• U / V

    Un éléphant me regarde (1966)

    Antoine

    La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
    J'ai la tête qui part
    Les fenêtres se tordent, les portes vont éclater
    Le plancher vacille, les murs vont s'effondrer

    La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
    J'ai la tête qui part
    Les couleurs ne sentent plus rien, le noir me colle aux mains
    Et mon alouette verte ne deviendra plus bleue

    La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
    J'ai la tête qui part
    A l'ombre des mosquées, tu prétendais m'aimer
    Mais moi je ne t'aime pas, je veux juste m'emmêler avec toi

    La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
    J'ai la tête qui part
    Je veux m'emmêler avec toi, tes jambes et tes bras et le reste de toi
    Je veux m'emmêler avec toi
    Ne me parle pas du reste avec toi, avec toi, avec toi

    Hein, hein, hein.

    Un jour (1964)

    Marc Aryan

    Un jour je te prendrai par la main
    Pour t'emmener loin, très loin
    Dans un p'tit coin charmant
    Je te montrerai
    La p'tite rue où je suis né
    Et je te présenterai à mes amis, mes parents

    Au cœur d'un village de mon pays
    Dans l'église que j'ai choisie
    Les orgues chanteront
    Au prêtre qui unira nos deux vies
    Tout ému, je dirai "Oui"
    Comme un petit garçon

    J'ai passé, dépassé le temps des rêveries
    Le temps des folies,
    Et je veux avec toi
    Partager mes peines et mes joies

    Un jour, tu viendras dans ma maison
    Et tu porteras mon nom,
    Tout au long du chemin
    Alors, nous vieillirons tous les deux
    En vivant des jours heureux
    Jusqu'à l'heure du destin

    Un premier amour (1962)

    Isabelle Aubret

    Un premier amour, premier amour, premier amour
    Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
    Un premier amour on le cherche toujours
    Dans d'autres amours toute sa vie on court après

    Il nous a troublé et fait rêver, et fait trembler
    Ce premier amour, premier amour, premier amour
    Mais l'enfant qu'on est, l'enfant qu'on est resté
    Frémira toujours au souvenir de cet amour
    Et toi, et toi que j'aimais
    Qu'as-tu fait de toi ? Qu'as-tu fait sans moi ?
    Et moi, moi qui t'ai perdu, qu'ai-je fait de plus ?
    Qu'ai-je fait de tant de bonheur ? Savions-nous d'ailleurs

    Qu'un premier amour, premier amour, premier amour
    Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
    Qu'un premier amour on le cherche toujours ?
    Dans d'autres amours toute sa vie on court après

    De tous ces baisers qu'on s'est volé plus que donné
    Ces gestes innocents nous engageaient pour si longtemps
    Non, les enfants d'alors que nous étions encore
    N'ont pas soupçonné tant ils étaient émerveillés
    Qu'un premier amour, leur premier amour, était si fort

    Une larme aux nuages (1967)

    Salvatore Adamo

    Accroche une larme aux nuages
    Et laisse le vent l'emporter
    Bergère tu n'es pas très sage
    Et le vent me l'a raconté

    Accroche une larme aux nuages
    Je la cueillerai au réveil
    Je la ferai couler sur ton visage
    Et la pluie sera mon soleil

    Le vent n'ose plus me parler de toi
    Il ne connaît que des refrains sans joies
    Il s'est blotti dans le creux de ma main
    Pour se cacher en attendant demain

    Accroche une larme aux nuages
    Pour que le vent se mette à danser
    Je lui donnerai comme gage
    De courir te couvrir de mes baisers

    Accroche une larme aux nuages
    Et au désert la rose fleurira
    Et même si ce n'est qu'un mirage
    Elle est si belle que j'y crois déjà

    Accroche une larme aux nuages
    Et laisse le vent l'emporter
    Bergère tu n'es pas très sage
    Et le vent me l'a raconté ...
    Et le vent me l'a raconté ...
    Et le vent me l'a raconté ...

    Une mèche de cheveux (1966)

    Salvatore Adamo

    Au fond de mon grenier
    Blottie dans un tiroir
    Un jour j'ai retrouvé
    Une amourette d'un soir

    Elle s'était envolée
    Je ne sais plus pourquoi
    Je l'avais oubliée
    Depuis longtemps déjà

    Dans un papier jauni
    Recouvert de poussière
    Son petit corps meurtri
    reposait solitaire

    Elle était venue mourir
    Dans ce décor antique
    Elle était venue mourir
    En laissant pour relique

    Une mèche de cheveux
    Qu'elle m'avait donnée
    Une mèche des cheveux
    Qu'un jour j'ai caressés

    Une mèche de cheveux
    Qui venait ressusciter
    Le souvenir d'un temps heureux
    Le doux mirage d'un été
    Le doux mirage d'un été

    Je sentais ma mémoire
    Prête à tout raconter
    Mais je connaissais l'histoire
    J'ai préféré rêver

    Ce jour-là c'est étrange
    J'ai voulu croire aux fées
    Mais pincé par un ange
    Je me suis éveillé

    Une mèche de cheveux
    Qu'elle m'avait donnée
    Une mèche des cheveux
    Qu'un jour j'ai caressés

    Une mèche de cheveux
    Qui venait ressusciter
    Le souvenir d'un temps heureux
    Le doux mirage d'un été
    Le doux mirage d'un été

    La la la la la la la la la la...

    Valse d'été (1968)

    Salvatore Adamo

    Le jour vient de souffler la lune
    Les vagues s'éveillent une à une
    Et se mettent à danser au soleil retrouvé
    Dans les bras d'une valse d'été

    La mer nous tend ses bras de mousse
    Et le sable a la peau si douce
    Et c'est bon de rêver, de marcher dans le ciel
    Sur le fil d'une valse d'été

    Tournez, tournez, toi mon amour, toi mon rêve,
    C'est la valse d'été qui nous a mariés

    La nuit a surpris dans sa ronde
    Des tas d'amoureux par le monde
    Mais elle est leur amie, elle sourit et se dit
    "C'est la faute à la valse d'été"

    Une étoile est venue s'endormir dans tes yeux
    Bercée par notre valse d'été

    Valencia (1961)

    Marcel Amont, Mistinguett...

    {Refrain:}
    Valencia
    Terre exquise
    Où la brise
    Effeuille les fleurs d'oranger
    Valencia
    Doux rivage
    Où le nuage
    Emporte nos rêves légers
    Valencia
    Fleur perverse
    Qui nous verse
    Tous les parfums tour à tour
    Je t'aime
    Car j'eus le bonheur suprême
    Dans ton paradis d'amour

    Sur ta rive enchanteresse
    Sous ton ciel si doux
    J'ai connu l'ivresse
    Du premier rendez-vous
    C'est là que le cœur angoissé
    Les yeux pleins de fièvre
    J'ai laissé cueillir sur mes lèvres
    Le premier baiser

    {au Refrain}

    Et depuis cette aventure
    Pleurant sans raison
    Toujours je murmure
    Cette même chanson
    Pour oublier je veux partir
    Mais loin de Valence
    Hélas la chanson recommence
    Dans mon souvenir

    {au Refrain}

    Viens ma brune (1965)

    Salvatore Adamo

    Viens, viens ma brune
    Viens écouter la mer
    Elle murmure à la dune
    Le chant d'un autre univers
    Viens, viens ma brune
    Cachons-nous sans un bruit
    Car les vagues une à une
    Vont célébrer la nuit

    C'est le moment de faire serment
    Que pour notre amour nous prendrions les armes
    Qu'il dure au delà des tourments
    Et des larmes
    Tu sais il est passé le temps
    Où les gens nous traitaient de gosses
    Et si notre amour fut précoce
    Il n'en est que plus beau que plus pur
    Que plus vrai maintenant

    Entends ma brune
    Entends ce doux concert
    Mélodie si commune
    Aux cœurs qui ont souffert

    Tu es ma brune
    Mon bijou le plus cher
    Tu es toute ma fortune
    Viens écouter la mer...

    Vivre (1967)

    Salvatore Adamo

    Ma vie je la brûle au feu de mon cœur
    Ma vie je la joue quelques fois
    Ma vie je la donne pour une fleur
    Ma vie n'appartient qu'à moi

    Mais puisque je dois être un homme
    Ma vie je l'accroche à mes poings
    Ma vie ou ma mort c'est tout comme
    La chance se décide au besoin

    Mais s'il me reste une joie ou une larme
    Je veux la vivre, je veux la vivre
    Je veux la vivre
    Et même si un jour je dois prendre les armes
    Je veux la vivre, je veux la vivre
    Je veux la vivre

    Ma vie de défaites en victoires, de coups au hasard du chemin
    Me forgera une mémoire qui sera ma force demain
    Et même si j'étais une épave voguant sur la mer de l'ennui
    Ma vie je serai ton esclave mes chaînes seraient mes amis

    Car s'il me reste une joie ou une larme
    Je veux la vivre je veux la vivre
    Je veux la vivre
    Et même si un jour je dois prendre des armes
    Je veux la vivre je veux la vivre
    Je veux la vivre
    Je veux la vivre
    Vivre vivre vivre vivre

    Vous êtes jolie (1938)

    Marcel Amont (1963), Charles Trenet (1939)...

    Vous êtes si jolie
    O mon bel ange blond !
    Que ma lèvre amoureuse en baisant votre front
    Semble perdre la vie !
    Ma jeunesse, mon luth et mes rêves ailés
    Mes seuls trésors hélas ! je les mets à vos pieds
    Vous êtes si jolie !

    Vous êtes si jolie
    O mon bel ange blond !
    Que mes yeux éperdus partout vous chercheront
    Pardonnez leur folie !
    Je ne suis que poète et dans ma pauvreté
    Je compte sur mon coeur et sur votre bonté
    Vous êtes si jolie !

    Vous êtes si jolie
    O mon bel ange blond !
    Que mon amour pour vous est un amour profond
    Que jamais on oublie !
    Pour vous plaire la mort ne me serait qu'un jeu,
    Je deviendrais infâme et je renierais Dieu
    Vous êtes si jolie !

    Vous permettez, Monsieur ? (1964)

    Salvatore Adamo

    Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien.
    Demoiselles, que vous êtes jolies!
    Pas question de penser aux folies:
    les folies sont affaires de vauriens.
    On n'oublie pas les belles manières,
    on demande au papa s'il permet;
    et comme il se méfie des gourmets,
    il vous passe la muselière.

    {Refrain:}
    Vous permettez, Monsieur,
    que j'emprunte votre fille?
    Et, bien qu'il me sourie,
    moi, je sens qu'il se méfie.
    Vous permettez, Monsieur?
    Nous promettons d'être sages
    comme vous l'étiez à notre âge
    juste avant le mariage.

    Bien qu'un mètre environ nous sépare,
    nous voguons par-delà les violons.
    On doit dire, entre nous, on se marre
    à les voir ajuster leurs lorgnons.

    {Refrain}

    Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent!
    Que d'élans vers ton cœur dans le mien!
    Le regard des parents, s'il retient,
    n'atteint pas la tendresse où l'on baigne.

    {Refrain}
    Nous promettons d'être sages
    comme vous l'étiez à notre âge
    juste avant le mariage.
    {2x}


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