heureux amants que vous noyez madame
Sous vos charmes de diamant
Sont-ce vos émeraudes madame
Qui vous donnent ses yeux verts ?
Et ces regards qu'on vous maraude madame
Qui mettent la tête à l'envers ?
Pour vous madame
Que ne ferais-je pas ?
S'il le fallait madame
Je m'occuperais de vos chats
Par vous madame
Je me sentirais roi
Mais oui, mais oui, madame
Si vous pensiez un peu à moi
Sont-ce vos rangées de perles
Sur votre adorable poitrine
Qui font siffler tous ces merles
À l'âme malandrine ?
Moi je vous le jure madame
Je ne siffle que pour vous
Je vous en conjure madame
Ne me rendez pas plus fou
Mais regardez-les madame
Ils n'ont d'yeux que pour votre éclat
Moi ce qui me plaît madame
Ce sont vos plus discrets appas
Donnez-moi la main madame
Je vous apprendrai le cha-cha
Et priant Dieu que dès demain madame
Nous le danserons à Cuba
Pour vous madame
Que ne ferais-je pas ?
S'il le fallait madame
Je m'occuperais de vos chats
Par vous madame
Je me sentirais roi
Mais oui, mais oui, madame
Si vous pensiez un peu à moiSous le ciel écossais (1962)
Mathé Altéry, Les Chats Sauvages...
Sous le ciel écossais
Plus d'amour interdit
Là, on pourra s'aimer
Sous le ciel écossais
Le scandale oublié
On pourra se marier
Au fond des brumes d'un vieux château hanté
Nous nous croirons des amants ressuscités
L'avenir t'angoissait, nous avions tous les torts
Mais l'amour fut le plus fort
Il pleut ? Tant mieux ! L'Écosse est si jolie
Mais on la voit encore mieux de notre lit
Sous le ciel écossais
Plus d'amour interdit
Nous voilà femme et mari
Nous pourrons revoir ParisSouviens-toi des nuits d'été (1965)
Frank Alamo
Oui, souviens-toi des nuits d'été
Sous le ciel tout étoilé
Quand on dansait
Moi, je te couvrais de baisers
Et sous tes cheveux défaits
Mes doigts glissaient
Oui, souviens-toi des nuits d'été
Lorsque la lune éclairait
Deux corps étonnés
{x2:}
Un jour s'en va tout ce bonheur
Trop court pourtant finit l'été
Il a fallu sous un ciel moins bleu
Que l'on soit courageux
Et que l'on se dise adieu
Non, non, non, non
Et quand Paris est si triste sous la pluie
Je pense aux beaux jours enfuis
Je pense à nous
Je pense à nousSouviens-toi, ma jolie (1965)
Frank Alamo
Souviens-toi, ma jolie
J'avais fait le pari
Que la blonde qui passerait
Moi, j'irais lui parler
Souviens-toi, ma jolie
Tout d'abord, je t'ai dit
«Baby, voulez-vous m'écouter ?»
Mais ça n'a pas marché
Alors, j'ai insisté
Tu n'voulais rien savoir
Tu m'as dit au revoir
Ça ne m'a pas troublé
Je savais malgré tout
Car je ne suis pas fou
Que bientôt tu me dirais oui
Souviens-toi, ma jolie
Souviens-toi, ma jolie
J'avais fait le pari
Que la blonde qui passerait
Moi, j'irais lui parler
Souviens-toi, ma jolie
Des beaux jours et des nuits
Qu'ensemble nous avons passés
À rire et à danser
Jamais je n'oublierai
Le ciel bleu de tes yeux
Et l'été merveilleux
Que tu as su me donner
Aujourd'hui, tu t'en vas
L'aventure est finie
C'est toujours, oui, toujours comme ça
Souviens-toi, ma jolie
Souviens-toi, ma jolie {x5}Sur le toit (1963)
Richard Anthony
Souvent, le soir, lorsque je m'ennuie
Quand les gens sont bien trop tristes à regarder
Tout seul, je monte pour trouver l'oubli
Là-haut sur les toits gris pour respirer
Sur le toit, je suis bien plus qu'un roi
Car mes soucis ne montent pas jusque là
Laissez-moi vous dire
Souvent, le soir, quand je suis fatigué
Je monte vers l'air pur pour m'évader
(Là sur le toit)
Là, je suis loin de la foule qui va
On dirait des fourmis là tout en bas
(Là sur le toit)
Sur le toit, je n'ai qu'à faire un vœu
Et aussitôt, j'obtiens ce que je veux
Oh, viens là sur le toit
(Là sur le toit)
Et les étoiles qui brillent toute la nuit
Nous offriront un spectacle gratuit
Oh, laisse-moi te dire
Dans cette vie, malgré tous les ennuis
J'ai découvert un coin pour être heureux
(Là sur le toit)
Et si tu cherches à trouver l'oubli
Là sur mon toit, il y a la place pour deux
(Là sur le toit)
Là sur le toit
Oui, là sur mon toit
(Là sur le toit)
Là sur le toit
Là sur le toitSylvie (1963)
Frank Alamo
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie, Sylvie, avec tes yeux si bleus
Sylvie, Sylvie, et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Quand je te vois marcher auprès de moi
Et quand parfois, tu danses entre mes bras
Sylvie, Sylvie, oh de toi je suis fou
Dans mes rêves, je n'ai jamais, jamais vu de fille
Au regard si doux
Et depuis, mon coeur n'est plus tranquille
Car tu le vois, je suis parfois jaloux
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie, Sylvie, avec des yeux si bleux
Sylvie, Sylvie et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fouTchin tchin (1963)
Richard Anthony
Tchin tchin à ma santé
Tchin tchin je veux t'oublier
Depuis que tu es partie
Je me noie dans le whisky
Tchin tchin encore une fois
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin à mes amours
Tchin tchin qu'elle me revienne un jour
Je suis prêt à lui pardonner
Car entre nous tout peut recommencer
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Je t'imagine
Blotti dans ses bras
Lui disant des mots doux
Quand moi tout seul je reste planté là
Tchin tchin je me sens bien
Tchin tchin avec mon chagrin
Je n'ai plus qu'à continuer
C'est bien comme ça qu'on enterre le passé
Tchin tchin encore unefois
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin à mes amours
Tchin tchin qu'elle me revienne un jour
Je suis prêt à lui pardonner
Car entre nous tout peut recommencer
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin
mais jusque là
Tchin tchin wo yéTenez-vous bien (1966)
Salvatore Adamo
Pour une fois je m'étais décidé à semer mes principes
Pour une fois je m'étais écrié ce soir je m'émancipe
Très sûr de moi j'avais mes beaux souliers j'suis entré dans la danse
Y avait pas d'quoi être maître de ballet pour garder la cadence
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Là devant moi y avait une de ces filles comme on colle aux affiches
Au fond de moi y avait comme un génie qui me criait : chiche !
Et c'est ainsi que bravant la fumée je lui lance une œillade
Je suis verni car la belle subjuguée tombe dans l'embuscade
Crénom de nom ! fallait-il que je l'aime pour suer de la sorte
Sacré démon qui faisait rimer je t'aime avec va vers la porte
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Il est trois heures je suis seul dans mon coin garçon encore un, vite !
Ayez bon cœur ce n'est si bien je veux vivre la suite
Remontez donc cette fichue machine à fabriquer les rêves
J'ai d'quoi payer, je travaille à l'usine encore un et j'me lève
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole......Toi et ton sourire d'enfant (1966)
Frank Alamo
Toi et ton sourire d'enfant
Tu n'as fait que passer
Le vent portait ton cœur, tes pas en moi
Tu m'avais pourtant promis
Un amour infini
Que fais-tu, mon amour ?
Tu es si loin, si loin
Où es-tu, mon amour ?
Que fais-tu loin de moi ?
Toi et ton sourire d'enfant
Tu n'as fait que passer
Le vent portait ton cœur, tes pas en moi
Toi qui disais toujours
Que tu n'aimais que moi
Que fais-tu, mon amour ?
Tu es si loin, si loin
Où es-tu, mon amour ?
Que fais-tu loin de moi ? {x3}Toi je te garde (1964)
Marc Aryan
Parce que je t'ai rencontrée
au cours d'une nuit d'été
tout simplement
parce que tu m' as regardé
parce que je t'ai regardée
longtemps, longtemps
parce que tu m'as aimé
avec la sincérité
d'un cœur d'enfant
Toi je te garde
toi je te garde
toi je te garde
pour la vie
pour la vie
pour la vie
Parce que tu as su rester
telle que je t'ai aimée
au premier jour
parce que tu n'as pas triché
parce que tu as tout risqué
pour mon amour
sans jamais rien demander
en retour
Toi je te garde
toi je te garde
toi je te garde
pour la vie
pour la vie
pour la vie
ChérieTombe la neige (1964)
Salvatore Adamo
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manègeTon nom (1966)
Salvatore Adamo
Ton nom
Résonne dans ma tête
Aussi beau qu'un poème
Aussi doux qu'un je t'aime
Ton nom
Posé en diadème
Sur un ciel de guinguette
Brille comme une fête
Ton nom
Est brodé en sourire
Sur la voile turquoise
Qui vogue sur mes rêves
Ton nom... Ton nom ...
Quand les fleurs prononcent
Quand le printemps s'annonce
Brûle comme un soleil
Ton nom
Est au bout de ma route
Pour dissiper mes doutes
Et mes craintes pareilles
Ton nom... Ton nom...
Ton nom
Dans la nuit se dévoile
Et d'étoile en étoile
Il s'imprègne d'amour
Ton nom
Chante comme un cantique
Au cœur de la Basilique
Où j'attendrai que tu viennes un jour
Que tu viennes un jourTout Le Long Du Chemin (1964)
Hugues Aufray
Oui, tout le long, le long, le long, le long du chemin
Tout le long, le long, donne-moi la main
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout le long, le long, le long, le long de ma vie
Tout le long, le long des jours et des nuits
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Si je perds courage
Au long de mon voyage
Je revois ton visage
J'pense à toi tout au long du chemin
Un jour, oui, tu verras, on se retrouvera
Comme une enfant, près de mon coeur, tu dormiras
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout là-haut, là-haut, là-haut, là-haut dans le ciel
Tout là-haut, là-haut chante l'hirondelle
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout là-haut, là-haut, là-haut, là-haut dans le ciel
Tout là-haut, là-haut brille le soleil
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Dans le vent, la tempête
Je pense aux jours de fête
Et plus rien ne m'arrête
J'pense à toi tout au long du chemin
Quand dans les bois, tu verras fleurir le muguet
Ensemble nous irons pour en faire des bouquets
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
{x2:}
Oui, tout là-bas, là-bas, là-bas, là-bas au pays
Tout là-bas, là-bas, un jour tu m'as dit
«Je t'aime, je ne pense qu'à toi»
Dans le vent, la tempête
Je pense aux jours de fête
Et plus rien ne m'arrête
J'pense à toi tout au long du chemin
Je vois déjà là-bas rêver notre maison
Dans le printemps en fleur qui brille à l'horizon
Je t'aime, je ne pense qu'à toiTrois en amour (1961)
Richard Anthony, Les Chats Sauvages...
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Premier prix en philosophie
Prix d'honneur en biologie
Mais en amour, baby
Baby, tu as trois
Mon p'tit chat
Tu connais tous les présidents
Kennedy, Khrouchtchev et Macmillan
Tu connais le russe et l'allemand
Et la vie de tous les savants
Mais en amour, baby
Baby, tu as trois
Mon p'tit chat
Ecoute-moi bien, baby
Prends des leçons chaque nuit
Et puis viens donc aux surprises-parties
Pour avoir vite un premier prix
Danse, danse, danse, danse, danse avec moi
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Oui mais moi qui suis le dernier
En amour je suis licencié
Pour le bonheur, baby, je suis professeur
Mon petit cœur
Baby, prends des leçons chaque nuit
Et puis viens donc aux surprises-parties
Pour avoir vite un premier prix
Danse, danse, danse, danse, danse avec moi
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Oui mais moi qui suis le dernier
En amour je suis licencié
Pour le bonheur, baby, je suis professeur
Mon petit cœur
Professeur, mon p'tit cœur {x2}Trois Hommes (1961)
Hugues Aufray
Trois hommes sont venus et repartis,
Trois hommes avec du sang à leur fusil,
Brulés par tous les démons du désert,
Ils ont franchi ma porte et mes prières.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Le premier, sans rien dire, s'est endormi,
Un autre, tout en pleurant, m'a souri,
Le troisième a parlé toute la nuit
De notre liberté et de son bruit.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
J'ai mis de l'eau sur leur front et leur mains,
Dans leurs musette, trois morceaux de pain.
Puis, je les ai vu quitter ma maison
Et déchirer le coeur de l'horizon.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
On a retrouvé deux hommes écrasés,
Le dos rougi, les mains sur un rocher.
J'ai cru que le ciel m'avait entendu.
Mais le troisième n'est jamais
revenu.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Trois hommes sont venus et repartis
Ils n'auront plus de sang à leur fusil.
Deux hommes qui venaient d'avoir vingt ans.
Deux hommes et puis mon frère que j'aimais tant.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?Tu es une petite fille (1964)
Marc Aryan
Tu es une petite fille vraiment trop raisonnable.
Tu fuis devant la vie, tu fuis devant l'amour,
Tu penses que d'aimer, c'est jouer avec le diable.
Tu te méfies de tout dès qu'on te fait la cour.
Quand un hasard heureux t'apporte le bonheur,
Tu mets un bouclier devant ton petit cœur,
Ton joli cœur très heureux. Tu t'armes d'illusions
Dans un monde libre où les réalités sont vues dans un miroir
Et avec tes idées, tu t'empêches de vivre,
Plaçant dans le futur je ne sais quel espoir.
Accomplis ta jeunesse, tu as très peu de temps
Car la vie ne voit pas les couleurs du printemps,
De ton printemps si troublant.
Tu es une petite fille vraiment, vraiment trop raisonnable.Tu me reviens (1966)
Salvatore Adamo
Je veux pas savoir ce qui t'a pris
Je te pardonne
Mon cœur se réveille aujourd'hui
Tais-toi, ma mignonne,
J'en ai vécu des jours affreux
Sans voir personne
Pour t'oublier, j'ai fait de mon mieux
En vain, ma mignonne
{Refrain:}
Tu me reviens
Et je vais revivre
Ne me dis rien
Ma joie m'enivre
Tu me reviens
Et que m'importe
Par quel chemin
Tu as retrouvé ma porte
Oui, j'ai rêvé pendant des heures
A ton doux visage
Et j'avais si froid dans le cœur
Après chaque présage
Je n'ai eu d'ami que mon chien
Pour partager ma peine
Je sentais au creux de ma main
La chaleur de son haleine
{au Refrain}Tu ne le sauras pas (1968)
Salvatore Adamo
-Petite fille, petite fille,
Dis-moi donc
Qui est cette jolie
Aux cheveux blonds
Mon petit ange,
Si tu me dis son nom
Je te donne en échange
Des tas de bonbons
-Non, non, non, non, non
Tu ne le sauras pas
Mon garçon, t'es bien chiche
Tes bonbons, je m'en fiche
Si tu veux ta merveille
Faut parler oseille
-Mon enfant, mon enfant
A quoi bon
Se dire des mots méchants
Pour un nom ?
J'oubliais qu'à ton âge
On n'aime plus les bonbons
Mais je te donne une image
Montre-moi sa maison
-Non, non, non, non, non
Tu ne le sauras pas
Mon garçon, t'es candide
Ou t'as la tête vide
Tu veux pas par hasard
Que je te fasse un mot de ma part ?
-Petite fille, petite fille
Pourquoi pas ?
Tu serais bien gentille
Tiens, voilà
Tiens, voilà une plume
Tiens, voilà du papier
Tu permets que je fume
En attendant le billet ?
Le dicton de la fable
Avait raison cent fois
On a besoin en diable
D'un plus petit que soi
-Non, non, non, non, non
Dis donc, ça ne va pas
Mon garçon, t'es qu'une cloche
Et en plus t'es bien moche
Moi, je sais en tout cas
J' te veux pas pour papa
Tu peux courir longtemps
T'auras pas ma maman !Tu parles trop (1961)
Richard Anthony, Les Chaussettes Noires, Johnny Hallyday...
Tu parles trop, j'entends du soir au matin
Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles à tort des gens que tu n' connais pas
Tu dis bien fort ce que l'on pense tout bas
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles à tort, si la parole est d'argent
J'aurai bientôt fait fortune en t'écoutant
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Oui, tu parles trop à mon percepteur
De mon magot, connaît le chiffre par cœur
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles trop tu ne comprends jamais rien
Tu parles à tort, malgré ça je t'aime bien
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles trop mais quand il s'agit d'amour
Rien n'est plus beau, tu peux parler nuit et jour
Oui, oui, haaaa !
C'est jamais trop ! Non jamais trop !Tu Sens Bon La Terre (1965)
Hugues Aufray
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon la vie, ma mie.
Tu sens bon la pipe, mon père,
Tu sens bon l'automne, ma pluie.
Je n'ai pas d'argent dans la tête
Et pas d'argent dans les mains,
Mais pour moi, c'est toujours fête
Puisque j'ai du pain et du vin.
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon le chien, mon chien.
Tu sens bon le linge, ma mère,
Tu sens bon l'été, mon jardin.
Quand on a fini sa journée,
Qu'on n'a pas volé ses sous,
On se trouve à la veillée
Entre amis pour boire un bon coup.
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon le pain, mon pain.
Tu sens bon l'école, p'tit frère,
Tu sens bon l'printemps, mon refrainTu t'amuses (1964)
Bob Asklöf
Tu t'amuses de tout
Parce que t'as dix-huit ans
Tu t'amuses de tout
Et ris à pleine gorge
Et ris à pleine voix
Et ris à pleines dents
D'un rire qui désarme
Par lequel je comprends
Que tu te voudrais femme
Quand tu n'es qu'une enfant
Tu joues avec mon cœur
Parce qu'il rebondit bien
Tu joues avec mon cœur
Comme avec une balle
Comme avec un enfant
Comme avec un pantin
Mi-féroce et mi-tendre
Au gré de ton humeur
Tu ne veux pas comprendre
Pourquoi peut battre un cœur
Tu t'amuses de moi
Parce que tu veux savoir
Tu t'amuses de moi
Pour connaître ta force
Connaître tes atouts
Connaître ton pouvoir
C'est dans le fond, ma douce,
Plus simple que tu crois
Moi, mon passé me pousse
Le tien est devant toi
Tu te payes ma vie
Parce qu'elle a fait son temps
Tu te payes ma vie
Au prix de mes angoisses
Au prix de ma douleur
Au prix de mes tourments
Je suis à retour d'âme
Et à perte de joie
Et mon cœur ne réclame
Qu'un mot d'amour de toi
Qui t'amuses de tout
Qui t'amuses de tout
De mon cœur, de mes joies
Tu t'amuses de moi
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 15:15
C'est ma fête (1963)
Richard Anthony
{Refrain:}
C'est ma fête
Je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser
Il y a juste une année aujourd'hui
Que nous nous sommes quittés
Je vais passer cette nuit
A boire et à danser
{au Refrain}
Sur le passé j'ai tracé une croix
J'ai déchiré tes photos
J'ai l'intention d'être heureux malgré toi
Et cela au plus tôt
{au Refrain}
Eh les amis allons-y tous en chœur
Car tout va pour le mieux
Ne croyez pas que je pleure
Ou que je sois malheureux
C'est ma fête
Je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de t'oublier
{au Refrain}C'est Pas La Peine (1963)
Hugues Aufray
C'est pas la peine
De te changer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça !
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
Tu dois être en pantalon.
T'as vraiment rien d'un garçon.
Mes chemises sur ton dos
Ont quelque chose de nouveau.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te coiffer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça !
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
A travers tous tes cheveux
Je peux deviner tes yeux.
T'as pas besoin de bijoux
Ni d'un collier à ton cou.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te changer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça.
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
Tu dois être en pantalon.
T'as vraiment rien d'un garçon.
Mes chemises sur ton dos
Ont quelque chose de nouveau.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te changer pour moi {etc...}Ça tourne rond (1961)
Richard Anthony
On dit qu'on a le diable au corps
Et qu'on est encore plus dangereux
Que l'eau qui dort
Mais attention !
On crache le feu
Mais ça tourne rond
On dit qu'on a le diable au cœur
Qu'on parle d'amour en se cachant
Comme des voleurs
Mais attention !
On triche un peu
Mais ça tourne rond
C'est moi qui vous le dis
Ceux qui parlent comme ci
C'est qu'ils oublient le temps
De leurs vingt ans
On dit depuis le père Adam
Que les jeunes sont fous de danser
Sur un volcan
Mais attention !
On danse le rock
Mais ça tourne rond
C'est moi qui vous le dis
Les enfants d'aujourd'hui
Valent bien les parents
De leurs parents
On dit qu'on a le diable au corps
Ce diable, ce n'est que notre sang
Qui bat trop fort
Faites attention !
Ça cogne un peu
Mais ça tourne rond
On dit qu'on a le diable au cœur
Ce diable, ce n'est rien que l'appel
D'un grand bonheur
Et attention !
Ça marchera
Car ça tourne rond
Ça tourne rond {x4}Car je veux (1964)
Salvatore Adamo
Cherche moi si ça te chante
Tu feras ce que tu veux
Mais vois-tu par la présente
Moi je voudrais te dire adieu
J'en ai assez de tes caprices
Je ne suis plus ton pantin
Ce qui pour moi était délice
A aujourd'hui goût de venin
Car je veux
Je veux aimer au grand jour
Sans éviter les passants
Car je veux
Je veux aimer sans détour
Sans me cacher comme un amant
Comprends donc que ça m'énerve
De toujours penser à lui
Pour le garder en réserve
Tu ne le vois que la nuit
Tu ne me fais pas confiance
Tu as peur de te tromper
Ce qu'on dit de moi je m'en balance
Il faudra te décider
Car je veux
Je veux aimer au grand jour
Sans éviter les passants
Car je jeux
Je veux aimer sans détour
Sans me cacher comme un amant
Rends-toi compte que l'on s'égare
Dans cet amour clandestin
De ce jeu moi j'en ai marre
J'aimerais en voir la fin
De ce fichu labyrinthe
Nous ne sortirons jamais
Et mon ardeur s'est éteinte
Et je n'ai plus que des regrets.Cauchemar Psychomoteur (1965)
Hugues Aufray
Comme j'avais beaucoup marché
J'étais fatigué
Je vois une espèce de ferme
Je me dis j'vais m'arrêter
J'ai dit hé hé là-dedans
Y a-t-il quelqu'un de vivant
Je me sentais vraiment seul
Devant la maison
Quand soudain devant moi
Un grand gaillard de fermier
Vient me braquer son canon
A la hauteur du menton
Je tombais sur les genoux
En criant mais vous êtes fous
Moi j'aime bien les fermiers
Ne me tuez pas s'il vous plaît
Il s'en est fallu d'un rien
Qu'il ne me tire comme un lapin
C'est vous l'espèce de vagabond
Qui vient pour mendier
J'ai dit non non non
Je n'suis pas c'que vous croyez
En droit je suis licencié
J'ai fait l'Université
Alors arriva la fille
Qui s'appelait Rita
Ell' semblait tout droit sortie
D'la Dolce Vita
Et je me mis en devoir
De l'amadouer comme son père
Je lui dis la jolie ferme
Que vous avez là
Dit's-moi qu'est ce qu'un étudiant
Connaît à l'agriculture
J'ai répondu braves gens
Je suis un puits de culture
En voyant mes ongles sales
Il sut que je travaillais
Il me dit d'un air futé
Vous avez l'air fatigué
Oh oui j'ai fait huit cent bornes
Et j'en ai vraiment plein l'dos
Il me jeta sur la paille
Avec les bestiaux
Tâchez de rester tranquille
Ou sinon moi je me fâche
Ne touchez pas à ma fille
Et demain faut traire les vaches
Je ne dormais que d'un œil
Quand Rita vint me secouer
Elle me faisait de l'œil
Comme Tony Perkins
Elle me dit viens prendre un' douche
Je vais te montrer où c'est
J'ai répondu hey hey hey
C'coup là on m'la déjà fait
J'essayais de m'défiler
Je n'savais pas trop comment
Mais Rita a insisté
Vraiment très très gentiment
Je n'pouvais plus m'en tirer
J'avais l'air d'un lâche
J'aurais pas dû accepter
D'aller demain traire les vaches
Pour sortir de cette histoire
Fallait trouver un moyen
J'ai crié Fidel Castro
C'est un bon copain
Rita parût suffoquée
J'ai cru que c'était gagné
Quand le fermier soudain surgit
En hurlant qu'est ce que t'as dit
J'ai dit vive Fidel Castro
Vous m'avez compris
Il me tomba sur le dos
A bras raccourcis
Rita parla de sa mère
Qui dormait au cimetière
Tandis qu'le vieux me flanquait
Un coup dans l'buffet
En enfer je t'expédie
Si tu n't'en vas pas tout d'suite
Espèce d'étudiant pourri
Espèce de rat communiste
Il me jeta à la tête
Un paquet d'readers digest
Moi je fis une pirouette
Le vieux prit son escopette
J'éclatais par la fenêtre
A cent quatre vingt à l'heure
Et j'atterris en tempête
Dans un pot de fleurs
Revenez criait Rita
Le père chargeait son engin
Quand le soleil se leva
Moi j'étais déjà très loin
Même si Rita est partie
Je n'reviendrai pas d'sitôt
Chez ce vieux fermier maudit
Car j'ai trouvé un boulot
Mais la sacrée vieille canaille
Espère bien me faire cueillir
Un jour par son F B I
Mais il peut courir
Je continue à penser
Envers et contre tous
Sans liberté de parler
On est moins que rien du toutCe Que Je Veux Surtout (1965)
Hugues Aufray
Je ne veux pas me battre avec toi
Te brimer, te maltraiter,
Te simplifier, ou te classifier,
Te renier ou te crucifier.
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas lutter contre toi
T'effrayer ou bien t'enchaîner
T'humilier ou te contrarier
Te vexer ou te chagriner
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas m'opposer à toi
Ni te choquer ni te séquestrer
Te juger ou te ficher
Te cacher ou bien t'exhiber
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas fouiller ton passé
T'avilir ou meme t'envahir
T'étudier ou te répudier
Te stresser ou t'analyser
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas tricher avec toi
Te presser et t'abandonner
T'obliger à tout faire comme moi
Non je n'attends pas que tu penses comme moi
Oui je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est toutCelles que l'on épouse (1965)
Jean-Claude Annoux
Elles sont également charmantes
Elles sont également troublantes
Elles mènent le même combat
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas.
Elles font les mêmes manières
Veulent les mêmes prières
Pour enfin tomber dans nos bras
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas.
Mais celles que l'on épouse
Se méfient tout le temps
De celles que l'on n'épouse pas
Le cœur aux abois, mais l'oeil innocent,
Elles guettent nos moindres faux pas
On ne se méfie jamais assez
Des élans de notre passion
Si bien qu'on ne peut éviter
Un jour dans le feu de l'action
De donner à celles qu'on épouse
Le prénom de celles que l'on n'épouse pas
De donner à celles qu'on épouse
Le prénom de celles que l'on n'épouse pas.
Il nous serait plus facile
De reprendre la Bastille
Que de les faire marcher au pas
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas
Elles volent de leurs propres ailes,
Les plus laides et les belles
Se posent sur le lit de leur choix
Pour qu'on les épouse
Pour qu'on les épouse
Et même pour qu'on ne les épouse pas.
Mais celles que l'on épouse
Nous trompent tout autant
Que celles que l'on n'épouse pas
L'alliance à leur doigt
Le corps provoquant entre les bras de leur amant
Elle versent le trop-plein de passion
Qu'elles nous refusent à la maison
Si bien qu'on est presque certain
Qu'il va nous arriver demain
De lutiner celle qu'on épouse
En la prenant pour celle qu'on n'épouse pas
De lutiner celle qu'on épouse
En la prenant pour celle qu'on n'épouse pas.Ceux que j'aime (1965)
Salvatore Adamo
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
On se bouscule, on poursuit le vent
Comme une mule on va de l'avant
Mais moi je sème et puis j'attends
Pour ceux que j'aime moi j'ai le temps
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Y a la racaille, y a les brigands
J'aime la racaille, j'aime les braves gens
Et quand bien même je suis content
Tout ceux que j'aime sont innocents
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Y a les buildings, y a les taudis
Y a la routine des toits tout gris
Triste poème ces murs croulants
Quand ceux que j'aime sont dedans
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Et la vie passe et la vie fuit
Plein ma besace j'en cueille les fruits
Quand c'est carême je sers d'un cran
Pour ceux que j'aime j'oublie mes dents
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content.Chanson en rondelles (1965)
Salvatore Adamo
Il vivotait, passait des heures
A répéter son numéro
En attendant une vie meilleure,
Il épatait les badauds
Il allumait une cigarette,
Il soufflait dessus.
Les spectateurs étaient en fête,
La cigarette a disparu
Un jour, dans un petit bistrot
Il rencontra la petite Lulu
Qui lui dit : "T'as pas l'air idiot,
Dans la vie, que fais-tu ?"
Il alluma une cigarette,
Il souffla dessus.
La petite Lulu était en fête,
La cigarette a disparu
La petite faisait des yeux tout ronds.
C'était gagné pour le dodo,
Elle se ferait plus de mouron,
Ils travailleraient en duo
Elle allumerait les cigarettes,
Elle soufflerait dessus,
Elle compterait les recettes,
Adjugé, n'en parlons plus !
Les temps étaient très difficiles,
Dans le quartier, on les voyait trop.
Fallait courir de ville en ville,
Plus question de prendre le métro
Suffisait plus d'une cigarette,
De souffler dessus.
Il fallait se creuser la tête,
Ces petits trucs-là ne prenaient plus
Sacrifiant ses économies,
Une caisse en bois il acheta.
Mais pourquoi cette énorme scie ?
La petite Lulu ne comprenait pas
Et ainsi, sept fois par semaine,
Il la coupait en petits morceaux,
La belle se plaignait à peine
De quelques fourmis dans le dos
Passer ses jours au fond d'une caisse,
Convenez-en, ce n'est pas drôle,
Et la petite voulait qu'il cesse
Ou qu'ils se coupent à tour de rôle
Mais il ne voulait rien savoir,
Il ne voulait rien expliquer.
Allons Lulu, y a pas d'espoir,
Allons Lulu, c'est bien trop compliqué
Une nuit, la belle, n'en pouvant plus,
Surprit le gars dans son sommeil,
De son air le plus ingénu,
Elle fit dix morceaux tous pareils
Elle était fière à juste titre,
Elle avait fait du bon boulot.
Réveille-toi ! Fais pas le pitre !
Comment recolle-t-on les morceaux ?
Comment expliquer aux gendarmes
Qu'elle avait raté son numéro ?
Eux, se souciant peu de ses larmes,
Ils l'amenèrent au cachot
Ils la gardent depuis vingt ans.
Elle comprend toujours pas, la belle,
Pour oublier ses cheveux blancs,
Elle découpe des rondelles.Chanson pour... (1967)
Patrick Abrial
{Refrain:}
Non, je ne veux pas recommencer
Cette chanson de l'Auvergnat
Mais rien ne pourra m'empêcher
De dédier cette chanson-là
A toi, ma femme
Qui a redonné
A mon cœur sa vraie flamme
Quand il s'est consumé
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Toi qui as su attendre
Des nuits entières
Tandis que j'allais vendre
Des chansons de misère
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A toi, gitan
Qui m'a éclairé
Dans les sombres moments
Où j'étais aveuglé
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Il te souvient sûrement
Quand nous marchions la nuit
Décoiffés par le vent
Les doigts tout engourdis
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A vous mes amis
Qui m'avez encouragé
Qui furent dans ma vie
Les premiers à m'aider
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Comment oublier
Ces heures si noires
Où tous vos yeux riaient
Me redonnant l'espoir
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A toi, ma femme,
A toi, le gitan
A vous, mes amis
Que j'aime tant {ad lib}Chanson pour Caryl Chessman (1968)
Jean Arnulf
Soir de printemps cousu de bruits
Il est dix-huit heures à Paris
A Saint-Quentin, Californie
Trois gardiens ont ouvert sa porte
Il attend depuis douze années
Il a fini de répéter
Et le printemps devient l'été
Il regarde derrière la porte
Décor de grille et de murs peints
L'horreur de son dernier matin
L'emmène au bout de son destin
Bascule à la dernière porte
Pas un ami, pas une fleur
Il entend les coups de son cœur
Et demande s'il a peur
Un éclair noir lui fait escorte
On fait brûler dehors
Un flambeau d'or
Plus perdu qu'un enfant
Il marche et dort
Plus froid que le néant
Il marche et dort
Plus âpre que le temps
Il marche et dort
Plus tendre que le vent
Il marche et dort
On fait brûler dehors
Un flambeau d'or
Il entre en souriant
Il est tout pâle
Mains attachées au banc
Il sait encore
Le flambeau dans le vent
Berce sa mort
Comme on berce un enfant
Dors, l'enfant, dors
On a éteint dehors
Chessman est mort
Soir de printemps cousu de bruits
Dix-huit heures huit, heure de Paris
A Saint-Quentin, Californie
Les ailes du matin l'emportent
Le cœur des autres condamnés
Ecoutent son cœur s'envoler
Adieu Chess
Que le vent te porte
La justice remet ses gants
Elle a mangé un autre enfant
Mais celui-ci en s'en allant
Pose ses livres à notre porte
Livres de fureur et de bruits
Livres de peur, livres de nuit
Qui frappent encore à notre porte
Tout est éteint dehors
Chessman est mortChanson pour le soleil (1965)
Jean Arnulf
J'aime le vent du Sud qui court devant l'orage
Et les pêches volées dans le pré du voisin
J'aime la pluie d'été, l'arroseur des matins
Les enfants penchés sur un livre d'images
Qui savent tout déjà et pleurent pour un chien
J'aime que l'on soit deux, j'aime que l'on soit bien
J'aime la paix du monde et cette pensée sage
Que la guerre sera morte à l'âge de raison
J'aime mon cœur battant au seuil de ta maison
Et j'aime ta maison, et j'aime les nuages
Qui dessinent au lointain de plus lointains rivages
Où n'aborde jamais qu'un rêve de chanson
J'aime tes yeux dorés où mon amour voyage
Et trouve son chemin, et trouve sa raison
Comme le chien perdu retrouve sa maison
Après avoir couru de village en village
J'aime le fleuve frais qu'on traverse à la nage
Pour voir de l'autre bord le monde des poissons
J'aime cette idée neuve venue d'un nouvel âge
Me disant : Le beau est moins beau que le beau
Que tout est bel et bon à qui sait, à mon âge,
Voir le soleil attendre les mots d'une chansonChante avec moi (1964)
Frank Alamo & Le Petit Prince
- Hé, Petit Prince, comment ça va ?
- Comme ci, comme ça
- Qu'est-ce que tu fais ? Raconte-moi
- Et bien voilà, ce soir, chez moi, ça va chauffer
- Ça va chauffer ?
- Oui, à l'école, je suis l'avant-dernier
- Hmm hmm hmm. Dis-moi, tout ça n'est pas marrant
- Oh, pas tellement. Est-ce que c'est mieux quand on est grand ?
- Bah, ça dépend. De toute façon, j'ai un secret
- Qu'est-ce que c'est ?
- Quand ça va pas, et bien, il faut chanter :
Chante avec moi
Tu verras
Oui, tout ça
Ça s'arrangera
Chante avec moi
Sha la la la
Quand on est deux
Ça va beaucoup mieux
Chante avec moi
Mais oui, comme ça
Les ennuis ne durent pas
Chante avec moi
Et tu verras
- J'ai compris, maintenant, c'est à moi
Et pour toi, Frank, comment ça va ?
- Et bien voilà : la fille que j'aime ne m'aime pas
- Oh la la, mais alors, qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas. Je ne sais pas et ça me désespère
- A quoi ça sert d'être plus vieux...
- D'être plus vieux ?
- Si à ton âge on n'est pas heureux ?
- Qu'est-ce que tu veux !
- Je sais bien ce que je ferais
- Qu'est-ce que tu ferais ?
- Ecoute-moi, ce n'est pas compliqué :
Chante avec moi
Et tu verras
Oui, tout ça
Ça s'arrangera
Chante avec moi
Sha la la la
Quand on est deux
Ça va beaucoup mieux
Chante avec moi
Oui, comme ça
Les ennuis ne durent pas
{x4:}
Chante avec moi
Sha la la laChante une femme (1968)
Jean Arnulf
"Dors mon amour, mon fils unique"
Chante une femme en Amérique
Chante en Amérique une femme
A son garçon mort au Vietnam
Chante une femme à son petit :
"Dors mon amour, dors mon chéri
J'irai à la place où tu dors
T'y bercerai jusqu'à ma mort
Je t'apporterai des cadeaux
Ton vieux train et ton mécano
Et l'étoile en papier d'argent
Dors mon amour, dors mon enfant"
Chante une femme en Amérique.
Sur l'autre bord du Pacifique
Une mère au petit matin
Réveille l'enfant vietnamien :
"Debout mon fils, debout garçon
J'entends revenir les avions
Il faut reprendre nos bagages
On va faire un petit voyage
Surtout ne lâche pas ma main
On va courir très loin, très loin
Toi, tu portes ton oiseau gris
Moi, les couvertures et le riz"
Dans son fauteuil diplomatique
A Washington, en Amérique
"Je dois rentrer dans mon argent"
Déclare Monsieur le Président
Et sur la carte du Vietnam
Comme un monsieur qui joue aux dames
Il fixe les bombardements
Et la marche des régiments
Il pose son doigt sur un point
"Courons ! Ne lâche pas ma main !"
Il a posé son doigt ici
"Dors mon garçon, dors mon petit"
"Dors mon amour, mon fils unique"
Chante une femme en Amérique
Chante en Amérique une femme
A son garçon mort au Vietnam.Clémentine (1960)
Richard Anthony
Clémentine, oh ma Clémentine !
Tu n'avais que dix sept ans
Et tes mines enfantines
Affolaient tous les garçons
Oh Clémentine, oh ma Clémentine !
Les braves gens des environs
Te donnaient, ô gente gamine,
Oui, le bon Dieu sans confession
Radieuse et orgueilleuse
Quand les garçons suivaient tes pas
Ton beau sourire semblait leur dire
"Non Messires, ne m'approchez pas"
Eh ! Clémentine, oh ma Clémentine !
Ta poitrine, tes beaux cheveux,
Tes beaux yeux bleus et ta jambe fine
Ont fait plus d'un malheureux
Mais tout ça, oh ma Clémentine !
Se passait il y a longtemps
Aujourd'hui, voisins et voisines
Ont fêté tes cent deux ans
Et, la main sur sa poitrine,
Le préfet fait son discours
Pendant ce temps là, oh toi Clémentine !
Tu repenses aux anciens jours
Plus personne, plus personne Clémentine
A présent, ne t'approchera
La vie passe et tout se termine
Clémentine, tant pis pour toiClin d'oeil (1960)
Richard Anthony
(Ya ya ya ya ya ya ya ya ya)
(Pauv' chou !)
(Elle va nous le rendre fou !)
Elle m'a fait un clin d'oeil, deux clins d'oeil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, j'étais bouclé
Oui, enchaîné, coincé, vissé
Condamné à perpétuité
A la suivre partout
Comme un toutou
(Ya ya ya ya)
Elle m'a fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'oeil
Clic, clac, c'était fini
Finis la quille, les bons amis
Les folles nuits
Dans le whisky
Elle m'anéantit
Je suis cui-cuit
C'est du délire
Ce n'est plus de l'amour
Et mon martyre
Croît de jour en jour
Quand elle voit passer un gars
C'est plus fort qu'elle, à chaque fois
(Pauv'chou !)
Elle fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, ça m'rend cinglé
Oui, je crois bien que je pourrais
Assassiner le monde entier
D'ailleurs, ça finira
Sûrement comme ça
(Elle lui fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil)
(Clic, clac, il devient fou)
Un jour d'orage
A bout d'arguments
J'ai pris, de rage,
Mon couteau à cran
Je l'ai levé
Je l'ai levé
Mais ça l'a fait
Bien rigoler
(Pauv' chou !)
(Ça le rend fou)
Elle m'a fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, je n'ai pas pu
Elle m'a ému
Elle m'a eu
Une fois de plus
J'étais vaincu
Je suis redevenu
Son p'tit toutou
{x3:}
(Pauv' chou !)
Ouais, je suis redevenu son p'tit toutouCoeur en bandoulière (1966)
Salvatore Adamo
Que d'illusions, que de châteaux perdus
Que de retours, le front vaincu
Depuis que la vie m'a collé un rôle
Dans la comédie des cœurs déçus
Je cueillais à tout vent
Des rires d'enfants
Je marchais le cœur en bandoulière
Un beau matin, très fier, j'ai eu vingt ans
On m'a dit "Ecarquille les yeux !"
On m'a dit "Mon grand, voilà le monde
Ne nous en veux pas, fais de ton mieux"
Et depuis ce temps
Je serre les dents
Moi qui avais le cœur en bandoulière
Il y a cette triste pagaille
Dont je dois sortir
Il y a cette immense muraille
Que je dois franchir
Et je la franchirai
Car je t'ai trouvée
Toi qui ne m'as pas jeté la pierre
Je t'ai trouvée avec tes yeux d'enfant
Tu m'as offert ton univers
Ton univers au chaud de l'insouciance
Et Dieu me damnera si je te perds
Car je vis de tes joies
Et rien que pour toi
J'ai remis mon cœur en bandoulièreComme toujours (1965)
Salvatore Adamo
Allons, les copains !
Je ne sors quand même pas de taule
Tendez-moi vos mains
Tapez-moi sur l'épaule
Vos regards sont si froids
Qu'ils me désarment et m'accablent
Comme si de je ne sais quoi
Vous me rendiez coupable
On cherche son destin
Quand on trouve, on s'accroche
Moi, j'ai suivi le mien
Où m'a mené le coche
Et je vis en chantant
Un peu sous tous les porches
C'est vrai, j'ai de l'argent
Est-ce là votre reproche ?
On paiera chacun son tour
Comme toujours {x3}
Allons, les copains !
Je ne suis pas un autre
On m'habille chez Machin
Mais je suis toujours des vôtres
Avant de retrouver
Les scènes et les studios
J'ai voulu m'enivrer
De l'air du vieux bistrot
Où venaient les copains
Sans avoir rendez-vous
Où je venais, certain
De trouver l'un de vous
On paiera chacun son tour
Comme toujours {ad lib}Crier ton nom (1963)
Salvatore Adamo
Je veux crier ton nom
À toutes ces demoiselles
Qui font des yeux si ronds
Qu'on se pâmerait devant elles
Je veux crier ton nom
Crier sans remords
Que mon seul compagnon
C'est mon amour si fort
Crier ton nom
À tous ces veinards
Qui suivent les boulevards
En s'aimant tout au long
Crier ton nom
Te cherchant partout
Qu'on me prenne pour fou
Je veux crier ton nom,
Ah oui! Ah oui!
Crier ton nom
À tout ces veinards
Qui suivent les boulevards
En s'aimant tout au long
Crier ton nom
Te cherchant partout
Qu'on me prenne pour fou
Je veux crier ton nom.Crois-moi, ça durera (1962)
Isabelle Aubret
Crois-moi, crois-moi,
Ça durera,
On s'aimera, on s'aimera,
Très fort,
Les jours, les mois,
Ça passera,
On s'aimera, on s'aimera,
Encore
Plaisir d'amour, pour toi, pour moi,
Ça durera, ça durera,
Longtemps,
Jusqu'au dernier matin
Jusqu'au dernier soleil,
On s'aimera, on s'aimera,
Pareil
Crois-moi, crois-moi,
Ça durera,
On s'aimera, on s'aimera,
Très fort,
Les jours, les mois,
Ça passera,
On s'aimera, on s'aimera,
Encore
Plaisir d'amour, pour toi, pour moi,
Ça durera, ça durera,
Longtemps,
Je parierai ma vie,
Mon paradis aussi,
Qu'on s'aimera, qu'on s'aimera,
Longtemps.Crois-moi mon coeur (1964)
Eddy Mitchell
Crois-moi, mon cœur, on a bien le droit quand on aime
De s'enlacer la nuit venue
Sans que cela cause un problème
Se rencontrer, pour s'embrasser dans la rue.
Crois-moi, mon cœur, on peut sous un portail complice
Echanger nos mots d'amour
Et nous y blottir sans malice
Te caresser, tout oublier jusqu'au jour.
Tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, quand le bonheur frappe à la porte
Faut le prendre avec furie
Avant qu'le temps n' le dévore
Et l'inviter pour réchauffer notre vie.
Et tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, s'il y en a qui s'en formalisent
N'pensons pas, serrons-nous fort
Et si cela les scandalise
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Crois-moi, mon cœur.D'où vient le vent (1961)
Marcel Amont
Quand le vent reste là-haut sur la montagne
Toi, tu restes avec le nez en l'air
Quand le vent prend ses grands airs de tramontane
Toi, tu restes avec le nez par terre
Quand le vent vient de la mer
Tes yeux gris sont presque verts
Et ton âme aussi légère
Qu'un oiseau bleu
Quand le vent vient du désert
Nos deux cœurs qui restent ouverts
Ont un drôle de courant d'air
Avec nos yeux
Ohé ! Ohé !
Je tends l'oreille chaque soir en te voyant
Ohé ! Ohé !
Pour mieux savoir d'où vient le vent
Quand le vent prend la lavande pour amie
On se couche au bord de la rivière
Quand le vent fait une valse avec la pluie
On se cache sous un arbre vert
Quand le vent n'est pas content
On le prend avec des gants
Et on court comme des enfants
Pour avoir chaud
Mais s'il gronde, mais s'il tremble
S'il renverse tout décembre
Je t'emmène dans ma chambre
Tout là-haut
Ohé ! Ohé !
J'ai mon oreille sur ton cœur et j'ai vingt ans
Ohé ! Ohé !
Ce soir, je sais d'où vient le vent
Quand le vent reste là-haut sur la montagne
Moi, je t'aime et j'ai le cœur léger
Quand le vent prend ses grands airs de tramontane
Moi, je t'aime et rien ne peut changer
Ohé ! Ohé !
La vie est douce et chaque hiver est un printemps
Ohé ! Ohé !
Quand on sait bien d'où vient le ventDa do(o)u ron ron (1963)
Frank Alamo, Johnny Hallyday...
Quand l'amour s'en va et que tout est fini
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Ne pleurez pas laissez tomber tant pis
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, mon amour est mort
Oui, bien sûr j'ai eu tort
Oui, j'aimerai encore
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Et quand l'amour s'en va il s'en va pour de bon
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Ne pleurez pas on n'y peut rien au fond
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, il m'a dit adieu
Oui, après tout tant mieux
Oui, l'amour est un jeu
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Et quand l'amour revient on dit c'est pour toujours
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Peut-être bien que ce sera vrai un jour
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ronDans le coeur de ma blonde (1961)
Marcel Amont
Dans mon cœur posé sur le cœur de ma blonde
Dans mon cœur je viens d'entendre à la seconde
Dans mon cœur la plus jolie chanson du monde
Celle que ma blonde a dans son cœur
Dans son cœur la mélodie tourne et s'envole
Avec mon cœur pour devenir la chanson folle
De nos cœurs et nous inventons les paroles
Que l'on chante à deux sous le ciel bleu
la la la la la la la la .........
Dans mon cœur posé sur le cœur de ma belle
Dans mon cœur vient de glisser dans un bruit d'aile
Dans mon cœur le bleu d'un vol de tourterelles
Celui que ma belle a dans son cœur
Dans son cœur dont la mélodie vagabonde
Vers mon cœur froissé se faufile à la ronde
Dans les cœurs de tous les amoureux du monde
Qui chantent joyeux sous le ciel bleu
la la la la la la la la .........
Dans le cœur d'un vaisseau lancé dans l'espace
Dans le cœur d'un char de xxxx qui se déplace
Dans le cœur de l'infini qui nous dépasse
Un homme qui porte ça dans son cœur
Dans son cœur une petite chansonnette
Que le cœur d'une blonde a mis dans sa tête
Et le cœur des amants de toutes les planètes
Lui répond joyeux du haut des cieux
la la la la la la la la.....Dans le vert de ses yeux (1964)
Salvatore Adamo
Dans le vert de ses yeux
Il y avait d'autres terres
Dans l'immense clairière
Des châteaux fabuleux
Et rien n'était chimère
Dans le vert de ses yeux
Dans le vert de ses yeux
Il y avait l'espérance
Un jour je m'en souviens
Elle m'invita sans méfiance
Au pays qui est le sien
Au pays de ses yeux
Elle marchait devant moi
Elle sautillait légère
Sur le sentier étroit
Que bordait la bruyère
Mais chacun de mes pas
Faisait crouler la terre
Un abîme s'est creusé
Dans le vert de ses yeux
Et sans même un adieu
Je la vis s'éloigner
Et plus je l'appelais
Et plus je la perdais
J'ai perdu mon amour
Dans un pays d'amour
Et j'ai cherché en vain
Pour retrouver le chemin
Qui mène sous d'autres cieux
Au pays de ses yeuxDans les rues de Varsovie (Un soir à Varsovie) (1966)
Jean Arnulf
Un soir je marchais dans les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
L'été était triste à mourir, un soir
Pleuraient encore les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
Varsovie pleurait dans le noir
Là-bas tout a changé, c'est oublié
On va danser avec l'été
Pourtant l'été là-bas
N'a plus tout à fait le goût d'autrefois
Où sont passés, dis-moi
Les rires sur les chevaux de bois ?
Ce soir je me souviens des rues de Varsovie
Aux Champs-Elysées, ce soir
Où l'hiver vient de commencer, ce soir
Je le trouve trop indécent, Paris
Dans ce grand café, le soir
On porte le luxe en sautoir
Là-bas tout est cassé. Pour oublier
On va danser, le pied léger
Mais le cœur n'y est pas
Et l'été n'a plus le goût d'autrefois
On n'ose plus, je crois
Rire sur les chevaux de bois
Là-bas, chagrin de guerre ne finit pasDans ma hotte (1967)
Salvatore Adamo
Donne-moi ta menotte
Viens tout contre moi
J'ai au fond de ma hotte
Un grand amour pour toi
J'ai dansé la gavotte
Par monts et par bois
Mais je vendrais mes bottes
Pour rester près de toi
Déjà nos cœurs complotent
Pour la grande cause
Laisse qu'il nous tricote
Un avenir tout rose
Ne parle pas de dot
Non ne sois pas morose
J'ai au fond de ma hotte
Un tas de belles choses
J'ai arraché à la mer
Des colliers de perles blondes
Au sable du désert
J'ai volé le sceptre du monde
Poursuivi par les rois
J'ai chevauché les vents
Et j'ai fouetté le temps
Pour voler jusqu'à toi
Pour que tu m'emmenottes
Et me condamnes à toi
Pour que de tes quenottes
Je subisse la loi
Pour que tu me ligotes
A tes pieds si parfois
Mon p'tit cœur de linotte
Ne restait pas coi
Viens que je te dorlote
Suis-moi ma mignonne
Laisse que les bigotes
D'horreur carillonnent
Je serais Don Quichotte
Je ne craindrais personne
Je te mets dans ma hotte
Et que Dieu me pardonne
Je te mets dans ma hotte
Et que Dieu me pardonneDans ton sommeil (1968)
Salvatore Adamo
Dans ton sommeil
Tu souriais, ravie
Et tu voguais
Au fil d'un long poème
Dans ton sommeil
Parfois, je t'ai suivie
Où tu vivais
Au coeur de la nuit même
Et je devins marin
Lorsque tes cils de moire
S'ouvrirent comme des algues
Sur une mer opale
Et je fus grand sorcier
Lorsque d'un mot d'amour
J'allumai un soleil
Au ciel de la tendresse
Je fus le troubadour
Amoureux de la lyre
Qu'une nymphe a perdu
Au bout d'une légende
Oui, je fus musicien
Lorsque tu m'emmenas
Au clair des grands orgues
Sur des ailes d'oiseau
Car tu étais musique
Et j'étais magicien
Lorsque sur chaque note
Éclosait un "je t'aime"
Je fus ton Arlequin
Lorsque ivre de ton rêve
Je vis danser mon âme
Sur un rayon de lune
Et je fus ton enfant
Lorsque tu me berças
Sur l'onde caressante
D'une source d'étoiles
Dans ton sommeil,
Tes yeux s'entrouvrent et rient
Toujours pareil, se poursuit le poème
Car ton réveil
Vient réchauffer ma vie
C'est mon soleil
Quand tu me dis "je t'aime".De cinq à sept (1960)
Marcel Amont & Colette Deréal
{Lui:}
De cinq à sept
Dans mon sixième, je l'attends
De cinq à sept
{Elle:}
Je vais chez lui simplement
De cinq à sept
Pour bavarder
En prenant une tasse de thé
{Lui:}
De cinq à sept
Lorsque je l'ai invitée
De cinq à sept
{Elle:}
J'lui ai dit sans hésiter
"C'est très gentil
Mais oui, j'accepte
Je serai là de cinq à sept"
{Lui:}
On va s'installer
Sur le canapé
Et je lui volerai
Un p'tit baiser
{Elle:}
Il doit me montrer
Des cendriers
Comme on n'en voit pas dans les musées
{Lui:}
De cinq à sept
Le cœur battant
Je l'attends
De cinq à sept
{Elle:}
Et dans un tout p'tit instant
Nous serons seuls
En tête-à-tête
{Lui:}
Dans mon sixième
De cinq à sept
{Elle:}
Quelle aubaine !
{Lui:}
C'est une veine !
{Elle:}
J'suis certaine
{Lui:}
Elle ne tardera sûrement pas
De cinq à sept
J'la vois déjà arriver
De cinq à sept
{Elle:}
Avec une robe achetée
De cinq à sept
Cent nouveaux francs
Et qui me va divinement
{Lui:}
De cinq à sept
Le temps est vraiment très long
De cinq à sept
{Elle:}
Quand on attend
Et que l'on a des idées derrière la tête
Pour occuper ce cinq à sept
Il aura prévu tout ce qu'il faut
Les p'tits fours, le gin et le porto
{Lui:}
Je vais mettre un disque de Sinatra
Car je sais qu'elle aime bien sa voix
De cinq à sept
Déjà deux heures que j'attends
De cinq à sept
{Elle:}
C'est souvent très imprudent
Alors, tant pis si je regrette
Je n'irai pas de cinq à sept
{Lui:}
C'est bien fini
Pour aujourd'hui
{Elle:}
Il m'attendra
Il m'en voudra
{Lui:}
Oui mais demain
Peut-être bien...
{Elle:}
Je monterai
Pour m'excuser
{Ensemble:}
Et on verra
C'qui arrivera
{Lui:}
De cinq à sept {x5}De quoi as-tu peur, imbécile ? (1969)
Salvatore Adamo
De quoi as-tu peur, imbécile ?
Des gens qui te regardent ?
Qu'attends-tu donc pour quitter la file,
Pour chasser le badaud qui s'attarde ?
Si tu tournais le dos à la critique
Si tu pensais à être toi-même
Faible, certes, mais authentique
Ce serait là le plus beau poème
Tu serais un homme
Un parmi tant d'autres, d'accord
Mais un, un ! Quelle chance !
Les voleurs de pommes,
C'est prouvé, ont toujours tort
Mais si peu, si peu, quand on y pense
De quoi as-tu peur, imbécile
Quand il te suffirait d'un rien
Pour t'offrir la plus belle idylle ?
Prends donc la liberté par la main
De quoi as-tu peur, imbécile ?
Oublie ce qui te tient par les rênes
L'ennui bat son plein dans la ville
Va donc respirer la marjolaine
De quoi as-tu peur, imbécile ? {x3}Debout Les Gars (1964)
Hugues Aufray
Cette montagne que tu vois,
on en viendra à bout, mon gars.
Un bulldozer et deux cent gars
et passera la route.
{Refrain:}
Debout les gars ! Réveillez-vous !
Y va falloir en mettre un coup.
Debout les gars ! Réveillez-vous !
On va au bout du monde.
Il ne faut pas se dégonfler
devant les tonnes de rocher.
On va faire un quatorze juillet
à coups de dynamite.
{Refrain}
Encore un mètre et deux et trois,
en 1983.
Tes enfants seront fiers de toi:
La route sera belle.
{Refrain}
Les gens nous prenaient pour des fous
mais nous, on passera partout
Et nous seront au rendez-vous
de ceux qui nous attendent.
{Refrain}
Il arrive, parfois, le soir,
comme un petit goût de cafard
Et ce n'est qu'un peu de brouillard
que le soleil déchire.
{Refrain}
Quand tout sera terminé,
y faudra bien se séparer
Mais on oubliera jamais
ce qu'on a fait ensemble.
{Refrain 2x}Délivre-moi (1962)
Richard Anthony
Délivre-moi, je suis enchaîné
Délivre-moi, ne me tiens plus prisonnier
Ma vie se tient à l'ombre de tes jours
Je ne suis plus qu'un mendiant d'amour
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Délivre-moi, à quoi bon t'aimer ?
Délivre-moi, pourquoi tant de cruauté ?
Quand tu me jettes quelques sous d'espoir
Mon cœur aveugle fait semblant d'y croire
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Pourquoi prends-tu le temps
D'écouter mes chansons ?
Parle-moi durement
Ferme-moi ta maison
Délivre-moi de ce pauvre amour
Délivre-moi de cet amour sans retour
Depuis longtemps je n'ai plus d'espérance
Pourtant j'attends une dernière chance
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Je ne comprends pas bien
Ce que tu veux de moi
Et si tu ne veux rien
Je t'en prie, dis-le moi
Oh ! Délivre-moi, je suis enchaîné
Délivre-moi, ne me tiens plus prisonnier
Je n'en peux plus de mourir chaque soir
Je n'en peux plus d'espérer sans espoir
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Délivre-moiDès Que Le Printemps Revient (1964)
Hugues Aufray
1 - Les filles sont jolies
Dès que le printemps est là
Mais les serments s'oublient
Dès que le printemps s'en va
Là-bas dans la prairie
J'attends toujours, mais en vain
Une fille en organdi
Dès que le printemps revient.
{Refrain:}
Non, le temps n'y fait rien
Oh non, le temps n'y peut rien
2 - Je repense à ses yeux
Dès que le printemps est là
Je revois nos adieux
Dès que le printemps s'en va
Mais son image rôde
Au détour de mon chemin
Quand les soirées se font chaudes
Dès que le printemps revient.
3 - Je crois la retrouver
Dès que le printemps est là
Je cesse d'y rêver
Dès que le printemps s'en va
Après bien des hivers
Pourtant mon cœur se souvient
Comme si c'était hier
Dès que le printemps revient.
4 - Parfois je veux mourir
Dès que le printemps est là
Je crois toujours guérir
Dès que le printemps s'en va
Mais je sens la brûlure
D'une douleur qui m'étreint
Comme une ancienne blessure
Dès que le printemps revient {x2}Devant le juke-box (1965)
Akim & Sheila
Près de chez moi l'autre soir
Je me trouvais par hasard
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Quand j'entendis tout à coup
Une chanson que j'aimais
J'aimais beaucoup
Pour l'écouter à nouveau
Je cherchais son numéro
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Mais sans m'en laisser le temps
Une fille voulu me passer
Passer devant
{Refrain:}
Permettez c'est à moi - à moi
Pourquoi ? - pourquoi ?
Parce que - parce que
Allons - allons
Voyons - voyons
Mais non - mais non
Mais si
Vraiment c'est un peu fort - oui fort
Alors - alors
Que faire ? - Que faire ?
Misère - misère
Tant pis
Et puis on s'est souri !
Je me suis donc effacé
Et je l'ai laissée passer
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Sans hésiter un instant
Nous avons en même temps
Choisi la même chanson
Que justement nous aimions
Et comme nous étions heureux
On a dansé tous les deux
Devant le juke-box
Comme on se connaissait mieux
On a bavardé un peu
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Et l'on voulut tour à tour
Se choisir une jolie chanson d'amour
{au Refrain}
Nous ne pouvions nous quitter
Longtemps nous sommes restés
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Et comme on s'entendait bien
Nous nous sommes dit à demain
Et c'est depuis cet instant
Que l'on s'est revu souvent
Nous nous souviendrons toujours
Que l'on s'est connu un jour
Devant le juke-box !Dis à Laura (1961)
Richard Anthony
Viens, mon ami le geôlier
A toi, je vais tout raconter
Demain très tôt, au petit jour
J'aurai mon tour, j'aurai mon tour
Et je dirai adieu à la vie
Pour lui payer bien des folies
Si par hasard tu la vois
Va saluer Laura pour moi
Dis-lui que je l'aime
D'un amour trop grand pour son coeur
Et que je pars sans un pleur
Dis-lui tout cela, dis-le-lui pour moi
Laura bravait le monde entier
Pour ses désirs d'enfant gâtée
Ses yeux, son corps au long des jours
Chantaient l'amour, chantaient l'amour
Je l'ai tenue dans mes bras, serrée
Pour la garder j'ai tout renié
Et quand Laura m'a trahi
Notre roman s'est mal fini
Dis-lui que je l'aime
D'un amour plus fort que la mort
Et pour chasser ses remords
Dis-lui tout cela
Dis-le-lui pour moi
Pour moi, Laura était trop jolie
Un soir, j'ai tué par jalousie
Et je pourrais, sans regret
Pour un baiser, recommencer
Dis-lui que je l'aime
Qu'il lui faut oublier mon nom
Et m'accorder son pardon
Dis-lui tout cela, dis-le-lui pour moiDis, ma muse (1967)
Salvatore Adamo
J'avais un coin de nuit
Et les étoiles y venaient
Et quand pleurait la pluie
Perçant le voile, elles brillaient
J'avais pas grand-chose
J'avais une rose
Couleur de toi
Douceur de toi
Dis, ma muse, tu t'amuses
Quand câline, tu dessines
Des sourires
Que je n'ai jamais connus
Dis, ma muse, tu t'amuses
Insouciante, tu m'inventes
Des serments
Que je n'ai jamais tenus
Parce qu'un jour la rose
S'arracha les épines
Pour qu'amoureux
J'ose tendre ma main chagrine
Prends-moi pour ta belle
Son âme est cruelle
Mais puisqu'il faut
Je mourrais pour elle
Dis, ma muse, tu t'amuses
Peu m'importe
Une fleur morte
Dans un monde
Qui n'existe que pour toi
Dis, ma muse, tu t'amuses
Tu t'entêtes, mais les poètes
Aujourd'hui
Cueille leur rime
Aux pieds des croixDis-lui que je l'aime (1961)
Richard Anthony
Toi que j'aime comme un frère
Toi qui es mon ami
N'oublie pas que je compte sur toi
Pour lui dire ce que je n'ose pas
{Refrain}
Dis-lui que je l'aime
Dis-lui que je l'aime
Dis-lui que je l'aime comme un fou
Dis-lui que je l'aime
Depuis quelques semaines
Sitôt que je la vois
Devant elle, je suis désarmé
C'est idiot, je ne peux plus parler
{au Refrain}
Je m'inquiète (Il s'inquiète)
Disn pourquoi (Disn pourquoi)
Je m'entête (Il s'entête)
A l'aimer comme ça ?
Ecoute-moi !
Toi que j'aime comme un frère
Ne me laisse pas tomber
Tu souris mais peut-être un jour
Tu verras que c'est chacun son tour
{au Refrain}
Elle me hante (Elle le hante)
C'est inouï (C'est inouï)
Et tourmente (Et tourmente)
Mes jours et mes nuits
Ecoute-moi !
Va frapper à sa porte
Va tout lui raconter
Je t'attends là, le cœur battant
C'est de toi que mon bonheur dépend
{au Refrain}
Dis-lui que je l'aime {ad lib}Dites-moi ma mère (1969)
Antoine
Quand j'étais petit
J'étais naïf, j'étais gentil
Et chaque dimanche à mes sorties
J'interrogeais ma mère
J'posais constamment
Et des "pourquoi ?" et des "comment ?"
A quoi ça sert ceci, maman
Et ça pour quoi c'est faire ?
Pourquoi donc papa
A d'la moustache et puis vous pas ?
Et pourquoi donc grand-mère
En a presque autant que grand-père ?
Quelles choses singulières
C'est des drôles d'affaires
J'voudrais qu'on m'éclaire
Pour mieux comprendre tout ça
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi les chiens dans la rue se montent dessus
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi qu'on leur jette sur l'dos des grands seaux d'eau
Dites-moi, c'est curieux, pourquoi les éléphants
Ont une queue derrière et une autre devant
Dites-moi, ma mère
Laquelle qui leur sert
Pour montrer qu'ils sont contents
Même à dix-huit ans
J'étais encore un grand enfant
Et j'demandais souvent
Des renseignements à ma mère
Quand viens le printemps
Lui disais-je, pourquoi donc je tends
Malgré moi l'oreille quand j'entends
Les chats dans la gouttière ?
J'voudrais bien savoir
Pourquoi les dames sur le trottoir
Me disent "Beau blond, viens me voir"
Qu'est-ce qu'elles veulent donc me faire ?
Pourquoi la crémière,
La p'tite charcutière,
Même la teinturière
M'attirent derrière leur comptoir ?
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi j'ai comme l'impression
D'être sous pression
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi je fais chaque nuit
Des rêves inouïs
Quand la bonne m'apporte mon chocolat l'matin
Pourquoi je me sens des fourmis dans les mains ?
Dites-moi ma mère
La clef du mystère
Ou faites-moi un p'tit dessin !
Dites-moi...
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi les chiens dans la rue se montent dessus
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi qu'on leur jette sur l'dos des grands seaux d'eau
Dites-moi, c'est curieux, pourquoi les éléphants
Ont une queue derrière et une autre devant
Dites-moi ma mère
Laquelle qui leur sert
Pour montrer qu'ils sont contents
{x3:}
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
La la la la la
La la la laDolce Paola (version italienne) (1965)
Salvatore Adamo
La, la, la, la, la, la
Paola, Dolce Paola
In un mio sogno
Mi son permesso
Paola, la mano tremante
Ho sfiorato il suo viso
Gli ho colto un soriso
Paola, dolce chimera
Quando una sera
Mi offri il suo sguardo
Paola, nella sua maesta
Ho visto in verita
Una colomba fragile
La, la, la, la, la, la
Paola, dolce Paola
Paola, dolce Paola
Paola, se hai visto gli occhi suoi
Mancare tu non puoi
Di farmi un mito, oh, oh, oh
Paola, conservo in fondo al cuor
Come di un vago fior
La sua dolcezza, la, la, la, la, la,
La, la, la...
La, la, la, la, la, laDonne-moi ma chance (1963)
Richard Anthony, Les Scarlet...
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Quoi que tu penses, je n'ai pas tous les torts
Ne me dis pas, que c'est trop tard ,
Que tu n'as plus, pour moi un seul regard
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Par ton silence, tu parais la plus forte
Mais tu sais bien, que toi et moi
On ne peut pas se séparer comme ça
Donne-moi ma chance allons fais un effort
Les apparences sont contre moi encore
Mais je te jure que ce n'est rien
Je ne veux pas te supplier en vain
Ne me dis rien pour le moment
Réfléchis bien, mais si tu m'aimes vraiment
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Donne-moi ma chance, allons fais un effort
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encoreDou Wakadou (1965)
Hugues Aufray
Je sais que ça marche pour toi
Que t'es vraiment dans le coup
Que t'as tout un tas de trucs à toi
Surtout t'as ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
Il paraît que toutes les filles
Se pendent à ton cou
Tu les tombes comme des quilles
D'un air de ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
{Refrain:}
Te v'là descendant la rue
Dans ta belle Cadillac avec
Un bon cigare au bec
Les pieds au sec
Des filles plein ton sac en vrac
Et de l'or en plaques, en sacs, dans ton hamac
Sacré vieux Jack !
Ri bi bi bi bi bedang baahay
T'es pourtant pas un génie
T'as rien d'plus que nous
Mais la chance de ta vie
C'est que t'as un dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
{au Refrain}
Pour moi, tu es presque un frère
Je ne suis pas jaloux
Mais, tu vois, je donnerais cher
Pour avoir ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
Delong delong bangDu soleil, du boulot (1966)
Salvatore Adamo
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
J'étais assis au bord de l'eau
Y avait personne sur ma plage
C'est vrai qu'il était encore tôt
C'est vrai qu'il y avait quelques nuages
Le soleil montra le bout d'son nez
Mais je lui dis attends ton tour
Car j'étais bien intentionné
Géométrie au plat du jour !
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Aujourd'hui je me sacrifie
Et demain je brûlerai mon cours
Et si le soleil me défie
Je lui dirai de m'attendre un jour
Mais le soleil se fit taquin
Me cribla de perpendiculaires
Et fit danser sur mon bouquin
Des lutins à barbes séculaires
Géométrie rassurez-vous
Que je serai fin prêt pour septembre
Mais à tout choisir je vous l'avoue
Mieux vaut le sable que la chambre
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Et le soleil ce vieux coquin
Me projeta des angles droits
Où s'balançaient les yeux carlins
Des filles des nains par surcroît
Mon Dieu mon Dieu je devenais fou
Et le soleil qui rigolait
Mine de rien venait fin août
Mes dernières chances s'envolaient
Au comble de mon désespoir
Mais que leur avais-je donc fait ?
Juste devant mes yeux hagards
Deux parallèles s'enlaçaient
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Aujourd'hui je me sacrifie
Et demain je brûlerai mon cours
Et si le soleil me défie
Je lui dirai de m'attendre un jour
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieuxDus pastous a l'oumbretto (1963)
Marcel Amont
Dus pastous a l'oumbretto
Que hasen u bouquet
L'un cuelhe l'abriuleto
È l'aute lou muguet
Iou qu'aïmi l'immourtelo
Mei que las autes flous
Coum eï toustem fidèlo
Atau soun mas amous
Tout là-haut près des nuages
Au pied des sources et des glaciers
Parmi les verts pâturages
Où les fleurs s'ouvrent par milliers
D'où la brise légère
S'en va parfumer les vallées
Avec ma douce bergère
C'est là que je veux m'envoler
U bouquet de briuletes
Que me n'abes embiat
Diou ! D'aquerès manetes
Tam pla l'aben troussat
Dab courdounet de sede
É dab l'esplingle d'or
Diou ! d'aqueres manetes
Que balen u tresor {x3}
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 15:09
Ma biche (1963)
Frank Alamo
{Refrain:}
Biche, ô ma biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux
Biche, ô ma biche
Moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus
{Refrain}
Tenant d'un main ta petite glace ronde
Tu plisses ton front enfantin
Et de l'air le plus sérieux du monde
Tu dessines en un tour de main
Un œil de ...
{Refrain}
Tu vois depuis le premier jour qu'on s'aime
Frappé par ton regard ailé
J'ai oublié ton nom de baptême
Tout de suite je t'ai appelée
Ma douce ...
{Refrain}
Je me demande pourquoi tu te maquilles
Si tu veux mon avis à moi
Sans rien tu sais tu es très très jolie
Je ne vois vraiment pas pourquoi...
Pourquoi tu triches Ô ma biche
je t'en prie de grâce
Laisse tes yeux sans rien autour
Pour moi ma biche quoi que tu leur fasses
Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour....Ma fête foraine (1966)
Antoine
Entrez, entrez dans ma fête foraine
Vous y verrez dans chaque baraque
Les évènements du monde entier
Et peut-être que vous y reconnaîtrez
Entrez, entrez !
L'entrée est gratuite !
Je vous emmène
Voir le magicien chinois
Dont la haine
Retombe sur ses Bouddhas
Et ses gardes
Rouges détruisent toutes les fois
Je vous emmène
Voir le policier maudit
Qu'on achète
Pour quelques sous et vous dit
"Sur ma tête,
J'enlèverai qui vous voudrez"
Dans cette fête
On me dit fou
Détrompez-vous
Certains me jettent
Des cailloux
Mais malgré tout
Je vous emmène
Voir l'homme coupé en deux
D'Allemagne
Qui cherche à se rattacher
Mais les armes
Tonnent quand il va y arriver
Je vous emmène
Voir les grands requins blancs
Tuer les indigènes
D'Afrique pour de l'argent
Et qui s'entraînent
Pas loin de chez vous pourtant
Dans cette fête
Où vous perdez tous
Vous reconnaissez-vous ?
Vous êtes peut-être
Le plus fou
Interrogez-vous
Je vous emmène
Voir les lutteurs américains
L'un d'ébène
L'autre blanc
Et vous verrez bien
Que le blanc garde
Son fusil et ses chiens
Entrez, entrez dans ma fête foraine
Vous y verrez dans chaque baraque
Les évènements du monde entier
Entrez, entrez !
L'entrée est gratuite !Ma Loulou (1964)
Marc Aryan
On emploie souvent dans l'intimité
Des mots, des mots, des mots familiers
Moi je l'appelais dans nos rendez-vous
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.
On s'aime un printemps, on s'aime un été
Et puis septembre vient vous séparer
Notre amour a fui avec le mois d'août
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.
{parlé}
On s'aime un printemps, on s'aime un été
Et puis septembre vient nous séparer.
L'amour est un prince fou
Dont nous sommes les joujoux
Mais quel que soit l'avenir
Il nous reste les souvenirs.
Les amants ressemblent à deux collégiens
Qui font ensemble un bout de chemin
Ce bout de chemin fut très court pour nous
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.
Où que le destin ait pu te fixer
Si ma chanson pouvait te toucher
Sache que je t'ai aimée comme un fou
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.Ma mélodie (1962)
Richard Anthony
Que le ciel me comprenne
Et que cette mélodie
Marque la fin de mes peines
Et le début de ma vie
J'ai besoin, oh oui, qu'il m'aide
Car je suis desespéré
Si c'est pour moi que je plaide
C'est que mon coeur est blessé
Que le ciel, le ciel comprenne
Que pour toujours j'ai choisi
D'unir mon âme à la sienne
Car cet amour, c'est ma vie
Qu'il me délivre des jours de tristesse
De l'ennui et du tourment
Qu'il me délivre des jours sans tendresse
Je n'en peux plus maintenant
Que le ciel me comprenne !
Et que cette simple musique
Traverse les océans
Et lui dise et lui indique
Que je l'aime et je l'attends
Que le ciel me comprenne
Je l'attends depuis longtemps
Que le ciel, le ciel comprenne
Que je l'aime, je l'aime tantMa petite symphonie (1960)
Marcel Amont
Je peux sur un doigt jouer rien que pour toi
Ma petite symphonie
Je veux que ton cœur chante rien que pour moi
Les harmonies
De ma p'tite symphonie
Je n'ai pas besoin de mille violons
Car tu es si jolie
Que tu fais vibrer dans l'air de ma chanson
Tout le génie
De ma p'tite symphonie
Je ne suis pas Debussy
Mais je fais ce que je peux
Et surtout je t'aime
Le concert est réussi
Quand j'ai fait briller tes yeux
Avec ce système
Jouer sur un doigt la chanson du bonheur
Ma petite symphonie
Tu viens chaque fois te blottir sur mon cœur
Dans l'harmonie
De ma p'tite symphonie
Je veux sur un doigt jouer rien que pour toi
Toute la vie
Ma petite symphonieMa tête (1964)
Salvatore Adamo
Je l'aimais bien ma tête
Je la trouvais sympa
Avec son air poète
Que je tenais de papa
Mais j'ai une autre tête
Depuis ce maudit jour
Où j'ai perdu la tête
Pour un stupide amour
C'était un jour de fête
Cupidon capricieux
Dans les yeux d'une brunette
Avait peint l'amour en bleu
Elle rêvait de conquête
Brunette l'inconnue
Et j'ai joué ma tête
Ainsi je l'ai perdue
J'avais perdu la tête
J'avais plus besoin de chapeau
Plus de soucis qui végètent
Dans le jardin du cerveau
J'avais perdu la tête
Je trouvais ça sympa
Car j'attendais Brunette
Brunette reviendra
Un jour vint ma brunette
Sans l'ami Cupidon
Elle dit: «J'aime plus ta tête»
Elle dit quand même: «Pardon»
Tu t'es payée ma tête
Lui dis-je avec grand coeur
Elle me rendit ma tête
Elle emporta mon coeur
Depuis dans ma petite tête
C'est un vrai tête-à-queue
Je suis devenu homme de tête
Et j'ai le front soucieux
Le coeur après la tête
Voilà le leitmotiv
Qui fait que la planète
A le coeur bien chétif
Oui, mon histoire est bête
Je le sais maintenant
Elle n'a ni queue ni tête
J'ai gâché votre temps
Elle n'a ni queue ni tête
Mais si vous le voulez
Promenez-vous sans tête
Alors vous comprendrez
Que j'aimais bien ma tête
Je la trouvais sympa
Avec son air poète
Que je tenais de papa
Mais j'ai une autre tête
Depuis ce maudit jour
Où j'ai perdu la tête
Pour un stupide amourMadame Laure Messenger, Claude, Jérémie et l'existence de Dieu (1967)
Antoine
Madame Laure Messenger habitait une grande maison
Vide où elle gardait pour seuls compagnons
Deux poissons rouges fort jolis
Qu'elle nommait Claude et Jérémie
Madame Laure Messenger soignait fort bien ses poissons
Tous les jours, à cinq heures, elle changeait avec précaution
L'eau du grand bocal brillant
Claude et Jérémie pouvaient être heureux vraiment
Claude et Jérémie se disputaient parfois
L'un disant «Dieu existe», l'autre «Dieu n'existe pas»
Jérémie a eu le dernier mot
«Bien sûr Dieu existe ! Qui crois-tu qui change l'eau ?»
Moi, j'ai cru à l'existence de Dieu jusqu'à l'âge de quinze ans
J'étais sûr que c'était lui qui faisait que les enfants
Au ventre des mères ne venaient
Que lorsqu'elles étaient mariées,
Le raisonnement a eu un vice
Quand ma cousine a dû partir en SuisseMadeleine (1961)
Hugues Aufray
Debout sur un bac de misère,
Allant au gré de la rivière.
Dans la nuit, chante un vieux passeur.
Il chante et rit autant qu'il pleure.
Madeleine, Madeleine.
Demain matin, il se marie
Et le bouquet qu'il a choisi,
C'est Madeleine, la pécheresse
Qui l'a cueilli dans sa détresse.
Madeleine, Madeleine.
Tout le village s'est embarqué
Sur le radeau de la mariée.
Les gens se moquent entre leurs dents,
En regardant vêtue de blanc,
Madeleine, Madeleine.
Mais le radeau a chaviré.
Il était vraiment trop chargé.
Chevaux, amis, femme et carrosse,
Tout s'est noyé le jour des noces
De Madeleine, de Madeleine.
On a cherché la vérté.
Mais elle aussi avait coulé.
Il n'est resté qu'un vieux passeur
Pleurant l'amour, perdant l'honneur
Pour Madeleine, pour madeleine.Mademoiselle, vous (1967)
Salvatore Adamo
Un regard furtif
Ses yeux sont de velours
Un coup de peigne hâtif
Sur ses cheveux d'amour
Un air pensif
Le silence lourd
Elle s'assied
Joli genou,
Mes yeux l'agacent
Mademoiselle, vous...
Ses yeux menacent
Mon p'tit cœur bout
Est-elle de glace ?
Mademoiselle, vous...
Il faudra bien que je lui dise
Ce qui me chatouille le cœur
Mais j'ai bien peur qu'elle ironise
Quand elle apprendra ma candeur
Mademoiselle, vous...
C'est ennuyeux qu'elle m'ignore
Qu'elle m'attribue des intentions
Que j'avoue n'avoir pas encore
Un détail retient mes effusions
C'est pas normal
Elle est sérieuse
En général
Elles sont rieuses
Ou je m'y prends mal
Je la rends furieuse
Mademoiselle, vous...
Un incident que je déplore
M'oblige à vous importuner
Bien que la crainte me dévore
Que sur moi vous vous mépreniez
Mademoiselle, vous...
J'ai enfin trouvé les mots qu'il faut
"Euh... Vous êtes assise sur mon chapeau !"Mais pas pour toi (1966)
Antoine
Tu me préférais mon ami
Mon ami qu'on connaissait
Aujourd'hui, tu reviens vers moi
Parce que tout est changé
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi
Non, pas pour toi
Princesse brûlée sur ta plage
Je n'étais rien pour toi
Tu me repoussais avec la rage
De ce que tu prenais pour des lois
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi
Non, pas pour toi
Tu faisais partie de ce monde
Auquel je n'appartenais plus déjà
Aujourd'hui, pour toi, tout s'effondre
Tu l'avais souhaité, je crois
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi
Tant pis !Maman ne m'a jamais dit (1963)
Le Petit Prince
{Refrain:}
Maman, moi je t'en veux
A cause de toi, je suis malheureux
Maman, c'est sérieux
Tu ne m'as jamais parlé de l'amour
Maman, toi qui m'as tout appris,
Tout appris dans la vie
Mais il y a pourtant une chose qu'elle oublie
Elle ne m'a jamais parlé de l'amour
Chaque fois que je lui demandais
Ce que c'était, elle racontait
Une belle histoire qu'elle inventait
Pour ne pas me parler de l'histoire
{au Refrain}
Maman dit que je suis un enfant
Que vraiment, j'ai bien le temps
Elle ne veut pas croire que c'est maintenant
Qu'il faut me parler de l'amour
J'aime une fille que j'ai rencontrée
Et je sens qu'je lui plais
Mais je ne sais pas par où commencer
On ne m'a jamais parlé de l'amour
{au Refrain}
Tu ne m'as jamais parlé de l'amour
Oh ! Maman parle-moi de l'amour {x5}Marie, Marie (1969)
Antoine
Marie, Marie,
Où es-tu donc, ma Marie ?
Marie, Marie,
Où es-tu donc aujourd'hui ?
A Londres, à Rio, à San Francisco
A Paris, à Las Vegas ou à Tokyo ?
Marie, Marie,
Le jour où tu es partie
Marie, Marie,
On a tous pleuré
On t'a vue t'éloigner
On savait que rien n'te retiendrait
Ô ma Marie,
Ô ma Marie si jolie,
Ô ma Marie,
Ô ma Marie si gentille,
Tu es devenue une super star
Dans les journaux on peut te voir
Tu chantes dans tous les pays
Et le monde entier t'applaudit
Marie, Marie,
On t'appelle même plus Marie
Marie, Marie,
Tout le monde t'appelle "Miss Mary"
Moi, dans ce bistrot
Je joue sur mon piano
Les chansons qu'on chantait en duo
Tu es devenue une super star
Dans les journaux on peut te voir
Tu chantes dans tous les pays
Et le monde entier t'applaudit
Marie, Marie,
Les hommes te font les yeux doux
Marie, Marie,
Mais je ne suis pas jaloux
Car tu m'as juré
Qu'un jour tu reviendrais
En jouant du piano, je t'attendraiMarie d'Aquitaine (1962)
Michèle Arnaud
C'est la légende qui le dit,
Avait des yeux de paradis
Et des cheveux plus doux que laine;
Avait aussi son vieil époux
Souvent cruel, toujours jaloux,
Qui la tenait en quarantaine,
Marie d'Aquitaine
Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours
S'en vint au castel un garçon
Avec sa viole et ses chansons;
Chanta la volupté païenne,
La chanta jusqu'au petit jour
Pour l'enfant blonde en mal d'amour,
La si triste et toujours lointaine
Marie d'Aquitaine
Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours
Toucha Marie profondément,
Mais devint-il son bel amant ?
La chose n'en est point certaine,
Toujours est-il que le seigneur
Fit égorger le doux chanteur,
Pour un regard vers la hautaine
Marie d'Aquitaine
Mais quand les gens voient tournoyer
Toutes les feuilles des noyers,
Marie tend son visage en peine
Car l'on dit que, tendre et fervent,
Son ami prend l'âme du vent
Pour caresser de son haleine
Marie d'Aquitaine
Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours...Marinella (1934)
Marcel Amont (1961), Tino Rossi (1936/1963)...
{Refrain :}
Marinella !
Ah..., reste encore dans mes bras,
Avec toi je veux jusqu'au jour
Danser cette rumba d'amour
Son rythme doux
Nous emporte bien loin de tout,
Vers un pays mystérieux,
Le beau pays des rêves bleus
Blottie contre mon épaule
Tandis que nos mains se frôlent,
Je vois tes yeux qui m'enjôlent
D'un regard plein de douceur
Et quand nos cœurs se confondent
Je ne connais rien au monde
De meilleur
Marinella !
Ah reste encore dans mes bras
Avec toi je veux jusqu'au jour
Danser cette rumba d'amour
Quand je te tiens là, sur mon cœur,
Pour moi c'est un tel bonheur
Qu'aucun mot ne peut l'exprimer.
Tout mon être est transformé
Et je voudrais que ce moment
Qui me trouble éperdûment
Se prolonge éternellement
{Refrain}
Quand le soleil se lèvera
Je sais que tu partiras
Et que notre roman joli
A jamais sera fini
Oui, mais avant, comme autrefois,
Viens vite tout près de moi
Et pour une dernière fois
{Refrain}Méo Penché (1963)
Marcel Amont
Il aimait tapocher les gars du quartier
Son nom c'était Méo Penché
À douze ans fort comme un homme
Il n'avait peur de personne
Touche pas à Méo Penché
Son père lui avait dit : "Tu s'ras barbier"
Mais il n'aimait pas ce métier
Le voici donc en colère
Jetant les clients par terre
Wo wo wo Méo Penché
A son père alors il a dit :
"Ça sert à rien pour ces jobs-là, j'suis trop malin"
Et tout en montrant ses deux poings :
"C'tata c'tata c'tata c't'avec ça que j'vas faire du foin pôpa"
C'est là qu'y a commencé à s'entraîner
Y en a mangé des claques sur l'nez
Le ring c'était son affaire
Il massacrait l'adversaire
Choque toé pas Méo Penché
Dans deux ans l'est d'venu sans trop forcer
Champion poids lourd du monde entier
Y a fait d'l'argent mais c'est moche
Y avait des trous dans ses poches
Wo wo wo Méo Penché
A son père alors il a dit :
"Ça sert à rien pour ces jobs-là, j'suis trop malin"
Et tout en montrant ses deux poings :
"C'tata c'tata c'tata c't'avec ça que j'vas faire du foin pôpa"
C'est là qu'y a commencé à s'entraîner
Y en a mangé des claques sur l'nez
Le ring c'était son affaire
Il massacrait l'adversaire
Choque toé pas Méo Penché
Dans deux ans l'est d'venu sans trop forcer
Champion poids lourd du monde entier
Aujourd'hui y a pas d'misère
Il est barbier comme son père
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo
Wo wo wo Méo
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo PenchéMes mains sur tes hanches (1965)
Salvatore Adamo
Sois pas fâchée si je te chante
Les souvenirs de mes quinze ans
Ne boude pas si tu es absente
De mes rêveries d'adolescent
Ces amourettes insignifiantes
Ont préparé un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour
Et c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour
{Refrain}
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche
Tu seras ma dernière chanson
Dans chaque fille que j'ai connue
C'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t'ai tenue
Moi je tremblais je comprenais
Que tu es sortie d'une fable
Pour venir habiter mon rêve
Et ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève
Oui ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève
{Au refrain, x2}
La la la la la la la...Mes souvenirs sont en vitrine (1966)
Jean Arnulf
Mes souvenirs sont en vitrine
Il y a Hugo et puis Racine
Le professeur et sa badine
Tous les hivers, une bonne angine
En ce temps pâle qui s'achemine
J'épousais Les deux orphelines
Mais c'est la simple Bécassine
Que je caressais dans la cuisine
Pour savoir ce qu'on imagine
Mais songe creux, rêve de Chine
Mes souvenirs sont en vitrine
J'aime les machins, pas les machines
Travail au ciel, pas en usine
Et tous mes désirs que je tartine
Au cinéma, des magazines
Et Marie, une belle cousine
Qui voulait bien que je taquine
Pour un chewing-gum, ses jambes fines
Ca sentait si bon l'aubépine
Mais on est bête quand on bouquine
Mes souvenirs sont en vitrine
Je n'irai plus à la cantine
L'amour c'est bon, bonjour voisine
J'ai pas deux ronds mais des combines
J'aime le rouquin et les rouquines
Et je m'endors, sonné matin
Quand je me réveille, je baratine
Une fille dont j'ai une gamine
Je suis toujours dans la débine
Mais ce n'est rien, c'est la routine
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline
Adieu Fanchon et Colombine
Dans le miroir, j'ai une bobine
Qui a besoin d'un médecin
Je suis amoureux de Messaline
Et m'en retourne aux origines
Avec des regrets qui ma chagrinent
Je ne serai jamais Gagarine
C'est le bonheur qui dégouline
Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtalineMireille (1967)
Marcel Amont
Olé, Olé, Olé
Quand elle passe, la Carmencita
Elle déplace cent mille gars
Plus ils s'enflamment
Plus à Tolède les autres femmes
Alors se sentent laides.
Elle est fière comme un hidalgo
Elle est chère comme dix lingots
Et aux arènes, chaque semaine
Elle est la reine des cœurs madrilènes
Tu connais pas Mireille, Mireille, Mireille
Mireille qué merveille !
Elle me rend fada.
Lorsque mon cœur sommeille
J'ai le train de Marseille
Et quand je me réveille
Mireille est dans mes bras.
Ah, t'aurais vu un printemps sur le Kinza
Yochiko marcher à tout petits pas
Entravée dans son beau kimono de soie
T'aurais cru voir marcher du mimosa
Ou des arbres en fleurs s'envoler dans la brise
Et si alors elle t'avait souri
Tu l'aurais trouvée si douce et si exquise
T'aurais bien pu te faire hara-kiri.
Tu connais pas Mireille, Mireille, Mireille
Je la vois je bégaye
Elle me rend fada
Lorsque mon cœur sommeille
J'ai le train de Marseille
Et quand je me réveille
Mireille est dans mes bras
Si t'avais Yasmina sur ta route,
Tu verrais son œil noir qui t'envoûte
Tu verrais d'un seul coup les mille et une nuits
De la Perse et de l'Arabie
Cet immense œil noir-là illumine
Alors sous le voile on imagine
On se dit devant l'œil mystérieux
Dans le fond je suis presque sûr qu'elle en a deux.
Tu connais pas Mireille
Pour trouver la pareille
C'est pas demain la veille
Ça me rendait fada
Parce pour voir Mireille
Ça faisait loin Marseille.
Merveille des merveilles.
Mireille, tè, la voilà.
Mireille, Mireille, viens vite dans mes bras.Moi le clown (1965)
Marcel Amont
Moi untel
Sous tous les cieux en toutes saisons
Quand s'allument les premiers néons
Je vais r'trouver mon grand patron
Le cirque
Moi untel
Perdu dans le flot des passants
Qui va vers lui je sens mon sang
Qui se réveille en le voyant
Le cirque
J'ai
Taille moyenne nez moyen
Signe distinctif néant
Et
Pour tous ces gens je ne suis rien
Et rien pour les petits enfants
Moi untel
On me regarde sans me voir
On ne rit pas de mes histoires
On s'en moque on est venu voir
Le cirque
Une table de maquillage
De l'or du rouge et puis du bleu
Il ne m'en faut pas d'avantage
Un' ritournelle et les pleins feux
Et je deviens
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos je bondis dans
Le cirque
Moi le clown
Je joue du violon du saxo
Je fais des bonds je fais des sauts
A en crever le chapiteau
Du cirque
Là
Je jongle avec dix mille étoiles
Signe distinctif géant
Et
Je vois briller toutes ces étoiles
Dans les yeux des petits enfants
Moi le clown
Je suis celui qui peut dev'nir
Le plus beau de leurs souvenirs
Un demi-dieu sur son navire
Le cirque
A minuit fini le miracle
Quand je regagne mon hôtel
Je suis redevenu untel
Untel jusqu'au prochain spectacle
Oui mais demain
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos j'entrerai dans
Le cirque
(ah les p'tits enfants vous êtes là)Mon petit navire (1964)
Marc Aryan
Dans un joli port, dans un port du Nord
Se trouve un tout petit navire
Depuis quelque temps, quand je suis à bord
C'est mon royaume, c'est mon empire
J'y passe des jours, j'y passe des nuits
A ordonner mille détails de mes doigts
En pensant, chérie, à toi
Lorsque le printemps bientôt reviendra
Nous partirons pour nos vacances
En naviguant doucement, toi et moi
Tout le long des côtes de France
Tu seras mon joli petit matelot
Et je serai ton capitaine, chérie
Sous le ciel bleu du midiN'est-ce pas merveilleux ? (1963)
Salvatore Adamo
Dis n'est-ce pas merveilleux ?
La plage est là pour nous seuls
Dis n'est-ce pas merveilleux ?
La vague danse sur les écueils
Cette lune qui dort
Dans un ciel tout en or
Et ce vent qui nous berce
N'est-ce pas merveilleux ?
Et ta main dans la mienne
Et ton cœur près du mien
L'éternelle rengaine
C'est quand même merveilleux
Oui, c'est quand même merveilleux
Dis n'est-ce pas merveilleux ?
Écoute l'onde qui chante
Dis, ferme les yeux
Retiens l'heure présente
Cette nuit de velours
Et ce souffle d'amour
Pour deux cœurs amoureux
N'est-ce pas merveilleux ?
Et si ce n'est qu'un rêve
Quelques images brèves
Il s'agit de nous deux
C'est quand même merveilleux
C'est quand même merveilleux
C'est quand même merveilleuxN'y Pense Plus Tout Est Bien (1964)
Hugues Aufray
1. À quoi ça sert de chercher à comprendre
Pourquoi on dit ce qu'on dit
À quoi ça sert de chercher à comprendre
Quand c'est fini c'est fini
Quand le soleil se lèvera demain
Je serai déjà loin très loin
Il faut se quitter en chemin
N'y pense plus tout est bien
2. A quoi ça sert de chercher la lumière
Puisqu'il n'y a rien à voir
A quoi ça sert de chercher la lumière
Je veux rester dans le noir
Tu peux toujours essayer de me dire
Ce que tu n'as jamais su me dire
Quand nous marchions main dans la main
Mais n'y pense plus tout est bien
3. Moi j'ai choisi la route solitaire
Pareille à celle du vent
Moi j'ai choisi la route solitaire
Qui va là-bas loin devant
Mais je voudrais qu'on se quitte bons amis
Tu aurais pu faire mieux ma foi tant pis
Le temps qu'on a passé c'était pour rien
Mais n'y pense plus tout est bien
4. À quoi ça sert de verser tant de larmes
Ce sont des larmes perdues
À quoi ça sert de verser tant de larmes
Je ne t'entends déjà plus
Sur mon chemin mon souvenir m'attend
On m'avait dit de toi c'n'est qu'une enfant
J'allais perdre mon âme dans tes mains
Mais n'y pense plus tout est bienNapoli (1960)
Michèle Arnaud
Les gens de conséquence
S'élancent en chœur vers L'Italie
Ils partent en vacances
En fredonnant d'avance
"Napoli, Napoli"
Les gens de conséquence
N'engendrent pas la mélancolie
Ils font la révérence
Au ciel d'Île-de-France
Pour joindre Napoli
Ils sont dans l'insouciance
Qu'ils en ont de la chance
Les gens de conséquence !
La mandoline li-
vre leurs corps en folie
Aux nuits de Napoli
Les gens de mon espèce
Habitent la Porte d'Italie
Une malchance épaisse
Les retient sans cesse
Très loin de Napoli
Les gens de mon espèce
Dans un soupir de mélancolie
S'en vont comme à grand-messe
Aux phonos des kermesses
Rêver de Napoli
Sans espoir que renaisse
La fleur de la jeunesse
Les gens de mon espèce
Sont morts ensevelis
Avant d'avoir ralli-
ié l' port de Napoli
Napoli, NapoliNe boude pas (1962)
Richard Anthony
Non, petite fille, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, surtout pas
Ma colombe, si l'amour encore n'est pas là
Boude pas, boude pas
Quand le soleil
Fait briller l'or de tes seize ans
Ne boude pas quand le soleil
Se lève à l'aurore de tes printemps
Sais-tu bien qu'un ange viendra
Déposer demain devant toi
Autant de perles et de saphirs
Que jours à venir
Ma colombe, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, boude pas
Non, petite, ton amour sera bientôt là
Bien à toi, oui, crois-moi !
Allons ma petite, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, boude pas
Ma colombe, si l'amour encore n'est pas là
Boude pas, surtout pas
Quand le soleil
Fait briller l'or de tes seize ans
Ne boude pas quand le soleil
Se lève à l'aurore de tes printemps
Ma colombe, il faut, mon amie,
Qu'à travers tes lèvres qui rient
On entende des chants d'oiseaux
Alors, aussitôt
Ma petite colombe autour de toi
Boude pas, tu verras
Tu n'auras que l'embarras du choix
Ce jour-là
Boude pas {ad lib}Ne compte pas sur moi (1963)
Richard Anthony
Pour la prévenir quand tu ne viens pas
(Ne compte pas sur moi)
Et pour lui raconter n'importe quoi
Ne compte pas sur moi
Et pendant qu'elle t'attend,
Lui dire que tu l'aimes tant
Je sais que tu mens
Ne compte pas sur moi
Pour la consoler quand tu n'es pas là
(Ne compte pas sur moi)
Et pour l'écouter me parler de toi
Ne compte pas sur moi
Elle est bien trop jolie
Et tu es mon ami
Garde tes ennuis
Ne compte pas sur moi
J'ai beau penser
Que tout cela ne me regarde pas
Te voir jouer
Je ne le supporte pas
Mais je sais qu'un jour, elle te quittera
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Oui, pour essayer de t'arranger ça
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Ne compte pas sur moi
Et quand ce jour viendra
Elle sera dans mes bras
Pour penser à toi,
Ne compte pas sur moi
J'ai de la peine
D'être obligé de te dire tout ça
Mais moi je l'aime
Et si elle peut être à moi
Et pour te la rendre à ce moment-là
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Et pour lui dire de penser à toi
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Car si elle me choisit
Ce sera pour la vie,
Et tant pis pour toi,
Ne compte pas sur moi
Compte pas sur moi
Compte pas sur moiNe t'en fais pas (1965)
Antoine
Les pyramides se dressent sur des fonds de sable gris,
Des rangées de coeurs se pressent sous les porches des abris,
Les pirates s'aventurent dans les champs de l'infini
Mais ne t'en fais pas, reste près de moi,
Ce sont des amis
Les vampires s'évanouissent dans le deuil des spadassins,
Les apôtres déjà glissent vers des havres souterrains,
Des barques rouillées s'alignent devant des murs mal repeints
Mais ne t'en fais pas et reste avec moi,
C'est déjà demain
Au loin déjà, s'amoncellent des armées d'artificiers,
Le chamelier fou sommeille, gémissent les suppliciés,
Les constructions par parcelle s'effondrent dans les allées
Mais ne t'en fais pas, ne me quitte pas,
Tout va recommencer
Enfin s'ouvrent les diadèmes des paons, couleur de cercueil,
Le navire enfin accoste, vainqueur de tous les écueils,
L'apaisement nous invite sur les marches de son seuil
Mais ne t'en fais pas, mais dis-moi pourquoi
Tu m'as laissé seulNe t'en fais pas, mon vieux (1962)
Richard Anthony
Ne t'en fais pas, mon vieux
Tout ça n'est pas très sérieux
Tu verras
Ne t'en fais pas, mon vieux
Ta peine, ta peine, tu dois l'apaiser
Ton coeur est blessé
Et tes yeux ont pleuré un bonheur passé
Ne t'en fais pas, mon vieux
Pour toi, demain tout ira mieux
Ne t'en fais pas, mon vieux
T'es pas le premier qui pleure ses amours
Ne t'en fais pas, mon vieux
Espère, espère oublier un jour
Tu n'as que dix-huit ans, tu le sais
Ce n'est pas le moment de pleurer
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleus
Tu lui as dit «Je t'aimerai pour la vie»
Mais maintenant, tu vois, c'est fini
Je sais bien que tu méritais pas ça
Mais puisqu'elle n'est plus là
Ne t'en fais pas, non, ne t'en fais pas, mon vieux
Que son parfum s'envole avec le vent
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et pense que tu n'as que dix-huit ans
Le soleil, le printemps
Brilleront, tu seras heureux
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleus
Oui, pense que tu n'as que dix-huit ans
Le printemps reviendra, tu seras heureux
{x4:}
Ne t'en fais pas mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleusNe vous mariez pas, les filles (1964)
Michèle Arnaud
Avez-vous vu un homme à poil
Sortir soudain d'la salle de bains
Dégoulinant par tous les poils
Et la moustache pleine de chagrin ?
Avez-vous vu un homme bien laid
En train d'manger des spaghetti
Fourchette au poing, l'air abruti
D'la sauce tomate sur son gilet
Quand ils sont beaux, ils sont idiots
Quand ils sont vieux, ils sont affreux
Quand ils sont grands, ils sont feignants
Quand ils sont p'tits, ils sont méchants
Avez-vous vu un homme trop gros
Extraire ses jambes de son dodo
S'masser l'ventre et s'gratter les tifs
En r'gardant ses pieds l'air pensif ?
{Refrain 1:}
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Faites plutôt du cinéma
Restez pucell' chez vot'papa
Dev'nez serveuse chez un bougnat
El'vez des singes, él'vez des chats
Levez la patte à l'Opéra
Vendez des boit' de chocolat
Prenez le voile ou l'prenez pas
Dansez à poil pour les gagas
Soyez radeuse av'nue du Bois
Mais ne vous mariez pas, les filles
Ne vous mariez pas.
Avez-vous vu un homme gêné
Rentrer trop tard pour le dîner
Du rouge à lèvres sur son col
Du flageolant dans la guibole
Avez-vous vu au cabaret
Un monsieur qui n'est plus très frais
Se frotter avec insistance
Sur un' petite fleur d'innocence
Quand ils sont bêtes, ils vous embêtent
Quand ils sont forts, ils font du sport
Quand ils sont riches, Ils gar'nt l'artiche
Quand ils sont durs, ils vous torturent
Avez-vous vu à votre bras
Un maigrichon aux yeux de rat
Friser ses trois poils de moustache
Et se redresser, l'air bravache.
{Refrain 2:}
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Mettez vos robes de gala
Allez danser à l'Olympia
Changez d'amant quat' fois par mois
Prenez la braise et gardez-la
Cachez la fraîche sous vos matelas
A cinquante ans, ça servira
A vous payer des beaux p'tits gars
Rien dans la tête, tout dans les bras
Ah, la belle vie que ça sera
Si vous n'vous mariez pas, les filles
Si vous n'vous mariez pas.Noël pour mon amour (1961)
Richard Anthony
C'est Noël, la neige est tombée,
C'est Noël, une année s'en va,
Oui mais toi, toi, tu restes près de moi.
C'est Noël dans la cheminée,
N'oublie pas tes sabots de bois,
Tu auras tout l'amour que j'ai pour toi
Oh ! si tu savais, si tu savais
Combien je t'aime, rien, rien ne pourra,
Ne pourra plus nous séparer
C'est Noël, la neige est tombée,
C'est Noël, une année s'en va,
Oui mais toi, toi, tu restes près de moi
C'est Noël, les amours fanées
S'en iront au vent de l'hiver,
Oui mais moi, moi, je reste près de toi
C'est Noël, passent les années,
Les chansons s'en vont sur la mer,
Oui mais moi, moi, je reste près de toi
Oh ! si tu savais, si tu savais,
Combien je t'aime, rien, rien ne pourra,
Ne pourra plus nous séparer
Dans le ciel, les amours fanées,
Sont parties au vent de l'hiver,
Mais toujours, c'est Noël pour notre amour.Non, je ne pourrais pas (1962)
Richard Anthony
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Car je te veux toujours près de moi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
La nuit, le jour, mon amour, c'est toi
Tu es pour moi le soleil, la joie
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Je suis intoxiqué par cet amour de feu
Et je veux me noyer dans le bleu de tes yeux
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Le ciel est gris quand tu n'es pas là
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Quand je t'attends, j'ai le coeur qui bat
Main dans la main, on est bien, on est bien
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Jamais je n'aurais pu imaginer tout ça
Avant d'avoir goûté ce bonheur dans tes bras
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
J'ai tant besoin, tant besoin de toi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Car je suis fou, je suis fou de toi
Tu m'as donné toute la joie d'aimer
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Oh non, je ne pourrais pas vivre sans toiNon, ne dis pas adieu (1964)
Frank Alamo
Non, ne dis pas adieu
Non, non, non
Ne joue pas à ce jeu
Non, non, non
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas.
Non, ne dis pas adieu
Non, non, non
Tu m'as déjà fait ça
Bien d'autres fois
A quoi bon t'en aller
Tu vas le regretter
Ne me dis pas adieu, non, non
Non, non, non
Quand on est amoureux, non, non
Non, non, non
On est fait pour s'aimer, tu le sais
Pourquoi se disputer
Rien n'y fait
Mon amour est plus fort
Je prends tous les torts
Ne me dis pas adieu, non, non
Non, non, non
Ne joue pas à ce jeu, non, non
Non, non, non
A quoi bon t'en aller
Tu le sais
Demain tu reviendras
Comme à chaque fois
A quoi bon me quitter
Pour tout recommencer
Ne me dis pas adieu
Non, non, non,
Ne joue pas à ce jeu
Non, non, non,
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas.
Ne me dis pas adieu
Non, non, non,
Ne joue pas à ce jeu....
Non, non, non
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pasNotre Rivière (1961)
Hugues Aufray
Te souviens-tu, notre rivière
Il y a bien longtemps
Te souviens-tu, notre rivière
Où nous allions enfants
Qui promenait dans son eau claire
Deux beaux poissons d'argent.
Elle a coulé, notre rivière
Depuis ce jour d'antan.
Elle a coulé, notre rivière
Depuis mille et mille ans.
Dans tous les décors de la terre
De printemps en printemps.
Si vers la mer, notre rivière,
Est partie doucement.
Si vers la mer, notre rivière,
A rejoint l'océan.
Elle a fait le tour de la terre
Suivant les continents.
Te souviens-tu, notre rivière
Il y a bien longtemps
Te souviens-tu, notre rivière
Je la vois maintenant
Pleurer d'un million de lumière
Dans tes grands yeux d'enfant.
Pleurer d'un million de lumière
Dans tes grands yeux d'enfant.Notre roman (1967)
Salvatore Adamo
Un jour ma mie nous écrirons notre roman
Le cœur content, comme un livre d'images
A chaque page il y aura un serment
A chaque instant il y aura ton visage
Et, si pauvre est la prose
Elle aurait ton charme
Car j'y mettrais tes larmes
Sur des pétales de roses
Non pas une ombre morose
Rien que les plus belles choses
Un jour ma mie nous écrirons notre roman
Sans un nuage comme un ciel de vacances
Pour y enchaîner le meilleur de notre temps
Pour mettre en cage le vent de notre chance
Et nous aurons pour emblème sur un flocon de neige
Notre premier "je t'aime" léger léger comme un arpège
Non pas une ombre morose
Rien que les plus belles choses
Un jour ma mie nous ouvrirons notre roman
Le cœur tremblant à son plus beau passage
Et nous soufflerons sur la poussière des ans
Et nous lirons en riant de notre âge
Alors comme au temps de nos vingt ans
Nous écrirons notre plus belle pageNous Avons Beaucoup Dansé (1964)
Hugues Aufray
Nous avons beaucoup dansé
Tu sembles fatiguée
Pour ta dernière soirée
Je voudrais te parler
Le temps passe, le temps court
Voici la fin des beaux jours
Mon amour
Mon amour
Nous avons beaucoup dansé
Tout le long de l'été
Les amis sont repartis
Et la fête est finie
Nous avons eu notre tour
On se lasse des beaux jours
Mon amour
Mon amour
Nous avons beaucoup dansé
Il faut nous séparer
On pourra se retrouver
Peut-être l'autre été
Et n'aie pas le cœur trop lourd
On se reverra un jour
Mon amour
Mon amour
Nous avons beaucoup dansé
Il faut nous séparerNous les amoureux (1961)
Jean-Claude Pascal, Isabelle Aubret...
Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux
Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour
Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux
Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.
Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux
Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.Nuit et jour (Liebelei) (1961)
Hugues Aufray
Nuit et jour,
Les splendeurs de l'amour
M'attirent vers toi vers ce bonheur
Que tu m'as donné
Nuit et jour,
Si j'appelle au secours,
C'est toujours vers toi
Que s'en va ma voix
Vers ma jeunesse.
REFRAIN
Si l'amour se repose
Comme un bel oiseau mort,
J'en garde quelque chose
Dont tu dois bien te souvenir encore.
Nuit et jour,
Les tourments de l'amour
Me font revenir
A n'en plus finir
Vers ma jeunesse.
REFRAIN
Nuit et jour,
Les tourments de l'amour
Me font revenir
A n'en plus finir
Vers ma jeunesse.
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 15:08
Oh ! Ma Rose-Marie (1964)
Marcel Amont, Réda Caire, Tino Rossi...
De toutes les fleurs aux mille couleurs,
C'est bien elle la plus jolie.
Oui, Rose-Marie, semble à nos yeux
Une rose au parfum merveilleux.
Et par ce charme adorable, exquis,
Chacun se sent aussitôt conquis.
{Refrain:}
Oh ! Ma Rose-Marie,
Les fleurs de la prairie
Se penchent devant toi lorsque tu passes,
Comme pour s'incliner devant ta grâce.
L'oiseau qui se balance
Vient pour toi chanter sa romance.
Et si le bois prend un air de féerie,
C'est pour toi, Rose-Marie.
Puis, par sa douceur, elle a pris mon cœur.
L'amour se tient dans son sillage
Et sa douce image que je revois
Paraît à chaque instant devant moi.
Le lac bleu se reflète dans ses yeux,
Le soleil se plaît dans ses cheveux.
{au Refrain}Oh ! Non (1964)
Frank Alamo
- (C'est la fille qui te rend silencieux ?)
- Oh ! Non
- (Un ami qui vient d'te dire adieu ?)
- Oh ! Non
À quoi bon vous dire la vérité
Vous n'y pourrez jamais rien changer
Non, jamais rien y changer
Oh ! Non
- (Avec nous, viens ce soir t'amuser)
- Oh ! Non
- (Tu devrais essayer d'oublier)
- Oh ! Non
Malgré vous, je suis seul et perdu
Dans un monde qui m'est inconnu
Oh, non, n'insistez plus
Oh ! Non
- (Méfie-toi, on te rend malheureux)
- Oh ! Non
- (Nous croyons voir des pleurs dans tes yeux)
- Mais non, mais non
À cette fille j'ai donné mon amour
Mais ce soir je la perds pour toujours
Comment l'oublier un jour ?
Oh ! Non
{x4:}
- (Oh ! Oui)
- Oh ! NonOn n'a plus le droit (1966)
Salvatore Adamo
J'ai revu les filles de mon patelin
Je leur ai souri, mine de rien
Elles ont baissé les yeux
Pour me montrer leur doigt
"Il est trop tard, mon vieux,
On n'a plus le droit
Je suis Madame Machin
Je ne manque de rien
Il est gentil tout plein
Je l'aime bien"
Bon, ça va, j' vais retrouver les copains
Ce sera bon flâner jusqu'au matin
Ils ont baissé les yeux
Pour me montrer leur doigt
"Il est trop tard, mon vieux,
On n'a plus le droit
On n' joue plus les milords
On a la corde au cou
Tu payes un verre, d'accord
Mais c'est bien tout"
Tiens, c'est vrai ,ça fait longtemps déjà
Je n' me rendais pas compte
Excusez-moi
Et j'ai baissé les yeux
Pour me gratter le doigt
Et cacher de mon mieux
Mon désarroi
J'ai haussé les épaules
Et j'ai tourné le dos
Adieu Pierre, adieu Paul
C'était trop beau {x2}On Est Les Rois (1965)
Hugues Aufray
On couche n'importe où
Dans des chambres à cent sous
On est des gratte-guitares
On chante sur les trottoirs
Oui mais
On n'est pas syndiqués
Nos blue-jeans sont râpés
Et dans
Tous les coins où l'on va
On est les rois
On lave deux trois voitures
Et en route l'aventure
Auto-stop ou camions
Tout ce qui roule est bon
On a
Des airs de traîne-misère
Mais on est libres comme l'air
Et dans
Tous les coins où l'on va
On est les rois
Sur les trains on connaît des mécaniciens
Le nom de leur gosse et même de leur chien
On a des combines dans toutes les villes
Pour bien manger et bien dormir et trouver des filles
On a un d'nos copains
Qui a fait son chemin
Il chante ses chansons
A la télévision
Oui mais
On est contents pour lui
Car il a réussi
Mais nous
On est heureux comme ça
On est les rois
On couche n'importe où
Dans des chambres à cent sous
On est des gratte-guitares
On chante sur les trottoirs
Oui mais
On n'est pas syndiqués
Nos blue-jeans sont râpés
Et dans
Tous coins où l'on va
On est les roisOn se bat toujours quelque part (1967)
Salvatore Adamo
Où vas-tu l'ami de ce pas ?
Je m'en vais à la guerre
De quelle guerre parles-tu mon gars ?
Je ne sais pas je n'en ai que faire
Car on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Dans les chansons même on s'égare
C'est si facile de la chanter
D'où viens-tu l'ami de ce pas ?
Je reviens de la guerre
De quelle guerre parles-tu mon gars ?
Je ne sais plus je n'en ai que faire
Je ne sais plus s'ils étaient noirs
Ou bruns ou jaunes ou comme moi
Je me souviens de leurs regards
Je me souviens de leurs "pourquoi"
Je me souviens d'un ciel de mort
D'un bleu à vous faire croire en Dieu
S'il n'y avait ce matador
Qui vous visait entre les yeux
Je me souviens d'une lumière
Qui scintillait de mille larmes
Je me souviens d'une prière
Qui s'élevait de ce vacarme
Et l'on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Dans les chansons même on s'égare
C'est trop facile de la chanter
Je ne sais plus si j'ai tiré
Si j'ai tué et combien de fois
Mon souvenir est déchiré
Je sais que je n'étais plus moi
Je vous reviens pour vivre un peu
Pour commencer à aimer le jour
Pour me brûler à d'autres feux
Pour écouter des chansons d'amour
Pour oublier....
Que l'on se bat toujours quelque part
Et on se bat toujours quelque part...Oui, j'ai peur (1964)
Frank Alamo
{Refrain:}
Oui, j'ai peur de croire
Tout ce qu'on me dit
Oui, j'ai peur de savoir
Ce qu'est sa vie
Tout au fond de mon cœur
D'elle je rêvais
Oui, j'ai peur, j'ai peur
Ha ha
Ne me dites rien
C'est elle que j'aime
Ne me dites rien
J'aurais trop de peine
Ne détruisez pas
Ce que j'imaginais
Oui, j'ai peur, j'ai peur
Ha ha
La plus belle des légendes
Ce soir m'appartient
Et je tremble, oui, je tremble
Qu'il n'en reste rien
{au Refrain}
Oui, au fond de moi
Tout pourrait se briser
Oui, j'ai peur, j'ai peur
Ha ha
Ne détruisez pas
Ce que j'imaginais
Oui, j'ai peur, j'ai peur
Ha ha
Mais un jour, oui, un jour
Je prouverai
Que ce que vous pensez
D'elle n'est pas vrai
{au Refrain}
Oui, au fond de moi
Tout pourrait se briser
Oui, j'ai peur, j'ai peurOui, Tu Verras (1963)
Hugues Aufray
Oui, tu verras,
On partira
Très loin d'ici
Pour un beau pays
Où tout est bleu
Et, si tu le veux,
Oui, tu verras,
On partira.
Je veux t'aimer
Et t'emmener
Sur mon bateau
Poussé par les flots,
Sans pavillon et sans avirons.
Je veux t'aimer
Et t'emmener.
Il y a longtemps
Que je t'attends,
Longtemps déjà
Que je pense à toi.
Mais aujourd'hui,
Si tu es ici,
Il y a longtemps, longtemps
Que je t'attends.
Oui, je savais {2x}
Qu'un jour tu viendrais {2x}
Prendre ma main,
Prendre mon chemin,
Que j'ai compris,
Quand tu m'as souri,
Oui, je savais bien {2x}
Qu'un jour tu viendrais,
Que tu viendrais.
Je t'ai rêvée {2x},
Je t'ai trouvée {2x}.
Depuis toujours,
Tu es mon amour
Mais aujourd'hui,
Je t'ai reconnue.
Je t'ai rêvée {2x}
Et je t'ai trouvée. {2x}
Je veux t'aimer
Et t'embrasser
Très loin d'ici
Dans un beau pays
Où tout est bleu
Et, si tu le veux,
On s'en ira,
Oh oui, tu verras,
Oui, tu verras {3x}Oxford Town (1965)
Hugues Aufray
Oxford Town Oxford Town
On baiss' la tête quand les clochers sonnent
Le soleil ne brill' pour personne
N'allez jamais jusqu'à Oxford Town
Il alla à Oxford Town
Par la haine il fut suivi
Seul'ment parc'qu'il était noir
Il aurait mieux fait d'rester chez lui
Oxford Town au bout du chemin
Quand il voulut entrer ce fut une histoire
Seul'ment parc'que sa peau était noire
Que pensez-vous de ça les copains
J'tai vu pleurer à Oxford Town
Sous les bomb's lacrymogènes
Ça n'vaut vraiment pas la peine
De rester à Oxford Town
Oxford Town dans l'après-midi
Chantait des chansons tristes à l'infini
Deux homm's morts c'est vraiment trop bête
Y aurait intérêt à faire une enquêtePas de larmes (1963)
Frank Alamo
(Adieu, adieu)
Pourquoi pleurer ?
Pas de larmes
Il est rompu le charme
Puisque aujourd'hui
Tout est fini
Essayons d'oublier
Pas de larmes
Il faut briser nos armes
Quand l'amour est mort
Qui a eu tort ?
Il ne faut pas chercher
Il vaut mieux se quitter
(Pourquoi pleurer ?)
Gardons le souvenir
Du temps merveilleux des beaux jours
Dans un dernier sourire
Bien que nos deux cœurs soient trop lourds
Pas de larmes
Il faut rompre le charme
Adieu mon amour
Mon cœur est lourd
Puisque il faut nous quitter
Il ne faut pas pleurer
(Non, pas pleurer)
Essayons d'oublier
(Adieu, adieu)
Je t'en prie, pas de larmes
(Adieu)
Je t'en prie, pas de larmes
(Adieu)
Oh ! Non, non, pas de larmes
(Adieu)
Je t'en prie, pas de larmes
(Adieu)Pas sans moi (1965)
Akim
Tu fermes le col de ton manteau
Tu as déjà les yeux qui me quittentIl faut partir puisqu'il le faut
Mais pas déjà, mais pas si vite
Oh non
Demain, la ville sera inhabitée
Demain, je ne cesserai de te regretter
Si tu pars, je veux partir
Te suivre sans réfléchir
Tourner le dos à tout le reste
Mais tu ne partiras pas sans moi
Non, pas sans moi
Oh non, tu ne partiras pas sans moi
Si loin
Demain, dans une autre ville
Je veux voir tes yeux
Demain, même les mains vides
Nous serons heureux
Tout seul dans cette maison
Ma vie n'a plus de raison
Je préfère tout quitter ici
Mais tu ne partiras pas sans moi
Non, pas sans moi
Oh non, tu ne partiras pas sans moi
Si loin
{x3:}
Car je t'aime
Oui, je t'aimePauvre Verlaine (1968)
Salvatore Adamo
S'il n'y avait le sourire des fleurs
A quel soleil chaufferais-je mon cœur
Sans toi ?
S'il n'y avait la chanson de la pluie
Qui bercerait mon cœur qui se languit
De toi ?
De toi, pauvre Verlaine,
Il lui faudra beaucoup pleurer
Ce soir
Je me souviens, le ciel était en pleurs
Et ça hurlait, les violons du malheur
Sans toi
Mais tu as peint ma vie à ta douceur
Et un grand feu a jailli dans mon cœur
Avec toi
Tu as cueilli tous mes rêves d'enfant
Pour les bercer sur les ailes du vent
Mais tu m'as laissé au coeur le goût amer
D'un bonheur perdu à peine découvert
Pourquoi ?
Tu es venue comme Dame Fortune
Tu es partie sur un rayon de lune
Pleure, Verlaine, les amours blessées
Pleure, Verlaine, les cœurs délaissés
Pour moi, pauvre Verlaine,
Il lui faudra beaucoup pleurer
Ce soir
Comme le fleuve amoureux de la mer
Je sens couler mes étés, mes hivers
Vers toi
Mais où es-tu ? Dans le temps, tu t'enlises
Et tu ne vis plus que dans l'écho de la brise
Parfois
Parfois, pauvre Verlaine,
Il lui faudra beaucoup pleurer
Ce soirPends-moi (1964)
Hugues Aufray
Pit pit pit pit pit piti piti pit pit
dala la da dang dang dang
bala dang dang dang dang
bada bada bada bang
Je peux bien l'avouer maintenant, les amis
Quand j'étais étudiant, je traînais toute la nuit
Ma guitare sous le bras à Saint-Germain-des-Prés
Mes parents me croyaient à l'université
{Refrain:}
Pends-moi, oh, pends-moi
Un bout de corde et pends-moi
Peut-être que ce jour-là
Quelqu'un viendra prier pour moi
Pit pit pit pit pit piti piti pit pit
Encore !
Pit pit pit pit pit piti piti pit pit
Hé, les amis, qu'est-ce qu'on a rigolé
L'autre soir, au café, sur quinze tournées
Quatorze pour moi. Je paierai le loyer
Et les provisions avec quoi ?
{au Refrain}
Maintenant, une histoire :
Comment fait-on entrer quatre éléphants
Dans une Dauphine à toit ouvrant ?
Réfléchissez un peu, c'est un jeu d'enfant
On en met deux derrière et les deux autres devant
{au Refrain}
Les filles sont comme les raisins de l'été
Plus le soleil est chaud, plus elles sont sucrées
De trois garçons, je suis le plus petit
Mon père était chasseur, je suis un sacré fusil
Pends-moi, pends-moi
Un bout de corde et pends-moi
Peut-être que ce jour-là
Quelqu'un viendra prier pour moi
Pit pit pit pit pit piti piti pit pit
Da la da dang dang dang dang
Bala ta tam ta ta
Bala bala ta ta bangPersonne Ne Sait (1965)
Hugues Aufray
Personne ne sait le secret que j'ai
Personne ne sait, non, personne
Personne ne sait le secret que j'ai
Glory alléluia
Un homme m'a dit «Je veux te parler»
Un homme m'a dit, oui, Monsieur
Un homme m'a dit «Je veux te parler»
Glory alléluia
{x2:}
Et l'homme s'est penché vers moi, oui, Monsieur
Il avait des ailes, je crois, oui, Monsieur
Ses yeux brillaient d'une immense joie
Ses yeux brillaient, oui, Monsieur
Ses yeux brillaient d'une immense joie
Glory alléluia
Des voix chantaient là-haut dans le ciel
Des voix chantaient, oui, Monsieur
Des voix chantaient là-haut dans le ciel
Glory alléluia
{x2:}
«Cours au champ de coton, là-bas» oui, Monsieur
«Dis-leur qu'ils sont tous fils de roi»
Et j'ai couru au champ de coton
Et j'ai couru, oui, Monsieur
Déjà, mes frères chantaient ma chanson
Glory alléluia
Du Missouri jusqu'à la Volga
Du Missouri, oui, Monsieur
Nous sommes frères et c'est bien comme ça
Glory alléluiaPetit bonhomme (1962)
Isabelle Aubret
Petit bonhomme, au bout de ton enfance
Petit bonhomme, il faudra se quitter
Tu partiras comme on part en vacances
Sur les chemins de la liberté
Petit bonhomme, ainsi la vie nous mène
Et les enfants s'échappent des parents
J'ai eu la joie, bientôt j'aurai la peine
Et je te comprendrai ; je t'aime et j'attends
Je t'écoute dormir
Et tes rêves d'enfant
Me font des souvenirs
Pour quand tu seras grand
Plus grand que moi, demain, déjà
Petit bonhomme, il faut que je te dise
Petit bonhomme, et tu n'y croiras pas
Mais quelquefois, j'ai fait d'autres valises
Vite défaites à cause de toi
Petit bonhomme, au jour du grand passage
Je serai seule et tu ne viendras pas
Mais je dirai "Mon fils est en voyage
Il est allé beaucoup plus loin
Beaucoup plus loin que moi"Petit camarade (1965)
Salvatore Adamo
Quand tu portais encore des tresses
Dans la fraîcheur de tes quinze ans
Nous ne vivions que de promesses
Mais maintenant, c'est différent
Je t'ai connue toute ingénue
Il n'y avait que toi et moi
Nous vivions par-dessus les nues
Mais tu es retombée bien bas
{Refrain:}
Ton petit camarade
Tu l'as oublié
Adieu nos promenades
Adieu notre amitié
Adieu la fille sage
Qui faisait mon bonheur
A te voir si volage
Moi, j'en ai mal au cœur
Moi, j'en ai mal au cœur
Maintenant, tu as du rouge aux lèvres
Et tes cheveux volent au vent
Au vent qui emporte mes rêves
Pour les semer au fil du temps
{au Refrain}
Redeviens la douce écolière
Que l'on voyait tous les matins
Courir le long de la rivière
Tendant la main à son copain
Lalala...Petite fille, ne crois pas (1966)
Antoine
Je t'en prie, fillette,
Surtout ne crois pas
Qu'un jour il y aura
Entre toi et moi
Rien de plus que ça
Car, vois-tu fillette,
Quand on s'est rencontrés
Tous les deux on savait
Que ça ne pourrait pas durer
Alors pourquoi insister ?
Bien sûr je me rappelle
Le bronze des statues
Et le lac qui t'a vue
Au matin à demi nue
Je m'en souviens, rien de plus
Tu peux me parler des marches
Du vieil escalier de bois
Et du grand feu de joie
Qui brûlait ce soir-là,
Je n'en parlerai pas
Tu me dis, fillette,
Que ton prince c'était moi,
Que j'étais toutes tes joies,
Que tu veux croire en moi,
Tu m'oublieras, je crois
Entends, la route m'appelle,
On a eu notre temps
Il fallait penser avant,
Ne pas te voir en blanc
Tu le savais pourtant
Mais je vois que tu pleures
La tête au creux de tes bras,
Tu ne veux pas que je te vois
S'il te plaît, pardonne-moi,
Je reste, ne pleure pas
Nous resterons ensemble
Dans la maison de bois
Tout l'hiver suédois,
Si tu veux, sur la route,
Tu viendras avec moiPizzicati-pizzicato (1961)
Marcel Amont, Isabelle Aubret...
Quand les violons se mettent à faire des pizzicati
Mon cœur aussitôt
Fait pizzicato
Quand les violons se mettent à faire des moderati
Il bat moderato
Quand un nuage passe au fond de tes jolis yeux gris
Même si tu souris
Moi, j'ai le cœur gros
Mais si tes yeux s'emplissent de joyeux pizzicati
Pour moi, c'est du gâteau
{Refrain:}
Ploum ploum ploum ploum ploum
Plouploum plouploum plouploum plouploum
Quelle musique !
Ploum ploum ploum ploum ploum
Plouploum plouploum plouploum plouploum
C'est fantastique !
Écoutez bien le clapotis que tous les violons font
Ces pizzicati
Sur notre chanson
Si tu ne le sais pas encore, je crois qu'ils te diront
Qu'on s'aime pour de bon
Les violons s'enchantent à parler de toi
Je les comprends car chaque fois
Que je te vois
Quand les violons se mettent à faire des pizzicati
Mon cœur aussitôt
Fait pizzicato
Quand les violons se mettent à faire des fortissimi
Il bat fortissimo
Quand tu me prends le coin des lèvres, moi, je suis ravi
Et j'ai bien envie
De crier bravo
Je sens mon cœur, dans cette fièvre, qui se ramollit
À chaque tremolo
{au Refrain}
Et je crois bien qu'on s'aimera tout le long de la vie
Dans un crescendo
Très amoroso
On s'aimera en do, en sol, en fa ou bien en mi
Et notre vie sera
Un vrai duo
Ploum ploum ploum
Ploum ploum ploum ploum
Plou plou
Plouploum plouploum plouploum plouploum ploum ploumPo po po, dis ! (1965)
Marcel Amont
Po po po po, dis !
Mon ami Angelo
A traîné la savate
Dans les petites rues
Où chantait Bab-el-Oued
Parmi les murs tout blancs
Quand le soleil éclate
Ecrasant la Casbah
Et desséchant le bled
Marius et Denis
Ils disaient que le Nord
Commençait juste après
Les tours de Carcassonne
Et le voilà jeté
Par le coquin de sort
Sous des ciels de printemps
Qui lui semblent d'automne
Ma Patrie
J'ai tout laissé là-bas
Quand j'ai fait la valise
Mais comme les autres y disent
Po po po po Inch'Allah
Parole d'honneur mon frère
C'est dur de tout quitter
Abandonnant la terre
Où t'avais tant semé
Soleil, soleil de mon pays si beau
Tu fais rien qu'tomber en morceaux
-"la purée d'nous autres"-
Tu fais la fête qu'aux escargots
Po po po po dis !
Faut arrêter de s'attendrir
La scoumoune pourrait revenir
On lui avait appris
Dans sa petite école
Que ses ancêtres blonds
S'appelaient Les Gaulois
Et pendant des années
Il l'a cru sur parole
Lui qui est à peu près blond
Comme Enrico Macias
Titi d'autres faubourgs
Il a cherché Gavroche
Mais ils se sont compris
Parfois bien de travers
Si ses espoirs souvent
Sont partis en brioche
Il sait des oasis
Au milieu du désert
Ma Patrie
D'amis y a pas besef (1)
Monsieur Corneille peut-être
Les voit comme y doivent être
Mais ça, c'est des tchaleffes (2)
La vie c'est la kémia (3)
De l'auberge espagnole
Ce que t'apporte, ma parole,
Compte avant tout sur ça
Merguez, merguez de mon si beau pays
C'est pas les hot-dogs de Paris
Qui me rendront mon appétit
Po po po po dis !
On va s'taper une belle bouffa (4)
la vie qui vient nous tend les bras
Lorsque j'ai des soucis
Mon ami le pied-noir
Je m'en viens inspirer
Dans l'air que tu déplaces
Et c'est toi l'exilé
Oubliant ta disgrâce
Qui me donne en riant
Une leçon d'espoir
Po po po po dis !
---
(1) beaucoup
(2) mensonges
(3) amuse-gueules
(4) cuitePoint de vue (1963)
Jean Arnulf
Le soleil brille pour tout le monde
Quand, à la Méditerranée,
On s' donne la main, on fait la ronde.
Et chacun peut en profiter.
Faudrait voir à pas mélanger
Les torchons avec les serviettes,
Le caviar et la vache enragée,
Les clochards avec les starlettes.
Moi, j'dis qu' l'hiver a pas l' même goût
Selon comment on le regarde.
Moi, j'dis qu' l'hiver a pas l' même goût
A Megève ou sous l' pont de Saint-Cloud.
Sur la Seine, y a des bateaux-mouches
Avec des dames en décolleté
Qui rient très haut et font des touches...
Et y a aussi les suicidés.
Faudrait voir à pas mélanger
Les torchons avec les serviettes,
L' malheur et l'imbécillité,
La fringale et le coup d' fourchette.
Moi, j' dis qu' la Seine a pas l' même goût
Selon comment on la regarde.
Moi, j' dis qu' la Seine a pas l' même goût
Vue par en-dessus ou par en-dessous.
Y a des murs où, au matin blême,
On met en rang les entêtés.
Y a des murs où, au matin blême,
On assassine la Liberté.
Faudrait voir à pas mélanger
Les torchons avec les serviettes,
Les martyrs et les médaillés,
Les généraux et les poètes.
Moi, j' dis qu' l'Honneur a pas l' même goût
Selon comment on le regarde.
Moi, j' dis qu' la Mort a pas l' même goût
Vue par en-dessus ou par en-dessous.Poly polisson (1961)
Isabelle Aubret
Poly, Poly, polisson,
Tourne, tourne, tourne en rond.
Tu es un petit cheval
Tout à fait original.
Pas plus grand que trois souris,
Ta crinière est si jolie
Que j'y mettrai des rubans
Bleus et blancs, bleus et blancs
Et nous serons des amis,
Poly, Poly, pour la vie.
Près d'une roulotte,
Les cheveux au vent,
Paré de la sorte,
Un petit enfant,
Un cheval de cirque,
Tout seul attaché
Au bout d'une pique,
L'écoutait parler.
Poly, Poly, polisson,
Disait le petit garçon,
Si tu veux la liberté,
Moi, je vais te la donner.
Le soleil est avec nous,
Il nous suivra jusqu'au bout
Pour nous montrer le chemin
Où demain, où demain,
Côte à côte nous vivrons,
Poly, Poly, polisson.
Si quelqu'un nous cherche,
Il pourra chercher :
Les blés qu'on traverse
Sauront nous cacher.
Si quelqu'un se penche
Pour suivre nos pas,
Le vent dans les branches
Nous avertira.
Poly, Poly, polisson,
Saute par monts et vallons,
Danse, danse dans les prés
Comme un petit feu follet.
Les sentiers sont pleins de thym,
De mousse et de romarin.
On est heureux comme des rois,
Toi et moi, moi et toi
Et toujours nous le serons,
Poly, Poly, polisson.Pourquoi ces canons ? (1966)
Antoine
Pourquoi, pourquoi ces canons
Au bruit étonnant ?
Pourquoi, pourquoi ces canons ?
Pour faire la guerre, mon enfant
Pourquoi, pourquoi plus souvent
Qu'on ne l'imagine
Faisons-nous la guerre aux gens ?
Ça fait marcher les usines
Pourquoi, pourquoi ces usines
Qui n'ont rien qui vaille ?
Pourquoi, pourquoi ces usines ?
Ça donne aux gens du travail
Pourquoi, pourquoi ce travail
Dur et fatigant ?
Pourquoi, pourquoi ce travail ?
C'est pour gagner de l'argent
Pourquoi, pourquoi cet argent
Est-il donc si bon ?
Pourquoi, pourquoi cet argent ?
Pour acheter des canons
Pourquoi, pourquoi ces canons
Qui nous coûtent tant ?
Pourquoi, pourquoi ces canons ?
Pour faire la guerre, mon enfantPrincesses et bergères (1966)
Salvatore Adamo
À quinze ans, je rêvais de princesses
À quinze ans, qui n'est pas conquérant ?
J'aurais fait les cent mille prouesses
Pour gagner les honneurs de son rang
Et je me voyais Gavroche
Blessé au champ de bataille
Et à grandes taloches
Chasser l'ennemi en pagaille
Mais j'oubliais ma princesse
Pour une bergère blonde
Qui me soignait de ses caresses
À l'abri du canon qui gronde
À vingt ans, j'étais simple soldat
Amoureux de la fille d' mon adjudant
Mais de la façon dont il me montrait les dents
J'ai conclu qu'il n'serait jamais mon beau-papa
Et je me voyais capitaine
Entouré de tas d'adjudants
Qui me priaient d'accepter l'étrenne
De leur cadette de vingt ans
Mais j'oubliais la fille de l'adjudant,
Son père et toutes ces balivernes
Pour devenir le digne prétendant
De la Madelon de la taverne
Maintenant, je suis prince charmant
C'est du moins ce que dit ma bergère
Je ne sais pas ce qui m'attend
Entre ces murs tout blancs,
Impatiemment je guette l'infirmière
Et je me vois déjà grand-père,
Mes petits-enfants sur les genoux
En train de leur raconter mes guerres,
Mes amours et mes quatre cents coups
Légendaires.
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 14:49
Il n'y a pas d'amour heureux (1968)
Michèle Arnaud
Rien n'est jamais acquis à l'homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n'y a pas d'amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n'y a pas d'amour heureux
Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n'y a pas d'amour heureux
Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
Il n'y a pas d'amour heureux
Mais c'est notre amour à tous deuxIl y avait toi (1963)
Frank Alamo
Il y avait toi, il y avait moi
Main dans la main
Allongés sur la plage
Oui, je me souviens
Nous étions heureux
Tous les deux
Rappelle-toi, nous venions-là
Jour après jour
Nous coucher sur la plage
Et les mots d'amour
Allaient de ton cœur
A mon cœur
Là près de la mer
A cet endroit désert
L'amour nous prenait
Dans sa ronde
C'était au bout du monde
Souviens-toi...
Tu étais là
Tout contre moi
Avec l'été qui brillait
sur la plage
Il venait bercer,
Avec les beaux jours
Notre amour.
Mais à mon réveil
Voilà qu'en plein soleil
L'amour m'entraîne
Dans sa ronde
Je suis au bout du monde
Avec toi
Tu étais là
Tout contre moi
Il fait si bon
A rêver sur la plage
Nous y resterons
Peut-être toujours
Mon amour, mon amour...Inch'Allah (1967)
Salvatore Adamo
J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché
Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures : "Paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu : "Danger frontière" ?
Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui repose sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé
Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché
Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
On fait pousser six millions d'arbres
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'AllahItsi bitsi petit bikini (1960)
Richard Anthony, Johnny Hallyday, Dalida...
Sur une plage il y avait une belle fille
Qui avait peur d'aller prendre son bain
Elle craignait de quitter sa cabine
Elle tremblait de montrer au voisin
Un deux trois elle tremblait de montrer quoi ?
Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Qu'elle mettait pour la première fois
Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Un bikini rouge et jaune à p'tits pois
Un deux trois voilà ce qu'il arriva
Elle ne songeait qu'à quitter sa cabine
Elle s'enroula dans son peignoir de bain
Car elle craignait de choquer ses voisines
Et même aussi de gêner ses voisins
Un deux trois elle craignait de montrer quoi ?
Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Qu'elle mettait pour la première fois
Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Un bikini rouge et jaune à p'tits pois
Un deux trois voilà ce qui arriva
Elle doit maintenant s'élancer hors de l'ombre
Elle craint toujours les regards indiscrets
C'est le moment de faire voir à tout le monde
Ce qu'il la trouble et qui la fait trembler
Un deux trois elle a peur de montrer quoi ?
Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Qu'elle mettait pour la première fois
Un itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini
Un bikini rouge et jaune à p'tits pois
Si cette histoire vous amuse
On peut la recommencer
Si c'est pas drôle on s'excuse
En tout cas c'est terminéJ'ai compris combien je t'aime (1964)
Bob Asklöf
J'ai compris combien je t'aime
Maintenant que je te cherche loin de moi
Maintenant que nos vies ne sont plus les mêmes
Je voudrais pouvoir, rien qu'une fois,
Te murmurer que je t'aime
Et te dire ce que je ne dirai pas
Moi qui trop souvent ai fait briller tes larmes
Je voudrais que ma tendresse te désarme
Donne-moi une nouvelle chance
Pour briser le silence de tous mes jours blessés
N'oublie pas que si tout recommence
Rien n'est perdu d'avance
On a vu tant d'automnes s'ensoleiller
J'ai compris combien je t'aime
Et demain, si tu le veux
Moi, je saurai te donner
Sans ne plus penser qu'à moi-même
Cet amour dont si longtemps tu as rêvé
J'ai compris combien je t'aime
Et s'il est trop tard, alors, tant pis pour moi
A ton tour, peut-être n'es-tu plus la même ?
Et comprendras-tu que je n'aimais que toi ?J'ai pas d'mandé la vie (1964)
Salvatore Adamo
J'ai pas d'mandé la vie
On me l'a collée sur le dos
Maintenant que c'est fait, tant pis,
Je traîne mon fardeau
On dit je suis bon à rien
Mais moi, j'y suis pour rien
Chacun fait ce qu'il peut
Et moi je fais de mon mieux
{Refrain:}
C'est pas bien difficile pourtant
De se libérer de la vie
Suffit de couper un fil
On se fait l'euthanasie
Mais oui, mais oui, mais oui
J'ai pas d'mandé la vie
Elle n'est que l'héritage
Du grand coup de folie
De mes parents peu sages
Et pour passer mon temps
Je pense à la belle vie
À la belle vie d'antan
Où y avait pas la vie
{au Refrain}
Mais cette chienne de vie
On préfère la garder
Par esprit de famille
Pour la postéritéJ'ai pleuré pour toi (1967)
Frank Alamo
Tu es partie loin de moi
My baby
Depuis, je ne suis plus le même
Je vois passer les heures
Oh ! My baby
Mais quand vient la nuit
Comment trouver l'oubli ?
Le jour de ton départ
My baby
J'étais si triste
J'ai pleuré, my baby, oh yeah
La nuit est venue vers moi
J'avais tant de peine
J'ai pleuré pour toi
(La vie n'est jamais
Exactement comme on l'a rêvée)
Et comment deviner
Qu'on allait se quitter ?
(Oui c'est vrai
Il n'a qu'un désir
C'est la voir revenir)
Aussi belle qu'au moment de partir
Tu es partie loin de moi
My baby
Je suis si triste,
J'ai pleuré, my baby, oh yeah
Je vois passer les heures
Oh ! My baby,
Mais quand vient la nuit
Comment trouver l'oubli ?
Oui c'est vrai, je n'ai qu'un désir
C'est te voir revenir
Aussi belle qu'au moment de partir
Depuis ce jour, j'ai du chagrin
My baby
Je suis si triste
J'ai pleuré, my baby, oh yeah
La nuit est venue vers moi
J'avais tant de peine
J'ai pleuré pour toi
(J'avais tant de peine)
J'avais tant de peine, j'ai pleuré pour toi
J'avais tant de peine
J'avais tant de peineJ'ai raté le coche (1964)
Salvatore Adamo
Quand mourut mon oncle Léon
J'héritais d'son accordéon
J'y ai mis toute mon ardeur
Hélas j'étais plus au goût de l'heure
J'ai raté le coche
C'est ça qu'est moche
Ma fiancée était jolie
Elle me dit onze heures à la mairie
Quand j'arrivai au train de midi
Elle me présenta son mari
J'ai raté le coche encore une fois
J'ai raté le coche touchons du bois
J'ai trouvé un gros portefeuille
Au Grand Hôtel Dieu quel accueil !
Quand je m'présentais pour payer
Les billets étaient périmés
J'ai raté le coche
C'est ça qu'est moche
Comme un voleur je fus jugé
Au fond je n'me plaignais de rien
Un prisonnier ça mange bien
C'était complet j'fus acquitté
On m'attribue quelques talents
Je suis allé trouver Paris
Pour lui communiquer mes prix
Hélas Paris était absent
J'ai raté le coche
C'est ça qu'est moche
J'avais les poches pleines d'espoir
Maintenant c'est moche je vois tout noir
Laisse à Gavroche toute sa gloire
T'es qu'un fantoche, t'es qu'une bonne poire
Comme j'me connais je pense bien
Qu'ça va durer toute ma vie
C'est ma nature je n'y puis rien
Je rate le coche ça vient de famille
Je rate le coche c'est ça qu'est moche
Je rate le coche c'est ça qu'est mocheJ'ai tant de rêves dans mes bagages (1967)
Salvatore Adamo
Si le vent qui m'entraîne me mène vers toi
Toi l'amour dont les chaînes ont été ma loi
Je saurai me détourner de toi
Et tu ne pourras rien, mon cœur sera de bois
J'ai tant de rêves dans mes bagages
Qui s'effilochent au fil des jours
Mes jours qui sombrent au fond des mirages
J'ai peur de mon prochain amour
Si, au bout de ma route, tu me tends les bras
Ombre que je redoute et qui guette mon pas
Non, la vie ne m'aime pas
A moins que tu ne sois celle qui n'existe pas
Ou seulement au bout des mirages
Qui font ma vie de jour en jour
J'ai tant de rêves dans mes bagages
Mon fardeau est déjà trop lourd
J'ai tant de rêves dans mes bagages
Qui s'effilochent au fil des jours
Mais j'en garde un qui sera ton gage
Pour que tu sois mon dernier amourJ'aime (1965)
Salvatore Adamo
J'aime quand le vent nous taquine
Quand il joue dans tes cheveux
Quand tu te fais ballerine
Pour le suivre à pas gracieux
J'aime quand tu reviens ravie
Pour te jeter à mon cou
Quand tu te fais petite fille
Pour t'asseoir sur mes genoux
J'aime le calme crépuscule
Quand il s'installe à pas de loup
Mais j'aime à espérer crédule
Qu'il s'embraserait pour nous
J'aime ta main qui me rassure
Quand je me perds dans le noir
Et ta voix est le murmure
De la source de l'espoir
J'aime quand tes yeux couleur de brume
Me font un manteau de douceur
Et comme sur un coussin de plumes
Mon front se pose sur ton cœurJ'aime un petit animal (1967)
Frank Alamo
{Refrain:}
J'aime un petit animal
Qui n'est pas sentimental
Et qui se donne toujours
Sans jamais parler d'amour
Avec un joli petit cri de chat
Elle s'étire et s'allonge au soleil
Elle boit une ou deux gorgées de soda
Et puis elle reprend son sommeil
{au Refrain}
Elle se maquille et puis se parfume
Et je la respire comme une fleur
Et quand elle se couche dans son lit de plumes
J'ai des petites fourmis dans le cœur
{au Refrain}
C'est peut-être là sa façon d'aimer
Patte d'amour et peau de velours
Ouf ! Car je n'ai pas à le regretter
Avec elle, je n'm'ennuie pas un seul jour
{au Refrain}J'aime une fleur (1963)
Salvatore Adamo
Voyez-vous, moi, j'aime une fleur
Une fleur au parfum subtil
Cette fleur a conquis mon cœur
Mon cœur qui ne tient qu'à un fil
Elle a l'éclat de la rose
La fraîcheur du muguet de mai
Et depuis qu'elle est éclose
Tout mon être en est embaumé
Ah, mais quelle fleur !
Elle me tient par le cœur
Elle est tout mon bonheur {x2}
{Refrain:}
J'aime une fleur
Sans être botaniste
L'époux de telle fleur, ah, oui !
En serait bien fleuriste
J'aime une fleur
Je subis ses caprices
J' lui consacre des heures
Mais c'est un vrai délice
Y a des fleurs qu'il n' faut pas toucher
Car elles vous mordront les doigts
D'autres pas les respirer
Leur parfum vous étouffera
Mais la fleur dont je suis cinglé
Me vient tout droit du paradis
Quel plaisir de s'en occuper
Elle me fait aimer la vie
Ah, mais quelle fleur !
Elle me tient par le cœur
Elle est tout mon bonheur {x2}
{au Refrain}
J'aime une fleur {ad lib}J'aurais voulu danser (1965)
Mathé Altéry, Georges Guétary...
J'aurais voulu danser
J'aurais voulu tourner
Jusqu'à la fin des jours
Toute étourdie de joie
Toute imprégnée de toi
Au rythme de l'amour
Toute la nuit, toute la vie peut-être
Juste le temps de se connaître
Si j'avais su
J'aurais compris comme un aveu
Tout ce que me disaient
Tes yeux
J'aurais voulu, oui mais
Je n’ai rien dit, rien fait
Rien fait pour te garder
Dans le petit matin
Sous les plafonds éteints
Nos mains se sont quittées
Mais depuis lors
Je danse encore en rêve
Avec ton nom au bord des lèvres
J'ai le regret de toi
Ton souvenir m'entoure
Car c'était toi, oui, toi
L'amour.J'entends siffler le train (1962)
Richard Anthony, Hugues Aufray...
J'ai pensé qu'il valait mieux
Nous quitter sans un adieu.
Je n'aurais pas eu le cœur de te revoir...
Mais j'entends siffler le train, {2x}
Que c'est triste un train qui siffle dans le soir...
Je pouvais t'imaginer, toute seule, abandonnée
Sur le quai, dans la cohue des "au revoir".
Et j'entends siffler le train, {2x}
Que c'est triste un train qui siffle dans le soir...
J'ai failli courir vers toi, j'ai failli crier vers toi.
C'est à peine si j'ai pu me retenir !
Que c'est loin où tu t'en vas, {2x}
Auras-tu jamais le temps de revenir ?
J'ai pensé qu'il valait mieux
Nous quitter sans un adieu,
Mais je sens que maintenant tout est fini !
Et j'entends siffler ce train, {2x}
J'entendrai siffler ce train toute ma vie... {2x}J'étais tout autre (1964)
Salvatore Adamo
Vraiment j'étais tout autre
Avant de te connaître.
Ah! Les filles, je les aimais comme mon prochain.
Vraiment j'étais tout autre
Lorsque, pour raison d'être,
J'avais mon vieux phono et mes bouquins.
Vraiment j'étais tout autre,
Moi, futur géomètre,
Je cherchais l'inconnu soir et matin.
Mais depuis ce jour de printemps
Où tu m'as souri tendrement,
Tu m'as changé,
Vraiment changé.
Vraiment j'étais tout autre,
Le dimanche, à bicyclette,
J'allais au patro, ça faisait bien.
Vraiment j'étais tout autre,
Je n'avais dans la tête
Que les champions du vélo et puis plus rien.
Vraiment j'étais tout autre,
Non pas que je regrette.
De toi, je suis dingo, ça me plaît bien.
Béni soit ce jour de printemps
Où tu m'as souri tendrement
{x3:}
Pour me changer, vraiment changer.J'irai pleurer sous la pluie (1962)
Richard Anthony
Si je voulais pleurer
Bien loin de tes yeux j'irai me cacher
Car je suis fier et ne veux pas montrer
Le chagrin de ma vie
Et j'irai pleurer sous la pluie
Pour laisser mes larmes couler
J'attendrai l'orage et la pluie pour pleurer
Je t'aime encore et tu dois ignorer
Le chagrin de ma vie
Et j'irai pleurer sous la pluie
La pluie sur mon visage
N'effacera jamais ton souvenir
Et tu ne sauras jamais
Pourtant combien je t'aimais
Combien malgré toi tu me fais souffrir
Mais un jour je partirai
En souriant sous le soleil de mai
Mais en attendant ce jour qui ne vient pas
Je suis à ta merci
Et j'irai pleurer sous la pluie
Et j'irai pleurer sous la pluie
Et j'irai pleurer sous la pluieJ'irai twister le blues (1962)
Richard Anthony
Reviens-moi je t'en supplie
Sans toi se brise ma vie
Car si s'achève la romance
Alors je n'aurai plus de chance
Oui, mais si tu es lassée
De cette amour fané reste où tu es !
J'irai twister le blues
Le blues et puis le blue
En serrant dans mes bras
Bien d'autres filles que toi
Mais si tu penses à moi
Si tu t'ennuies déjà
Oh reviens moi
Wo wo wo oh
Ah ah ah ah
Yé yé yé yé
Wo wo wo oh
Oui si tu penses a moi
Si tu t'ennuies déjà
Oh reviens moi
Ah ah
Pourquoi es-tu donc partie ?
Avec mon meilleur ami
Ainsi s'achève la romance
Je n'ai vraiment pas eu de chance
J'ai beau passer mes nuits
Dans les boites de nuit, je m'ennuie
J'ai beau twister le blues
Le blues et puis le blue
En serrant dans mes bras
Bien d'autres filles que toi
Oui, Mais si tu penses à moi
Si tu t'ennuies déjà
Oh reviens moi
Wo wo wo oh
Ah ah ah ah
Yé yé yé yé
Wo wo wo oh
Oui si tu penses à moi
Si tu t'ennuies déjà
Oh reviens moi
Wo wo wo oh
Ah ah ah ah
Yé yé yé yé
Wo wo wo oh
Oui Charlie Brown Charlie Brown
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Wo wo wo oh
Ah ah ah ah
Yé yé yé yé
Wo wo wo ohJa-da (1964)
Hugues Aufray
Hop ! Ho !
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin {x2}
Je chantais cet air-là quand je t'ai rencontrée
Et les jours suivants, c'est toi qui l'as fredonné
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin {x3}
Cet air-là dans ma vie venait de tout changer
Depuis je ne l'ai plus jamais oublié
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin
Hop ! Ho, ho !
Avec toi ma vie ne fait que commencer
Je voudrais que cela puisse toujours durer
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin
Hé !
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin
(Jada jin jin jin)
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin
(Jada jada)
Tout ce que je t'ai promis s'est réalisé
Dans mon cœur je t'entendrai toujours chanter
Jada (Jada) jada (Jada) jada jada jin jin jin
Hop !
Jada (Jada) jada, oh jada !
(Jada jada jin jin jin)
Jin jin jin jin jin jin
(Jada)
JIn jin jin jin jin jin
(Jada)
Jin jin jin jin jin jin
(Jada jada jin jin jin)
Hey !
Tout ce que je t'ai promis s'est réalisé
Et dans mon cœur je t'entendrai toujours chanter
Jada (Jada) jada, oh jada !
(Jada jada jin jin jin)
Encore une fois !
(Jada jada jin jin jin)
One more time !
(Jada jada jin jin jin)
Tous ensemble !
(Jada jada jin jin jin)
Ho, ho ! Ho, ho, ho !
(Jada jada jin jin jin)
Jin jin jin jin jin jin
(Jada jada jin jin jin)
Hé !
(jada jada jin jin jin)
Ha !Je croyais (1965)
Michèle Arnaud (1966), Hugues Aufray (1965)
Je croyais
Qu'il ne pouvait plus rien m'arriver
Mais soudain que s'est-il passé ?
Autour de moi tout a changé
Brusquement,
Je ne suis plus l'homme que j'étais
Et je ne sais plus où je vais
Au fond de moi tout se défait.
La nuit en venant m'a laissé désemparé
En moi, je le sais, quelque chose s'est brisé
Je croyais
Que j'étais maître de mon destin
Mais la vie m'échappe des mains
Et je ne suis plus sûr de rien
La nuit en venant m'a laissé désemparé
En moi, je le sais, quelque chose s'est brisé
Je croyais
La vie un jeu facile à jouer
Mais tout est à recommencer
Autour de moi tout est changéJe fais semblant de t'oublier (1965)
Akim
C'est vrai
On est fâché
Et je voudrais que tu reviennes
Mais toi
Quand tu me vois
Tu ne vois rien, rien de ma peine
{Refrain:}
Je fais semblant de t'oublier
Je fais semblant de t'ignorer
Pour le retour de notre amour
Pour te revoir et te garder toujours
Je fais semblant de t'oublier
Je sais
Que je devrais
Te rencontrer et te parler
Pourtant
Je n'ose pas
Et chaque fois que tu es là
{au Refrain}
Pour le retour de notre amour
Pour te revoir et te garder toujours
Je fais semblant de t'oublier {x4}Je l'appelle Canelle (1967)
Antoine
Je l'appelle Canelle
Parc'que son corps est bronzé
Je l'appelle Canelle
Parc'que ses cheveux sont dorés
Je l'appelle Canelle
Parc'que sa peau est sucrée
Si vous voulez savoir
Comment je le sais
C'est parc'que je l'ai goûtée
J'ai un oiseau qui chante
En frétillant des ailes
J'ai un oiseau qui chante
Rien que pour toi ma Canelle
J'ai un oiseau qui chante
Sans jamais se lasser
Si tu veux entendre mon oiseau
Viens chez moi au plus tôt
Aller
Pap pap pa la ta da
Pap pap pa la la
Pap pap pa la ta da...
J'ai emmené Canelle
Dans mon bel appartement
J'ai installé Canelle
Dans mon grand lit tout blanc
J'ai installé Canelle
Dans ma vie pour très longtemps
Si je ne l'ai pas présentée à mes parents
C'est parc'qu'elle n'a que quinze ans
Je l'appelle Canelle
Parc'que son corps est bronzé
Je l'appelle Canelle
Parc'que ses cheveux sont dorés
Pa la ta pa di tou di da da
Parc'que sa peau est sucrée
Si vous voulez savoir
Comment je le sais
C'est parc'que je l'ai goûtéeJe me bats pour gagner (1964)
Frank Alamo
Je me bats pour gagner
La vie pour moi c'est de chanter
Je me bats pour gagner
Rien ne pourra m'en empêcher
Mes parents n'ont pas compris
Mais les copains m'ont suivi
La chanson est toute ma vie
J'ai tout laissé tomber
Je vis ma vie comme il me plaît
Je voulais leur prouver
Que, malgré tout, j'y arriverais
Je leur ai dit «A bientôt
Je reprends tout à zéro
Je me battrai puisqu'il le faut»
«Dans la vie, tu ne feras jamais rien»
Ils l'ont dit en pensant qu'c'est pour mon bien
Je me bats pour gagner
La vie pour moi c'est de chanter
Je me bats pour gagner
Les copains m'ont encouragé
{x2:}
Ils m'ont donné bien raison
Puisque aujourd'hui la chanson
C'est toute ma vie, dans le fond
Ce chemin
Qui m'a conduit jusqu'à vous
Je sais bien
Que je suis loin d'être au bout
{au Refrain}
Mes parents n'ont pas compris
Mais les copains m'ont suivi
La chanson, c'est toute ma vie
La chanson, c'est toute ma vie
Je me bats pour gagnerJe partirai bientôt (1967)
Antoine
Puisque tu te promènes
Avec tous tes Picasso
Et puisque tu t'entraînes
A la dictée et au judo
Et puisque cinq fois par semaine
Tu termines tes nuits au zoo
Je te dirai que rien ne presse
Mais que je partirai bientôt
Puisque tu parles avec des roses
Des langages anormaux
Et puisque les peintres, quand tu poses,
Te caressent de leur pinceau
Puisque tes métamorphoses
Me touchent bien moins que tes mots
Je te dirai que rien ne presse
Mais que je partirai bientôt
Puisque tes amitiés funestes
Ne sont que des coups d'épée dans l'eau
Et que tu confonds tout le reste
Avec des symphonies et des sanglots
Et même avec tous tes orchestres
Si tu remontes tes tréteaux
Je te dirai que rien ne presse
Mais que je partirai bientôt
Puisque tu oublies que les routines
Dont on t'afflige sans répit
Ne sont que des manœuvres enfantines
Dont tu t'es facilement sortie
Et puisque tes frères misogynes
T'accusent à raison de folie
Je te dirai que rien ne presse
Mais que je partirai bientôt
Puisque avec tous tes locataires
Tu incinères tes tableaux
Et puisque tu vends sans manières
Les diadèmes dont on t'a fait cadeau
Enfin, puisque avec tes sorcières
Tu me prédis les plus terribles maux
Je te dirai que rien ne presse
Mais que je partirai bientôt {x5}Je reprends la route demain (1966)
Antoine
Dans ma ville, il pleut tout le temps
Et je m'engueule avec mes parents
Mais je m'en fous, tout est bien
Je reprends la route demain
Mes amis n'y ont rien compris
Et d'ailleurs, je n'ai pas d'amis
Mais je m'en fous, tout est bien
Je reprends la route demain
Mon patron me fout à la porte
Après tout, que le diable l'emporte
Mais je m'en fous, tout est bien
Je reprends la route demain
Mon amour ne veut plus me voir
D'ailleurs, elle m'a quitté ce soir
Mais je m'en fous, tout est bien
Je reprends la route demainJe Reviens (Les Portes De Saint-malo) (1963)
Hugues Aufray
1. J'ai couru à travers le monde
De Shanghaï jusqu'à San Fernando
Sous le vent et la tempête
Pour toi j'ai mené mon bateau
Je reviens le cœur en fête
Jusqu'aux portes de Saint-Malo
{Refrain:}
Je reviens, je reviens, je reviens au pays
Sous le vent et la tempête
Pour toi j'ai mené mon bateau
Je reviens le cœur en fête
Jusqu'aux portes de Saint-Malo
2. Droit devant, depuis vingt semaines
D'Amsterdam à l'île de Bornéo
J'ai souvent cru que l'orage
Finirait par avoir ma peau
Mais j'ai retrouvé courage
Et le chemin de Saint-Malo
{au Refrain}
3. Sous les feux ou les vents de glace
D'Istanbul jusqu'à Valparaiso
J'ai fait le tour de la terre
Voile au vent sur le Santiago
Par les portes de l'enfer
Qui conduisaient à Saint-Malo
{au Refrain}
4. Cheveux noirs ou bien cheveux d'ange
De Lisbonne au port de San Diego
Mes amours, mes demoiselles
S'envolaient comme des oiseaux
C'était toi vraiment la plus belle
De New York à Saint-Malo
{au Refrain}Je suis si heureux (1960)
Marcel Amont & Colette Deréal
{Lui:}
Je suis si heureux
{Elle:}
Si heureux, si heureux
{Lui:}
Que je crois bien que je suis amoureux
{Elle:}
C'est un garçon si poli
Et ses yeux sont si jolis
Que je ne pense qu'à lui
{Lui:}
Je suis si heureux
{Elle:}
Si heureux, si heureux
{Lui:}
Depuis que j'ai embrassé ses cheveux
{Elle:}
Si vous saviez c'que ça fait
C'que ça m'a fait comme effet
J'en fus toute...décoiffée
{Lui:}
La voyant si candide
J'disais «Soyez pas timide»
{Elle:}
Il était si timide
J'entendais pas c'qu'il disait
{Lui:}
Je suis si heureux
{Elle:}
Si heureux, si heureux
{Lui:}
Elle m'a promis de venir sous peu
{Elle:}
Je ne sais pas si j'irai
Car on peut s'déshonorer
À tenir ce qu'on promet
{Lui:}
Maintenant, je l'attends
{Elle:}
Est-ce que j'irai ce soir ?
{Lui:}
Je l'attends en tremblant
{Elle:}
Est-ce que j'irai le voir ?
{Lui:}
Oh ! Je suis si heureux
Si heureux, si heureux
Que vous soyez venue, c'est merveilleux
{Elle:}
C'est un geste irréfléchi
Mais je suis là en amie
Tout ne vous est pas permis
{Lui:}
Je suis si heureux
Si heureux, si heureux
Que je veux me montrer respectueux
{Elle:}
Vous m'embrassez cependant
Et il me semble vraiment
Que le respect fout l'camp
{Lui:}
Bien sûr, je vous embrasse
Que feriez-vous à ma place ?
{Elle:}
J'suis si bien à ma place
Que je ne veux pas changer
{Lui:}
Je suis si heureux
{Elle:}
Si heureux, si heureux
{Lui:}
Que je ne trouve rien à dire de mieux
{Ensemble:}
Quand un bonheur éperdu
Un soir vous tombe dessus
Que peut-on dire de plus ?
{Lui:}
Je suis si heureux
{Elle:}
Je suis si heureuse
{Ensemble:}
On est si... contents ! Oooh ! Mmm !Je suis trop loin de toi (1963)
Richard Anthony
Je suis trop loin de toi
Pour aimer le soleil
Et tous mes jours deviennent gris sans toi
Et mes nuits sont pareilles
Je crie ton nom, seul comme un fou parfois
Et j'en perds le sommeil
Je suis trop loin de toi
Et mon coeur n'entend plus
Plus rien que le vent m'apportant ta voix
Dans ce pays perdu
Où tout ressemble à un décor sans joie
Où tout m'est inconnu
Le ciel m'avait donné
Le plus beau des trésors
Je n'ai rien su garder encore
Je n'étais rien pour toi
Que l'amour d'un été
Tu n'as jamais su comprendre pourquoi
Je n'osais te parler
Tu n'as jamais su entendre une fois
Combien mon coeur battait
Je suis trop loin de toi
Mais si tu le voulais
Je volerais au moindre mot de toi
Oh oui ! Je reviendrais
Je suis si loin de toi !
Je suis trop loin de toi !Je veux prendre ta main (1964)
Frank Alamo
A toi, je veux dire
Ce que je voudrais tant
De toi, je peux dire
C'est vrai depuis longtemps
Je veux prendre ta main
Je veux prendre ta main.
Alors laisse-moi
Etre ce garçon-là
Aussi réponds-moi
Que veux-tu bien cela
Me prendre enfin la main ?
Je veux prendre ta main.
De l'avoir un jour dans la mienne
J'y pense
Il faudra bien qu'elle me vienne
Cette chance
Cette chance
Cette chance.
Tu as quelque chose
Et là tu me comprends
Pour moi cette chose
A fait que simplement
Je veux prendre ta main
Je veux prendre ta main.
De l'avoir un jour dans la mienne
J'y pense
Il faudra bien qu'elle me vienne
Cette chance
Cette chance
Cette chance.
A toi, je veux dire
Ce que je voudrais tant
De toi, je peux dire
C'est vrai depuis longtemps
Je veux prendre ta main
Je veux prendre ta main.Je vous offre (1967)
Salvatore Adamo
Parce que mon cœur lassé de tant d'ennuis
Lassé de solitude, amoureux d'une fleur
Implore dans sa nuit la douceur d'une sœur
Aujourd'hui auprès de vous je viens jouer ma vie
Je vous offre mon temps, mes chagrins, mes tristesses
Je vous offre le gris des jours passés sans vous
Je vous offrirais bien des bouquets de promesses
Si je savais qu'un jour vous m'aviez pour époux
Je vous offre ce qui m'est resté de jeunesse
Ces colliers de "je t'aime" que pour moi vous tressiez
Dans ces rêves lointains où vous m'apparaissiez
Dans ces pays d'amour vous étiez princesse
Je vous offre ces choses qui n'arrivent jamais
Je vous offre un printemps au plein cœur de décembre
Je vous offre un Noël au joli mois de mai
Je vous offre le ciel que je vois de ma chambre
Je ne veux rien de vous que votre main tremblante
Pour la poser captive douce et frêle sur mon cou
Je ne veux rien de vous que votre âme confiante
Je ne veux rien de plus que m'offrir à genouxJohnny (1966)
Graeme Allwright
Tu es parti là-bas sans savoir pourquoi
Je n'crois pas que tu cherchais la gloire
Tu avais peut-être seulement du mal à jouer le jeu
Dans ta petite ville sans histoire
On t'a dit que là-bas la cause était juste
Qu'il fallait vaincre à tout prix
Puis c'est facile de laisser les autres penser pour soi
Alors sans savoir pourquoi tu es parti
Mais c'est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil ?
C'est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil ?
Toi qui lisais les bandes dessinées
Et te voyais en surhomme vainqueur
Là-bas dans l'enfer des forêts vertes
Tu as appris à connaître la peur
Tu as appris à manier des armes nouvelles
A brûler des femmes et des enfants
Tu n'aimais pas ça, mais on n'a pas le choix
Et la peur est un maître exigeant
Mais c'est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil ?
C'est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil ?
Les soirs de chaleur dans le quartier réservé
Tu dégueulais toute ta bile
Tu creusais le vide du désespoir
Dans tes ébats virils
Mais souvent tu pensais à une après-midi
Où tu l'a vue dans un milk-bar
C'était un peu pour elle que t'avais oublié la bande
Et les cuites du samedi soir
Mais c'est bientôt fini Johnny
Vois-tu encor le soleil ?
C'est bientôt fini Johnny
Sens-tu venir le sommeil ?
Entends-tu Johnny les avions s'en aller
Ils retournent maintenant à leurs bases
Ils ont tout lâché et leurs bombes sont tombées
Sur toi Johnny et tes camarades
Oui c'est comme ça absurde et cruel
J'crois qu'tu commences à comprendre
Mais c'est un peu tard, oui, un peu tard
Bientôt la nuit va descendre
Maintenant c'est fini Johnny
Tes yeux se ferment déjà
Maintenant c'est fini Johnny
Dans cette terre meurtrie, tu dormirasJoue, joue, joue (1966)
Graeme Allwright
Tu joues, joues, joues nuit et jour, jour et nuit
Comme sur une scène tu joues, joues ta vie
Tu joues avec les autres comme des figurants flatteurs
Qui sont tout juste bons pour vous mettre en valeur.
Et si de temps en temps tu veux calmer tes envies
Tu dis : "C'est moi qui mène, c'est moi qui choisis"
Et quand ils ont rempli leur besogne animale
Tu les jettes avec dégoût comme on jetterait son journal.
Quand ils deviennent gênants, quand ils deviennent trop fous
Comme la Reine dans Alice, tu cries : "Tranchez le cou !"
Mais le grand amour, il faut l'avoir connu
Tu en as trouvé un, mais impossible bien entendu.
Tu l'entretiens à coups d'soupirs, à coups de pleurs
Mais comme tu aimes le drame, tu trouves ton compte dans le malheur
Ça te donne du mystère pour tous ceux qui t'entourent
Et tu peux dire tout haut que tu connais le grand amour.
J'crois qu'je peux prédire même n'étant pas prophète
Qu'un jour ou l'autre, ça va te tomber sur la tête
Le réveil sera pénible, ma chatte, ma jolie
Ce jour-là quand le charme sera parti.
Mais, en attendant, continue c'n'est pas encore trop tard
Tu est belle tu plais toujours même s'il te faut un peu de fard
Vas-y joue, joue, joue, fais pleurer, fais souffrir
Y en aura toujours, pour applaudir.Jour après jour (1964)
Jean Arnulf
Ma vie s'effeuille page à page
Où est le temps que j'ai perdu ?
Il ne reste que des images
Photos fanées, rires déchus
Noyés au fond des marécages
Et nul ne les a retenus
Les regrets, un par un, s'entassent
L'ancien délire est effacé
Je regarde au fond de ma glace
Les rides du dernier été
Les saisons après l'autre passent
Tous mes espoirs se sont usés
Jour après jour, les jours reviennent
J'ai été, je serai, je suis
Endormi au creux des semaines
J'ai perdu le goût de la pluie
Et la saveur des chrysanthèmes
Me réveille parfois la nuit
Une à une, les portes claquent
Fermées sur mille et quatre amours
Mil neuf cent soixante et quatre
Je tiens le compte au jour le jour
Des jours où je devais me battre
Pour garder mon dernier toujours
J'ai monté les marches une à une
Qui conduisent à l'éternité
En chemin, j'ai laissé des plumes
Qui pourra me les recoller ?
Je voudrais des ailes et la plume
Pour parcourir l'autre moitiéJuste quelques flocons qui tombent (1967)
Antoine
Juste quelques flocons qui tombent
Sur les dernières traces de pas
Depuis plusieurs jours la ville est morte
Les seuls vivants c'est toi et moi
Juste quelques flocons qui tombent
Tard dans une rue du Marais
La rue est blanche, la rue m'inonde
Tu es si douce à mon côté
Juste quelques flocons qui tombent
Je ne sais pas ceux qui les ont tués
Ils avaient si peur de leurs bombes
C'est autre chose qui est arrivé
Juste quelques flocons qui tombent
Nous vivrons bien sans eux au fond
Ils étaient si fiers de leur monde
Ils l'ont cassé en poussant sur un bouton
Juste quelques flocons qui tombent
Je t'aimerai mais nous serons prudents
Pour ne pas refaire un monde
Adam et Eve ont raté le précédentKaty (1964)
Marc Aryan
Ô ! Katy, Katy
Je revois souvent
Ce petit coin discret
Dans ce vieux restaurant.
L'air, près de la mer
Les rumeurs du port
Dispensaient à la nuit
Bien plus de charme encore !
Je t'aimais, Katy
Je t'aimais déjà
Mais tous les mots d'amour
Restaient au fond de moi
Par délicatesse, Katy
Pour un premier soir,
Et parce je pensais
Qu'on pourrait se revoir
Maintenant Katy
Que je suis parti
Vers d'autres horizons
Si loin de ton pays,
Je puis te le dire, Katy
Même le gai soleil
De mon midi
N'a pas chassé ton nom
Si doux, du fond de mon esprit !
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 14:45
Qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison ? (1966)
Antoine
Tu te traînes dans la ville
Tu ne penses pas
Tu ne sais pas pourquoi
Tu sens monter le vide
En toi
Tu regardes ta vie
Et tu veux séparer
Ce que tu as décidé
De ce qui était écrit
Sans toi
Tous les mots n'ont pas plus de sens
Que le bruit d'un train
Les images sur les murs
Te guident trop bien
Tu te croyais habile
Mais tu ne comprends pas pourquoi
Malgré ces voix, ces vagabonds
S'habillent
Comme ça
{Refrain:}
Mais qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison
Quand, à la vue d'une route, ton coeur fait un bond ?
Mais qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison
Quand c'est le seul moyen d'être enfin seul, au fond ?
Ne t'effraie pas, on te demandera
Si c'est un rôle que tu joues là
C'est mieux que rien, tu sais
Car bientôt tu t'aperçois que tu vis dans un monde
Où les ennuis du monde n'existent pas
Pour toi
Alors, même si tu sais
Que ce n'est pas pour longtemps
Tu pars rejoindre ceux
Qui te déroutaient tant
Et tu es sur la route
Et tu es ton seul guide
Tout est mieux, rien n'est vide
Même si d'autres en doutent
Pas toi
{au Refrain}
Mais qu'est-ce que ça peut faire de vivre sans maison ? {x2}Qu'est-ce que je fous ici ? (1966)
Antoine
On m'avait conseillé d'écrire
Une chanson pour un été
Une chanson où je pourrais dire
Tout ce que j'ai à regretter
Où je parlerai de mes richesses
Et de l'amour que je n'ai pas trouvé
Et je dirai, je dirai, je dirai
Qu'est-ce que je fous ici ?
Mais qu'est-ce que je fous ici ?
Je dirai chaque soir je quitte
La ville où je viens de chanter
Chaque soir reste dans ma tête
Les yeux d'une fille qui pleurait
Tes yeux à toi qui es venue me voir
Et je ne sais plus que penser
Et je me dis, je me dis, je me dis
Qu'est-ce que je fous ici ?
Mais qu'est-ce que je fous ici ?
Je cherchais ce que je pouvais te dire
À toi qui t'ennuies dans ton coin
Toi qui t'ennuies depuis des heures
Seule ton verre à la main
Je ne sais pas je ne sais dire que ce que j'aime
Je ferai mes chansons moi-même
Te diras-tu, te diras-tu, te diras-tu
Qu'est-ce que je fous ici ?
Mais qu'est-ce que je fous ici ?
Je dirai je suis millionnaire
J'ai tous les trésors que je veux
Tous les trésors de la terre
Pourtant il me manque deux yeux
Deux yeux où je pourrais me perdre
Pour sortir de ma tour d'ivoire
Et je suis seul, je suis perdu !Qu'est-ce que peut bien faire un garçon ? (1965)
Frank Alamo
Elle était seule sur un banc
Mains dans les poches et pleurant
Elle était belle, je l'ai regardée
Alors... Alors ?
Alors, moi j'ai pensé :
{Refrain:}
Qu'est-ce que peut bien faire un garçon
Dans une telle situation ?
Qu'est-ce que peut bien faire un garçon ?
Wow, wow, wow
Gentiment, je lui ai parlé
Pour ne pas l'effaroucher
Lui faire oublier qu'elle est délaissée
L'inviter pour la soirée
{au Refrain}
Tristement, elle m'a souri
Quand je lui ai dit, je lui ai dit :
Ils ne sont pas tous les mêmes
Les garçons, quand ils aiment
Elle a compris quand j'ai pris sa main
Oui, je la reverrai demain
{au Refrain}
Tristement, elle m'a souri
Quand je lui ai dit d'aimer la vie
Elle n'est plus seule sur son banc
Elle sait bien que je l'attends
Elle est si belle, je suis attiré
Croyez, croyez
Croyez-moi, j'ai trouvé
Ce que peut bien faire un garçon
Dans une telle situation
Ce que peut bien faire un garçon
J'ai trouvé la bonne solution
Ce que peut bien faire un garçon {x3}Qu'est-ce que tu as mis dans le café ? (1968)
Antoine
Tu m'as dit ce soir viens chez moi
L'hiver est chaud là-haut chez moi
Il fait si froid dans les rues
Tu as l'air un peu perdu
Tu m'as dit tu seras bien mieux
Si tu viens au coin de mon feu
Je peux t'offrir un café
Et c'est de bon cœur tu sais
{Refrain:}
Mais qu'est-ce que tu as mis dans l'café
Pour qu'il me fasse tant d'effet
Je sens quelque chose d'étrange m'envoûter
Si c'est un poison j'en mourrai
Mais je ne peux pas mieux rêver
Parce que la mort serait si douce à ton côté
Je ne sais plus le jour ni l'heure
Mais je sais que pour mon bonheur
Je ne peux plus me passer
De toi et de ton café
{au Refrain}
Ce matin j'ai pensé à toi
La première fleur entre les doigts
Voilà déjà le printemps
Tu restes avec moi pourtant
{au Refrain}
la la la la la....Quand je te vois (1964)
Bob Asklöf
Quand je te vois
Passer près de moi
Quand je te vois
C'est comme autrefois
Je revois tout
Tout ce qui fut nous
Tu n'en sais rien
Je ne dis rien
Quand je te vois
Près d'autres garçons
Mon cœur, tout bas
Se répète ton nom
Quand je te vois
Je songe à nos heures
Tu ne le sais pas
Mais tu tiens mon cœur
Et je reste là
A te regarder
Cette peine en moi
Seul mon cœur le sait
J'espère qu'un jour
C'est mon désir
Je te reverrai {x3}
Me revenirQuand les roses (1964)
Salvatore Adamo
Quand les roses fleurissaient,
sortaient les filles.
On voyait dans tous les jardins
danser les jupons.
Puis les roses se fanaient,
rentraient les filles
pour passer dans leur doux écrin
le temps des flocons.
C'était charmant, c'était charmant,
c'était charmant, le temps des roses,
quand on y pense, paupières closes.
Mais les roses d'aujourd'hui
sont artificielles,
et les filles vont cueillir des fleurs
été comme hiver.
Elles ne supportent plus l'ennui,
ces demoiselles.
Elles se griment le corps et le cœur
et vont prendre l'air.Quand nous étions écoliers (1960)
Marcel Amont & Colette Deréal
{Ensemble:}
Nous avions
Les mêmes jeux et les mêmes chansons
Et bien souvent les mêmes punitions
Quand nous étions écoliers
Toi et moi
Nous partagions nos secrets et nos joies
Notre réglisse et notre chocolat
Quand nous étions écoliers
{Lui:}
Tout au fond d'une cachette
Il y avait marqué
{Elle:}
«Jean-François aime Jeannette
Ils vont se marier»
{Ensemble:}
Ce serment
Nous l'avions oublié depuis longtemps
Car nous n'étions alors que deux enfants
Que la vie a séparés
{Lui:}
Mais plus tard j'ai eu la chance
De te retrouver
{Elle:}
C'est le vœu de notre enfance
Qui s'est réalisé
{Ensemble:}
Car voilà
Que toutes les cloches sonnent leur joie
Pour unir un amour qui commença
Quand nous étions écoliersQuand passent les gitans (1968)
Salvatore Adamo
Où s'en vont ces filles sauvages
Qui embrasent les nuages
De leurs grands yeux noirs,
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans
Les doigts pleins de sortilèges
Elles traînent en cortège
Les démons du soir,
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans
La nuit tombe en voile de feu
Les voilà déesses
Alors elles enchaînent les dieux
À leur jeunesse
Elles dansent
Une rose rouge entre les dents
Elles dansent
Et le temps s'accroche à leurs vingt ans
Palaï lalaïla
Chabada lalalala
Chabada lalala
Où s'en vont ces filles sauvages
Ces fantômes sans visage
Qui prêchent la peur
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans
Filles du vent ou reines mages,
Elles parent leurs corsages
Des fleurs du malheur
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans
L'une d'elles était mon amour,
Triste privilège,
Et mon âme de troubadour
S'est pris au piège
De la danse
Et de la rose rouge entre ses dents
Et la danse
A réduit mon être à feu et à sang
Palaï lalaïla
Chabada lalalala
Chabada lalala
Où s'en vont ces filles sauvages
Qui d'un maléfique gage
Brûlent dans mon cœur
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans, na na na na
Quand passent les gitans
Chabada lalala {ad lib}Quand tu me diras oui (1961)
Richard Anthony
Avec toi j'aimerais partir
Pour ne plus revenir
Vers ce pays merveilleux
Où le ciel est toujours bleu {x2}
Avec toi j'aimerais cueillir
La joie pour te l'offrir
Au beau pays du bonheur
Nous vivrons des jours meilleurs {x2}
{Refrain:}
Quand tu me diras
Quand tu me diras oui
Mon cœur fou de joie
Connaîtra le paradis
Avec toi j'aimerais partir
Ne crains plus l'avenir
Au beau pays où l'amour
Est fait pour vivre toujours {x2}
{au Refrain:}
Avec moi voudrais-tu venir ?
Pour aller découvrir
Le beau pays où "aimer"
Rime avec "éternité" {x2}
{au Refrain:}
Connaîtra le paradis {x2}Quatre Vents (1964)
Hugues Aufray
Quatre vents, quatre océans me séparent de toi
Par ici, il fait dur, il fait froid
Mais je sais que tu m'attends
Et j'espère à chaque instant
Qu'on pourra se retrouver au printemps
Je pense aller à Montréal quand le chantier sera fini
Je peux trouver un bon travail et des amis
Pour toi qui es si fragile
L'hiver serait plus facile
Si tu venais me trouver à la ville
J'essaierai de t'envoyer, comme je t'en avais parlé
Tout l'argent qu'il te faudrait pour voyager
Je m'ennuie beaucoup de toi
Que l'hiver est long sans toi
Et je marque chaque jour d'une croix
Quatre vents, quatre océans me séparent de toi
Par ici, il fait dur, il fait froid
Mais je sais que tu m'attends
Et j'espère à chaque instant
Qu'on pourra se retrouver au printempsQue le temps s'arrête (1966)
Salvatore Adamo
Détourne-toi, ô souvenir,
Tu es un bien triste convive
Rentre chez toi, mon avenir,
N'aie pas peur que je te poursuive
Et que le temps s'arrête
Oui, que le temps s'arrête
Car je veux vivre cet instant
Je veux le vivre éperdument
Demain, verrai-je dans tes yeux
Ces larmes qui voilent, timides
Un monde où dansent les sylphides
Où le ciel chante pour nous deux ?
Et que le temps s'arrête
Oui, que le temps s'arrête
Demain, je porterai ma croix
Mais aujourd'hui, vois-tu, j'y crois
Je crois au vol d'une hirondelle
Qui m'a ramené un printemps
Je crois en ton amour, ma belle,
Je veux y croire encore longtemps
Et que le temps s'arrête
Oui, que le temps s'arrête
Car je veux vivre cet instant
Je veux le vivre éperdumentQui a tué Davy Moore ? (1966)
Graeme Allwright
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit l'arbitre, pas moi
Ne me montrez pas du doigt !
Bien sûr, j'aurais peut-être pu l'sauver
Si au huitième j'avais dit "assez !"
Mais la foule aurait sifflé
Ils en voulaient pour leur argent, tu sais
C'est bien dommage, mais c'est comme ça
Y en a d'autres au-d'ssus de moi
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas nous, dit la foule en colère
Nous avons payé assez cher
C'est bien dommage, mais entre nous
Nous aimons un bon match, c'est tout
Et quand ça barde, on trouve ça bien
Mais vous savez, on n'y est pour rien
C'est pas nous qui l'avons fait tomber
Vous n'pouvez pas nous accuser !
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit son manager, à part
Tirant sur un gros cigare
C'est difficile à dire, à expliquer
J'ai cru qu'il était en bonne santé
Pour sa femme, ses enfants, c'est bien pire
Mais s'il était malade, il aurait pu le dire
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit le journaliste de la Tribune
Tapant sur son papier pour la une
La boxe n'est pas en cause, tu l'sais
Dans un match de foot y a autant d'dangers
La boxe, c'es une chose saine
Ca fait partie de la vie américaine
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?
C'n'est pas moi, dit son adversaire, lequel
A donné le dernier coup mortel
De Cuba il a pris la fuite
Où la boxe est maintenant interdite
Je l'ai frappé, bien sûr, ça c'est vrai
Mais pour ce boulot on me paie
Ne dites pas qu'j'l'ai tué, et après tout
C'est le destin, Dieu l'a voulu.
Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?Reviens vite et oublie (1963)
Frank Alamo, Les Surfs...
On a eu tort de vouloir nous séparer
On a eu tort aujourd'hui je peux bien l'avouer
Tout comme un enfant perdu
Je vais seul au long des rues
N'ayant que le regret d'avoir tout gâché
{Refrain:}
Oh je t'en prie
Reviens vite : Tu sais que je t'aime
Reviens vite : Dans la nuit je traîne
Reviens vite : Mon âme est en peine
Reviens vite : oh oh oh oh
Tous tes amis t'ont donné bien sûr raison
Et tes parents t'ont aidée, les gens sont trop bons
Mes parents et mes amis m'ont tous dit bravo aussi
Mais aujourd'hui je sais que c'est insensé
{au Refrain, x2}Reviens vite, mon amour (1962)
Richard Anthony
{Refrain:}
Reviens-moi, mon amour
Il n'est plus loin le jour du retour
Mais toi, je t'attendrai
Toute la vie s'il le fallait
Ton absence ne peut durer
Elle efface le passé
Regardons vers l'avenir
C'est lui qui doit nous sourire
{au Refrain}
Les histoires du passé
Il faudra bien les oublier
Crois-moi, l'avenir est précieux
Il est double pour nous deux
{au Refrain}
Je souhaite, ô mon amour
Qu'on retrouve nos beaux jours
Nous pourrons, si tu le veux,
Nous pourrons être encore heureux
{au Refrain, x2}Rose (parmi les roses) (1963)
Richard Anthony
(Elle s'appelle Rose)
Elle s'appelle Rose
(Elle cueille des roses)
Elle cueille des roses
(Roses de septembre)
Ont fleuri sa chambre
(Roses couleur d'ambre)
Roses rouges pour sa chambre
{Refrain, par les choeurs}
Tu ne sais donc pas
Tu ne sais donc plus
Qu'il ne viendra pas
Qu'il ne viendra plus
Tu attends celui qui t'aimait
Mais qui ne reviendra plus jamais
(Fleurs du jardin)
Ô fleurs du jardin
(Ne lui dites rien)
Ne lui dites rien
(Ne lui dites rien)
Non, non, ne lui dites rien
(Ne lui dites rien)
Oh non
Elle croit qu'il vient tout à l'heure
Comme avant, la serrer sur son cœur
(Elle s'appelle Rose)
Elle s'appelle Rose
(Elle cueille des roses)
Elle cueille des roses
(Roses de l'automne)
Roses pour personne
(Roses qui s'étonnent)
Qu'on les cueille pour personne
{au Refrain}
(Fleurs du jardin)
Ô fleurs du jardin
(Ne lui dites rien)
Ne lui dites rien
(Ne lui dites rien)
Non, non, ne lui dites rien
(Ne lui dites rien)
Oh non
Chaque jour, elle va fleurir
Un amour qui ne veut pas mourir
(Elle s'appelle Rose) {x5}Ruby baby (1963)
Richard Anthony
Ah,
J'aimais une fille et Ruby est son nom
Ouais,
Elle ne m'aime plus, mais je redis son prénom
Ah ah ah ah,
Ruby, Ruby
Je n'ai que toi
Je ne veux que toi
Oh, réponds-moi
Ruby, Ruby,
Seras-tu un jour à moi ?
Oh, oh, oh,
Je ne dors plus et je n'ai plus de bonheur
Ruby, Ruby baby,
Depuis que tu es partie pour mon malheur
Ruby, Ruby baby,
Ah, ah, ah, ah,
Tu étais mon soleil et ma joie
Oui mais voilà, tu n'es plus là
Ruby, Ruby,
Seras-tu un jour à moi ?
Yé hé hé
Yé hé, yé hé...
J'aimais une fille et Ruby est son nom
Ouais,
Elle ne m'aime plus mais je redis son prénom
Wo ho ho ho
Je ne peux pas l'oublier
Ni m'empêcher de crier
Ruby, Ruby, moi je t'attendrai
Wo ho ho ho
Yé hé, yé hé...
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 02:19
Un éléphant me regarde (1966)
Antoine
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Les fenêtres se tordent, les portes vont éclater
Le plancher vacille, les murs vont s'effondrer
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Les couleurs ne sentent plus rien, le noir me colle aux mains
Et mon alouette verte ne deviendra plus bleue
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
A l'ombre des mosquées, tu prétendais m'aimer
Mais moi je ne t'aime pas, je veux juste m'emmêler avec toi
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Je veux m'emmêler avec toi, tes jambes et tes bras et le reste de toi
Je veux m'emmêler avec toi
Ne me parle pas du reste avec toi, avec toi, avec toi
Hein, hein, hein.Un jour (1964)
Marc Aryan
Un jour je te prendrai par la main
Pour t'emmener loin, très loin
Dans un p'tit coin charmant
Je te montrerai
La p'tite rue où je suis né
Et je te présenterai à mes amis, mes parents
Au cœur d'un village de mon pays
Dans l'église que j'ai choisie
Les orgues chanteront
Au prêtre qui unira nos deux vies
Tout ému, je dirai "Oui"
Comme un petit garçon
J'ai passé, dépassé le temps des rêveries
Le temps des folies,
Et je veux avec toi
Partager mes peines et mes joies
Un jour, tu viendras dans ma maison
Et tu porteras mon nom,
Tout au long du chemin
Alors, nous vieillirons tous les deux
En vivant des jours heureux
Jusqu'à l'heure du destinUn premier amour (1962)
Isabelle Aubret
Un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
Un premier amour on le cherche toujours
Dans d'autres amours toute sa vie on court après
Il nous a troublé et fait rêver, et fait trembler
Ce premier amour, premier amour, premier amour
Mais l'enfant qu'on est, l'enfant qu'on est resté
Frémira toujours au souvenir de cet amour
Et toi, et toi que j'aimais
Qu'as-tu fait de toi ? Qu'as-tu fait sans moi ?
Et moi, moi qui t'ai perdu, qu'ai-je fait de plus ?
Qu'ai-je fait de tant de bonheur ? Savions-nous d'ailleurs
Qu'un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
Qu'un premier amour on le cherche toujours ?
Dans d'autres amours toute sa vie on court après
De tous ces baisers qu'on s'est volé plus que donné
Ces gestes innocents nous engageaient pour si longtemps
Non, les enfants d'alors que nous étions encore
N'ont pas soupçonné tant ils étaient émerveillés
Qu'un premier amour, leur premier amour, était si fortUne larme aux nuages (1967)
Salvatore Adamo
Accroche une larme aux nuages
Et laisse le vent l'emporter
Bergère tu n'es pas très sage
Et le vent me l'a raconté
Accroche une larme aux nuages
Je la cueillerai au réveil
Je la ferai couler sur ton visage
Et la pluie sera mon soleil
Le vent n'ose plus me parler de toi
Il ne connaît que des refrains sans joies
Il s'est blotti dans le creux de ma main
Pour se cacher en attendant demain
Accroche une larme aux nuages
Pour que le vent se mette à danser
Je lui donnerai comme gage
De courir te couvrir de mes baisers
Accroche une larme aux nuages
Et au désert la rose fleurira
Et même si ce n'est qu'un mirage
Elle est si belle que j'y crois déjà
Accroche une larme aux nuages
Et laisse le vent l'emporter
Bergère tu n'es pas très sage
Et le vent me l'a raconté ...
Et le vent me l'a raconté ...
Et le vent me l'a raconté ...Une mèche de cheveux (1966)
Salvatore Adamo
Au fond de mon grenier
Blottie dans un tiroir
Un jour j'ai retrouvé
Une amourette d'un soir
Elle s'était envolée
Je ne sais plus pourquoi
Je l'avais oubliée
Depuis longtemps déjà
Dans un papier jauni
Recouvert de poussière
Son petit corps meurtri
reposait solitaire
Elle était venue mourir
Dans ce décor antique
Elle était venue mourir
En laissant pour relique
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait ressusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
Je sentais ma mémoire
Prête à tout raconter
Mais je connaissais l'histoire
J'ai préféré rêver
Ce jour-là c'est étrange
J'ai voulu croire aux fées
Mais pincé par un ange
Je me suis éveillé
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait ressusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
La la la la la la la la la la...Valse d'été (1968)
Salvatore Adamo
Le jour vient de souffler la lune
Les vagues s'éveillent une à une
Et se mettent à danser au soleil retrouvé
Dans les bras d'une valse d'été
La mer nous tend ses bras de mousse
Et le sable a la peau si douce
Et c'est bon de rêver, de marcher dans le ciel
Sur le fil d'une valse d'été
Tournez, tournez, toi mon amour, toi mon rêve,
C'est la valse d'été qui nous a mariés
La nuit a surpris dans sa ronde
Des tas d'amoureux par le monde
Mais elle est leur amie, elle sourit et se dit
"C'est la faute à la valse d'été"
Une étoile est venue s'endormir dans tes yeux
Bercée par notre valse d'étéValencia (1961)
Marcel Amont, Mistinguett...
{Refrain:}
Valencia
Terre exquise
Où la brise
Effeuille les fleurs d'oranger
Valencia
Doux rivage
Où le nuage
Emporte nos rêves légers
Valencia
Fleur perverse
Qui nous verse
Tous les parfums tour à tour
Je t'aime
Car j'eus le bonheur suprême
Dans ton paradis d'amour
Sur ta rive enchanteresse
Sous ton ciel si doux
J'ai connu l'ivresse
Du premier rendez-vous
C'est là que le cœur angoissé
Les yeux pleins de fièvre
J'ai laissé cueillir sur mes lèvres
Le premier baiser
{au Refrain}
Et depuis cette aventure
Pleurant sans raison
Toujours je murmure
Cette même chanson
Pour oublier je veux partir
Mais loin de Valence
Hélas la chanson recommence
Dans mon souvenir
{au Refrain}Viens ma brune (1965)
Salvatore Adamo
Viens, viens ma brune
Viens écouter la mer
Elle murmure à la dune
Le chant d'un autre univers
Viens, viens ma brune
Cachons-nous sans un bruit
Car les vagues une à une
Vont célébrer la nuit
C'est le moment de faire serment
Que pour notre amour nous prendrions les armes
Qu'il dure au delà des tourments
Et des larmes
Tu sais il est passé le temps
Où les gens nous traitaient de gosses
Et si notre amour fut précoce
Il n'en est que plus beau que plus pur
Que plus vrai maintenant
Entends ma brune
Entends ce doux concert
Mélodie si commune
Aux cœurs qui ont souffert
Tu es ma brune
Mon bijou le plus cher
Tu es toute ma fortune
Viens écouter la mer...Vivre (1967)
Salvatore Adamo
Ma vie je la brûle au feu de mon cœur
Ma vie je la joue quelques fois
Ma vie je la donne pour une fleur
Ma vie n'appartient qu'à moi
Mais puisque je dois être un homme
Ma vie je l'accroche à mes poings
Ma vie ou ma mort c'est tout comme
La chance se décide au besoin
Mais s'il me reste une joie ou une larme
Je veux la vivre, je veux la vivre
Je veux la vivre
Et même si un jour je dois prendre les armes
Je veux la vivre, je veux la vivre
Je veux la vivre
Ma vie de défaites en victoires, de coups au hasard du chemin
Me forgera une mémoire qui sera ma force demain
Et même si j'étais une épave voguant sur la mer de l'ennui
Ma vie je serai ton esclave mes chaînes seraient mes amis
Car s'il me reste une joie ou une larme
Je veux la vivre je veux la vivre
Je veux la vivre
Et même si un jour je dois prendre des armes
Je veux la vivre je veux la vivre
Je veux la vivre
Je veux la vivre
Vivre vivre vivre vivreVous êtes jolie (1938)
Marcel Amont (1963), Charles Trenet (1939)...
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que ma lèvre amoureuse en baisant votre front
Semble perdre la vie !
Ma jeunesse, mon luth et mes rêves ailés
Mes seuls trésors hélas ! je les mets à vos pieds
Vous êtes si jolie !
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que mes yeux éperdus partout vous chercheront
Pardonnez leur folie !
Je ne suis que poète et dans ma pauvreté
Je compte sur mon coeur et sur votre bonté
Vous êtes si jolie !
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que mon amour pour vous est un amour profond
Que jamais on oublie !
Pour vous plaire la mort ne me serait qu'un jeu,
Je deviendrais infâme et je renierais Dieu
Vous êtes si jolie !Vous permettez, Monsieur ? (1964)
Salvatore Adamo
Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies:
les folies sont affaires de vauriens.
On n'oublie pas les belles manières,
on demande au papa s'il permet;
et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
{Refrain:}
Vous permettez, Monsieur,
que j'emprunte votre fille?
Et, bien qu'il me sourie,
moi, je sens qu'il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage.
Bien qu'un mètre environ nous sépare,
nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
{Refrain}
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent!
Que d'élans vers ton cœur dans le mien!
Le regard des parents, s'il retient,
n'atteint pas la tendresse où l'on baigne.
{Refrain}
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage.
{2x}
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 01:32
L'amour c'est comme un jour (1962)
Michèle Arnaud, Charles Aznavour...
Le soleil brille à pleins feux
Mais je ne vois que tes yeux
La blancheur de ton corps nu
Devant mes mains éperdues
Viens, ne laisse pas s'enfuir
Les matins brodés d'amour
Viens, ne laisse pas mourir
Les printemps, nos plaisirs
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va, ça s'en va l'amour
C'est comme un jour de soleil en ripaille
Et de lune en chamaille
Et de pluie en bataille
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va, ça s'en va l'amour
C'est comme un jour d'un infini sourire
Une infinie tendresse
Une infinie caresse
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va mon amour
Notre été s'en est allé
Et tes yeux m'ont oublié
Te souviens-tu de ces jours
Où nos cœurs parlaient d'amour
Nous n'avons pu retenir
Que des lambeaux de bonheur
S'il n'y a plus d'avenir
Il nous reste un souvenir
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va, ça s'en va l'amour
C'est comme un jour de soleil en ripaille
Et de lune en chamaille
Et de pluie en bataille
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va, ça s'en va l'amour
C'est comme un jour d'un infini sourire
Une infinie tendresse
Une infinie caresse
L'amour c'est comme un jour
Ça s'en va mon amourL'amour est dans ta rue (1965)
Mathé Altéry, Georges Guétary...
Un air de printemps passe dans ta rue
Même quand partout ailleurs l'hiver n'en finit plus
Y a des musiciens dans toutes les cours
Dans ta rue se promène l'amour
L'odeur des lilas flotte dans ta rue
C'est le refuge éternel des amoureux perdus
A tous les oiseaux elle offre un abri
Dans ta rue le bonheur est chez lui
Pour moi c'est le cœur du monde
L'horizon de toutes mes joies
Je vois lorsque la nuit tombe
Comme une étoile ta fenêtre sous les toits
Des rires d'enfants courent dans ta rue
Et plus d'un passant y trouve un air de bienvenue
Un peu de soleil leur a dit bonjour
Dans ta rue je suis bien mon amour
Ta rue qui vibre encore
De nos pas dans les soirs d'été
Retour au seuil de l'aurore
Le long des murs qui nous rappellent nos baisers
Ma vie toute entière est là dans ta rue
Je l'ai su dès la première fois où je t'ai vu
Le ciel l'a promis et ta rue un jour
Deviendra notre rue mon amourL'amour te ressemble (1967)
Salvatore Adamo
Toi, l'amour te ressemble, si fort que j'en tremble
Et je me demande dans quel paradis perdu
Dans quelle légende, quel rêve où j'étais troubadour
J'ai pu te rencontrer un jour ?
Toi, l'amour te ressemble, si fort qu'il me semble
Que j'ai connu tes yeux et ton sourire
Au pays merveilleux de mes délires !
Toi, l'amour te ressemble, si fort que j'en tremble
Mais tu viens me surprendre quand je n'y croyais plus
Quand, lassé d'attendre, j'allais au fil de mes jours noirs
Perdu, le cœur au désespoir
Toi, l'amour te ressemble et cœur à cœur restons ensemble
Et tu verras ma mie que dans la longue errance
Qu'avait été ma vie sans ta présence
Tout te ressemble.L'ange que j'attendais (1964)
Frank Alamo
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, tu n'es pas cet ange
Mais pour donner le change
Tu as un don inné
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, mais tu es fine mouche
Tu brûles qui te touche
Au troisième degré
{Refrain:}
Non, non, non, non, non, non, non
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, non, non, non, tu n'es pas
L'ange que j'attendais
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, mais maligne et profonde
Tu sais tromper ton monde
Et je m'y suis trompé
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, tu en es le contraire
Avec un caractère
Pour le moins compliqué
{au Refrain}
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, tu n'es pas cet ange
Et pourtant c'est étrange
Ma vie est transformée
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Non, non, mais au fond quand j'y pense
Ça n'a pas d'importance
Puisque nul n'est parfait
Non, non, non, non, non, non, non
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
{x5:}
Tu n'es pas l'ange que j'attendais
Mais je t'aime comme tu esL'anniversaire de Beethoven (1967)
Antoine
Les enfants sont bien contents
Ils attendent ça depuis longtemps
Toutes les nuits, ils en rêvent
Les enfants ont bien de la veine
Dans quarante-cinq jours à peine
C'est l'anniversaire de Beethoven
Les enfants cassent leur petit cochon
Pour acheter des milliers de bonbons
Et des jouets de toutes les couleurs
Les magasins ne ferment qu'à neuf heures
Dans trente-trois jours à peine
C'est l'anniversaire de Beethoven
Les petites filles ont le coeur en joie
Elles emmènent les garçons dans les bois
Toutes sauf la pauvre petite Lucie
Aujourd'hui, elle ne peut pas
Rendez-vous dans une semaine
Pour l'anniversaire de Beethoven
Les petites filles ont les larmes aux yeux
Avec les garçons, deux par deux
On découpe le merveilleux gâteau
Que ne l'avons-nous mangé plus tôt !
Aujourd'hui, quelle aubaine
C'est l'anniversaire de Beethoven
Le grand jour est déjà passé
Les enfants se sont bien amusés
Ils ont ri, ils ont dansé
Mais ils n'ont rien à regretter
Ils savent tous qu'après-demain
C'est la fête de Frédéric Chopin !L'enfant Do (1962)
Hugues Aufray, Pétula Clark...
Quand j'étais un tout petit
enfant
Ma mamie fredonnait en me berçant
L'enfant do, dormira bientôt
Je fermais les yeux en écoutant
Ma mamie qui chantait tout doucement
L'enfant do, Seigneur qu'il fait chaud
Il nous faudrait un peu de pluie
La terre a soif et se languit,
L'enfant do, le ciel est trop beau Oh oh oh oh
Mon dieu faîtes que la pluie ruisselle
Pour que la réco-olte soit belle
L'enfant do, dormira bientôt.
Quand j'étais un tout petit enfant,
Je savait qu'un beau jour je serai grand
L'enfant do, prendra le bateau
M'en irai gagner beaucoup d'argent
Et reviendrai bercer ses cheveux blancs
L'enfant do, partira bientôt.
J'ai fait tout çà oui mais voilà
Notre mamie n'était plus là
L'enfant do, elle dort là-haut oh oh oh oh
Et depuis dans ma tête rôde
La jolie berceuse des nuits chaudes
L'enfant do, dormira bientôt,
L'enfant do, dormira bientôt,
l'enfant do, dormira bientôt.L'homme Orchestre (1965)
Hugues Aufray
{Refrain:}
Hey Monsieur! L'homme Orchestre
Joue moi ta chanson
J'ai pas sommeil
Et la vie Me Mèn'seul' n'importe ou
Het Monsieur L'homme Orchestre
Fais chanter mes nuits
Dans cet'Jungle-Monnaie
Emmèn'Moi loin d'ici
J'ai vu au soleil couchant, un empire s'effondrer
Aux sables s'envoler
sous mes Yeux blessés, mais toujours éveillés
Fatigué, épuisé et les pieds entravés
Personn' à qui parler
aux Mortes cités de mes rêves émigrés
{au Refrain}
Conduis-moi Très loin là-bas, sur ton magiqu' Trois mats
Mes Mains sont déchirées, mes orteils sont gelés
Mais comm'hier mes bottes sont celles d'un vagabond
Prêt à partir pour n'importe où
A dormir dans un trou
au cœur des grandes parades
Jette un sort sur mes ballades
je veux m'en aller avec toi, je suis prêt à tout.
{au Refrain}L'incendie (1962)
Richard Anthony
Près de toi, contre toi, mon coeur brûle
Près de toi, tout en moi s'y bouscule
Et plus rien, non plus rien, n' m'intéresse
Et je prie, je supplie tes caresses
C'est ainsi, quelle folie dans ma vie
Mes amis m'ont bien dit
{Refrain:}
Ouais
Je ferais le tour du monde
Sans jamais voir à la ronde
Une passion si profonde
Un incendie
Chaque jour, chaque seconde
Cet amour est là qui gronde
On dirait quand il m'inonde
Un incendie, un incendie
{x2:}
Près de toi, contre toi, le temps passe
Et mon sang, tout mon sang se déplace
Et la joie d'être là me chavire
Tous les deux, c'est du feu, du délire
C'est ainsi, quelle folie dans ma vie
Mes amis m'ont bien dit
{au Refrain}
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 01:28
Elle... (1965)
Salvatore Adamo
Elle marche dans les rues de la ville
Elle marche silencieuse et tranquille
Mon amour, chacun peut te surprendre
Et chacun peut s'emparer de toi
A son insu, je caresse son ombre
Mais je n'ai plus le droit de la toucher
Mon bel amour, tu n'es plus que décombres
Et je n'ai plus le droit de supplier
Elle n'est plus mon amour
Et chacun peut l'aimer
Elle ne se souvient plus
Qui je suis, qui au juste l'a aimée
Elle marche et d'autres bras se tendent
Elle marche, un autre cœur espère
Elle marche vers une autre victime
Loin de moi et de notre passé
Et ils s'en vont par les rues de la ville
Et ils s'en vont, silencieux et tranquilles
Et moi je vais comme une épave folle
Je suis perdu, tout mon espoir s'envoleElle était belle pourtant (1966)
Salvatore Adamo
D'une jolie fille on s'amourache
Pour quelques nuits on s'y attache
Elle est partie elle a plié bagages
Et puis la vie tourne la page
Elle était belle pourtant, si j'avais pu la garder
Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air
L'amour est long à s'installer
Qu'on n'y prend pas le temps de s'habituer
Parfois on sent qu'on va flancher
On serre les dents il faut oublier
Elle était belle pourtant si j'avais pu la garder
Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air
Elle était belle pourtant c'est drôle je l'oublie déjà
Je te comprends va-t'en, ne te retourne pas !Emmène-moi (1966)
Graeme Allwright
J'ai voyagé de Brest à Besançon
Depuis la Rochelle jusqu'en Avignon
De Nantes jusqu'à Monaco
En passant par Metz et Saint-Malo
Et Paris
Et j'ai vendu des marrons à la foire de Dijon
Et d'la barbe à papa
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
J'ai dormi toute une nuit dans un abreuvoir
J'ai attrapé la grippe et des idées noires
J'ai eu mal aux dents et la rougeole
J'ai attrapé des rhumes et des p'tites bestioles
Qui piquent
Sans parler de toutes les fois que j'ai coupé mes doigts
Sur une boîte à sardines
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
Je les vois tous les deux comme si c'était hier
Au coucher du soleil, Maman mettant l'couvert
Et mon vieux Papa avec sa cuillère
Remplissant son assiette de pommes de terre
Bien cuites
Et les dimanches Maman coupant une tranche
De tarte aux pommes
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyagerRichard Anthony, Sylvie Vartan...
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
La seule fille que j'aime n'a pas su comprendre
Qu'elle seule comptait pour moi
Et près de la fenêtre je reste à attendre
En guettant le bruit de ses pas
Pluie oh dis-lui de revenir un jour
Et qu'entre nous renaisse encore un grand amour
Le passé ne sera plus qu'un triste souvenir
Mais si après la pluie se montre le soleil
Et qu'il va réchauffer son cœur
Elle comprendra enfin combien j'étais fidèle
Et elle viendra sécher mes pleurs
Comment lui dire que moi je l'aime trop
Et que je pense à elle et que j'ai le cœur gros
Et que pour moi la vie sans elle ne compte pas
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi...Ensemble (1967)
Salvatore Adamo
Etrange souvenir,
Lambeau de ma jeunesse,
En leur néant sourire,
Vous revenez sans cesse.
Mon cœur balbutiait son amour
A tes yeux qui ne me voyaient pas
Mais ma main te cherchait déjà
Dans le noir de mes jours.
Et moi, je m'éveillais à la tendresse,
A ta tendresse.
Et nous avons pris le chemin ensemble,
Ensemble.
Et le jour s'est levé
Sur cette certitude
Que je te garderais
Au creux de ma solitude.
Et je sais qu'au delà de la nuit
Il y a ton amour.
Alors moi, je nais à la tendresse,
A ta tendresse.
Et depuis, ma mie, que de chemin ensemble,
Ensemble.
Je te regarde et tes cils sont des vols d'hirondelles
Qui se balancent, éperdus, sous un ciel d'aquarelle
Et je maudis le temps où je ne te connaissais pas
Alors que dans mes rêves, je te caressais déjà,
Le temps où je vivais sans la tendresse,
Sans ta tendresse.
Alors qu'au-delà de la vie nous étions ensemble,
Ensemble, ensemble, ensemble.Erreur, erreur... (1965)
Akim
Ouvre-moi la porte, je voudrais te parler
Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
Es-tu si fière de ta conduite ?
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Oui, réponds-moi, réponds-moi vite
{Refrain:}
Erreur, erreur
Tu ne sauras rien du bonheur
Erreur, erreur
Tant que tu garderas ton cœur
Que sais-tu des garçons, toi qui dis toujours non ?
Danser le soir, c'est de ton âge
Le cœur a ses raisons qu'ignore la raison
Tu crois peut-être que tu es sage
{au Refrain}
Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois
Que sais-tu de la vie, toi qui n'as pas vingt ans ?
Tu ne sais rien de l'existence
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Je me demande à quoi tu penses ?
{au Refrain}
Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois
Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
Es-tu si fière de ta conduite ?
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Oui, réponds-moi, réponds-moi vite {x2}Et je m'en vais (1963)
Richard Anthony
Dans ce train qui m'emmène loin
Je me demande pourquoi
Dans le bruit des roues
J'entends comme un écho de sa voix
Je sais qu'elle me mentait
Quand elle me disait qu'elle m'aimait
Et maintenant je l'ai quittée
Je m'en vais
J'avais quand je l'ai connue
Tant d'espoir dans le cœur
Mais j'ai bien compris qu'avec elle
Je n'aurais pas de bonheur
Quand l'autre soir je l'ai trouvée
Dans d'autres bras très fort serrée
Je n'ai pas pu le supporter,
Je m'en vais
Dans la vie quand on s'aperçoit
Qu'une fille ne vous aime plus
Il faut aller chercher ailleurs
L'amour qu'on a perdu
Et moi je sais que je vais découvrir
Un autre amour bien plus fort
Et si ce n'est pas pour demain
Eh bien ! je chercherai encore
Tant pis si tout est gâché
Une de perdue dix de retrouvées
Moi, je reprends ma liberté
Je m'en vais
Dans ce train qui s'en va là-bas
Mes souvenirs s'éloignent de moi
Je m'aperçois que je l'oublie déjà
Et je m'en vais, et je m'en vaisEt sur la mer (1968)
Salvatore Adamo
Nous avions enchaîné
A quelques grains de sable
La douceur ineffable
Du rêve d'un été
Mais vint Dame Infortune
Qui n'aime pas l'été
Et dans la nuit sans lune
Le rêve s'est fané
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, le vent ramène l'écho de ta voix
Et tu chantais et je rêvais, amoureux
Et le ciel même s'enivrait dans tes yeux
Et c'était bon de vivre au bord de l'irréel
Et de suivre notre rêve au cœur du soleil
La mer chante, sereine
La nuit s'est faite amante
Et au creux de ma peine
Elle te réinvente
Mais la nuit se déchire
Et le rêve s'éteint
Et ton dernier sourire
Meurt au petit matin
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
Et sur le sable, il n'y a plus que mes pas
Dans quel royaume t'ai-je perdue malgré moi ?
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
Mais chaque vague me murmure que j'attends en vain
Allons, viens donc, ma solitude, donne-moi la mainEt vous n'écoutez pas (1969)
Salvatore Adamo
Je parle et vous n'écoutez pas
Je parle, où êtes-vous déjà ?
Vous n'attendez rien de moi
Et moi, je ferais tout pour toi
Comme un pantin, je vous amuse
Et mon émoi vous voit confuse
Mon cœur, ma ferveur vous étonnent
Pantin, tu n'amuses personne
Je vous disais que la brise
Ce soir m'a paru moins morose
Elle m'a confié qu'elle s'est éprise
De votre doux parfum de rose
Mais je parle et ça ne rime à rien
Aucun espoir ne me retient
Mon regard se voudrait caresse
Mais tu piétines ma tendresse
A l'infini de vos sourires
Au pays bleu de vos yeux sages
Là où le vent se fait délire
J'ai reconnu ton vrai visage
Mais je rêve et vous ne rêvez pas
Je rêve et vous pressez le pas
Je meurs et vous me plantez là
Je meurs et vous vivez sans moiF comme Femme (1968)
Salvatore Adamo
Elle est éclose un beau matin
Au jardin triste de mon cœur
Elle avait les yeux du destin
Ressemblait-elle à mon bonheur ?
Oh, ressemblait-elle à mon âme ?
Je l'ai cueillie, elle était femme
Femme avec un F rose, F comme fleur
Elle a changé mon univers
Ma vie en fut toute enchantée
La poésie chantait dans l'air
J'avais une maison de poupée
Et dans mon cœur brûlait ma flamme
Tout était beau, tout était femme
Femme avec un F magique, F comme fée
Elle m'enchaînait cent fois par jour
Au doux poteau de sa tendresse
Mes chaînes étaient tressées d'amour
J'étais martyre de ses caresses
J'étais heureux, étais-je infâme ?
Mais je l'aimais, elle était femme
Un jour l'oiseau timide et frêle
Vint me parler de liberté
Elle lui arracha les ailes
L'oiseau mourut avec l'été
Et ce jour-là ce fut le drame
Et malgré tout elle était femme
Femme avec un F tout gris, fatalité
À l'heure de la vérité
Il y avait une femme et un enfant
Cet enfant que j'étais resté
Contre la vie, contre le temps
Je me suis blotti dans mon âme
Et j'ai compris qu'elle était femme
Mais femme avec un F aîlé, foutre le campFais ça pour moi (1964)
Frank Alamo
Dis-lui que je l'aime encore
(Fais ça pour moi)
Dis-lui que j'ai tous les torts
(Fais ça pour moi)
J'y pense jour et nuit
Je ne peux vivre ainsi
Car je l'aime
Oui, je l'aime encore plus que la vie
Demande-lui son pardon
(Fais ça pour moi)
J'avais perdu la raison
(Fais ça pour moi)
L'autre ne compte pas
Elle est bien loin déjà
Va lui dire
Que je l'admire
C'est presque de la folie
Mon amour, c'est de la folie
(Fais ça pour moi) {x2}
Si tu savais trouver
Les mots pour la toucher
Tu me sauves
Car je sais bien qu'elle va me pardonner
Me pardonner
(Fais ça pour moi) {x3}Fait pour durer (1963)
Frank Alamo
Les mots d'amour les plus simples
Les mots d'amour qui sont vrais
Tous ces mots qui sont faits pour durer
Ne doivent jamais s'oublier
Tous ces baisers qu'on se donne
Pour se prouver son bonheur
Je sais bien qu'ils sont faits pour durer
Autant que durera mon cœur
Je sais que les beaux jours vont s'arrêter
Et que ces fleurs vont se faner
Mais je sais aussi que le jour est fini
Qu'il nous revient après la nuit
Je crois alors à mon rêve
Je crois alors à l'amour
Mon amour qui est fait pour durer
Autant que dureront mes jours
Je crois alors à mon rêve
Je crois alors à l'amour
Mon amour qui est fait pour durer
Autant que dureront mes joursFaits pour s'aimer (1963)
Richard Anthony, Sacha Distel...
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
Le coeur de la rose pour se respirer
La flamme pour brûler et les voiliers pour naviguer
Nous, quoi qu'il arrive, on est fait pour s'aimer
On a beau se dire nos quatre vérités
Se couvrir d'injures et de calamités
Ça n'empêche pas qu'on est fait pour s'aimer
Oui comme Adam et Eve, comme Juliette et Roméo
Nous sommes à nous deux l'orchestre et le piano
Et si la symphonie a des accords qui sonnent faux
Mon coeur désaccordé s'accorde avec le tien
Dès qu'on se met à jouer à quatre mains
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
On sera toujours avec des rires, avec des larmes
Toujours fait pour m'aimer
Fait pour t'aimer, fait pour s'aimer
Et puisque la rose est au bouquet
Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
On sera toujours avec des rires, avec des larmes
Toujours fait pour m'aimer, fait pour t'aimer, fait pour s'aimer
Et puisque la rose est au bouquet
Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vieFerme tes jolis yeux (1913)
Marcel Amont (1963), Berthe Sylva (1932), Anny Flore...
Dans son petit lit blanc et rose
Suzette jase en souriant
Elle babille mille choses
A sa douce et chère maman
Mais, chut, il faut dormir bien vite
Nous avons assez bavarde
Faites dodo chère petite
Car petit père va gronder
Et tout en berçant la gamine
La mère lui chante câline :
{Refrain:}
Ferme tes jolis yeux
Car les heures sont brèves
Au pays merveilleux
Au beau pays du rêve
Ferme tes jolis yeux
Car tout n'est que mensonge
Le bonheur n'est qu'un songe
Ferme tes jolis yeux
Dans sa chambre de jeune fille
Suzette devant son miroir
A l'heure où l'étoile scintille
Vient se contempler chaque soir,
Elle admire sa gorge ronde,
Son corps souple comme un roseau,
Et dans sa tête vagabonde,
Naissent mille désirs nouveaux
Laisse là tes folles idées
Gentille petite poupée.
{au Refrain}
Enfin c'est le bonheur suprême,
L'instant cher et tant désiré,
Avec le fiancé qu'elle aime
Suzon vient de se marier
Et le soir dans la chambre close
Quand sonne l'heure du berger
Elle laisse, pudique et rose,
S'effeuiller la fleur d'oranger
Puis elle écoute avec tendresse
Son époux chanter plein d'ivresse :
{au Refrain}Fiche le camp, Jack ! (1961)
Richard Anthony
{Refrain}
Fiche le camp Jack
Et ne reviens plus jamais
Jamais, jamais, jamais
Fiche le camp Jack
Et ne reviens plus jamais
Qu'est-ce que c'est ?
{Au Refrain:}
Oh ! Mais dis donc
Mais dis donc, qu'est-ce que tu me dis là ?
Vraiment, je n'aime pas que tu me parles comme ça
Ne me dis plus un mot
Ou je pars au triple galop
Bye bye !
{Au Refrain:}
Qu'est-ce que c'est ?
{Au Refrain:}
Mon amour
Je t'en prie qu'as-tu donc imaginé
Quand dans ses bras hier soir tu m'as trouvé ?
(Tais-toi tu mens, tu n'es qu'un coureur
Avec elle je t'ai vu, c'était pas ta sœur)
Là tu m'en as dit trop
Et je pars au triple galop
Bye bye !
{Au Refrain:}
Qu'est-ce que tu dis ?
{Au Refrain:}
Quoi ?
(Ne reviens plus jamais)
Oh non !
Ecoute arrête
(Ne reviens plus jamais)
Arrête, arrête, arrêteFile, file, file (1963)
Frank Alamo
Elle file, file, file, file
La route qui va vers toi
Elle file, file, file, file
Cette route-là
Plus elle file, file, file, file
Et plus je suis fou de joie
Car je sais bien d'avance
Qu'au bout de cette route
Tu te jetteras dans mes bras.
L'aiguille marque cent-cinquante au compteur
Tiens bon, mon moteur !
Car il y a urgence dans mon cœur
Je fais la course au bonheur
Je fais la course au bonheur.
Tout défile, file, file, file
Là dans mon rétroviseur
Les grandes villes, villes, villes, villes
Les bois, les champs et les fleurs
Je ne viens pas t'enlever sur mon cheval
Comme un Roméo
Moi je viens sur une machine infernale
Un cabriolet huit chevaux
un cabriolet huit chevaux.
Et je file, file, file, file
T'offrir de t'aimer toujours
Oui je file, file, file, file
Sur la route de l'amour.
votre commentaire -
Par Corval le 15 Juin 2009 à 01:21
À Bientôt Nous Deux (1964)
Hugues Aufray
Tu t'en vas ce matin
Et le long de ton chemin
La clairière, la rivière
T'ont dit : A bientôt nous deux
Tu t'en vas quelques jours
En attendant ton retour
Chaque rose, chaque chose
T'ont dit : A bientôt nous deux
Mais moi, mais moi
Moi seul qui n'ai rien dit
Crois-moi, crois-moi
Je le pensais aussi
Mon cœur tout bas chantait
Comme : A bientôt nous deux
Bien longtemps mon refrain
T'a suivi sur le chemin
Sa musique nostalgique disait :
A bientôt nous deux
Tu vois, tu vois
Il te parlait pour moi
Car moi, car moi
Je t'aimais trop pour ça
Ton départ n'est pas un adieu
A bientôt nous deux
Que la lune que la brume
Nos deux amis d'autrefois
Et la brise te redise pour moi :
A bientôt nous deux
Que la lune que la brume
Nos deux amis d'autrefois
Et la brise te redise pour moi
A bientôt nous deuxÀ demain sur la lune (1969)
Salvatore Adamo
A demain sur la lune
Aux quatre coins des dieux
A demain sur la lune
A trois bornes des cieux
Il y aura un carrosse
Qui nous emmènera
Voir mes rêves de gosse
Et tu t'y reconnaîtras
Et pour toi ma jolie
Le vent, ce magicien
Jouera une symphonie
De mille musiciens
A demain sur la lune...
Là nous verrons la Terre
Comme une boule de Noël
Se balancer légère
Au grand sapin du ciel
Et d'étoile en étoile
Nos chevaux voleront
A l'heure où le ciel se voile
De mille rêves blancs {blonds?}
A demain sur la lune...
Le vent te couvrira
D'un voile de dentelles
Et tu t'endormiras
Dans la nuit la plus belle
Moi moi moi je te bercerai
J'attendrai ton réveil
Puis je t'embrasserai
A la barbe du soleil
A demain sur la lune...
A demain sur la lune...
{ad lib}À vot' bon coeur (1965)
Salvatore Adamo
Je n'ai pas d'auto
Je n'ai pas de vélo
Les trams sont en grève
Et je dois aller
Voir ma petite poupée
Et les heures sont brèves
Y a déjà trois heures
Que je ballade mon cœur
Le long des boulevards
Pour mieux me faire voir
Par les conducteurs
J'agite un mouchoir
A vot' bon cœur Monsieur
A vot' bon cœur Monsieur
Voyez mes fleurs Monsieur
Elles vont s'faner Monsieur
A vot' bon cœur Monsieur
A vot' bon cœur Monsieur
Je vous en prie Monsieur
Ne me laissez pas sur le carreau !
Ah voilà enfin l'homme
Qui mettra fin à cette marche forcée
Cet homme est un saint
Ce n'est pas en vain
Que j'aurai prié
Ah ! maudit soit-il
Ce n'était qu'un fil
Qui s'est détaché
Une panne de moteur
Et le joli cœur
Voudrait me faire pousser
A vot' bon cœur Monsieur
A vot' bon cœur Monsieur
Poussez un peu Monsieur
Et vous monterez Monsieur
Voilà, voilà, Monsieur
Mais ne partez pas Monsieur
Attendez-moi Monsieur
Et me voilà le bec dans l'eau !
Ça c'est un peu fort
C'est un coup du sort
Y a de quoi râler
Tant pis si je suis mort
Mais je battrai les records
De la marche à pied !Adieu... Venise provençale (1963)
Marcel Amont, Franck Fernandel, Alibert (1934)...
{Refrain:}
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Adieu cigalons et cigales
Dans les grands pins chantez toujours
Barques aux douces couleurs
Collines rousses de fleurs
Au loin je pars je vous laisse mon cœur
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Cher petit village au bord de la mer
Je te laisse en gage tout ce qui m'est cher
L'éternel été d'un ciel enchanté
Où j'ai cru vivre un jour tous mes rêves
Pays que j'aimais je dois désormais
Loin de toi m'en aller à jamais
{au Refrain}
La fillette brune qui m'avait tout bas
Au clair de la lune fait de beaux serments
Dans sa jolie main a brisé soudain
Mes espoirs et toute ma tendresse
C'est pourquoi je veux oublier ses yeux
Et quitter cher pays ton ciel bleu
{Parlé:}
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amours
Adieu cigalons et cigales
Dans les grands pins chantez toujours
{Chanté:}
Adieu Venise provençale
Adieu pays de mes amoursAh ! C' qu'on a rigolé dimanche (1965)
Marcel Amont
Ha ha ha...
{Refrain:}
Ah ! C' qu'on a rigolé dimanche
Ah ! C' qu'on a pu s' marrer
On s'en est payé une tranche
Dimanche, dimanche
On a ri, qu'est-ce qu'on a ri
On a ri comme c'est pas permis
Ha ha ha...
Au joyeux ronron du moteur
Nous tapons le soixante à l'heure
Ce qui nous permet de doubler
Tous les autres chauffards sans arrêt
On leur crie des bordées de jurons
Suivies de belles queues de poisson
Et si parfois y a quelques fous
Qui roulent un peu plus vite que nous
Alors, on se plante au milieu
Klaxonne toujours, va mon p'tit vieux !
{au Refrain}
D' voir des poulets à chaque tournant
En noir, en kaki et en blanc
On s'est dit "Commence à faire faim
Cherchons-nous un chouette petit coin"
On a donc préparé l' casse-croûte
A un mètre cinquante de la route
Comme ça, on a pu faire bombance
Tout en restant bien dans l'ambiance
Le bruit, la poussière et le gasoil
C'est ça qui vous donne la fringale
{au Refrain}
Après la dînette, on s'est dit
C'est trois heures de l'après-midi
Au lieu d'aller batifoler
Comme les ploucs au milieu des prés
Nous, pas fous, on va s'en r'tourner
La cohue sera pas commencée
Faut dire qu'on a eu le nez creux
Car y avait presque pas la queue
A peine si on a mis cinq heures
Pour faire quarante bornes en douceur
{au Refrain}
Alors, pare-choc contre pare-choc
On a passé le five o'clock
En première à s'entredoubler
Avec les files d'à côté
On a fait la conversation
Avec nos voisines d'occasion
Bref, c'était bath, y a pas d' problème
Une brindille de H.L.M
Viens pas là, le jour du Seigneur
C'est le jour J des conducteurs
{au Refrain}Allez Allez, Mon Troupeau (1964)
Hugues Aufray
Ce soir, la lune est belle
Et, au creux des chemins,
Je sens l'herbe nouvelle.
Le printemps n'est pas loin.
Sous la dernière neige,
Bondissent les ruisseaux.
{Refrain:}
Allez, allez,
Allez, allez mon troupeau.
Allez, allez,
Nous arriverons bientôt.
L'année a été dure.
L'hiver a été long.
Le vent et la froidure
Nous gardaient aux maisons.
Même les loups rôdèrent
À l'entour du hameau.
{Refrain}
Encore quelques semaines
Et je vais retrouver,
La fillette que j'aime.
On va se marier.
Danseront dans ses jupes
Tous mes jolis agneaux.
{Refrain}
Ce soir, la lune est belle.
Le printemps n'est pas loin.
Fleuriront sur les guerres
Les roses de la paix
Puisque nous serons frères
Dans ce monde nouveauAllô MAI 38-37 ? (1964)
Frank Alamo
Allô... Mademoiselle, Maillot 38-37
J'ai votre numéro qui chante dans ma tête
Je viens de me le procurer
Par quel moyen ? C'est un secret !
J'aimerais ce soir vous emmener danser.
Allô... Mademoiselle, Maillot 38-37
Quel est votre prénom ?
Oui, j'ai compris "Juliette"
Je ne vous ai vu qu'une fois
Oh Juliette, c'est plus fort que moi
Je voudrais encore entendre votre voix.
Pardonnez-moi si je vous réveille
J'ai perdu la raison
Ne criez pas, oui je bégaie
C'est l'émotion
Allô... Mademoiselle, Maillot 38-37
Allô... m'entendez-vous Maillot 38-37
Oh ! Ne raccrochez surtout pas
Avant de savoir que ce soir
Je n'ai qu'un espoir
Vous serrer dans mes bras
Allô, allô, j'n'entends plus rien
Elle a coupé j'en suis certain
Allô... Mademoiselle, Maillot 38-37
Allô... Allô... Mademoiselle...Allô... ne coupez pas... ne coupez pas...
Juliette... Juliette... je vous aime...Allons dans le bois (1961)
Richard Anthony
Oh ! Allons dans le bois
Le loup n'y est pas
S'il y était
Il nous mangerait
Quand j'étais petit
Papa m'avait dit
"Fais attention
Ne joue pas les moutons !"
Depuis, j'ai grandi
La vie me sourit
Je ne fais rien sans réfléchir
Dis, veux-tu venir ?
{x3:}
Allons dans le bois
Le loup n'y est pas
Le loup n'est pas
Celui que tu crois
Si je suis le loup
Mon cœur est plus doux
Il est plus doux qu'un agnelet
Sûr qu'il te plairait !
Oh, oh ! Allons dans le bois
Le loup n'y est pas
Y a bien longtemps
Qu'il n'est plus méchant
{x2:}
Allons dans le bois
Donne-moi le bras
Le loup n'est pas
Celui que tu croisAmour Perdu (1963)
Salvatore Adamo
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra comme le printemps
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra plus fort qu'avant
Je lance ce défi au vieux proverbe
Qui dit qu'amour perdu ne revient plus
On pourra dire en conservant le verbe
Amour perdu nous reviendra grandi
J'espère de tout cœur les poètes
Ne m'excluront pas de leur parti
Mais bientôt nos cœurs seront en fête
Quand notre amour nous reviendra grandi
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra comme le printemps
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra plus fort qu'avant
Pour moi la règle prouve l'exception
Mais la grammaire y voit des inconvénients
Aussi j'ai pris une sage décision
J'emploie le verbe aimer à tous les temps
Peut-être suis-je donc impardonnable
Chez les amants déçus, les résignés
Mais moi je ne suis pas réconfortable
Par un amour qu'on retrouve sur le pavé
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra comme le printemps
Amour perdu, amour perdu
Nous reviendra plus fort qu'avantAngelina (1964)
Marc Aryan
A cause d'une danse
Que j'ai faite avec vous,
J'ai passé mes vacances
A vous chercher partout,
De Nice au Lavandou.
J'ai fait le vagabond
Ne connaissant de vous
Rien d'autre qu'un prénom.
{Refrain:}
Angelina, Angelina, Angelina, mon bel amour
Angelina, Angelina, Angelina, ce fut trop court
Angelina, Angelina, vous reverrai-je jamais un jour ?
Angelina, Angelina, j'espère votre retour.
Je suis ce voyageur
Qui revient sur ses pas
Pour chercher une fleur
Perdue au fond des bois.
J'ai revu le salon
Où nous étions assis.
J'ai chanté ma chanson
Tourné vers l'Italie.
{au Refrain}
Angelina, Angelina, Angelina, mon bel amour
Angelina, Angelina, Angelina, ce fut trop court.Aqueros mountagnos (1963)
Marcel Amont
Aqueros mountagnos
Que tan hautes soun
M'empéchoun dé bédé
Mas amours oun soun
Se canti (Se canti)
Iou que canti (Iou que canti)
Canti pas (Canti pas)
Per iou (Per iou)
Canti per (Canti per)
Ma mio qui eï auprès de iou
Je suivrai la pente
Jusqu'en haut des cols
Et mon cœur qui chante
Déjà prend son vol
Se canti (Se canti)
Iou que canti (Iou que canti)
Canti pas (Canti pas)
Per iou (Per iou)
Bientôt, ma jolie
La nuit est à nous
Aqueros mountagnos
Que s'abacharan'
É mas amourettos
Se rapproucharan
Se canti (Se canti)
Iou que canti (Iou que canti)
Canti pas (Canti pas)
Per iou (Per iou)
Canti per (Canti per)
Ma mio qui eï auprès de iouAux jeunes loups (1965)
Jean-Claude Annoux
Ils sortent de l'enfance comme s'ils sortaient d'un bois
Plus tremblant d'arrogance que de peur ou de froid
Les jeunes loups, les jeunes loups.
Ils abordent la vie avec la même foi
Chacun guettant sa proie d'un égal appétit
De jeune loup, les jeunes loups
Si vous tentez de les séduire
Ils vous montrent les dents,
Mais quand ils sourient leur sourire
Est celui d'une enfant.
Il ne faut pas les flatter
De la main, ce ne sont pas des chiens
Ils gardent toujours leur fierté
Même s'ils n'ont pour manger
Qu'un seul os à ronger.
Ils aiment s'amuser, mais ne savent pas qu'ils jouent
Quand entre chien et loup on les voit déguisés
En loups-garous, les jeunes loups.
Parfois leurs yeux s'allument
Quand passe une ingénue
Aux longs cheveux de lune
Qu'ils suivent dans la rue
A pas de loups, les jeunes loups.
Et bientôt dans leur cœur tout bouge
Quand ils se voient tremblant
Au bras d'un petit chaperon rouge
Qu'ils habillent de blanc
Ils se croient apprivoisés,
Installés dans un conte de fées
Mais rien n'est fini pour autant
Car la vie les attend
Pour leur faire les dents
Pour que jeunesse se passe
Ou sans raison du tout
On leur dit tout à coup
D'aller faire la chasse,
Aux autres loups, les jeunes loups.
Avec ou sans lauriers, ils reviennent meurtris
Et peuvent réciter, même sans l'avoir appris
La mort du loup, les jeunes loups
Alors ils arrêtent leurs frasques
Et s'arrachent soudain
Le loup qui leur servait de masque
Et par un beau matin
Se retrouvent à la croisée des chemins
Seuls devant leur destin
Et prennent la voie de leur choix
Qu'ils poursuivent tout droit
Sans reculer d'un pas.
Même si beaucoup d'entre eux
Vivent sans foi ni loi,
Cela importe peu
Ce qui compte pour moi
C'est qu'ils sont devenus des hommes
Et qu'un jour parmi eux
Il s'en trouvera deux...
Pour aller fonder Rome.Avec une poignée de terre (1961)
Richard Anthony, Johnny Hallyday, Dalida...
Avec une seule poignée de terre
Il a créé le monde
Et quand Il eut créé la Terre
Tout en faisant sa ronde
Le Seigneur jugeant en somme
Qu'il manquait le minimum
Il créa la femme
Et l'amour qu'elle a donné aux hommes
Avec une seule poignée de terre
Il a créé les lèvres
Et tes deux bras quand ils me serrent
Pour me donner la fièvre
Et je pense à chaque instant
Que celle que j'aime tant
Le Seigneur l'a faite
Avec une seule poignée de terre
Oui, c'est vrai
Oh ! oui, c'est vrai
Marchant à grand pas
Allant de-ci de-là
De la terre Il ramassa
Puis ses manches Il retroussa
Et de ses mains Il façonna
La divine et douce personne
Celle que tout le monde nomme
L'éternelle femme
Pour l'amour qu'elle a donné aux hommes
Oh ! oui, c'est vrai
Avec une seule poignée de terre
Voilà ce que le Seigneur a fait
Avec une seule poignée de terr eBallade (1963)
Marc Aryan
Parce que je t'aime trop pour partager ton amour,
Parce que j'ai mis en toi ma confiance pour toujours,
Jamais je ne pourrais te pardonner, chérie,
S'il y avait un autre homme dans ta vie.
Parce que tu es mon passé, parce que tu es mon avenir,
Parce que nous avons déjà, déjà, trop de souvenirs,
Jamais je ne pourrais te pardonner, chérie,
S'il y avait un autre homme dans ta vie.Ballade à la pluie (1964)
Salvatore Adamo
Qu'elle était douce, cette pluie
Qui ruisselait sur notre amour
Nous transportant sur le velours
D'un univers de poésie
Qu'elle était douce, cette pluie
Qui aujourd'hui me fend le coeur
En murmurant les litanies
Les litanies d'un coeur en pleurs
Comme elle est triste, cette pluie
Qu'elle était douce, cette pluie
Qui me payait un arc-en-ciel
Quand elle se mariait au soleil
Au soleil bleu de tes yeux ciel
Qu'elle était douce, cette pluie
Qui nous inondait de tendresse
Quand nous lui faisions la promesse
De nous aimer toute la vie
Comme elle est triste, cette pluieBambou (1965)
Hugues Aufray
Tu jette un bout de bambou
Tu jette un bout de bambou
Dans l'eau de la rivière
Qui va vers l'Atlantique.
Oh oh, oh oh, Anna.
Et l'eau de l'Atlantique
Et l'eau de l'Atlantique
L'emporte en Amérique
Sur un autre rivage.
Oh oh, oh oh, Anna.
Au fil (au fil) du courant.
Il va (il va), il descend.
Sur un autre rivage,
Sur un autre rivage,
Un garçon de ton âge
Qui ramasse le bambou.
Oh oh, oh oh, Anna.
Un petit bout de bambou
Un petit bout de bambou
S'est est allé tout au bout
Oui, tout au bout du monde.
Oh oh, oh oh, Anna.
Au fil (au fil) du courant.
Il va (il va), il descend.
Ce petit bout de bambou
Ce petit bout de bambou
Que tu jettes dans l'onde
Fera le tour du monde.
Oh oh, oh oh, Anna.
Oh oh, oh oh, Anna.Belle-maman (1961)
Richard Anthony
Belle-maman, belle-maman {x2}
C'est un vrai tyran
(Belle-maman) belle-maman
Elle ressemble à Satan
(Belle-maman) belle-maman
La vie est un enfer
Et je fais des prières
Pour qu'elle fiche le camp
(Belle-maman) belle-maman {x2}
Elle radote tout le temps
(Belle-maman) belle-maman
Elle réclame de l'argent
(Belle-maman) belle-maman
J'y laisserai ma peau
Elle me rendra marteau
Avec ses boniments
(Belle-maman) belle-maman {x2}
Ce qui est surprenant
(Belle-maman) belle-maman
Et même renversant
(Belle-maman) belle-maman
C'est que bien souvent
Malgré tout, je lui pardonne
Car grâce à elle
J'ai la femme la plus mignonne
Et je lui dois tant
(Belle-maman) belle-maman {x2}
(Belle-maman) oh ! ma belle-mamanBête à manger du foin (1964)
Marc Aryan
Elle avait un corps très fin
Un joli corps, un corps de mannequin
Et de beaux yeux très langoureux
Oui mais, oui oui oui mais, oui mais !
{Refrain:}
Elle était bête à manger du foin
Et c'est dommage car je l'aimais bien
Le jour où l'esprit fut distribué
Le bon Dieu avait dû l'oublier
Ouh ! Là, ouh ! La la, ouh ! La la
J'avais jamais vu ça
Elle avait de belles dents
Et un sourire, un sourire enjôlant
Je dirais même "intelligent"
Oui mais, oui mais, oui mais !
{au Refrain}
Mesdemoiselles, au nom du ciel
Si votre esprit ne fait pas d'étincelles
Mesurez vos propos, ne faites pas comme elle
Car on dirait de vous
{au Refrain}Beth ceu de Pau (1963)
Marcel Amont
Beth ceu de Pau
Quan te tournereï bede
Qu'eï tan soufert
Despuch qui teï quitat
Si 'm cau mouri
Chens te tourna rebede
Adiou beth ceu
Taïreï pla regretat
Qu'auri boulut
Béarn canta ta gloère
Mes nou pouts pas
Car que suy trop malau
{x2:}
Mon Diou, mon Diou
Lechat me bede encoèro
Lou ceu de Pau
Lou ceu de Pau
Garçon joyeux, j'avais bouclé bagage
Ouvrant le monde à mes yeux éblouis
Et me voilà dans mon dernier voyage
Le cœur bien las, je retourne au pays
Mon Dieu, mon Dieu
Tout bas je vous implore
Laissez-moi voir
Avant le grand repos
Mon Dieu, mon Dieu
(Mon Diou)
Laissez-moi voir encore
(Lechat me bede)
Le ciel de Pau
(Lou ceu de Pau)
Le ciel de Pau
(Lou ceu de Pau)
Mon Diou, mon Diou
Lechat me bede encoèro
Lou ceu de Pau
Lou ceu de PauBilly Boy (1965)
Graeme Allwright
Oh dis-moi d'où viens-tu Billy Boy, Billy Boy ?
Oh dis-moi d'où viens-tu, charmant Billy ?
J'ai trouvé une jolie fille
Elle est la joie de ma vie
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer, Billy Boy, Billy Boy ?
Dis-moi, a-t-elle dit d'entrer, charmant Billy ?
Oui, elle m'a dit : "Entrez donc"
Et j'ai baisé son menton
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Oh dis-moi quel âge a-t-elle, Billy Boy, Billy Boy ?
Oh dis-moi quel âge a-t-elle, charmant Billy ?
Quatre fois sept et trois fois six
Deux fois neuf, vingt-huit moins dix
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Sait-elle faire une tarte aux fraises, Billy Boy, Billy Boy ?
Sait-elle faire une tarte aux fraises, charmant Billy ?
Elle sait faire une tarte aux fraises
Un jour elle m'en a fait treize
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes, Billy Boy, Billy Boy ?
Est-ce qu'elle reprise les chaussettes, charmant Billy ?
Oui elle reprise les chaussettes
Après on n'peut pas les mettre
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.
Et peut-elle faire autre chose, Billy Boy, Billy Boy ?
Et peut-elle faire autre chose, charmant Billy ?
Oui elle peut faire autre chose
Mais le dire, je ne l'ose
Elle est jeune et n'peut pas quitter sa maman.Bimbo (1965)
Frank Alamo
{Refrain:}
Bimbo, Bimbo
Je m'amuse avec ces mots
Bimbo, Bimbo
Tout en gardant le tempo
Bimbo, Bimbo
Avec moi il faut
Chanter ce refrain
Quand tout va mal chanter Bimbo
Hé hé hé hé hé
Mon amie s'en est allée
Je lui ai dit «Bon vent !
Va voir ailleurs le temps qu'il fait
Bon voyage et va-t-en !»
Chantez avec moi :
{au Refrain}
J'ai acheté une belle voiture
Vous parlez d'une histoire !
Elle a fini dans un grand mur
C'est plutôt triste à voir
Chantez avec moi :
{au Refrain}
Dans un film de Walt Disney
J'ai découvert un jour
Un p'tit animal que j'ai gardé
Comme fétiche pour toujours
Chantez avec moi :
{au Refrain}
Bimbo, Bimbo
Mon fétiche est dans ces mots
Avec moi, chantez Bimbo
Bimbo, Bimbo
Tout en gardant le tempo
Bimbo, Bimbo
Mon fétiche est dans ces mots
Bimbo, Bimbo
Avec moi, chantez Bimbo
Bimbo, Bimbo...Bonjour salut (1968)
Antoine
Ma mère me dit bonjour
La concierge dans la cour
L'agent de police au carrefour
Le facteur qui vient sonner
La laitière et le crémier
Ils sont tous là pour me saluer
{Refrain:}
Alors bonjour salut
Alors bonjour salut
Le ciel est bleu
Je suis heureux
Bonjour salut
Alors bonjour salut
Alors bonjour salut
Le ciel est bleu
Je suis heureux
Bonjour salut
Enchanteurs et magiciens
Oiseaux bleus petits lapins
Princesses ou lutins
Et petits tout petits nains
Elfes et fées
Anges pour me garder
Tout à l'air de vraiment
Bien bien bien bien
S'annoncer
{au Refrain, x2}
Bonjour salut
Bonjour salut
Bonjour salut
Bonjour salut
Bonjour salut...
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique