• Les Enfants Du Pirée (1960) - Mélina MERCOURI, Nana MOUSKOURI...

    Contrairement à ce qui a été dit, Jamais le dimanche (1959) n'est pas le premier film " Grec " de Jules Dassin... Mais avant toute chose, un petit récapitulatif s'impose !

    Après avoir fuit le McCarthysme en 1949, Jules Dassin, papa de Joe, erre entre l'Angleterre et la France et continu de réaliser quelques films. Mais il fut alors annoncé aux producteurs européens que les films de Jules Dassin ne pourraient être distribués aux USA. Sa carrière s'arrêta quelque peut mais ne le découragea pas; et fut remis sur les rails en France avec Du rififi chez les hommes (1955) qui lui valut le prix de la mise en scène à Cannes.

    C'est en 1957 qu'il attérit en Grèce pour y tourner Celui qui doit mourir, avec sa future compagne, rencontrée 3 ans plus tôt à Cannes, Mélina Mercouri, et son fils Joe. Puis repart en Angleterre pour honorer deux films avant de revenir s'installer définitivement en Grèce où il tourne Jamais le dimanche, dans lequel il dirige pour la seconde fois sur huit sa compagne.

    La chanson fut un énorme succès commercial et mondial. Qu'elle soit interprétée par Mélina Mercouri, Dalida, Nana Mouskouri (que le compositeur jugeait être son interprète idéale) ou encore Ginette Ravel. Mais soyons honnête, ce succès n'aurait peut-être pas été sans la musique de Manos Hadjidakis pour laquelle d'ailleurs, il reçu l'oscar l'année suivante. Notons quand même que Mélina Mercouri tiendra le haut du hit-parade pendant 7 mois avec cette chanson entre 1960 et 1961.

    LES ENFANTS DU PIRÉE
    Paroles: Manos Hadjidakis, fr: Jacques Larue, musique: Manos Hadjidakis, 1960


    Noyés de bleu sous le ciel grec
    Un bateau, deux bateaux, trois bateaux
    S'en vont chantant
    Griffant le ciel à coups de bec
    Un oiseau, deux oiseaux, trois oiseaux
    Font du beau temps
    Dans les ruelles d'un coup sec
    Un volet, deux volets, trois volets
    Claquent au vent,
    Et faisant une ronde avec
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Dansent gaiement.

    Mon dieu que j'aime,
    Ce port du bout du monde
    Que le soleil inonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Je rêve aussi d'avoir un jour,
    Un enfant, deux enfants, trois enfants
    Jouant comme eux
    Le long du quai flânent toujours
    Un marin, deux marins, trois marins aventureux
    De notre amour on se fera
    Un amour, deux amours, dix amours
    Noyés de bleus
    Et nos enfants feront des gars
    Que les filles
    A leur tour rendront heureux.

    Mon dieu que j'aime,
    Le pont du bout du monde
    Que le soleil inonde
    De ses reflets dorés
    Mon dieu que j'aime,
    Sous les bonnets oranges
    Tous les visages d'anges
    Des enfants du Pirée.

    Quand on parlait de voyages
    Vers de fabuleux rivages
    Tu disais qu'on les feraient nous aussi,
    Oui mais quand on en a eu l'âge
    Moi j'ai quitté le village,
    Tu m'as dit je t'attendrais toute ma vie

    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que le flot les entraînent
    Mais quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Que quelques fois
    Trop tard ils reviennent.

    Après tant et tant d'années
    Je t'ai enfin retrouvé
    Devant nous le passé vient de surgir
    Mais mon dieu comme c'est étrange
    Oh mon dieu comme c'est étrange
    Nous n'avons soudain plus rien rien à nous dire

    Car quelques fois,
    Les bateaux s'en vont si loin
    Et le flot les entraînent
    Car les bateaux quelques fois,
    S'en vont si loin
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent
    Mais quelques fois
    Trop tard ils reviennent.


  • Commentaires

    1
    gil
    Vendredi 4 Mai 2012 à 08:32
    Attention aux fautes de syntaxe
    et ho fotes d'horthographe
    par exemple : quelque peu(t)
    amicalement
    GT
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