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Les années 60 de a à z

M / N

Ma biche (1963)

Frank Alamo

{Refrain:}
Biche, ô ma biche
Lorsque tu soulignes
Au crayon noir tes jolis yeux
Biche, ô ma biche
Moi je m'imagine
Que ce sont deux papillons bleus

{Refrain}

Tenant d'un main ta petite glace ronde
Tu plisses ton front enfantin
Et de l'air le plus sérieux du monde
Tu dessines en un tour de main
Un œil de ...

{Refrain}

Tu vois depuis le premier jour qu'on s'aime
Frappé par ton regard ailé
J'ai oublié ton nom de baptême
Tout de suite je t'ai appelée
Ma douce ...

{Refrain}

Je me demande pourquoi tu te maquilles
Si tu veux mon avis à moi
Sans rien tu sais tu es très très jolie
Je ne vois vraiment pas pourquoi...
Pourquoi tu triches Ô ma biche
je t'en prie de grâce
Laisse tes yeux sans rien autour
Pour moi ma biche quoi que tu leur fasses
Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour
Tes yeux sont les yeux de l'amour....

Ma fête foraine (1966)

Antoine

 

Entrez, entrez dans ma fête foraine
Vous y verrez dans chaque baraque
Les évènements du monde entier
Et peut-être que vous y reconnaîtrez
Entrez, entrez !
L'entrée est gratuite !

Je vous emmène
Voir le magicien chinois
Dont la haine
Retombe sur ses Bouddhas
Et ses gardes
Rouges détruisent toutes les fois

Je vous emmène
Voir le policier maudit
Qu'on achète
Pour quelques sous et vous dit
"Sur ma tête,
J'enlèverai qui vous voudrez"

Dans cette fête
On me dit fou
Détrompez-vous
Certains me jettent
Des cailloux
Mais malgré tout

Je vous emmène
Voir l'homme coupé en deux
D'Allemagne
Qui cherche à se rattacher
Mais les armes
Tonnent quand il va y arriver

Je vous emmène
Voir les grands requins blancs
Tuer les indigènes
D'Afrique pour de l'argent
Et qui s'entraînent
Pas loin de chez vous pourtant

Dans cette fête
Où vous perdez tous
Vous reconnaissez-vous ?
Vous êtes peut-être
Le plus fou
Interrogez-vous

Je vous emmène
Voir les lutteurs américains
L'un d'ébène
L'autre blanc
Et vous verrez bien
Que le blanc garde
Son fusil et ses chiens

Entrez, entrez dans ma fête foraine
Vous y verrez dans chaque baraque
Les évènements du monde entier
Entrez, entrez !
L'entrée est gratuite !
Ma Loulou (1964)

Marc Aryan

On emploie souvent dans l'intimité
Des mots, des mots, des mots familiers
Moi je l'appelais dans nos rendez-vous
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.

On s'aime un printemps, on s'aime un été
Et puis septembre vient vous séparer
Notre amour a fui avec le mois d'août
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.

{parlé}
On s'aime un printemps, on s'aime un été
Et puis septembre vient nous séparer.

L'amour est un prince fou
Dont nous sommes les joujoux
Mais quel que soit l'avenir
Il nous reste les souvenirs.

Les amants ressemblent à deux collégiens
Qui font ensemble un bout de chemin
Ce bout de chemin fut très court pour nous
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.

Où que le destin ait pu te fixer
Si ma chanson pouvait te toucher
Sache que je t'ai aimée comme un fou
Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.

Ma Lou, ma Lou, ma Lou, ma Loulou.

Ma mélodie (1962)

Richard Anthony

Que le ciel me comprenne
Et que cette mélodie
Marque la fin de mes peines
Et le début de ma vie
J'ai besoin, oh oui, qu'il m'aide
Car je suis desespéré
Si c'est pour moi que je plaide
C'est que mon coeur est blessé

Que le ciel, le ciel comprenne
Que pour toujours j'ai choisi
D'unir mon âme à la sienne
Car cet amour, c'est ma vie
Qu'il me délivre des jours de tristesse
De l'ennui et du tourment
Qu'il me délivre des jours sans tendresse
Je n'en peux plus maintenant

Que le ciel me comprenne !

Et que cette simple musique
Traverse les océans
Et lui dise et lui indique
Que je l'aime et je l'attends
Que le ciel me comprenne
Je l'attends depuis longtemps
Que le ciel, le ciel comprenne
Que je l'aime, je l'aime tant

Ma petite symphonie (1960)

Marcel Amont

Je peux sur un doigt jouer rien que pour toi
Ma petite symphonie
Je veux que ton cœur chante rien que pour moi
Les harmonies
De ma p'tite symphonie

Je n'ai pas besoin de mille violons
Car tu es si jolie
Que tu fais vibrer dans l'air de ma chanson
Tout le génie
De ma p'tite symphonie

Je ne suis pas Debussy
Mais je fais ce que je peux
Et surtout je t'aime
Le concert est réussi
Quand j'ai fait briller tes yeux
Avec ce système

Jouer sur un doigt la chanson du bonheur
Ma petite symphonie
Tu viens chaque fois te blottir sur mon cœur
Dans l'harmonie
De ma p'tite symphonie

Je veux sur un doigt jouer rien que pour toi
Toute la vie
Ma petite symphonie

Ma tête (1964)

Salvatore Adamo

Je l'aimais bien ma tête
Je la trouvais sympa
Avec son air poète
Que je tenais de papa
Mais j'ai une autre tête
Depuis ce maudit jour
Où j'ai perdu la tête
Pour un stupide amour

C'était un jour de fête
Cupidon capricieux
Dans les yeux d'une brunette
Avait peint l'amour en bleu
Elle rêvait de conquête
Brunette l'inconnue
Et j'ai joué ma tête
Ainsi je l'ai perdue

J'avais perdu la tête
J'avais plus besoin de chapeau
Plus de soucis qui végètent
Dans le jardin du cerveau
J'avais perdu la tête
Je trouvais ça sympa
Car j'attendais Brunette
Brunette reviendra

Un jour vint ma brunette
Sans l'ami Cupidon
Elle dit: «J'aime plus ta tête»
Elle dit quand même: «Pardon»
Tu t'es payée ma tête
Lui dis-je avec grand coeur
Elle me rendit ma tête
Elle emporta mon coeur

Depuis dans ma petite tête
C'est un vrai tête-à-queue
Je suis devenu homme de tête
Et j'ai le front soucieux
Le coeur après la tête
Voilà le leitmotiv
Qui fait que la planète
A le coeur bien chétif

Oui, mon histoire est bête
Je le sais maintenant
Elle n'a ni queue ni tête
J'ai gâché votre temps
Elle n'a ni queue ni tête
Mais si vous le voulez
Promenez-vous sans tête
Alors vous comprendrez

Que j'aimais bien ma tête
Je la trouvais sympa
Avec son air poète
Que je tenais de papa
Mais j'ai une autre tête
Depuis ce maudit jour
Où j'ai perdu la tête
Pour un stupide amour

Madame Laure Messenger, Claude, Jérémie et l'existence de Dieu (1967)

Antoine

Madame Laure Messenger habitait une grande maison
Vide où elle gardait pour seuls compagnons
Deux poissons rouges fort jolis
Qu'elle nommait Claude et Jérémie

Madame Laure Messenger soignait fort bien ses poissons
Tous les jours, à cinq heures, elle changeait avec précaution
L'eau du grand bocal brillant
Claude et Jérémie pouvaient être heureux vraiment

Claude et Jérémie se disputaient parfois
L'un disant «Dieu existe», l'autre «Dieu n'existe pas»
Jérémie a eu le dernier mot
«Bien sûr Dieu existe ! Qui crois-tu qui change l'eau ?»

Moi, j'ai cru à l'existence de Dieu jusqu'à l'âge de quinze ans
J'étais sûr que c'était lui qui faisait que les enfants
Au ventre des mères ne venaient
Que lorsqu'elles étaient mariées,
Le raisonnement a eu un vice
Quand ma cousine a dû partir en Suisse

Madeleine (1961)

Hugues Aufray

Debout sur un bac de misère,
Allant au gré de la rivière.
Dans la nuit, chante un vieux passeur.
Il chante et rit autant qu'il pleure.
Madeleine, Madeleine.

Demain matin, il se marie
Et le bouquet qu'il a choisi,
C'est Madeleine, la pécheresse
Qui l'a cueilli dans sa détresse.
Madeleine, Madeleine.

Tout le village s'est embarqué
Sur le radeau de la mariée.
Les gens se moquent entre leurs dents,
En regardant vêtue de blanc,
Madeleine, Madeleine.

Mais le radeau a chaviré.
Il était vraiment trop chargé.
Chevaux, amis, femme et carrosse,
Tout s'est noyé le jour des noces
De Madeleine, de Madeleine.

On a cherché la vérté.
Mais elle aussi avait coulé.
Il n'est resté qu'un vieux passeur
Pleurant l'amour, perdant l'honneur
Pour Madeleine, pour madeleine.

Mademoiselle, vous (1967)

Salvatore Adamo

Un regard furtif
Ses yeux sont de velours
Un coup de peigne hâtif
Sur ses cheveux d'amour
Un air pensif
Le silence lourd
Elle s'assied

Joli genou,
Mes yeux l'agacent
Mademoiselle, vous...
Ses yeux menacent

Mon p'tit cœur bout
Est-elle de glace ?
Mademoiselle, vous...
Il faudra bien que je lui dise
Ce qui me chatouille le cœur
Mais j'ai bien peur qu'elle ironise
Quand elle apprendra ma candeur

Mademoiselle, vous...
C'est ennuyeux qu'elle m'ignore
Qu'elle m'attribue des intentions
Que j'avoue n'avoir pas encore
Un détail retient mes effusions

C'est pas normal
Elle est sérieuse
En général
Elles sont rieuses
Ou je m'y prends mal
Je la rends furieuse

Mademoiselle, vous...
Un incident que je déplore
M'oblige à vous importuner
Bien que la crainte me dévore
Que sur moi vous vous mépreniez
Mademoiselle, vous...
J'ai enfin trouvé les mots qu'il faut

"Euh... Vous êtes assise sur mon chapeau !"

Mais pas pour toi (1966)

Antoine

Tu me préférais mon ami
Mon ami qu'on connaissait
Aujourd'hui, tu reviens vers moi
Parce que tout est changé
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi
Non, pas pour toi

Princesse brûlée sur ta plage
Je n'étais rien pour toi
Tu me repoussais avec la rage
De ce que tu prenais pour des lois
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi
Non, pas pour toi

Tu faisais partie de ce monde
Auquel je n'appartenais plus déjà
Aujourd'hui, pour toi, tout s'effondre
Tu l'avais souhaité, je crois
J'ai des châteaux, de l'or, des monts, des bois
Mais pas pour toi

Tant pis !

Maman ne m'a jamais dit (1963)

Le Petit Prince

{Refrain:}
Maman, moi je t'en veux
A cause de toi, je suis malheureux
Maman, c'est sérieux
Tu ne m'as jamais parlé de l'amour

Maman, toi qui m'as tout appris,
Tout appris dans la vie
Mais il y a pourtant une chose qu'elle oublie
Elle ne m'a jamais parlé de l'amour

Chaque fois que je lui demandais
Ce que c'était, elle racontait
Une belle histoire qu'elle inventait
Pour ne pas me parler de l'histoire

{au Refrain}

Maman dit que je suis un enfant
Que vraiment, j'ai bien le temps
Elle ne veut pas croire que c'est maintenant
Qu'il faut me parler de l'amour

J'aime une fille que j'ai rencontrée
Et je sens qu'je lui plais
Mais je ne sais pas par où commencer
On ne m'a jamais parlé de l'amour

{au Refrain}
Tu ne m'as jamais parlé de l'amour

Oh ! Maman parle-moi de l'amour {x5}

Marie, Marie (1969)

Antoine

Marie, Marie,
Où es-tu donc, ma Marie ?
Marie, Marie,
Où es-tu donc aujourd'hui ?

A Londres, à Rio, à San Francisco
A Paris, à Las Vegas ou à Tokyo ?

Marie, Marie,
Le jour où tu es partie
Marie, Marie,
On a tous pleuré
On t'a vue t'éloigner
On savait que rien n'te retiendrait

Ô ma Marie,
Ô ma Marie si jolie,
Ô ma Marie,
Ô ma Marie si gentille,
Tu es devenue une super star
Dans les journaux on peut te voir
Tu chantes dans tous les pays
Et le monde entier t'applaudit

Marie, Marie,
On t'appelle même plus Marie
Marie, Marie,
Tout le monde t'appelle "Miss Mary"
Moi, dans ce bistrot
Je joue sur mon piano
Les chansons qu'on chantait en duo

Tu es devenue une super star
Dans les journaux on peut te voir
Tu chantes dans tous les pays
Et le monde entier t'applaudit

Marie, Marie,
Les hommes te font les yeux doux
Marie, Marie,
Mais je ne suis pas jaloux
Car tu m'as juré
Qu'un jour tu reviendrais
En jouant du piano, je t'attendrai

Marie d'Aquitaine (1962)

Michèle Arnaud

C'est la légende qui le dit,
Avait des yeux de paradis
Et des cheveux plus doux que laine;
Avait aussi son vieil époux
Souvent cruel, toujours jaloux,
Qui la tenait en quarantaine,
Marie d'Aquitaine

Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours

S'en vint au castel un garçon
Avec sa viole et ses chansons;
Chanta la volupté païenne,
La chanta jusqu'au petit jour
Pour l'enfant blonde en mal d'amour,
La si triste et toujours lointaine
Marie d'Aquitaine

Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours

Toucha Marie profondément,
Mais devint-il son bel amant ?
La chose n'en est point certaine,
Toujours est-il que le seigneur
Fit égorger le doux chanteur,
Pour un regard vers la hautaine
Marie d'Aquitaine

Mais quand les gens voient tournoyer
Toutes les feuilles des noyers,
Marie tend son visage en peine
Car l'on dit que, tendre et fervent,
Son ami prend l'âme du vent
Pour caresser de son haleine
Marie d'Aquitaine

Tourne le vent dans la chanson des jours
Tourne la vie, mais restent les amours...

Marinella (1934)

Marcel Amont (1961), Tino Rossi (1936/1963)...

{Refrain :}
Marinella !
Ah..., reste encore dans mes bras,
Avec toi je veux jusqu'au jour
Danser cette rumba d'amour
Son rythme doux
Nous emporte bien loin de tout,
Vers un pays mystérieux,
Le beau pays des rêves bleus
Blottie contre mon épaule
Tandis que nos mains se frôlent,
Je vois tes yeux qui m'enjôlent
D'un regard plein de douceur
Et quand nos cœurs se confondent
Je ne connais rien au monde
De meilleur
Marinella !
Ah reste encore dans mes bras
Avec toi je veux jusqu'au jour
Danser cette rumba d'amour

Quand je te tiens là, sur mon cœur,
Pour moi c'est un tel bonheur
Qu'aucun mot ne peut l'exprimer.
Tout mon être est transformé
Et je voudrais que ce moment
Qui me trouble éperdûment
Se prolonge éternellement

{Refrain}

Quand le soleil se lèvera
Je sais que tu partiras
Et que notre roman joli
A jamais sera fini
Oui, mais avant, comme autrefois,
Viens vite tout près de moi
Et pour une dernière fois

{Refrain}

Méo Penché (1963)

Marcel Amont

Il aimait tapocher les gars du quartier
Son nom c'était Méo Penché
À douze ans fort comme un homme
Il n'avait peur de personne
Touche pas à Méo Penché

Son père lui avait dit : "Tu s'ras barbier"
Mais il n'aimait pas ce métier
Le voici donc en colère
Jetant les clients par terre
Wo wo wo Méo Penché

A son père alors il a dit :
"Ça sert à rien pour ces jobs-là, j'suis trop malin"
Et tout en montrant ses deux poings :
"C'tata c'tata c'tata c't'avec ça que j'vas faire du foin pôpa"

C'est là qu'y a commencé à s'entraîner
Y en a mangé des claques sur l'nez
Le ring c'était son affaire
Il massacrait l'adversaire
Choque toé pas Méo Penché

Dans deux ans l'est d'venu sans trop forcer
Champion poids lourd du monde entier
Y a fait d'l'argent mais c'est moche
Y avait des trous dans ses poches
Wo wo wo Méo Penché

A son père alors il a dit :
"Ça sert à rien pour ces jobs-là, j'suis trop malin"
Et tout en montrant ses deux poings :
"C'tata c'tata c'tata c't'avec ça que j'vas faire du foin pôpa"

C'est là qu'y a commencé à s'entraîner
Y en a mangé des claques sur l'nez
Le ring c'était son affaire
Il massacrait l'adversaire
Choque toé pas Méo Penché

Dans deux ans l'est d'venu sans trop forcer
Champion poids lourd du monde entier
Aujourd'hui y a pas d'misère
Il est barbier comme son père
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo
Wo wo wo Méo
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo Penché
Wo wo wo Méo Penché

Mes mains sur tes hanches (1965)

Salvatore Adamo

Sois pas fâchée si je te chante
Les souvenirs de mes quinze ans
Ne boude pas si tu es absente
De mes rêveries d'adolescent

Ces amourettes insignifiantes
Ont préparé un grand amour
Et c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour
Et c'est pourquoi je te les chante
Et les présente tour à tour

{Refrain}
Mais laisse mes mains sur tes hanches
Ne fais pas ces yeux furibonds
Oui tu l'auras ta revanche
Tu seras ma dernière chanson

Dans chaque fille que j'ai connue
C'est un peu toi que je cherchais
Quand dans mes bras je t'ai tenue
Moi je tremblais je comprenais

Que tu es sortie d'une fable
Pour venir habiter mon rêve
Et ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève
Oui ce serait bien regrettable
Que notre amour ainsi s'achève

{Au refrain, x2}

La la la la la la la...

Mes souvenirs sont en vitrine (1966)

Jean Arnulf

Mes souvenirs sont en vitrine
Il y a Hugo et puis Racine
Le professeur et sa badine
Tous les hivers, une bonne angine
En ce temps pâle qui s'achemine
J'épousais Les deux orphelines
Mais c'est la simple Bécassine
Que je caressais dans la cuisine
Pour savoir ce qu'on imagine
Mais songe creux, rêve de Chine

Mes souvenirs sont en vitrine
J'aime les machins, pas les machines
Travail au ciel, pas en usine
Et tous mes désirs que je tartine
Au cinéma, des magazines
Et Marie, une belle cousine
Qui voulait bien que je taquine
Pour un chewing-gum, ses jambes fines
Ca sentait si bon l'aubépine
Mais on est bête quand on bouquine

Mes souvenirs sont en vitrine
Je n'irai plus à la cantine
L'amour c'est bon, bonjour voisine
J'ai pas deux ronds mais des combines
J'aime le rouquin et les rouquines
Et je m'endors, sonné matin
Quand je me réveille, je baratine
Une fille dont j'ai une gamine
Je suis toujours dans la débine
Mais ce n'est rien, c'est la routine

Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline
Adieu Fanchon et Colombine
Dans le miroir, j'ai une bobine
Qui a besoin d'un médecin
Je suis amoureux de Messaline
Et m'en retourne aux origines
Avec des regrets qui ma chagrinent
Je ne serai jamais Gagarine
C'est le bonheur qui dégouline

Mes souvenirs sont en vitrine
Conservés dans la naphtaline

Mireille (1967)

Marcel Amont

Olé, Olé, Olé

Quand elle passe, la Carmencita
Elle déplace cent mille gars
Plus ils s'enflamment
Plus à Tolède les autres femmes
Alors se sentent laides.
Elle est fière comme un hidalgo
Elle est chère comme dix lingots
Et aux arènes, chaque semaine
Elle est la reine des cœurs madrilènes

Tu connais pas Mireille, Mireille, Mireille
Mireille qué merveille !
Elle me rend fada.
Lorsque mon cœur sommeille
J'ai le train de Marseille
Et quand je me réveille
Mireille est dans mes bras.

Ah, t'aurais vu un printemps sur le Kinza
Yochiko marcher à tout petits pas
Entravée dans son beau kimono de soie
T'aurais cru voir marcher du mimosa
Ou des arbres en fleurs s'envoler dans la brise
Et si alors elle t'avait souri
Tu l'aurais trouvée si douce et si exquise
T'aurais bien pu te faire hara-kiri.

Tu connais pas Mireille, Mireille, Mireille
Je la vois je bégaye
Elle me rend fada
Lorsque mon cœur sommeille
J'ai le train de Marseille
Et quand je me réveille
Mireille est dans mes bras

Si t'avais Yasmina sur ta route,
Tu verrais son œil noir qui t'envoûte
Tu verrais d'un seul coup les mille et une nuits
De la Perse et de l'Arabie
Cet immense œil noir-là illumine
Alors sous le voile on imagine
On se dit devant l'œil mystérieux
Dans le fond je suis presque sûr qu'elle en a deux.

Tu connais pas Mireille
Pour trouver la pareille
C'est pas demain la veille
Ça me rendait fada
Parce pour voir Mireille
Ça faisait loin Marseille.
Merveille des merveilles.
Mireille, tè, la voilà.

Mireille, Mireille, viens vite dans mes bras.

Moi le clown (1965)

Marcel Amont

Moi untel
Sous tous les cieux en toutes saisons
Quand s'allument les premiers néons
Je vais r'trouver mon grand patron
Le cirque
Moi untel
Perdu dans le flot des passants
Qui va vers lui je sens mon sang
Qui se réveille en le voyant
Le cirque

J'ai
Taille moyenne nez moyen
Signe distinctif néant
Et
Pour tous ces gens je ne suis rien
Et rien pour les petits enfants
Moi untel
On me regarde sans me voir
On ne rit pas de mes histoires
On s'en moque on est venu voir
Le cirque

Une table de maquillage
De l'or du rouge et puis du bleu
Il ne m'en faut pas d'avantage
Un' ritournelle et les pleins feux
Et je deviens
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos je bondis dans
Le cirque
Moi le clown
Je joue du violon du saxo
Je fais des bonds je fais des sauts
A en crever le chapiteau
Du cirque


Je jongle avec dix mille étoiles
Signe distinctif géant
Et
Je vois briller toutes ces étoiles
Dans les yeux des petits enfants
Moi le clown
Je suis celui qui peut dev'nir
Le plus beau de leurs souvenirs
Un demi-dieu sur son navire
Le cirque

A minuit fini le miracle
Quand je regagne mon hôtel
Je suis redevenu untel
Untel jusqu'au prochain spectacle
Oui mais demain
Moi le clown
Dans mon costume de diamant
Sous le tonnerre étourdissant
De mille bravos j'entrerai dans
Le cirque

(ah les p'tits enfants vous êtes là)

Mon petit navire (1964)

Marc Aryan

Dans un joli port, dans un port du Nord
Se trouve un tout petit navire
Depuis quelque temps, quand je suis à bord
C'est mon royaume, c'est mon empire

J'y passe des jours, j'y passe des nuits
A ordonner mille détails de mes doigts
En pensant, chérie, à toi

Lorsque le printemps bientôt reviendra
Nous partirons pour nos vacances
En naviguant doucement, toi et moi
Tout le long des côtes de France

Tu seras mon joli petit matelot
Et je serai ton capitaine, chérie
Sous le ciel bleu du midi

N'est-ce pas merveilleux ? (1963) 

Salvatore Adamo

Dis n'est-ce pas merveilleux ?
La plage est là pour nous seuls
Dis n'est-ce pas merveilleux ?
La vague danse sur les écueils

Cette lune qui dort
Dans un ciel tout en or
Et ce vent qui nous berce
N'est-ce pas merveilleux ?

Et ta main dans la mienne
Et ton cœur près du mien
L'éternelle rengaine
C'est quand même merveilleux

Oui, c'est quand même merveilleux

Dis n'est-ce pas merveilleux ?
Écoute l'onde qui chante
Dis, ferme les yeux
Retiens l'heure présente

Cette nuit de velours
Et ce souffle d'amour
Pour deux cœurs amoureux
N'est-ce pas merveilleux ?

Et si ce n'est qu'un rêve
Quelques images brèves
Il s'agit de nous deux
C'est quand même merveilleux
C'est quand même merveilleux
C'est quand même merveilleux

N'y Pense Plus Tout Est Bien (1964)

Hugues Aufray

1. À quoi ça sert de chercher à comprendre
Pourquoi on dit ce qu'on dit
À quoi ça sert de chercher à comprendre
Quand c'est fini c'est fini
Quand le soleil se lèvera demain
Je serai déjà loin très loin
Il faut se quitter en chemin
N'y pense plus tout est bien

2. A quoi ça sert de chercher la lumière
Puisqu'il n'y a rien à voir
A quoi ça sert de chercher la lumière
Je veux rester dans le noir
Tu peux toujours essayer de me dire
Ce que tu n'as jamais su me dire
Quand nous marchions main dans la main
Mais n'y pense plus tout est bien

3. Moi j'ai choisi la route solitaire
Pareille à celle du vent
Moi j'ai choisi la route solitaire
Qui va là-bas loin devant
Mais je voudrais qu'on se quitte bons amis
Tu aurais pu faire mieux ma foi tant pis
Le temps qu'on a passé c'était pour rien
Mais n'y pense plus tout est bien

4. À quoi ça sert de verser tant de larmes
Ce sont des larmes perdues
À quoi ça sert de verser tant de larmes
Je ne t'entends déjà plus
Sur mon chemin mon souvenir m'attend
On m'avait dit de toi c'n'est qu'une enfant
J'allais perdre mon âme dans tes mains
Mais n'y pense plus tout est bien

Napoli  (1960)

Michèle Arnaud

Les gens de conséquence
S'élancent en chœur vers L'Italie
Ils partent en vacances
En fredonnant d'avance
"Napoli, Napoli"

Les gens de conséquence
N'engendrent pas la mélancolie
Ils font la révérence
Au ciel d'Île-de-France
Pour joindre Napoli

Ils sont dans l'insouciance
Qu'ils en ont de la chance
Les gens de conséquence !
La mandoline li-
vre leurs corps en folie
Aux nuits de Napoli

Les gens de mon espèce
Habitent la Porte d'Italie
Une malchance épaisse
Les retient sans cesse
Très loin de Napoli

Les gens de mon espèce
Dans un soupir de mélancolie
S'en vont comme à grand-messe
Aux phonos des kermesses
Rêver de Napoli

Sans espoir que renaisse
La fleur de la jeunesse
Les gens de mon espèce
Sont morts ensevelis
Avant d'avoir ralli-
ié l' port de Napoli
Napoli, Napoli

Ne boude pas (1962)

Richard Anthony

Non, petite fille, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, surtout pas
Ma colombe, si l'amour encore n'est pas là
Boude pas, boude pas

Quand le soleil
Fait briller l'or de tes seize ans
Ne boude pas quand le soleil
Se lève à l'aurore de tes printemps
Sais-tu bien qu'un ange viendra
Déposer demain devant toi
Autant de perles et de saphirs
Que jours à venir

Ma colombe, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, boude pas
Non, petite, ton amour sera bientôt là
Bien à toi, oui, crois-moi !

Allons ma petite, ne fais pas ces yeux-là
Boude pas, boude pas
Ma colombe, si l'amour encore n'est pas là
Boude pas, surtout pas

Quand le soleil
Fait briller l'or de tes seize ans
Ne boude pas quand le soleil
Se lève à l'aurore de tes printemps
Ma colombe, il faut, mon amie,
Qu'à travers tes lèvres qui rient
On entende des chants d'oiseaux
Alors, aussitôt

Ma petite colombe autour de toi
Boude pas, tu verras
Tu n'auras que l'embarras du choix
Ce jour-là
Boude pas {ad lib}

Ne compte pas sur moi (1963)

Richard Anthony

Pour la prévenir quand tu ne viens pas
(Ne compte pas sur moi)
Et pour lui raconter n'importe quoi
Ne compte pas sur moi
Et pendant qu'elle t'attend,
Lui dire que tu l'aimes tant
Je sais que tu mens
Ne compte pas sur moi

Pour la consoler quand tu n'es pas là
(Ne compte pas sur moi)
Et pour l'écouter me parler de toi
Ne compte pas sur moi
Elle est bien trop jolie
Et tu es mon ami
Garde tes ennuis
Ne compte pas sur moi

J'ai beau penser
Que tout cela ne me regarde pas
Te voir jouer
Je ne le supporte pas
Mais je sais qu'un jour, elle te quittera
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Oui, pour essayer de t'arranger ça
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Ne compte pas sur moi
Et quand ce jour viendra
Elle sera dans mes bras
Pour penser à toi,
Ne compte pas sur moi

J'ai de la peine
D'être obligé de te dire tout ça
Mais moi je l'aime
Et si elle peut être à moi
Et pour te la rendre à ce moment-là
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Et pour lui dire de penser à toi
(Oh non, ne compte pas sur moi)
Car si elle me choisit
Ce sera pour la vie,
Et tant pis pour toi,
Ne compte pas sur moi

Compte pas sur moi
Compte pas sur moi

Ne t'en fais pas (1965)

Antoine

Les pyramides se dressent sur des fonds de sable gris,
Des rangées de coeurs se pressent sous les porches des abris,
Les pirates s'aventurent dans les champs de l'infini
Mais ne t'en fais pas, reste près de moi,
Ce sont des amis

Les vampires s'évanouissent dans le deuil des spadassins,
Les apôtres déjà glissent vers des havres souterrains,
Des barques rouillées s'alignent devant des murs mal repeints
Mais ne t'en fais pas et reste avec moi,
C'est déjà demain

Au loin déjà, s'amoncellent des armées d'artificiers,
Le chamelier fou sommeille, gémissent les suppliciés,
Les constructions par parcelle s'effondrent dans les allées
Mais ne t'en fais pas, ne me quitte pas,
Tout va recommencer

Enfin s'ouvrent les diadèmes des paons, couleur de cercueil,
Le navire enfin accoste, vainqueur de tous les écueils,
L'apaisement nous invite sur les marches de son seuil
Mais ne t'en fais pas, mais dis-moi pourquoi
Tu m'as laissé seul

Ne t'en fais pas, mon vieux (1962)

Richard Anthony

Ne t'en fais pas, mon vieux
Tout ça n'est pas très sérieux
Tu verras
Ne t'en fais pas, mon vieux
Ta peine, ta peine, tu dois l'apaiser
Ton coeur est blessé
Et tes yeux ont pleuré un bonheur passé

Ne t'en fais pas, mon vieux
Pour toi, demain tout ira mieux
Ne t'en fais pas, mon vieux
T'es pas le premier qui pleure ses amours
Ne t'en fais pas, mon vieux
Espère, espère oublier un jour
Tu n'as que dix-huit ans, tu le sais
Ce n'est pas le moment de pleurer
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleus

Tu lui as dit «Je t'aimerai pour la vie»
Mais maintenant, tu vois, c'est fini
Je sais bien que tu méritais pas ça
Mais puisqu'elle n'est plus là
Ne t'en fais pas, non, ne t'en fais pas, mon vieux
Que son parfum s'envole avec le vent
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et pense que tu n'as que dix-huit ans
Le soleil, le printemps
Brilleront, tu seras heureux
Ne t'en fais pas, mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleus
Oui, pense que tu n'as que dix-huit ans
Le printemps reviendra, tu seras heureux

{x4:}
Ne t'en fais pas mon vieux
Et sèche les larmes de tes yeux bleus

Ne vous mariez pas, les filles (1964)

Michèle Arnaud

Avez-vous vu un homme à poil
Sortir soudain d'la salle de bains
Dégoulinant par tous les poils
Et la moustache pleine de chagrin ?
Avez-vous vu un homme bien laid
En train d'manger des spaghetti
Fourchette au poing, l'air abruti
D'la sauce tomate sur son gilet
Quand ils sont beaux, ils sont idiots
Quand ils sont vieux, ils sont affreux
Quand ils sont grands, ils sont feignants
Quand ils sont p'tits, ils sont méchants
Avez-vous vu un homme trop gros
Extraire ses jambes de son dodo
S'masser l'ventre et s'gratter les tifs
En r'gardant ses pieds l'air pensif ?

{Refrain 1:}
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Faites plutôt du cinéma
Restez pucell' chez vot'papa
Dev'nez serveuse chez un bougnat
El'vez des singes, él'vez des chats
Levez la patte à l'Opéra
Vendez des boit' de chocolat
Prenez le voile ou l'prenez pas
Dansez à poil pour les gagas
Soyez radeuse av'nue du Bois
Mais ne vous mariez pas, les filles
Ne vous mariez pas.

Avez-vous vu un homme gêné
Rentrer trop tard pour le dîner
Du rouge à lèvres sur son col
Du flageolant dans la guibole
Avez-vous vu au cabaret
Un monsieur qui n'est plus très frais
Se frotter avec insistance
Sur un' petite fleur d'innocence
Quand ils sont bêtes, ils vous embêtent
Quand ils sont forts, ils font du sport
Quand ils sont riches, Ils gar'nt l'artiche
Quand ils sont durs, ils vous torturent
Avez-vous vu à votre bras
Un maigrichon aux yeux de rat
Friser ses trois poils de moustache
Et se redresser, l'air bravache.

{Refrain 2:}
Ne vous mariez pas, les filles, ne vous mariez pas
Mettez vos robes de gala
Allez danser à l'Olympia
Changez d'amant quat' fois par mois
Prenez la braise et gardez-la
Cachez la fraîche sous vos matelas
A cinquante ans, ça servira
A vous payer des beaux p'tits gars
Rien dans la tête, tout dans les bras
Ah, la belle vie que ça sera
Si vous n'vous mariez pas, les filles
Si vous n'vous mariez pas.

Noël pour mon amour (1961)

Richard Anthony

 

C'est Noël, la neige est tombée,
C'est Noël, une année s'en va,
Oui mais toi, toi, tu restes près de moi.
C'est Noël dans la cheminée,
N'oublie pas tes sabots de bois,
Tu auras tout l'amour que j'ai pour toi

Oh ! si tu savais, si tu savais
Combien je t'aime, rien, rien ne pourra,
Ne pourra plus nous séparer
C'est Noël, la neige est tombée,
C'est Noël, une année s'en va,
Oui mais toi, toi, tu restes près de moi

C'est Noël, les amours fanées
S'en iront au vent de l'hiver,
Oui mais moi, moi, je reste près de toi
C'est Noël, passent les années,
Les chansons s'en vont sur la mer,
Oui mais moi, moi, je reste près de toi

Oh ! si tu savais, si tu savais,
Combien je t'aime, rien, rien ne pourra,
Ne pourra plus nous séparer
Dans le ciel, les amours fanées,
Sont parties au vent de l'hiver,
Mais toujours, c'est Noël pour notre amour.
Non, je ne pourrais pas (1962)

Richard Anthony

Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Car je te veux toujours près de moi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
La nuit, le jour, mon amour, c'est toi

Tu es pour moi le soleil, la joie
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Je suis intoxiqué par cet amour de feu
Et je veux me noyer dans le bleu de tes yeux
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Le ciel est gris quand tu n'es pas là

Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Quand je t'attends, j'ai le coeur qui bat
Main dans la main, on est bien, on est bien
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi

Jamais je n'aurais pu imaginer tout ça
Avant d'avoir goûté ce bonheur dans tes bras
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
J'ai tant besoin, tant besoin de toi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Car je suis fou, je suis fou de toi

Tu m'as donné toute la joie d'aimer
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Oh non, non, non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Non, je ne pourrais pas vivre sans toi

Non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Oh non, je ne pourrais pas vivre sans toi
Non, ne dis pas adieu (1964)

Frank Alamo

Non, ne dis pas adieu
Non, non, non
Ne joue pas à ce jeu
Non, non, non
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas.

Non, ne dis pas adieu
Non, non, non
Tu m'as déjà fait ça
Bien d'autres fois
A quoi bon t'en aller
Tu vas le regretter

Ne me dis pas adieu, non, non
Non, non, non
Quand on est amoureux, non, non
Non, non, non

On est fait pour s'aimer, tu le sais
Pourquoi se disputer
Rien n'y fait
Mon amour est plus fort
Je prends tous les torts

Ne me dis pas adieu, non, non
Non, non, non
Ne joue pas à ce jeu, non, non
Non, non, non

A quoi bon t'en aller
Tu le sais
Demain tu reviendras
Comme à chaque fois
A quoi bon me quitter
Pour tout recommencer

Ne me dis pas adieu
Non, non, non,
Ne joue pas à ce jeu
Non, non, non,
Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas.

Ne me dis pas adieu
Non, non, non,
Ne joue pas à ce jeu....

Non, non, non

Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas

Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas

Tu dis que tu t'en vas
Mais moi je n'y crois pas

Notre Rivière (1961)

Hugues Aufray

Te souviens-tu, notre rivière
Il y a bien longtemps
Te souviens-tu, notre rivière
Où nous allions enfants
Qui promenait dans son eau claire
Deux beaux poissons d'argent.

Elle a coulé, notre rivière
Depuis ce jour d'antan.
Elle a coulé, notre rivière
Depuis mille et mille ans.
Dans tous les décors de la terre
De printemps en printemps.

Si vers la mer, notre rivière,
Est partie doucement.
Si vers la mer, notre rivière,
A rejoint l'océan.
Elle a fait le tour de la terre
Suivant les continents.

Te souviens-tu, notre rivière
Il y a bien longtemps
Te souviens-tu, notre rivière
Je la vois maintenant
Pleurer d'un million de lumière
Dans tes grands yeux d'enfant.
Pleurer d'un million de lumière
Dans tes grands yeux d'enfant.

Notre roman (1967)

Salvatore Adamo

Un jour ma mie nous écrirons notre roman
Le cœur content, comme un livre d'images
A chaque page il y aura un serment
A chaque instant il y aura ton visage

Et, si pauvre est la prose
Elle aurait ton charme
Car j'y mettrais tes larmes
Sur des pétales de roses

Non pas une ombre morose
Rien que les plus belles choses
Un jour ma mie nous écrirons notre roman
Sans un nuage comme un ciel de vacances

Pour y enchaîner le meilleur de notre temps
Pour mettre en cage le vent de notre chance
Et nous aurons pour emblème sur un flocon de neige
Notre premier "je t'aime" léger léger comme un arpège

Non pas une ombre morose
Rien que les plus belles choses
Un jour ma mie nous ouvrirons notre roman
Le cœur tremblant à son plus beau passage

Et nous soufflerons sur la poussière des ans
Et nous lirons en riant de notre âge
Alors comme au temps de nos vingt ans
Nous écrirons notre plus belle page

Nous Avons Beaucoup Dansé (1964)

Hugues Aufray

Nous avons beaucoup dansé
Tu sembles fatiguée
Pour ta dernière soirée
Je voudrais te parler
Le temps passe, le temps court
Voici la fin des beaux jours
Mon amour
Mon amour

Nous avons beaucoup dansé
Tout le long de l'été
Les amis sont repartis
Et la fête est finie
Nous avons eu notre tour
On se lasse des beaux jours
Mon amour
Mon amour

Nous avons beaucoup dansé
Il faut nous séparer
On pourra se retrouver
Peut-être l'autre été
Et n'aie pas le cœur trop lourd
On se reverra un jour
Mon amour
Mon amour

Nous avons beaucoup dansé
Il faut nous séparer

Nous les amoureux (1961)

Jean-Claude Pascal, Isabelle Aubret...

Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux
Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour
Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux

Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.

Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux
Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.

Nuit et jour (Liebelei) (1961)

Hugues Aufray

Nuit et jour,
Les splendeurs de l'amour
M'attirent vers toi vers ce bonheur
Que tu m'as donné
Nuit et jour,
Si j'appelle au secours,
C'est toujours vers toi
Que s'en va ma voix
Vers ma jeunesse.

REFRAIN
Si l'amour se repose
Comme un bel oiseau mort,
J'en garde quelque chose
Dont tu dois bien te souvenir encore.

Nuit et jour,
Les tourments de l'amour
Me font revenir
A n'en plus finir
Vers ma jeunesse.

REFRAIN

Nuit et jour,
Les tourments de l'amour
Me font revenir
A n'en plus finir
Vers ma jeunesse.

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