• Le

    Le barbier de Séville (1960)

    Marcel Amont

    En m'asseyant dans mon fauteuil
    Je remarquai en un clin d'œil
    Que ma voisine était charmante
    Mais elle était accompagnée
    D'un mélomane renfrogné
    À la barbiche menaçante

    Alamaviva et Figaro
    S'entretenaient en bel canto
    D'une enfant appelée Rosine
    Emprisonnée dans la maison
    D'un épouvantable barbon
    Comme celui
    Comme celui
    De ma voisine

    {Refrain:}
    Et c'est ainsi qu'au Barbier de Séville
    Je pris un plaisir extrême
    Que je n'eusse point
    Que je n'eusse point
    Trouvé dans la vie de bohème
    Que je n'eusse point
    Que je n'eusse point
    Trouvé dans la vie de bohème

    C'est d'abord pression légère
    Du genou qui se resserre
    Et comme la belle ne fuit pas ce contact
    Je prendrai, prendrai sa main au deuxième acte

    Attention, car je vois la barbiche
    Pointer, pointer sournoisement
    Piano, piano, piano, piano
    Puisque ce vieillard me suspecte
    Imitons le maintien du monsieur qui se délecte
    Imitons ton ton ton ton ton
    Le maintien tien tien tien tien tien
    Du monsieur qui se délecte

    En m'agitant dans mon fauteuil
    Je commençais à faire mon deuil
    De ma ravissante voisine
    Lorsque soudain un ronflement
    Vint troubler le recueillement
    Pendant le grand air de Rosine

    Le barbichu s'est endormi
    Aux doux accents de Rossini
    Et par une rencontre heureuse
    À ce moment-là le ténor
    En faisant trembler les décors
    Presse Rosine
    Sur sa poitrine
    Mélodieuse

    {au Refrain}

    Ce Figaro, depuis une heure,
    Me dit le lieu de sa demeure
    Numéro vingt, belle façade
    La la la la, deuxième arcade
    Oui, mais l'adresse de ce barbier
    Offre pour moi peu d'intérêt
    J'aimerais mieux savoir la vôtre
    Pendant que dort ce bon apôtre

    Déjà mon âme
    D'amour s'enflamme
    Et puis elle a sur le programme
    Douce espérance
    Douce espérance
    Elle a trompé la surveillance
    De son gardien sans vigilance

    Ah ! Cher Figaro
    Déjà mon âme
    D'amour s'enflamme
    Déjà mon âme
    D'amour s'enflamme

    Allegro et prestissimo
    Elle m'a donné son numéro
    Son numéro de téléphone

    Et d'une voix au pur métal
    C'est moi qui chante le final
    Ce soir à l'Opéra Comique
    Et d'une voix au pur métal
    C'est moi qui chante le final
    Ce soir à l'Opéra Comique :
    Étoile quarante-trois
    Quarante-trois zéro sept {ad lib}

    Le barbu sans barbe (1965)

    Salvatore Adamo

     

    Avez-vous vu un barbu sans barbe ?
    Avez-vous vu un poilu sans poil ?
    Car ce barbu m'a laissé sa barbe
    Oui ce poilu m'a laissé ses poils

    Poils de chameau faut qu'je précise
    Car ce salaud m'a chipé Lise
    Quand on l'a vu penaud, crotté,
    Ma femme et moi, eûmes pitié

    L'avons lavé et bien rasé
    Il était bien beau, il a remercié
    Comme trois amis on s'est mis à table
    Repas sans fin, il avait faim le pauvre diable

    Il a raconté qu'il a tout raté
    C'était touchant de le voir pleurer
    L'avons bien plaint, réconforté
    L'avons mis couché et bien bordé

    Le lendemain manquait ma valise
    Mon costume neuf, ma plus belle chemise
    Pas étonnant que mes effets lui aillent
    Car le coquin était de ma taille

    Mais près de moi, y avait plus ma Lise
    Elle n'a pas voulu lâcher la valise
    Quel infamie, c'est renversant
    La pauvre fille m'appelle sûrement

    Il est parti ma valise à la main
    Mais c'qui est pire, ma Lise à l'autre main
    L'avez-vous vu ma valise à la main ?
    L'avez-vous vu ma Lise à l'autre main ?

    Avez-vous vu un barbu sans barbe ?
    Avez-vous vu un poilu sans poil ?
    Car ce barbu m'a laissé sa barbe
    Oui ce poilu m'a laissé ses poils !

    Le bateau espagnol (1954)

    Michèle Arnaud (1964), Léo Ferré (1954), Jacques Douai (1954)...

    J'étais un grand bateau descendant la Garonne
    Farci de contrebande et bourré d'Espagnols
    Les gens qui regardaient saluaient la Madone
    Que j'avais attachée en poupe et par le col
    Un jour je m'en irai très loin en Amérique
    Donner des tonnes d'or aux nègres du coton
    Je serai le bateau pensant et prophétique
    Et Bordeaux croulera sous mes vastes pontons.

    Qu'il est loin le chemin d'Amérique
    Qu'il est long le chemin de l'amour
    Le bonheur ça vient toujours après la peine
    T'en fais pas mon ami j'reviendrai
    Puisque les voyages forment la jeunesse
    T'en fais pas mon ami j'vieillirai

    Rassasié d'or ancien ployant sous les tropiques
    Un jour m'en reviendrai les voiles en avant
    Porteur de blés nouveaux avec mes coups de triques
    Tout seul mieux qu'un marin je violerai le vent
    Harnaché d'Espagnols remontant la Garonne
    Je rentrerai chez nous éclatant de lueurs
    Les gens s'écarteront saluant la Madone
    En poupe par le col et d'une autre couleur

    Qu'il est doux le chemin de l'Espagne
    Qu'il est doux le chemin du retour
    Le bonheur ça vient toujours après la peine
    T'en fais pas mon ami j'reviendrai
    Puisque les voyages forment la jeunesse
    J'te dirai mon ami A mon tour
    A mon tour...

    Le Bonheur N'est-il Pas Fait Pour Moi (1964)

    Hugues Aufray

    Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
    N'est-il donc pas fait pour moi

    La nuit a jeté au creux de l'océan
    Tous les châteaux de mes rêves d'enfant
    Qu'est devenue la princesse aux yeux d'or
    Princesse perdue de mon île au trésor
    Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
    N'est-il donc pas fait pour moi

    L'étoile du printemps appartient au berger
    Le vent à l'hiver et le blé à l'été
    La pluie de septembre appartient à l'automne
    Mais moi, je le sais, je ne suis à personne
    Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
    N'est-il donc pas fait pour moi

    Il faut qu'un jour dans ma chanson
    La joie se lève à l'horizon
    J'ai trop longtemps marché
    Seul, au long de mes nuits
    Ce que les autres ont eu, je le veux aussi
    Le bonheur n'est-il pas fait pour moi
    N'est-il donc pas fait pour moi

    Le carosse d'or (1969)

    Salvatore Adamo

    Les murs lézardés tristes et sombres
    Les murs où se déchirent les ombres
    La rue où le ciel n'entre pas
    Passe un carrosse d'or et puis s'en va
    Soudain les yeux brillent aux fenêtres
    Des gosses au visage d'ancêtre
    Des chiots que l'on n'allaite pas
    Passe un carrosse d'or et puis s'en va
    Des pieds nus qui s'écorchent aux pierres
    Sur le chemin noir
    Mains menues qui se tendent en prière
    Vers l'absurde espoir
    Où es-tu? Oh! beau carrosse d'or
    Reviens-nous, fais-nous rêver encore
    À l'île au trésor

    Plus rien que le vent et sa plainte
    Plus rien les voix se sont éteintes
    Les gosses qui ne comprennent pas
    Passe un carrosse d'or et puis s'en va
    Les vieux ont détourné leurs têtes
    Devant l'éternelle défaite
    Heureux ceux qui ne savent pas
    Passe un carrosse d'or et puis s'en va
    Mille fois leurs pieds nus ont saigné
    Le long du chemin noir
    Mille fois leurs mains ont imploré
    Vers un absurde espoir
    D'où viens-tu? Oh! beau carrosse d'or
    Où mènes-tu, où est l'île au trésor
    Serais-tu là mort?
    Serais-tu là mort?
    Serais-tu là mort?

    Le chasseur de primes (1965)

    Frank Alamo

    {Parlé:}
    On l'a fait venir pour que Michaël récupère les troupeaux
    (On a fait venir qui ?)
    Mais, le chasseur de primes !
    (En tout cas, les frères Jackson ne rendront pas les troupeaux comme ça)
    (Y aura d' la bagarre, ça c'est sûr !)
    Oui, mais le chasseur de primes aura dix mille dollars !
    (Dix mille dollars ? Dix mille dollars !)

    Ça y est, il vient d'aller voir le shérif
    Pour lui parler de son affaire
    Il prend un verre au bar d'un air naïf
    Devant ses adversaires
    Il est tout seul, ils sont autour de lui
    Il a son colt, sa Winchester
    Comme il tire vite, alors, ils se méfient
    Y a d' la bagarre dans l'air

    Oui, mais Maria le regarde, elle a peur pour lui
    Sur son cheval au galop, il poursuit les bandits
    Et les bandits se retournent et ils tirent sur lui

    Sautant la haie, bientôt chez un ami
    Vite ils se sont barricadés
    Mais le chasseur de primes les a suivis
    Que va-t-il arriver ?

    {Parlé:}
    - Regarde, il a réussi à rentrer
    - Oui, mais il est seul contre cinq
    - Tu vas voir, je suis sûre qu'il va gagner
    - Attention, attention, attention, ils commencent à tirer !

    Oui, et Maria le regarde, elle est fière de lui
    Quand les cow-boys ont ramené les troupeaux dans l'enclos
    De tous les ranches, on venait voir le beau rodéo

    {ad lib:}
    Oui, le chasseur de primes a triomphé
    Il va vers d'autres aventures
    Et Maria le voit le cœur serré
    Partir sur sa monture

    Le chef de la bande (1965)

    Frank Alamo

    {Parlé:}
    Figurez-vous qu'elle était fiancée à Jimmy
    La bague qu'elle a au doigt
    Je suis sûre que c'est lui qui lui a donnée
    Tous les soirs à la sortie du lycée
    Il allait la chercher avec sa moto
    Et tu sais, il conduisait... comme un fou !

    Elle l'a rencontré au drugstore
    Il s'est retourné, lui a souri
    Elle l'a aimé, lui le chef de la bande

    Son père, sa mère ne l'aimaient pas, non, non
    Ils ne voulaient pas qu'ils se revoient
    Ils disaient : "Ce garçon-là n'est vraiment pas pour toi
    C'est un casse-cou, c'est le chef de la bande"

    Un jour son père lui a interdit
    De revoir Jimmy, tout était fini
    Jimmy a demandé : "Pourquoi ?"
    Elle a dit : "Je ne sais pas"
    Elle a dû le peiner, lui le chef de la bande

    {Parlé:}
    Il a souri, l'a embrassée, puis il lui a dit : "Adieu !"
    Il paraît qu'il avait des larmes dans les yeux
    Quand il a démarré dans la nuit, il pleuvait, il...
    Elle lui a dit de ralentir, mais...
    Est-ce qu'il l'a entendue lorsqu'elle a crié :
    "Attention ! Arrête ! Attention ! Attention... !
    Ah !!!!!!!!"

    Elle pense à lui presque tout le temps
    Elle se souvient de leurs bons moments
    Ses amis lui disent toujours
    De ne plus pleurer son grand amour
    Elle ne l'oubliera pas, lui le chef de la bande

    Le chef de la bande qu'elle a aimé
    Le chef de la bande qu'elle a aimé
    Le chef de la bande qu'elle a aimé

    Le ciel est si beau ce soir (1963)

    Richard Anthony

    Le ciel est si beau ce soir
    La nuit est si bleue ce soir
    C'est l'heure où je me sens
    Perdu comme un enfant
    Le ciel est si beau pourtant

    Depuis que l'on s'est quittés
    Je n'ai jamais eu d'été
    Soudain, je viens d'avoir
    Envie de te revoir
    Le ciel est si beau ce soir

    Longtemps, j'ai attendu
    A l'angle de ta rue
    Mais tu n'es pas venue
    Je suis reparti sans bruit
    Tout seul à travers la nuit
    Mais je ne veux pas croire
    Qu'il n'y a plus d'espoir
    Le ciel est si beau ce soir
    Le ciel est si beau ce soir

    Le cœur de la Maria (1965)

    Jean-Claude Annoux


    {Refrain:}
    La la la...
    Jamais on ne l'oubliera
    La la la...
    Le cœur de la Maria

    Quand les filles de la rue retournaient chez leur mère
    Et que les boîtes à plaisir étaient déjà fermées
    Le cœur de la Maria, lui, restait entrouvert
    L'été comme l'hiver, on entrait sans frapper

    Elle nous ouvrait son bar comme elle ouvrait son cœur
    Que l'on soit blanc ou noir, Ecossais ou Chinois
    On apportait son pain, elle y mettait du beurre
    On apportait son cœur, elle le mettait en joie

    {au Refrain}

    On parlait du bon temps, on parlait de la guerre
    Y en a qui se noyaient dans les pichets d'vin blanc
    D'autres chez qui l'alcool faisant l'effet contraire
    Retrouvaient dans la bière les yeux de leurs vingt ans

    Le cœur de la Maria, c'était l'bureau des peines
    Ou plutôt le carrefour des pleurs du monde entier
    Quand la vie était moche, quand on relâchait les rênes
    C'est dans son gilet de laine que l'on venait pleurer

    {au Refrain}

    Officiers ou troufions, tous ceux de la dernière
    Qu'ils soient Pieter ou Pierre sont d'accord sur cela
    La guerre n'est que la guerre si elle n'a de chansons
    Nous, notre Madelon s'est appelée Maria

    Nous notre Madelon s'est appelée Maria

    {au Refrain}
     

    Le Coeur Gros (1965)

    Hugues Aufray

    Quand revient le vent de l'automne,
    Je pense à tout ce temps perdu.
    Je n'ai fait de mal à personne.
    Je n'ai pas fait de bien non plus
    Et j'ai le cœur gros.

    Pauvre chien perdu dans la ville,
    Y a des abris pour toi, mon vieux.
    On a la conscience tranquille
    Et quand on regarde tes yeux,
    On a le cœur gros.

    Après des mois de mauvais coups,
    De filets pleins de goémons,
    Quand le marin compte ses sous,
    Sur la table de la maison,
    Il a le cœur gros.

    Toi qui n'es pas mort à Madrid,
    Tant de copains sont restés.
    Quand tu regardes tes mains vides
    Et devant ton fusil rouillé,
    Tu as le cœur gros.

    Quand tu l'as vu porté en terre,
    Son cheval noir marchant devant,
    Tu as soudain compris, mon frère,
    Qu'il étaient plus qu'un président.
    T'as eu le cœur gros.

    Assis au bord de la rivière,
    Mes rêves suivent leur chemin,
    Mais quand je pense qu'il y a sur terre
    Deux enfants sur trois qui ont faim,
    Moi, j'ai le cœur gros.

    Adieu fillette, adieu ma mie,
    Adieu petite, le temps court.
    Les cigognes sont reparties.
    Elles reviendront sur'ment un jour.
    N'aie plus le cœur gros

    Le gars de n'importe où (1961)

    Isabelle Aubret

    Il a bourré sa pipe
    Il a rempli son verre
    Du tabac dans sa pipe
    Et du vin dans son verre
    C'était un soir d'hiver,
    De neige et de brouillard
    Qui vous mangeait les nerfs
    Et vous foutait l' cafard

    Mais le gars fredonnait une rengaine idiote
    Une chanson d'amour, de soleil et d'été
    Pleine d'enfants tout nus, de palmes et de paillotes
    Et plus le gars chantait, plus ça nous désolait
    Et plus on parlait bas
    Et plus on avait froid

    Il a fumé sa pipe
    En sifflotant son verre
    Le tabac de sa pipe
    Et le vin de son verre
    On entendait dehors
    Les volets décrochés
    Claquer au vent du nord
    Comme s'ils applaudissaient

    La chanson que le gars filait du bout des lèvres
    En regardant là-bas, bien plus loin que la nuit
    Le col déboutonné, la casquette en arrière
    Comme un marin content d'être rentré chez lui
    Mais il était chez nous
    Ce gars de n'importe où

    Il a gratté sa pipe
    Il a payé son verre
    Des cendres dans sa pipe
    Et plus rien dans son verre
    C'était pas catholique
    Ce grand coup de soleil
    Dans cette drôle de boutique
    Et par ce drôle d'hiver

    C'était pas vrai, ce type
    Sa chanson, sa lumière
    Les cendres de sa pipe
    Et le rond de son verre

    Le grand jeu (1965)

    Salvatore Adamo

    Ton doux regard

    Et ton sourire

    Tes grands yeux noirs
    Où il se mire

    Et moi, je dois sauver la face
    Et moi, je dois faire la grimace
    Quand dans mon cœur tout est chagrin

    On est heureux
    (Shalala shalala shalala)
    En apparence
    (Shalala shalala shalala)
    C'est le grand jeu
    (Shalala shalala shalala)
    L'indifférence
    (Shalala shalala shalala)

    Mais je sens comme une blessure
    Ce grand amour qui me torture
    Et qui n'en finira jamais

    (Shalala shalala shalala)

    Je voudrais t'emmener loin de ce bal
    Loin de tous ces pantins
    De tes yeux, j'attends comme un signal
    Mais en vain

    On a eu tort
    (Shalala shalala shalala)
    Je veux maudire
    (Shalala shalala shalala)
    L'orgueil si fort
    (Shalala shalala shalala)
    Qui nous déchire
    (Shalala shalala shalala)

    Et malgré que tes yeux m'ignorent
    Tout doucement mes yeux t'implorent
    Comme une lueur dans la nuit

    Le jour de mes 4 saisons (1968)

    Marcel Amont

    Le jour de mes seize printemps
    Tandis qu'au loin battait la fête
    Nous volions sur nos bicyclettes
    Et nous riions à pleines dents
    Le jour de mes seize printemps
    Je n'étais guère entreprenant
    Mais prenais l'allure distraite
    Quand je fumais les cigarettes
    Des veinards qui avaient vingt ans
    L'air faraud je faisais semblant
    De cacher des passes secrètes
    Quand je taquinais Marinette
    Le jour de mes seize printemps

    Le jour de mes trente-cinq étés
    Ma fille souffla mes chandelles
    Ma mère souriait auprès d'elle
    Ma femme éclatait de beauté
    Le jour de mes trente-cinq étés
    Je voyais au fond de leurs yeux
    Tant d'amour et de joie tranquille
    Que les tumultes de la vie
    Me berçaient comme un chant heureux
    J'avais les tempes argentées
    Il se dessinait quelques rides
    Mais le ciel était tout limpide
    Le jour de mes trente-cinq étés

    Le jour de mes soixante automnes
    Je me disais mon vieux gamin
    T'as fait les trois quart du chemin
    C'est l'heure des souvenirs qui sonne
    Le jour de mes soixante automnes
    Le poids de deux fois trente années
    Me rendra-t-il sexagénaire
    Aurai-je l'art d'être grand-père
    Saurai-je parler au passé
    Le temps fuit et n'oublie personne
    Mes vingt printemps c'était hier
    Le temps reflue comme une mer
    Le jour de mes soixante automnes
    J'essaierai d'oublier l'hiver !

    Le Jour Où Le Bateau Viendra (1965)

    Hugues Aufray

    Vous verrez ce jour-là quand le vent tournera,
    Quand la brise n'aura plus de voix.
    Un grand calme se fera comme avant un ouragan
    Le jour où le bateau viendra.

    Et les vagues danseront avec les navires,
    Et tout le sable s'envolera,
    Et vous entendrez l'océan chanter
    Le jour où le bateau viendra.

    Les poissons seront fiers de nager sur la terre
    Et les oiseaux auront le sourire.
    Sur le sable les rochers seront heureux croyez-moi
    Le jour où le bateau viendra.

    Ce que l'on disait pour égarer les marins
    Ne voudra plus rien dire non plus rien
    Et les grandes marées seront déchaînées
    Le jour où le bateau viendra.

    Vous entendrez ce jour-là un cantique se lever
    Par-dessus la grande voile déployée.
    Le soleil éclairera les visages sur le pont
    Le jour où le bateau viendra.

    Le sable fera un tapis doré
    Pour reposer nos pieds fatigués
    Et tous les vieux marins s'écrieront enfin
    Le jour où le bateau viendra.

    Vous verrez ce jour-là au lever du soleil
    Vos ennemis les yeux plein de sommeil.
    Ils se pinc'ront pour y croire, ils verront bien qu'il est là
    Le jour où le bateau viendra.

    Ils tendront leur mains, ils seront soumis;
    Le géant Goliath le fut aussi.
    Et ils se noieront comm' les Pharaons
    Le jour où le bateau viendra

    Le match de football (1968)

    Antoine

    Aïe, aïe, aïe, la vie est belle, tout va vraiment très, très mal
    Mais je m'en fiche, moi, dimanche, je vais voir le match de football

    Je suis agriculteur, tous les jours, je vais traire les vaches
    Et, six jours par semaine, je n'ai pas le cœur à la tâche
    Ce que je voudrais, ce n'est pas pouvoir me lever tard
    C'est qu'au lieu de donner du lait mes vaches donnent du pinard

    Je chante un peu partout de l'Asie jusqu'en Amérique
    Les gens me crient "Bravo, vive la France, c'est magnifique !"
    Mon ami étranger m'a tout expliqué, c'est normal
    Avec mon gros nez, ils me prennent pour le Général

    {au Refrain}

    Ajaccio, Ajaccio !

    Après onze ans de tournées, de voyages et d'aventures
    J'suis allé chez mon cordonnier reprendre mes chaussures
    Données à réparer en mille neuf cent cinquante-sept
    Il m'a dit "Je m'souviens, repassez jeudi, elles seront prêtes"

    Moi, j'aime bien le football et je connais tous les champions
    Je passe tous mes dimanches devant la télévision
    Je suis pour Ajaccio et ça s'ra vraiment magnifique
    Le jour où les Corses gagneront les jeux olympiques

    {au Refrain}

    Ajaccio, Ajaccio !

    {au Refrain, x2}

    Le (un) Mexicain (1962)

    Marcel Amont, Les Compagnons de la chanson, Dario Moreno...

    {Refrain:}
    Un Mexicain basané
    Est allongé sur le sol
    Le sombrero sur le nez
    En guise en guise en guise en guise en guise en guise de parasol.

    Il n'est pas loin de midi d'après le soleil
    C'est formidable aujourd'hui ce que j'ai sommeil.
    L'existence est un problème à n'en plus finir
    Chaque jour chaque nuit c'est la même: il vaut mieux dormir.

    Rien que trouver à manger, ce n'est pourtant là qu'un détail
    Mais ça suffirait à pousser un homme au travail.
    J'ai une soif du tonnerre, il faudrait trouver
    Un gars pour jouer un verre en trois coups de dés.

    Je ne vois que des fauchés tout autour de moi
    Et d'ailleurs ils ont l'air de tricher aussi bien que moi.
    Et pourtant j'ai le gosier comme du buvard, du buvard
    Ça m'arrangerait bougrement s'il pouvait pleuvoir.

    {Refrain}

    Voici venir Cristobal, mon Dieu qu'il est fier
    C'est vrai qu'il n'est général que depuis hier.
    Quand il aura terminé sa révolution
    Nous pourrons continuer tous les deux la conversation.

    Il est mon meilleur ami, j'ai parié sur lui dix pesos
    Et s'il est battu je n'ai plus qu'à leur dire adios.
    On voit partout des soldats courant dans les rues
    Si vous ne vous garez pas ils vous marchent dessus.

    Et le matin quel boucan, sacré non de nom
    Ce qu'ils sont agaçants, énervants, avec leurs canons.
    Ça devrait être interdit un chahut pareil à midi
    Quand il y a des gens, sapristi, qui ont tant sommeil.

    {Refrain}

    La la la ...

    Le néon (1967)

    Salvatore Adamo

    Le néon, le néon
    Le nez en l'air
    L'air d'un...
    Qu'on se le dise
    Entre pantins
    Gare à la crise
    Gare à l'instinct
    Car plus ça monte
    Et plus j'ai honte
    Plus je me rends compte
    Que je ne suis pas grand
    Pas grand, pas grand
    Et ça m'énerve
    J'perds mon latin
    J'perds ma verve
    Et je m'éteins
    Le néon, le néon
    Le nez en l'air
    L'air d'un ...
    Centième étage
    Centième cage
    Centième orage
    Je serre les dents
    Enfin sur terre
    Et solitaire
    Dans les rues j'erre
    Au gré du vent
    Je cherche une âme
    Au cœur du soir
    Je ne réclame
    Qu'un peu d'espoir
    Le néon, le néon
    Le nez en l'air
    L'air d'un...
    Broadway la blonde
    Dans la nuit gronde
    Et c'est la ronde
    Des morts vivants
    Dans ce dédale
    Je perds la foi
    Et un vandale
    S'éveille en moi
    Le bruit me saoule
    Je suis Samson
    Les murs s'écroulent
    Sur ma prison
    Amérique
    A mes risques
    A mes disques
    Je te devais
    J'ai pris le risque
    Tant pis pour toi
    Car dans mes disques
    Tu resteras
    Le néon .... le néon........

    Le porte-plume (1961)

    Marcel Amont

    Des plumes, du plomb {x3}
    Porte-plume ! Porte-plume !
    Des plumes, du plomb

    Chacun et chacune ici-bas porte sa croix
    Moi j'porte des plumes sur le quai numéro trois
    Y en a, c'est du coton, y en a, c'est des barils
    Moi, j'porte des plumes d'oiseaux des îles

    {Refrain:}
    La la la...
    La la la...
    Des plumes, du plomb {x2}
    Hey !

    Un kilo de plumes, on peut le croire moins lourd
    Qu'un kilo d'enclumes ou qu'un kilo de cœur lourd
    Et bien, prenez mon sac de plumes sur votre échine
    Et dansez maintenant le Lac des Cygnes

    {au Refrain}

    J'suis un porte-plume pourtant quand je veux écrire
    À Maria la brune, je vais trouver Casimir
    Casimir, c'est mon plus cher ami car il sait comment on doit
    Faire parler d'amour une plume d'oie

    Des plumes, du plomb {x2}
    Porte-plume ! Porte-plume !
    Des plumes, du plomb

    Quand j'ai l'dos qui fume sous le grand soleil de plomb
    Et qu'mon sac de plumes me fait traîner les talons
    Alors je lève les yeux pour voir, plein d'amertume,
    Un p'tit oiseau qui vole avec trois plumes

    {au Refrain}

    L'bon Dieu voit ta peine, c'est le pasteur qui l'a dit
    Et, l'âme sereine, tu iras en paradis
    Comment est-on là-haut, dans la vie éternelle ?
    L'pasteur a répondu "On a des ailes"

    Des ailes, comme les oiseaux {x2}
    Des ailes de plumes, comme les petits oiseaux {x2}

    Tabalabadabada...
    Tabalabadabada...
    La la la...
    La la la...

    Des plumes, du plomb
    Porte-plume ! Porte-plume !
    Des plumes, du plomb {x2}

    Le prix d'aimer (1965)

    Frank Alamo

    Chaque nuit, tu vas danser
    Boire du whisky, essayer d'oublier

    Tu parles trop, tu ris trop fort
    Ça se voit bien, tu l'aimes encore

    Tu vas payer le prix d'aimer
    Avec des larmes, tu le sais bien
    Tu vas payer le prix d'aimer
    Tu vas payer comme les copains

    Une fille à chaque bras
    Embrasse-les tant que tu pourras

    Après vingt sauts des rythmes fous
    Tu peux danser mais malgré tout

    Tu vas payer le prix d'aimer
    Avec des larmes, tu le sais bien
    Tu vas payer le prix d'aimer
    Tu vas payer comme les copains

    Le rapide blanc (1960)

    Marcel Amont

    Y va frapper à la porte, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah, je voudrais ben madame
    J'voudrais ben rentrer

    Ah ben dis : Rentrez donc ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
    Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
    Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
    Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien

    Après qu'il fut rentré, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah je voudrais ben madame
    J'voudrais ben me chauffer

    Ah ben dis : Chauffez-vous donc ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
    Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien
    Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
    Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien

    Après qu'il fut chauffé, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah je voudrais ben madame
    J'voudrais ben manger

    Ah ben dis : Mangez donc ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
    Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien
    Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
    Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien

    Après qu'il eut mangé, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah je voudrais ben madame
    J'voudrais ben me coucher

    Ah ben dis : Couche-toé donc ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
    Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien
    Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
    Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien

    Après qu'il fut couché, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah je voudrais ben madame
    Ah je voudrais ben vous embrasser

    Ah ben dis : Embrasse-moé donc ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
    Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien
    Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
    Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien

    Quand il eut embrassé, awingna han
    La bonne femme lui a demandé
    Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
    - Ah je voudrais ben madame
    Ah je voudrais ben m'en aller

    Ah ben dis : Sacre ton camp ben hardiment, awingna han
    Mon mari est au rapide blanc
    Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
    Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
    Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
    Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien

    Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
    Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
    Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
    Y a des hommes de rien qui s'en vont pis c'm'fait rien

    Le Rossignol Anglais (1965)

    Hugues Aufray

    Laï laï laï laï laï laï laï..
    Laï laï laï laï laï laï laï,
    Laï laï laï laï laï laï laï... Hey!

    Laï laï laï laï laï laï laï..
    Laï laï laï laï laï laï laï,
    Laï laï laï laï laï laï laï.

    Ma mignone mignonette,
    Promène moi dans ta maison.
    Cache moi dans ta cachette,
    Je te dirai des chansons.
    Je me ferai tout gentil,
    Je te promets d'être sage,
    Et quand tu liras la nuit,
    Je te tournerai les pages.

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.. hey!

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.

    Ma mignone mignonette,
    Emmène moi dans ton lit.
    Couche moi dans ta couchette,
    Il va faire bon dans ton nid.
    J'ai tellement voyagé,
    Tellement connu de Dames,
    Je suis très très fatigué,
    Tu apaiseras mon âme.

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.. hey!

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol
    Et tout le reste en anglais.

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.. hey!

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.

    Ma mignone mignonette,
    D'amour tu me fais languir.
    Tu t'amuses ma coquette,
    A m'arracher les soupirs.
    Je regretterai demain,
    Tes rubans de tes dentelles,
    Moi je n'demandais rien,
    Que de te bercer, ma belle.

    chante chante rossignol,
    trois couplets en espagnol,
    et tout le reste en anglais.. hey!

    Chante chante rossignol,
    Trois couplets en espagnol,
    Et tout le reste en anglais.. hey!

    Laï laï laï laï laï laï laï..
    Laï laï laï laï laï laï laï,
    Laï laï laï laï laï laï laï.

    (Encore une fois..)

    Laï laï laï laï laï laï laï..
    Laï laï laï laï laï laï laï,
    Laï laï laï laï laï laï laï.

    (Et voilà!)

    Le taureau et l'enfant (1968)

    Salvatore Adamo

    Le sable est un grand lit de feu
    Le soleil joue les picadors
    L'enfant somnole bienheureux
    Le taureau cueille un bouton d'or

    Il est midi, l'arène est vide
    Vide de gloire, vide de sang
    Y a juste un p'tit taureau timide
    Qui fait de l'ombre à un enfant

    La foule crie, l'enfant est debout
    Tout nu, tout seul devant la mort
    Le taureau croule à ses genoux
    C'est le plus grand des matadors

    Au bout d'un rêve triomphant
    Est né le prince des arènes,
    Pour ne pas réveiller l'enfant
    Le taureau retient son haleine

    Cent fois l'enfant tue le taureau
    Et le taureau aime l'enfant
    Le taureau berce son bourreau
    Les taureaux ne sont pas méfiants

    La foule crie, l'enfant est debout
    Tout nu, tout seul devant la mort
    Le taureau croule à ses genoux
    C'est le plus grand des matadors

    Ivre de sang, la foule exulte
    Si fort qu'elle réveille l'enfant
    Son rêve meurt dans le tumulte
    Comme un soleil dans le néant

    Tout souriant, l'enfant se lève
    Mon Dieu, mon Dieu, que c'était beau !
    Mais le taureau devine son rêve
    Y a-t-il des larmes de taureau ?

    Le soleil meurt, couleur de sang
    Et sombre dans le ciel livide
    Devant un p'tit taureau timide,
    Un homme a tué un enfant.

    Le train va (1964)

    Salvatore Adamo

    Et la vie roule, roule
    Comme un train triste et saoul
    Vie de chien
    Vie de roi
    Vie de rien
    Le train va

    Hier encore, un gamin
    Tu seras homme dès demain
    On se fiance
    On se marie
    Tendre enfance
    On t'oublie

    Car la vie roule, roule
    Comme un train triste et saoul
    Vie de chien
    Vie de roi
    Vie de rien
    Le train va

    C'est l'express
    De l'éternel
    Qui se presse
    Vers quelque ciel

    On sait bien
    D'où l'on vient
    On ne sait pas
    Où l'on va
    Car la vie roule, roule
    Comme un train triste et saoul
    Vie de chien
    Vie de roi
    Vie de rien
    Le train va

    Le train va
    Le train va

    Le twist du déserteur (1963)

    Jean Arnulf

    Du plomb dans la cervelle des autres
    Les morts qu'on compte à coups de civières
    Celui qui fait le bon apôtre
    L'autre qu'est content de sa lumière
    Les morts s'entassent sur leurs grands-pères
    Demain, nous serons des violettes
    Les affaires deviendront prospères
    On continuera les courbettes

    Yeah yeah, c'est la vie

    Du plomb fondu à l'illusion
    Dans des moules qu'on s'est offerts
    Ca ressortira en canon
    Mais c'est pas pour demain, la guerre
    Une guerre, ça se déclenche pas comme ça
    Faudrait d'abord qu'on soye d'accord
    C'est pas l'intérêt d'un Etat
    De marchander avec les morts

    Yeah yeah, c'est la vie

    Un p'tit peu de plomb dans ta cervelle
    Tu comprendras que t'avais qu'à dire
    T'étais pas fait pour la chapelle
    Et t'aimais pas les gueules de cire
    Maintenant, mon vieux, c'est trop tard
    Tu peux plus parler, c'est fatal
    Tu n'es plus qu'un pauvre soudard
    Qui a tourné bien, bien mal

    Yeah yeah, c'est la mort

    Ah, y fallait pas
    Y fallait pas qu'y aille !
    Ah, y fallait pas
    Y fallait pas y aller !

    Le vagabond (1962)

    Richard Anthony, Moustique, El Toro & les Cyclone...

    Oh
    Je suis le genre de gars qui ne pense qu'à s'amuser
    Je cours de fille en fille, je n'en ai jamais assez
    Je vais de gauche à droite, essayant de les trouver
    Et oui, je vous l'avoue, c'est ça mon grand péché

    On m'appelle le vagabond
    Ouais, le vagabond
    Je suis toujours comme ça, comme ça
    Comme ça, comme ça

    D'abord, y a eu Suzy, Marie-Claire et Dorothée
    Annick, Evelyne, Sylvie, puis Gisèle et Marité
    Avec toutes ces poupées, j'aurais bien dû m'arrêter
    Mais plus j'en rencontrais, plus je voulais continuer

    Car je suis le vagabond
    Ouais, le vagabond
    Je suis toujours comme ça, comme ça
    Comme ça, comme ça

    Alors, je cours de ville en ville
    Et sans jamais me reposer
    Je cherche les plaisirs faciles
    Et si je peux flirter, là, je prends un temps d'arrêt
    Et puis je disparais en volant quelques baisers
    Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
    Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
    Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer

    Car je suis le vagabond
    Ouais, le vagabond
    Je suis toujours comme ça, comme ça
    Comme ça, comme ça, comme ça
    Comme ça, comme ça

    Ouais,
    Puis je disparais en volant quelques baisers
    Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
    Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
    Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer

    Car je suis le vagabond
    Ouais le vagabond
    Je suis toujours comme ça, comme ça,
    Comme ça, comme ça
    Comme ça, comme ça
    Car je suis le vagabond
    Ouais, le vagabond
    Je suis...

    Let's twist again (1961)

    Richard Anthony, Johnny Hallyday...

    Come on let's twist again
    Like you did last summer
    Yeah, let's twist again
    Like you did last year

    Do you remember when
    Things were really hummin'
    Yeah let's twist agin
    Twist the time is here

    Well, around and round and up and down
    We go again
    Come on baby make me know you love me so

    Let's twist again
    Like you did last summer
    Yeah, let's twist again
    Like you did last year

    Well, around and round and up and down
    We go again
    Come on baby make me know you love me so

    Let's twist again
    Like you did last summer
    Yeah, let's twist again
    Like you did last year

    Oh come on and let's twist again
    Like you did last year


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