• E / F

    Elle... (1965)

    Salvatore Adamo

    Elle marche dans les rues de la ville
    Elle marche silencieuse et tranquille
    Mon amour, chacun peut te surprendre
    Et chacun peut s'emparer de toi

    A son insu, je caresse son ombre
    Mais je n'ai plus le droit de la toucher
    Mon bel amour, tu n'es plus que décombres
    Et je n'ai plus le droit de supplier

    Elle n'est plus mon amour
    Et chacun peut l'aimer
    Elle ne se souvient plus
    Qui je suis, qui au juste l'a aimée

    Elle marche et d'autres bras se tendent
    Elle marche, un autre cœur espère
    Elle marche vers une autre victime
    Loin de moi et de notre passé

    Et ils s'en vont par les rues de la ville
    Et ils s'en vont, silencieux et tranquilles
    Et moi je vais comme une épave folle
    Je suis perdu, tout mon espoir s'envole

    Elle était belle pourtant (1966)

    Salvatore Adamo

    D'une jolie fille on s'amourache
    Pour quelques nuits on s'y attache
    Elle est partie elle a plié bagages
    Et puis la vie tourne la page

    Elle était belle pourtant, si j'avais pu la garder
    Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
    Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
    Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air

    L'amour est long à s'installer
    Qu'on n'y prend pas le temps de s'habituer
    Parfois on sent qu'on va flancher
    On serre les dents il faut oublier

    Elle était belle pourtant si j'avais pu la garder
    Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
    Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
    Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air

    Elle était belle pourtant c'est drôle je l'oublie déjà
    Je te comprends va-t'en, ne te retourne pas !

    Emmène-moi (1966)

    Graeme Allwright

    J'ai voyagé de Brest à Besançon
    Depuis la Rochelle jusqu'en Avignon
    De Nantes jusqu'à Monaco
    En passant par Metz et Saint-Malo
    Et Paris
    Et j'ai vendu des marrons à la foire de Dijon
    Et d'la barbe à papa

    Emmène-moi
    Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
    Emmène-moi
    Je ne veux plus voyager

    J'ai dormi toute une nuit dans un abreuvoir
    J'ai attrapé la grippe et des idées noires
    J'ai eu mal aux dents et la rougeole
    J'ai attrapé des rhumes et des p'tites bestioles
    Qui piquent
    Sans parler de toutes les fois que j'ai coupé mes doigts
    Sur une boîte à sardines

    Emmène-moi
    Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
    Emmène-moi
    Je ne veux plus voyager

    Je les vois tous les deux comme si c'était hier
    Au coucher du soleil, Maman mettant l'couvert
    Et mon vieux Papa avec sa cuillère
    Remplissant son assiette de pommes de terre
    Bien cuites
    Et les dimanches Maman coupant une tranche
    De tarte aux pommes

    Emmène-moi
    Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
    Emmène-moi
    Je ne veux plus voyager

    En écoutant la pluie (1963)

    Richard Anthony, Sylvie Vartan...

    J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
    Frappant doucement sur mes carreaux
    Comme des milliers de larmes qui me rappellent
    Que je suis seul en l'attendant

    La seule fille que j'aime n'a pas su comprendre
    Qu'elle seule comptait pour moi
    Et près de la fenêtre je reste à attendre
    En guettant le bruit de ses pas

    Pluie oh dis-lui de revenir un jour
    Et qu'entre nous renaisse encore un grand amour
    Le passé ne sera plus qu'un triste souvenir

    Mais si après la pluie se montre le soleil
    Et qu'il va réchauffer son cœur
    Elle comprendra enfin combien j'étais fidèle
    Et elle viendra sécher mes pleurs

    Comment lui dire que moi je l'aime trop
    Et que je pense à elle et que j'ai le cœur gros
    Et que pour moi la vie sans elle ne compte pas
    J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
    Frappant doucement sur mes carreaux
    Comme des milliers de larmes qui me rappellent
    Que je suis seul en l'attendant

    En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
    En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
    En écoutant la pluie tout seul je pense à toi...

    Ensemble (1967)

    Salvatore Adamo

    Etrange souvenir,
    Lambeau de ma jeunesse,
    En leur néant sourire,
    Vous revenez sans cesse.
    Mon cœur balbutiait son amour
    A tes yeux qui ne me voyaient pas
    Mais ma main te cherchait déjà
    Dans le noir de mes jours.
    Et moi, je m'éveillais à la tendresse,
    A ta tendresse.
    Et nous avons pris le chemin ensemble,
    Ensemble.

    Et le jour s'est levé
    Sur cette certitude
    Que je te garderais
    Au creux de ma solitude.
    Et je sais qu'au delà de la nuit
    Il y a ton amour.
    Alors moi, je nais à la tendresse,
    A ta tendresse.
    Et depuis, ma mie, que de chemin ensemble,
    Ensemble.

    Je te regarde et tes cils sont des vols d'hirondelles
    Qui se balancent, éperdus, sous un ciel d'aquarelle
    Et je maudis le temps où je ne te connaissais pas
    Alors que dans mes rêves, je te caressais déjà,
    Le temps où je vivais sans la tendresse,
    Sans ta tendresse.
    Alors qu'au-delà de la vie nous étions ensemble,
    Ensemble, ensemble, ensemble.

    Erreur, erreur... (1965)

    Akim

    Ouvre-moi la porte, je voudrais te parler

    Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
    Es-tu si fière de ta conduite ?
    Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
    Oui, réponds-moi, réponds-moi vite

    {Refrain:}
    Erreur, erreur
    Tu ne sauras rien du bonheur
    Erreur, erreur
    Tant que tu garderas ton cœur

    Que sais-tu des garçons, toi qui dis toujours non ?
    Danser le soir, c'est de ton âge
    Le cœur a ses raisons qu'ignore la raison
    Tu crois peut-être que tu es sage

    {au Refrain}

    Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
    Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
    Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
    Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois

    Que sais-tu de la vie, toi qui n'as pas vingt ans ?
    Tu ne sais rien de l'existence
    Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
    Je me demande à quoi tu penses ?

    {au Refrain}

    Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
    Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
    Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
    Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois

    Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
    Es-tu si fière de ta conduite ?
    Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
    Oui, réponds-moi, réponds-moi vite {x2}

    Et je m'en vais (1963)

    Richard Anthony

    Dans ce train qui m'emmène loin
    Je me demande pourquoi
    Dans le bruit des roues
    J'entends comme un écho de sa voix
    Je sais qu'elle me mentait
    Quand elle me disait qu'elle m'aimait
    Et maintenant je l'ai quittée
    Je m'en vais
    J'avais quand je l'ai connue
    Tant d'espoir dans le cœur
    Mais j'ai bien compris qu'avec elle
    Je n'aurais pas de bonheur
    Quand l'autre soir je l'ai trouvée
    Dans d'autres bras très fort serrée
    Je n'ai pas pu le supporter,
    Je m'en vais
    Dans la vie quand on s'aperçoit
    Qu'une fille ne vous aime plus
    Il faut aller chercher ailleurs
    L'amour qu'on a perdu
    Et moi je sais que je vais découvrir
    Un autre amour bien plus fort
    Et si ce n'est pas pour demain
    Eh bien ! je chercherai encore
    Tant pis si tout est gâché
    Une de perdue dix de retrouvées
    Moi, je reprends ma liberté
    Je m'en vais
    Dans ce train qui s'en va là-bas
    Mes souvenirs s'éloignent de moi
    Je m'aperçois que je l'oublie déjà
    Et je m'en vais, et je m'en vais

    Et sur la mer (1968)

    Salvatore Adamo

    Nous avions enchaîné
    A quelques grains de sable
    La douceur ineffable
    Du rêve d'un été
    Mais vint Dame Infortune
    Qui n'aime pas l'été
    Et dans la nuit sans lune
    Le rêve s'est fané

    Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
    Et sur la mer, le vent ramène l'écho de ta voix
    Et tu chantais et je rêvais, amoureux
    Et le ciel même s'enivrait dans tes yeux
    Et c'était bon de vivre au bord de l'irréel
    Et de suivre notre rêve au cœur du soleil

    La mer chante, sereine
    La nuit s'est faite amante
    Et au creux de ma peine
    Elle te réinvente
    Mais la nuit se déchire
    Et le rêve s'éteint
    Et ton dernier sourire
    Meurt au petit matin

    Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
    Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
    Et sur le sable, il n'y a plus que mes pas
    Dans quel royaume t'ai-je perdue malgré moi ?

    Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
    Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
    Mais chaque vague me murmure que j'attends en vain
    Allons, viens donc, ma solitude, donne-moi la main

     

    Et vous n'écoutez pas (1969)

    Salvatore Adamo

    Je parle et vous n'écoutez pas
    Je parle, où êtes-vous déjà ?
    Vous n'attendez rien de moi
    Et moi, je ferais tout pour toi

    Comme un pantin, je vous amuse
    Et mon émoi vous voit confuse
    Mon cœur, ma ferveur vous étonnent
    Pantin, tu n'amuses personne

    Je vous disais que la brise
    Ce soir m'a paru moins morose
    Elle m'a confié qu'elle s'est éprise
    De votre doux parfum de rose

    Mais je parle et ça ne rime à rien
    Aucun espoir ne me retient
    Mon regard se voudrait caresse
    Mais tu piétines ma tendresse

    A l'infini de vos sourires
    Au pays bleu de vos yeux sages
    Là où le vent se fait délire
    J'ai reconnu ton vrai visage

    Mais je rêve et vous ne rêvez pas
    Je rêve et vous pressez le pas

    Je meurs et vous me plantez là
    Je meurs et vous vivez sans moi

    F comme Femme (1968)

    Salvatore Adamo

    Elle est éclose un beau matin
    Au jardin triste de mon cœur
    Elle avait les yeux du destin
    Ressemblait-elle à mon bonheur ?
    Oh, ressemblait-elle à mon âme ?
    Je l'ai cueillie, elle était femme
    Femme avec un F rose, F comme fleur

    Elle a changé mon univers
    Ma vie en fut toute enchantée
    La poésie chantait dans l'air
    J'avais une maison de poupée
    Et dans mon cœur brûlait ma flamme
    Tout était beau, tout était femme
    Femme avec un F magique, F comme fée

    Elle m'enchaînait cent fois par jour
    Au doux poteau de sa tendresse
    Mes chaînes étaient tressées d'amour
    J'étais martyre de ses caresses
    J'étais heureux, étais-je infâme ?
    Mais je l'aimais, elle était femme

    Un jour l'oiseau timide et frêle
    Vint me parler de liberté
    Elle lui arracha les ailes
    L'oiseau mourut avec l'été
    Et ce jour-là ce fut le drame
    Et malgré tout elle était femme
    Femme avec un F tout gris, fatalité

    À l'heure de la vérité
    Il y avait une femme et un enfant
    Cet enfant que j'étais resté
    Contre la vie, contre le temps
    Je me suis blotti dans mon âme
    Et j'ai compris qu'elle était femme
    Mais femme avec un F aîlé, foutre le camp

    Fais ça pour moi (1964)

    Frank Alamo

    Dis-lui que je l'aime encore
    (Fais ça pour moi)
    Dis-lui que j'ai tous les torts
    (Fais ça pour moi)

    J'y pense jour et nuit
    Je ne peux vivre ainsi
    Car je l'aime
    Oui, je l'aime encore plus que la vie

    Demande-lui son pardon
    (Fais ça pour moi)
    J'avais perdu la raison
    (Fais ça pour moi)

    L'autre ne compte pas
    Elle est bien loin déjà
    Va lui dire
    Que je l'admire
    C'est presque de la folie
    Mon amour, c'est de la folie

    (Fais ça pour moi) {x2}

    Si tu savais trouver
    Les mots pour la toucher
    Tu me sauves
    Car je sais bien qu'elle va me pardonner
    Me pardonner

    (Fais ça pour moi) {x3}

    Fait pour durer (1963)

    Frank Alamo

    Les mots d'amour les plus simples
    Les mots d'amour qui sont vrais
    Tous ces mots qui sont faits pour durer
    Ne doivent jamais s'oublier

    Tous ces baisers qu'on se donne
    Pour se prouver son bonheur
    Je sais bien qu'ils sont faits pour durer
    Autant que durera mon cœur

    Je sais que les beaux jours vont s'arrêter
    Et que ces fleurs vont se faner
    Mais je sais aussi que le jour est fini
    Qu'il nous revient après la nuit

    Je crois alors à mon rêve
    Je crois alors à l'amour
    Mon amour qui est fait pour durer
    Autant que dureront mes jours

    Je crois alors à mon rêve
    Je crois alors à l'amour
    Mon amour qui est fait pour durer
    Autant que dureront mes jours

    Faits pour s'aimer (1963)

    Richard Anthony, Sacha Distel...

    Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
    Le coeur de la rose pour se respirer
    La flamme pour brûler et les voiliers pour naviguer
    Nous, quoi qu'il arrive, on est fait pour s'aimer

    On a beau se dire nos quatre vérités
    Se couvrir d'injures et de calamités
    Ça n'empêche pas qu'on est fait pour s'aimer
    Oui comme Adam et Eve, comme Juliette et Roméo

    Nous sommes à nous deux l'orchestre et le piano
    Et si la symphonie a des accords qui sonnent faux
    Mon coeur désaccordé s'accorde avec le tien
    Dès qu'on se met à jouer à quatre mains

    Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
    On sera toujours avec des rires, avec des larmes
    Toujours fait pour m'aimer
    Fait pour t'aimer, fait pour s'aimer

    Et puisque la rose est au bouquet
    Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
    Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie

    Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
    On sera toujours avec des rires, avec des larmes
    Toujours fait pour m'aimer, fait pour t'aimer, fait pour s'aimer
    Et puisque la rose est au bouquet
    Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
    Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
    Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie

    Ferme tes jolis yeux (1913)

    Marcel Amont (1963), Berthe Sylva (1932), Anny Flore...

    Dans son petit lit blanc et rose
    Suzette jase en souriant
    Elle babille mille choses
    A sa douce et chère maman
    Mais, chut, il faut dormir bien vite
    Nous avons assez bavarde
    Faites dodo chère petite
    Car petit père va gronder
    Et tout en berçant la gamine
    La mère lui chante câline :

    {Refrain:}
    Ferme tes jolis yeux
    Car les heures sont brèves
    Au pays merveilleux
    Au beau pays du rêve
    Ferme tes jolis yeux
    Car tout n'est que mensonge
    Le bonheur n'est qu'un songe
    Ferme tes jolis yeux

    Dans sa chambre de jeune fille
    Suzette devant son miroir
    A l'heure où l'étoile scintille
    Vient se contempler chaque soir,
    Elle admire sa gorge ronde,
    Son corps souple comme un roseau,
    Et dans sa tête vagabonde,
    Naissent mille désirs nouveaux
    Laisse là tes folles idées
    Gentille petite poupée.

    {au Refrain}

    Enfin c'est le bonheur suprême,
    L'instant cher et tant désiré,
    Avec le fiancé qu'elle aime
    Suzon vient de se marier
    Et le soir dans la chambre close
    Quand sonne l'heure du berger
    Elle laisse, pudique et rose,
    S'effeuiller la fleur d'oranger
    Puis elle écoute avec tendresse
    Son époux chanter plein d'ivresse :

    {au Refrain}

    Fiche le camp, Jack ! (1961)

    Richard Anthony

    {Refrain}
    Fiche le camp Jack
    Et ne reviens plus jamais
    Jamais, jamais, jamais
    Fiche le camp Jack
    Et ne reviens plus jamais

    Qu'est-ce que c'est ?

    {Au Refrain:}

    Oh ! Mais dis donc
    Mais dis donc, qu'est-ce que tu me dis là ?
    Vraiment, je n'aime pas que tu me parles comme ça
    Ne me dis plus un mot
    Ou je pars au triple galop

    Bye bye !

    {Au Refrain:}

    Qu'est-ce que c'est ?

    {Au Refrain:}

    Mon amour
    Je t'en prie qu'as-tu donc imaginé
    Quand dans ses bras hier soir tu m'as trouvé ?
    (Tais-toi tu mens, tu n'es qu'un coureur
    Avec elle je t'ai vu, c'était pas ta sœur)
    Là tu m'en as dit trop
    Et je pars au triple galop

    Bye bye !

    {Au Refrain:}

    Qu'est-ce que tu dis ?

    {Au Refrain:}

    Quoi ?
    (Ne reviens plus jamais)
    Oh non !
    Ecoute arrête
    (Ne reviens plus jamais)
    Arrête, arrête, arrête

    File, file, file (1963)

    Frank Alamo

    Elle file, file, file, file
    La route qui va vers toi
    Elle file, file, file, file
    Cette route-là
    Plus elle file, file, file, file
    Et plus je suis fou de joie
    Car je sais bien d'avance
    Qu'au bout de cette route
    Tu te jetteras dans mes bras.

    L'aiguille marque cent-cinquante au compteur
    Tiens bon, mon moteur !
    Car il y a urgence dans mon cœur
    Je fais la course au bonheur
    Je fais la course au bonheur.

    Tout défile, file, file, file
    Là dans mon rétroviseur
    Les grandes villes, villes, villes, villes
    Les bois, les champs et les fleurs

    Je ne viens pas t'enlever sur mon cheval
    Comme un Roméo
    Moi je viens sur une machine infernale
    Un cabriolet huit chevaux
    un cabriolet huit chevaux.

    Et je file, file, file, file
    T'offrir de t'aimer toujours
    Oui je file, file, file, file
    Sur la route de l'amour.


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