{Refrain:}
C'est ma fête
Je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser
Il y a juste une année aujourd'hui
Que nous nous sommes quittés
Je vais passer cette nuit
A boire et à danser
{au Refrain}
Sur le passé j'ai tracé une croix
J'ai déchiré tes photos
J'ai l'intention d'être heureux malgré toi
Et cela au plus tôt
{au Refrain}
Eh les amis allons-y tous en chœur
Car tout va pour le mieux
Ne croyez pas que je pleure
Ou que je sois malheureux
C'est ma fête
Je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de t'oublier
{au Refrain}
C'est pas la peine
De te changer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça !
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
Tu dois être en pantalon.
T'as vraiment rien d'un garçon.
Mes chemises sur ton dos
Ont quelque chose de nouveau.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te coiffer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça !
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
A travers tous tes cheveux
Je peux deviner tes yeux.
T'as pas besoin de bijoux
Ni d'un collier à ton cou.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te changer pour moi :
C'est toi que j'aime
Et je t'aime comme ça.
C'est pas la peine :
Ne change rien pour moi.
Viens, je t'emmène,
Je t'emmène comme ça.
Tu dois être en pantalon.
T'as vraiment rien d'un garçon.
Mes chemises sur ton dos
Ont quelque chose de nouveau.
T'as l'air d'un ange
Et ça suffit pour moi.
C'est pas la peine
De te changer pour moi {etc...}
On dit qu'on a le diable au corps
Et qu'on est encore plus dangereux
Que l'eau qui dort
Mais attention !
On crache le feu
Mais ça tourne rond
On dit qu'on a le diable au cœur
Qu'on parle d'amour en se cachant
Comme des voleurs
Mais attention !
On triche un peu
Mais ça tourne rond
C'est moi qui vous le dis
Ceux qui parlent comme ci
C'est qu'ils oublient le temps
De leurs vingt ans
On dit depuis le père Adam
Que les jeunes sont fous de danser
Sur un volcan
Mais attention !
On danse le rock
Mais ça tourne rond
C'est moi qui vous le dis
Les enfants d'aujourd'hui
Valent bien les parents
De leurs parents
On dit qu'on a le diable au corps
Ce diable, ce n'est que notre sang
Qui bat trop fort
Faites attention !
Ça cogne un peu
Mais ça tourne rond
On dit qu'on a le diable au cœur
Ce diable, ce n'est rien que l'appel
D'un grand bonheur
Et attention !
Ça marchera
Car ça tourne rond
Ça tourne rond {x4}
Cherche moi si ça te chante
Tu feras ce que tu veux
Mais vois-tu par la présente
Moi je voudrais te dire adieu
J'en ai assez de tes caprices
Je ne suis plus ton pantin
Ce qui pour moi était délice
A aujourd'hui goût de venin
Car je veux
Je veux aimer au grand jour
Sans éviter les passants
Car je veux
Je veux aimer sans détour
Sans me cacher comme un amant
Comprends donc que ça m'énerve
De toujours penser à lui
Pour le garder en réserve
Tu ne le vois que la nuit
Tu ne me fais pas confiance
Tu as peur de te tromper
Ce qu'on dit de moi je m'en balance
Il faudra te décider
Car je veux
Je veux aimer au grand jour
Sans éviter les passants
Car je jeux
Je veux aimer sans détour
Sans me cacher comme un amant
Rends-toi compte que l'on s'égare
Dans cet amour clandestin
De ce jeu moi j'en ai marre
J'aimerais en voir la fin
De ce fichu labyrinthe
Nous ne sortirons jamais
Et mon ardeur s'est éteinte
Et je n'ai plus que des regrets.
Comme j'avais beaucoup marché
J'étais fatigué
Je vois une espèce de ferme
Je me dis j'vais m'arrêter
J'ai dit hé hé là-dedans
Y a-t-il quelqu'un de vivant
Je me sentais vraiment seul
Devant la maison
Quand soudain devant moi
Un grand gaillard de fermier
Vient me braquer son canon
A la hauteur du menton
Je tombais sur les genoux
En criant mais vous êtes fous
Moi j'aime bien les fermiers
Ne me tuez pas s'il vous plaît
Il s'en est fallu d'un rien
Qu'il ne me tire comme un lapin
C'est vous l'espèce de vagabond
Qui vient pour mendier
J'ai dit non non non
Je n'suis pas c'que vous croyez
En droit je suis licencié
J'ai fait l'Université
Alors arriva la fille
Qui s'appelait Rita
Ell' semblait tout droit sortie
D'la Dolce Vita
Et je me mis en devoir
De l'amadouer comme son père
Je lui dis la jolie ferme
Que vous avez là
Dit's-moi qu'est ce qu'un étudiant
Connaît à l'agriculture
J'ai répondu braves gens
Je suis un puits de culture
En voyant mes ongles sales
Il sut que je travaillais
Il me dit d'un air futé
Vous avez l'air fatigué
Oh oui j'ai fait huit cent bornes
Et j'en ai vraiment plein l'dos
Il me jeta sur la paille
Avec les bestiaux
Tâchez de rester tranquille
Ou sinon moi je me fâche
Ne touchez pas à ma fille
Et demain faut traire les vaches
Je ne dormais que d'un œil
Quand Rita vint me secouer
Elle me faisait de l'œil
Comme Tony Perkins
Elle me dit viens prendre un' douche
Je vais te montrer où c'est
J'ai répondu hey hey hey
C'coup là on m'la déjà fait
J'essayais de m'défiler
Je n'savais pas trop comment
Mais Rita a insisté
Vraiment très très gentiment
Je n'pouvais plus m'en tirer
J'avais l'air d'un lâche
J'aurais pas dû accepter
D'aller demain traire les vaches
Pour sortir de cette histoire
Fallait trouver un moyen
J'ai crié Fidel Castro
C'est un bon copain
Rita parût suffoquée
J'ai cru que c'était gagné
Quand le fermier soudain surgit
En hurlant qu'est ce que t'as dit
J'ai dit vive Fidel Castro
Vous m'avez compris
Il me tomba sur le dos
A bras raccourcis
Rita parla de sa mère
Qui dormait au cimetière
Tandis qu'le vieux me flanquait
Un coup dans l'buffet
En enfer je t'expédie
Si tu n't'en vas pas tout d'suite
Espèce d'étudiant pourri
Espèce de rat communiste
Il me jeta à la tête
Un paquet d'readers digest
Moi je fis une pirouette
Le vieux prit son escopette
J'éclatais par la fenêtre
A cent quatre vingt à l'heure
Et j'atterris en tempête
Dans un pot de fleurs
Revenez criait Rita
Le père chargeait son engin
Quand le soleil se leva
Moi j'étais déjà très loin
Même si Rita est partie
Je n'reviendrai pas d'sitôt
Chez ce vieux fermier maudit
Car j'ai trouvé un boulot
Mais la sacrée vieille canaille
Espère bien me faire cueillir
Un jour par son F B I
Mais il peut courir
Je continue à penser
Envers et contre tous
Sans liberté de parler
On est moins que rien du tout
Je ne veux pas me battre avec toi
Te brimer, te maltraiter,
Te simplifier, ou te classifier,
Te renier ou te crucifier.
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas lutter contre toi
T'effrayer ou bien t'enchaîner
T'humilier ou te contrarier
Te vexer ou te chagriner
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas m'opposer à toi
Ni te choquer ni te séquestrer
Te juger ou te ficher
Te cacher ou bien t'exhiber
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas fouiller ton passé
T'avilir ou meme t'envahir
T'étudier ou te répudier
Te stresser ou t'analyser
Je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Non je ne veux pas tricher avec toi
Te presser et t'abandonner
T'obliger à tout faire comme moi
Non je n'attends pas que tu penses comme moi
Oui je veux, oui je veux surtout
Être ton ami c'est tout
Elles sont également charmantes
Elles sont également troublantes
Elles mènent le même combat
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas.
Elles font les mêmes manières
Veulent les mêmes prières
Pour enfin tomber dans nos bras
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas.
Mais celles que l'on épouse
Se méfient tout le temps
De celles que l'on n'épouse pas
Le cœur aux abois, mais l'oeil innocent,
Elles guettent nos moindres faux pas
On ne se méfie jamais assez
Des élans de notre passion
Si bien qu'on ne peut éviter
Un jour dans le feu de l'action
De donner à celles qu'on épouse
Le prénom de celles que l'on n'épouse pas
De donner à celles qu'on épouse
Le prénom de celles que l'on n'épouse pas.
Il nous serait plus facile
De reprendre la Bastille
Que de les faire marcher au pas
Celles que l'on épouse
Celles que l'on épouse
Et celles que l'on n'épouse pas
Elles volent de leurs propres ailes,
Les plus laides et les belles
Se posent sur le lit de leur choix
Pour qu'on les épouse
Pour qu'on les épouse
Et même pour qu'on ne les épouse pas.
Mais celles que l'on épouse
Nous trompent tout autant
Que celles que l'on n'épouse pas
L'alliance à leur doigt
Le corps provoquant entre les bras de leur amant
Elle versent le trop-plein de passion
Qu'elles nous refusent à la maison
Si bien qu'on est presque certain
Qu'il va nous arriver demain
De lutiner celle qu'on épouse
En la prenant pour celle qu'on n'épouse pas
De lutiner celle qu'on épouse
En la prenant pour celle qu'on n'épouse pas.
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
On se bouscule, on poursuit le vent
Comme une mule on va de l'avant
Mais moi je sème et puis j'attends
Pour ceux que j'aime moi j'ai le temps
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Y a la racaille, y a les brigands
J'aime la racaille, j'aime les braves gens
Et quand bien même je suis content
Tout ceux que j'aime sont innocents
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Y a les buildings, y a les taudis
Y a la routine des toits tout gris
Triste poème ces murs croulants
Quand ceux que j'aime sont dedans
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
Et la vie passe et la vie fuit
Plein ma besace j'en cueille les fruits
Quand c'est carême je sers d'un cran
Pour ceux que j'aime j'oublie mes dents
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content
J'ai pas d'emblème
J'ai pas d'argent
Pourvu que j'aime
Je suis content.
Il vivotait, passait des heures
A répéter son numéro
En attendant une vie meilleure,
Il épatait les badauds
Il allumait une cigarette,
Il soufflait dessus.
Les spectateurs étaient en fête,
La cigarette a disparu
Un jour, dans un petit bistrot
Il rencontra la petite Lulu
Qui lui dit : "T'as pas l'air idiot,
Dans la vie, que fais-tu ?"
Il alluma une cigarette,
Il souffla dessus.
La petite Lulu était en fête,
La cigarette a disparu
La petite faisait des yeux tout ronds.
C'était gagné pour le dodo,
Elle se ferait plus de mouron,
Ils travailleraient en duo
Elle allumerait les cigarettes,
Elle soufflerait dessus,
Elle compterait les recettes,
Adjugé, n'en parlons plus !
Les temps étaient très difficiles,
Dans le quartier, on les voyait trop.
Fallait courir de ville en ville,
Plus question de prendre le métro
Suffisait plus d'une cigarette,
De souffler dessus.
Il fallait se creuser la tête,
Ces petits trucs-là ne prenaient plus
Sacrifiant ses économies,
Une caisse en bois il acheta.
Mais pourquoi cette énorme scie ?
La petite Lulu ne comprenait pas
Et ainsi, sept fois par semaine,
Il la coupait en petits morceaux,
La belle se plaignait à peine
De quelques fourmis dans le dos
Passer ses jours au fond d'une caisse,
Convenez-en, ce n'est pas drôle,
Et la petite voulait qu'il cesse
Ou qu'ils se coupent à tour de rôle
Mais il ne voulait rien savoir,
Il ne voulait rien expliquer.
Allons Lulu, y a pas d'espoir,
Allons Lulu, c'est bien trop compliqué
Une nuit, la belle, n'en pouvant plus,
Surprit le gars dans son sommeil,
De son air le plus ingénu,
Elle fit dix morceaux tous pareils
Elle était fière à juste titre,
Elle avait fait du bon boulot.
Réveille-toi ! Fais pas le pitre !
Comment recolle-t-on les morceaux ?
Comment expliquer aux gendarmes
Qu'elle avait raté son numéro ?
Eux, se souciant peu de ses larmes,
Ils l'amenèrent au cachot
Ils la gardent depuis vingt ans.
Elle comprend toujours pas, la belle,
Pour oublier ses cheveux blancs,
Elle découpe des rondelles.
{Refrain:}
Non, je ne veux pas recommencer
Cette chanson de l'Auvergnat
Mais rien ne pourra m'empêcher
De dédier cette chanson-là
A toi, ma femme
Qui a redonné
A mon cœur sa vraie flamme
Quand il s'est consumé
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Toi qui as su attendre
Des nuits entières
Tandis que j'allais vendre
Des chansons de misère
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A toi, gitan
Qui m'a éclairé
Dans les sombres moments
Où j'étais aveuglé
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Il te souvient sûrement
Quand nous marchions la nuit
Décoiffés par le vent
Les doigts tout engourdis
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A vous mes amis
Qui m'avez encouragé
Qui furent dans ma vie
Les premiers à m'aider
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
Comment oublier
Ces heures si noires
Où tous vos yeux riaient
Me redonnant l'espoir
Hein hein, hein hein
Hein hein, hein hein
{au Refrain}
A toi, ma femme,
A toi, le gitan
A vous, mes amis
Que j'aime tant {ad lib}
Soir de printemps cousu de bruits
Il est dix-huit heures à Paris
A Saint-Quentin, Californie
Trois gardiens ont ouvert sa porte
Il attend depuis douze années
Il a fini de répéter
Et le printemps devient l'été
Il regarde derrière la porte
Décor de grille et de murs peints
L'horreur de son dernier matin
L'emmène au bout de son destin
Bascule à la dernière porte
Pas un ami, pas une fleur
Il entend les coups de son cœur
Et demande s'il a peur
Un éclair noir lui fait escorte
On fait brûler dehors
Un flambeau d'or
Plus perdu qu'un enfant
Il marche et dort
Plus froid que le néant
Il marche et dort
Plus âpre que le temps
Il marche et dort
Plus tendre que le vent
Il marche et dort
On fait brûler dehors
Un flambeau d'or
Il entre en souriant
Il est tout pâle
Mains attachées au banc
Il sait encore
Le flambeau dans le vent
Berce sa mort
Comme on berce un enfant
Dors, l'enfant, dors
On a éteint dehors
Chessman est mort
Soir de printemps cousu de bruits
Dix-huit heures huit, heure de Paris
A Saint-Quentin, Californie
Les ailes du matin l'emportent
Le cœur des autres condamnés
Ecoutent son cœur s'envoler
Adieu Chess
Que le vent te porte
La justice remet ses gants
Elle a mangé un autre enfant
Mais celui-ci en s'en allant
Pose ses livres à notre porte
Livres de fureur et de bruits
Livres de peur, livres de nuit
Qui frappent encore à notre porte
Tout est éteint dehors
Chessman est mort
J'aime le vent du Sud qui court devant l'orage
Et les pêches volées dans le pré du voisin
J'aime la pluie d'été, l'arroseur des matins
Les enfants penchés sur un livre d'images
Qui savent tout déjà et pleurent pour un chien
J'aime que l'on soit deux, j'aime que l'on soit bien
J'aime la paix du monde et cette pensée sage
Que la guerre sera morte à l'âge de raison
J'aime mon cœur battant au seuil de ta maison
Et j'aime ta maison, et j'aime les nuages
Qui dessinent au lointain de plus lointains rivages
Où n'aborde jamais qu'un rêve de chanson
J'aime tes yeux dorés où mon amour voyage
Et trouve son chemin, et trouve sa raison
Comme le chien perdu retrouve sa maison
Après avoir couru de village en village
J'aime le fleuve frais qu'on traverse à la nage
Pour voir de l'autre bord le monde des poissons
J'aime cette idée neuve venue d'un nouvel âge
Me disant : Le beau est moins beau que le beau
Que tout est bel et bon à qui sait, à mon âge,
Voir le soleil attendre les mots d'une chanson
- Hé, Petit Prince, comment ça va ?
- Comme ci, comme ça
- Qu'est-ce que tu fais ? Raconte-moi
- Et bien voilà, ce soir, chez moi, ça va chauffer
- Ça va chauffer ?
- Oui, à l'école, je suis l'avant-dernier
- Hmm hmm hmm. Dis-moi, tout ça n'est pas marrant
- Oh, pas tellement. Est-ce que c'est mieux quand on est grand ?
- Bah, ça dépend. De toute façon, j'ai un secret
- Qu'est-ce que c'est ?
- Quand ça va pas, et bien, il faut chanter :
Chante avec moi
Tu verras
Oui, tout ça
Ça s'arrangera
Chante avec moi
Sha la la la
Quand on est deux
Ça va beaucoup mieux
Chante avec moi
Mais oui, comme ça
Les ennuis ne durent pas
Chante avec moi
Et tu verras
- J'ai compris, maintenant, c'est à moi
Et pour toi, Frank, comment ça va ?
- Et bien voilà : la fille que j'aime ne m'aime pas
- Oh la la, mais alors, qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas. Je ne sais pas et ça me désespère
- A quoi ça sert d'être plus vieux...
- D'être plus vieux ?
- Si à ton âge on n'est pas heureux ?
- Qu'est-ce que tu veux !
- Je sais bien ce que je ferais
- Qu'est-ce que tu ferais ?
- Ecoute-moi, ce n'est pas compliqué :
Chante avec moi
Et tu verras
Oui, tout ça
Ça s'arrangera
Chante avec moi
Sha la la la
Quand on est deux
Ça va beaucoup mieux
Chante avec moi
Oui, comme ça
Les ennuis ne durent pas
{x4:}
Chante avec moi
Sha la la la
"Dors mon amour, mon fils unique"
Chante une femme en Amérique
Chante en Amérique une femme
A son garçon mort au Vietnam
Chante une femme à son petit :
"Dors mon amour, dors mon chéri
J'irai à la place où tu dors
T'y bercerai jusqu'à ma mort
Je t'apporterai des cadeaux
Ton vieux train et ton mécano
Et l'étoile en papier d'argent
Dors mon amour, dors mon enfant"
Chante une femme en Amérique.
Sur l'autre bord du Pacifique
Une mère au petit matin
Réveille l'enfant vietnamien :
"Debout mon fils, debout garçon
J'entends revenir les avions
Il faut reprendre nos bagages
On va faire un petit voyage
Surtout ne lâche pas ma main
On va courir très loin, très loin
Toi, tu portes ton oiseau gris
Moi, les couvertures et le riz"
Dans son fauteuil diplomatique
A Washington, en Amérique
"Je dois rentrer dans mon argent"
Déclare Monsieur le Président
Et sur la carte du Vietnam
Comme un monsieur qui joue aux dames
Il fixe les bombardements
Et la marche des régiments
Il pose son doigt sur un point
"Courons ! Ne lâche pas ma main !"
Il a posé son doigt ici
"Dors mon garçon, dors mon petit"
"Dors mon amour, mon fils unique"
Chante une femme en Amérique
Chante en Amérique une femme
A son garçon mort au Vietnam.
Clémentine, oh ma Clémentine !
Tu n'avais que dix sept ans
Et tes mines enfantines
Affolaient tous les garçons
Oh Clémentine, oh ma Clémentine !
Les braves gens des environs
Te donnaient, ô gente gamine,
Oui, le bon Dieu sans confession
Radieuse et orgueilleuse
Quand les garçons suivaient tes pas
Ton beau sourire semblait leur dire
"Non Messires, ne m'approchez pas"
Eh ! Clémentine, oh ma Clémentine !
Ta poitrine, tes beaux cheveux,
Tes beaux yeux bleus et ta jambe fine
Ont fait plus d'un malheureux
Mais tout ça, oh ma Clémentine !
Se passait il y a longtemps
Aujourd'hui, voisins et voisines
Ont fêté tes cent deux ans
Et, la main sur sa poitrine,
Le préfet fait son discours
Pendant ce temps là, oh toi Clémentine !
Tu repenses aux anciens jours
Plus personne, plus personne Clémentine
A présent, ne t'approchera
La vie passe et tout se termine
Clémentine, tant pis pour toi
(Ya ya ya ya ya ya ya ya ya)
(Pauv' chou !)
(Elle va nous le rendre fou !)
Elle m'a fait un clin d'oeil, deux clins d'oeil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, j'étais bouclé
Oui, enchaîné, coincé, vissé
Condamné à perpétuité
A la suivre partout
Comme un toutou
(Ya ya ya ya)
Elle m'a fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'oeil
Clic, clac, c'était fini
Finis la quille, les bons amis
Les folles nuits
Dans le whisky
Elle m'anéantit
Je suis cui-cuit
C'est du délire
Ce n'est plus de l'amour
Et mon martyre
Croît de jour en jour
Quand elle voit passer un gars
C'est plus fort qu'elle, à chaque fois
(Pauv'chou !)
Elle fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, ça m'rend cinglé
Oui, je crois bien que je pourrais
Assassiner le monde entier
D'ailleurs, ça finira
Sûrement comme ça
(Elle lui fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil)
(Clic, clac, il devient fou)
Un jour d'orage
A bout d'arguments
J'ai pris, de rage,
Mon couteau à cran
Je l'ai levé
Je l'ai levé
Mais ça l'a fait
Bien rigoler
(Pauv' chou !)
(Ça le rend fou)
Elle m'a fait un clin d'œil, deux clins d'œil, trois clins d'œil, quatre clins d'œil
Clic, clac, je n'ai pas pu
Elle m'a ému
Elle m'a eu
Une fois de plus
J'étais vaincu
Je suis redevenu
Son p'tit toutou
{x3:}
(Pauv' chou !)
Ouais, je suis redevenu son p'tit toutou
Que d'illusions, que de châteaux perdus
Que de retours, le front vaincu
Depuis que la vie m'a collé un rôle
Dans la comédie des cœurs déçus
Je cueillais à tout vent
Des rires d'enfants
Je marchais le cœur en bandoulière
Un beau matin, très fier, j'ai eu vingt ans
On m'a dit "Ecarquille les yeux !"
On m'a dit "Mon grand, voilà le monde
Ne nous en veux pas, fais de ton mieux"
Et depuis ce temps
Je serre les dents
Moi qui avais le cœur en bandoulière
Il y a cette triste pagaille
Dont je dois sortir
Il y a cette immense muraille
Que je dois franchir
Et je la franchirai
Car je t'ai trouvée
Toi qui ne m'as pas jeté la pierre
Je t'ai trouvée avec tes yeux d'enfant
Tu m'as offert ton univers
Ton univers au chaud de l'insouciance
Et Dieu me damnera si je te perds
Car je vis de tes joies
Et rien que pour toi
J'ai remis mon cœur en bandoulière
Allons, les copains !
Je ne sors quand même pas de taule
Tendez-moi vos mains
Tapez-moi sur l'épaule
Vos regards sont si froids
Qu'ils me désarment et m'accablent
Comme si de je ne sais quoi
Vous me rendiez coupable
On cherche son destin
Quand on trouve, on s'accroche
Moi, j'ai suivi le mien
Où m'a mené le coche
Et je vis en chantant
Un peu sous tous les porches
C'est vrai, j'ai de l'argent
Est-ce là votre reproche ?
On paiera chacun son tour
Comme toujours {x3}
Allons, les copains !
Je ne suis pas un autre
On m'habille chez Machin
Mais je suis toujours des vôtres
Avant de retrouver
Les scènes et les studios
J'ai voulu m'enivrer
De l'air du vieux bistrot
Où venaient les copains
Sans avoir rendez-vous
Où je venais, certain
De trouver l'un de vous
On paiera chacun son tour
Comme toujours {ad lib}
Je veux crier ton nom
À toutes ces demoiselles
Qui font des yeux si ronds
Qu'on se pâmerait devant elles
Je veux crier ton nom
Crier sans remords
Que mon seul compagnon
C'est mon amour si fort
Crier ton nom
À tous ces veinards
Qui suivent les boulevards
En s'aimant tout au long
Crier ton nom
Te cherchant partout
Qu'on me prenne pour fou
Je veux crier ton nom,
Ah oui! Ah oui!
Crier ton nom
À tout ces veinards
Qui suivent les boulevards
En s'aimant tout au long
Crier ton nom
Te cherchant partout
Qu'on me prenne pour fou
Je veux crier ton nom.
Crois-moi, crois-moi,
Ça durera,
On s'aimera, on s'aimera,
Très fort,
Les jours, les mois,
Ça passera,
On s'aimera, on s'aimera,
Encore
Plaisir d'amour, pour toi, pour moi,
Ça durera, ça durera,
Longtemps,
Jusqu'au dernier matin
Jusqu'au dernier soleil,
On s'aimera, on s'aimera,
Pareil
Crois-moi, crois-moi,
Ça durera,
On s'aimera, on s'aimera,
Très fort,
Les jours, les mois,
Ça passera,
On s'aimera, on s'aimera,
Encore
Plaisir d'amour, pour toi, pour moi,
Ça durera, ça durera,
Longtemps,
Je parierai ma vie,
Mon paradis aussi,
Qu'on s'aimera, qu'on s'aimera,
Longtemps.
Crois-moi, mon cœur, on a bien le droit quand on aime
De s'enlacer la nuit venue
Sans que cela cause un problème
Se rencontrer, pour s'embrasser dans la rue.
Crois-moi, mon cœur, on peut sous un portail complice
Echanger nos mots d'amour
Et nous y blottir sans malice
Te caresser, tout oublier jusqu'au jour.
Tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, quand le bonheur frappe à la porte
Faut le prendre avec furie
Avant qu'le temps n' le dévore
Et l'inviter pour réchauffer notre vie.
Et tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, s'il y en a qui s'en formalisent
N'pensons pas, serrons-nous fort
Et si cela les scandalise
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Crois-moi, mon cœur.
Quand le vent reste là-haut sur la montagne
Toi, tu restes avec le nez en l'air
Quand le vent prend ses grands airs de tramontane
Toi, tu restes avec le nez par terre
Quand le vent vient de la mer
Tes yeux gris sont presque verts
Et ton âme aussi légère
Qu'un oiseau bleu
Quand le vent vient du désert
Nos deux cœurs qui restent ouverts
Ont un drôle de courant d'air
Avec nos yeux
Ohé ! Ohé !
Je tends l'oreille chaque soir en te voyant
Ohé ! Ohé !
Pour mieux savoir d'où vient le vent
Quand le vent prend la lavande pour amie
On se couche au bord de la rivière
Quand le vent fait une valse avec la pluie
On se cache sous un arbre vert
Quand le vent n'est pas content
On le prend avec des gants
Et on court comme des enfants
Pour avoir chaud
Mais s'il gronde, mais s'il tremble
S'il renverse tout décembre
Je t'emmène dans ma chambre
Tout là-haut
Ohé ! Ohé !
J'ai mon oreille sur ton cœur et j'ai vingt ans
Ohé ! Ohé !
Ce soir, je sais d'où vient le vent
Quand le vent reste là-haut sur la montagne
Moi, je t'aime et j'ai le cœur léger
Quand le vent prend ses grands airs de tramontane
Moi, je t'aime et rien ne peut changer
Ohé ! Ohé !
La vie est douce et chaque hiver est un printemps
Ohé ! Ohé !
Quand on sait bien d'où vient le vent
Quand l'amour s'en va et que tout est fini
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Ne pleurez pas laissez tomber tant pis
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, mon amour est mort
Oui, bien sûr j'ai eu tort
Oui, j'aimerai encore
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Et quand l'amour s'en va il s'en va pour de bon
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Ne pleurez pas on n'y peut rien au fond
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, il m'a dit adieu
Oui, après tout tant mieux
Oui, l'amour est un jeu
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Et quand l'amour revient on dit c'est pour toujours
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Peut-être bien que ce sera vrai un jour
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Oui, peut-être demain
Oui, adieu mes chagrins
Oui, j'aimerai sans fin
Da dou ron ron ron, da dou ron ron
Dans mon cœur posé sur le cœur de ma blonde
Dans mon cœur je viens d'entendre à la seconde
Dans mon cœur la plus jolie chanson du monde
Celle que ma blonde a dans son cœur
Dans son cœur la mélodie tourne et s'envole
Avec mon cœur pour devenir la chanson folle
De nos cœurs et nous inventons les paroles
Que l'on chante à deux sous le ciel bleu
la la la la la la la la .........
Dans mon cœur posé sur le cœur de ma belle
Dans mon cœur vient de glisser dans un bruit d'aile
Dans mon cœur le bleu d'un vol de tourterelles
Celui que ma belle a dans son cœur
Dans son cœur dont la mélodie vagabonde
Vers mon cœur froissé se faufile à la ronde
Dans les cœurs de tous les amoureux du monde
Qui chantent joyeux sous le ciel bleu
la la la la la la la la .........
Dans le cœur d'un vaisseau lancé dans l'espace
Dans le cœur d'un char de xxxx qui se déplace
Dans le cœur de l'infini qui nous dépasse
Un homme qui porte ça dans son cœur
Dans son cœur une petite chansonnette
Que le cœur d'une blonde a mis dans sa tête
Et le cœur des amants de toutes les planètes
Lui répond joyeux du haut des cieux
la la la la la la la la.....
Dans le vert de ses yeux
Il y avait d'autres terres
Dans l'immense clairière
Des châteaux fabuleux
Et rien n'était chimère
Dans le vert de ses yeux
Dans le vert de ses yeux
Il y avait l'espérance
Un jour je m'en souviens
Elle m'invita sans méfiance
Au pays qui est le sien
Au pays de ses yeux
Elle marchait devant moi
Elle sautillait légère
Sur le sentier étroit
Que bordait la bruyère
Mais chacun de mes pas
Faisait crouler la terre
Un abîme s'est creusé
Dans le vert de ses yeux
Et sans même un adieu
Je la vis s'éloigner
Et plus je l'appelais
Et plus je la perdais
J'ai perdu mon amour
Dans un pays d'amour
Et j'ai cherché en vain
Pour retrouver le chemin
Qui mène sous d'autres cieux
Au pays de ses yeux
Un soir je marchais dans les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
L'été était triste à mourir, un soir
Pleuraient encore les rues de Varsovie
Rue du Souvenir, un soir
Varsovie pleurait dans le noir
Là-bas tout a changé, c'est oublié
On va danser avec l'été
Pourtant l'été là-bas
N'a plus tout à fait le goût d'autrefois
Où sont passés, dis-moi
Les rires sur les chevaux de bois ?
Ce soir je me souviens des rues de Varsovie
Aux Champs-Elysées, ce soir
Où l'hiver vient de commencer, ce soir
Je le trouve trop indécent, Paris
Dans ce grand café, le soir
On porte le luxe en sautoir
Là-bas tout est cassé. Pour oublier
On va danser, le pied léger
Mais le cœur n'y est pas
Et l'été n'a plus le goût d'autrefois
On n'ose plus, je crois
Rire sur les chevaux de bois
Là-bas, chagrin de guerre ne finit pas
Donne-moi ta menotte
Viens tout contre moi
J'ai au fond de ma hotte
Un grand amour pour toi
J'ai dansé la gavotte
Par monts et par bois
Mais je vendrais mes bottes
Pour rester près de toi
Déjà nos cœurs complotent
Pour la grande cause
Laisse qu'il nous tricote
Un avenir tout rose
Ne parle pas de dot
Non ne sois pas morose
J'ai au fond de ma hotte
Un tas de belles choses
J'ai arraché à la mer
Des colliers de perles blondes
Au sable du désert
J'ai volé le sceptre du monde
Poursuivi par les rois
J'ai chevauché les vents
Et j'ai fouetté le temps
Pour voler jusqu'à toi
Pour que tu m'emmenottes
Et me condamnes à toi
Pour que de tes quenottes
Je subisse la loi
Pour que tu me ligotes
A tes pieds si parfois
Mon p'tit cœur de linotte
Ne restait pas coi
Viens que je te dorlote
Suis-moi ma mignonne
Laisse que les bigotes
D'horreur carillonnent
Je serais Don Quichotte
Je ne craindrais personne
Je te mets dans ma hotte
Et que Dieu me pardonne
Je te mets dans ma hotte
Et que Dieu me pardonne
Dans ton sommeil
Tu souriais, ravie
Et tu voguais
Au fil d'un long poème
Dans ton sommeil
Parfois, je t'ai suivie
Où tu vivais
Au coeur de la nuit même
Et je devins marin
Lorsque tes cils de moire
S'ouvrirent comme des algues
Sur une mer opale
Et je fus grand sorcier
Lorsque d'un mot d'amour
J'allumai un soleil
Au ciel de la tendresse
Je fus le troubadour
Amoureux de la lyre
Qu'une nymphe a perdu
Au bout d'une légende
Oui, je fus musicien
Lorsque tu m'emmenas
Au clair des grands orgues
Sur des ailes d'oiseau
Car tu étais musique
Et j'étais magicien
Lorsque sur chaque note
Éclosait un "je t'aime"
Je fus ton Arlequin
Lorsque ivre de ton rêve
Je vis danser mon âme
Sur un rayon de lune
Et je fus ton enfant
Lorsque tu me berças
Sur l'onde caressante
D'une source d'étoiles
Dans ton sommeil,
Tes yeux s'entrouvrent et rient
Toujours pareil, se poursuit le poème
Car ton réveil
Vient réchauffer ma vie
C'est mon soleil
Quand tu me dis "je t'aime".
{Lui:}
De cinq à sept
Dans mon sixième, je l'attends
De cinq à sept
{Elle:}
Je vais chez lui simplement
De cinq à sept
Pour bavarder
En prenant une tasse de thé
{Lui:}
De cinq à sept
Lorsque je l'ai invitée
De cinq à sept
{Elle:}
J'lui ai dit sans hésiter
"C'est très gentil
Mais oui, j'accepte
Je serai là de cinq à sept"
{Lui:}
On va s'installer
Sur le canapé
Et je lui volerai
Un p'tit baiser
{Elle:}
Il doit me montrer
Des cendriers
Comme on n'en voit pas dans les musées
{Lui:}
De cinq à sept
Le cœur battant
Je l'attends
De cinq à sept
{Elle:}
Et dans un tout p'tit instant
Nous serons seuls
En tête-à-tête
{Lui:}
Dans mon sixième
De cinq à sept
{Elle:}
Quelle aubaine !
{Lui:}
C'est une veine !
{Elle:}
J'suis certaine
{Lui:}
Elle ne tardera sûrement pas
De cinq à sept
J'la vois déjà arriver
De cinq à sept
{Elle:}
Avec une robe achetée
De cinq à sept
Cent nouveaux francs
Et qui me va divinement
{Lui:}
De cinq à sept
Le temps est vraiment très long
De cinq à sept
{Elle:}
Quand on attend
Et que l'on a des idées derrière la tête
Pour occuper ce cinq à sept
Il aura prévu tout ce qu'il faut
Les p'tits fours, le gin et le porto
{Lui:}
Je vais mettre un disque de Sinatra
Car je sais qu'elle aime bien sa voix
De cinq à sept
Déjà deux heures que j'attends
De cinq à sept
{Elle:}
C'est souvent très imprudent
Alors, tant pis si je regrette
Je n'irai pas de cinq à sept
{Lui:}
C'est bien fini
Pour aujourd'hui
{Elle:}
Il m'attendra
Il m'en voudra
{Lui:}
Oui mais demain
Peut-être bien...
{Elle:}
Je monterai
Pour m'excuser
{Ensemble:}
Et on verra
C'qui arrivera
{Lui:}
De cinq à sept {x5}
De quoi as-tu peur, imbécile ?
Des gens qui te regardent ?
Qu'attends-tu donc pour quitter la file,
Pour chasser le badaud qui s'attarde ?
Si tu tournais le dos à la critique
Si tu pensais à être toi-même
Faible, certes, mais authentique
Ce serait là le plus beau poème
Tu serais un homme
Un parmi tant d'autres, d'accord
Mais un, un ! Quelle chance !
Les voleurs de pommes,
C'est prouvé, ont toujours tort
Mais si peu, si peu, quand on y pense
De quoi as-tu peur, imbécile
Quand il te suffirait d'un rien
Pour t'offrir la plus belle idylle ?
Prends donc la liberté par la main
De quoi as-tu peur, imbécile ?
Oublie ce qui te tient par les rênes
L'ennui bat son plein dans la ville
Va donc respirer la marjolaine
De quoi as-tu peur, imbécile ? {x3}
Cette montagne que tu vois,
on en viendra à bout, mon gars.
Un bulldozer et deux cent gars
et passera la route.
{Refrain:}
Debout les gars ! Réveillez-vous !
Y va falloir en mettre un coup.
Debout les gars ! Réveillez-vous !
On va au bout du monde.
Il ne faut pas se dégonfler
devant les tonnes de rocher.
On va faire un quatorze juillet
à coups de dynamite.
{Refrain}
Encore un mètre et deux et trois,
en 1983.
Tes enfants seront fiers de toi:
La route sera belle.
{Refrain}
Les gens nous prenaient pour des fous
mais nous, on passera partout
Et nous seront au rendez-vous
de ceux qui nous attendent.
{Refrain}
Il arrive, parfois, le soir,
comme un petit goût de cafard
Et ce n'est qu'un peu de brouillard
que le soleil déchire.
{Refrain}
Quand tout sera terminé,
y faudra bien se séparer
Mais on oubliera jamais
ce qu'on a fait ensemble.
{Refrain 2x}
Délivre-moi, je suis enchaîné
Délivre-moi, ne me tiens plus prisonnier
Ma vie se tient à l'ombre de tes jours
Je ne suis plus qu'un mendiant d'amour
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Délivre-moi, à quoi bon t'aimer ?
Délivre-moi, pourquoi tant de cruauté ?
Quand tu me jettes quelques sous d'espoir
Mon cœur aveugle fait semblant d'y croire
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Pourquoi prends-tu le temps
D'écouter mes chansons ?
Parle-moi durement
Ferme-moi ta maison
Délivre-moi de ce pauvre amour
Délivre-moi de cet amour sans retour
Depuis longtemps je n'ai plus d'espérance
Pourtant j'attends une dernière chance
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Je ne comprends pas bien
Ce que tu veux de moi
Et si tu ne veux rien
Je t'en prie, dis-le moi
Oh ! Délivre-moi, je suis enchaîné
Délivre-moi, ne me tiens plus prisonnier
Je n'en peux plus de mourir chaque soir
Je n'en peux plus d'espérer sans espoir
Oh ! Délivre-moi, tu ne m'aimes pas !
Délivre-moi
1 - Les filles sont jolies
Dès que le printemps est là
Mais les serments s'oublient
Dès que le printemps s'en va
Là-bas dans la prairie
J'attends toujours, mais en vain
Une fille en organdi
Dès que le printemps revient.
{Refrain:}
Non, le temps n'y fait rien
Oh non, le temps n'y peut rien
2 - Je repense à ses yeux
Dès que le printemps est là
Je revois nos adieux
Dès que le printemps s'en va
Mais son image rôde
Au détour de mon chemin
Quand les soirées se font chaudes
Dès que le printemps revient.
3 - Je crois la retrouver
Dès que le printemps est là
Je cesse d'y rêver
Dès que le printemps s'en va
Après bien des hivers
Pourtant mon cœur se souvient
Comme si c'était hier
Dès que le printemps revient.
4 - Parfois je veux mourir
Dès que le printemps est là
Je crois toujours guérir
Dès que le printemps s'en va
Mais je sens la brûlure
D'une douleur qui m'étreint
Comme une ancienne blessure
Dès que le printemps revient {x2}
Près de chez moi l'autre soir
Je me trouvais par hasard
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Quand j'entendis tout à coup
Une chanson que j'aimais
J'aimais beaucoup
Pour l'écouter à nouveau
Je cherchais son numéro
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Mais sans m'en laisser le temps
Une fille voulu me passer
Passer devant
{Refrain:}
Permettez c'est à moi - à moi
Pourquoi ? - pourquoi ?
Parce que - parce que
Allons - allons
Voyons - voyons
Mais non - mais non
Mais si
Vraiment c'est un peu fort - oui fort
Alors - alors
Que faire ? - Que faire ?
Misère - misère
Tant pis
Et puis on s'est souri !
Je me suis donc effacé
Et je l'ai laissée passer
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Sans hésiter un instant
Nous avons en même temps
Choisi la même chanson
Que justement nous aimions
Et comme nous étions heureux
On a dansé tous les deux
Devant le juke-box
Comme on se connaissait mieux
On a bavardé un peu
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Et l'on voulut tour à tour
Se choisir une jolie chanson d'amour
{au Refrain}
Nous ne pouvions nous quitter
Longtemps nous sommes restés
Devant le juke-box
Devant le juke-box
Et comme on s'entendait bien
Nous nous sommes dit à demain
Et c'est depuis cet instant
Que l'on s'est revu souvent
Nous nous souviendrons toujours
Que l'on s'est connu un jour
Devant le juke-box !
Viens, mon ami le geôlier
A toi, je vais tout raconter
Demain très tôt, au petit jour
J'aurai mon tour, j'aurai mon tour
Et je dirai adieu à la vie
Pour lui payer bien des folies
Si par hasard tu la vois
Va saluer Laura pour moi
Dis-lui que je l'aime
D'un amour trop grand pour son coeur
Et que je pars sans un pleur
Dis-lui tout cela, dis-le-lui pour moi
Laura bravait le monde entier
Pour ses désirs d'enfant gâtée
Ses yeux, son corps au long des jours
Chantaient l'amour, chantaient l'amour
Je l'ai tenue dans mes bras, serrée
Pour la garder j'ai tout renié
Et quand Laura m'a trahi
Notre roman s'est mal fini
Dis-lui que je l'aime
D'un amour plus fort que la mort
Et pour chasser ses remords
Dis-lui tout cela
Dis-le-lui pour moi
Pour moi, Laura était trop jolie
Un soir, j'ai tué par jalousie
Et je pourrais, sans regret
Pour un baiser, recommencer
Dis-lui que je l'aime
Qu'il lui faut oublier mon nom
Et m'accorder son pardon
Dis-lui tout cela, dis-le-lui pour moi
J'avais un coin de nuit
Et les étoiles y venaient
Et quand pleurait la pluie
Perçant le voile, elles brillaient
J'avais pas grand-chose
J'avais une rose
Couleur de toi
Douceur de toi
Dis, ma muse, tu t'amuses
Quand câline, tu dessines
Des sourires
Que je n'ai jamais connus
Dis, ma muse, tu t'amuses
Insouciante, tu m'inventes
Des serments
Que je n'ai jamais tenus
Parce qu'un jour la rose
S'arracha les épines
Pour qu'amoureux
J'ose tendre ma main chagrine
Prends-moi pour ta belle
Son âme est cruelle
Mais puisqu'il faut
Je mourrais pour elle
Dis, ma muse, tu t'amuses
Peu m'importe
Une fleur morte
Dans un monde
Qui n'existe que pour toi
Dis, ma muse, tu t'amuses
Tu t'entêtes, mais les poètes
Aujourd'hui
Cueille leur rime
Aux pieds des croix
Toi que j'aime comme un frère
Toi qui es mon ami
N'oublie pas que je compte sur toi
Pour lui dire ce que je n'ose pas
{Refrain}
Dis-lui que je l'aime
Dis-lui que je l'aime
Dis-lui que je l'aime comme un fou
Dis-lui que je l'aime
Depuis quelques semaines
Sitôt que je la vois
Devant elle, je suis désarmé
C'est idiot, je ne peux plus parler
{au Refrain}
Je m'inquiète (Il s'inquiète)
Disn pourquoi (Disn pourquoi)
Je m'entête (Il s'entête)
A l'aimer comme ça ?
Ecoute-moi !
Toi que j'aime comme un frère
Ne me laisse pas tomber
Tu souris mais peut-être un jour
Tu verras que c'est chacun son tour
{au Refrain}
Elle me hante (Elle le hante)
C'est inouï (C'est inouï)
Et tourmente (Et tourmente)
Mes jours et mes nuits
Ecoute-moi !
Va frapper à sa porte
Va tout lui raconter
Je t'attends là, le cœur battant
C'est de toi que mon bonheur dépend
{au Refrain}
Dis-lui que je l'aime {ad lib}
Quand j'étais petit
J'étais naïf, j'étais gentil
Et chaque dimanche à mes sorties
J'interrogeais ma mère
J'posais constamment
Et des "pourquoi ?" et des "comment ?"
A quoi ça sert ceci, maman
Et ça pour quoi c'est faire ?
Pourquoi donc papa
A d'la moustache et puis vous pas ?
Et pourquoi donc grand-mère
En a presque autant que grand-père ?
Quelles choses singulières
C'est des drôles d'affaires
J'voudrais qu'on m'éclaire
Pour mieux comprendre tout ça
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi les chiens dans la rue se montent dessus
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi qu'on leur jette sur l'dos des grands seaux d'eau
Dites-moi, c'est curieux, pourquoi les éléphants
Ont une queue derrière et une autre devant
Dites-moi, ma mère
Laquelle qui leur sert
Pour montrer qu'ils sont contents
Même à dix-huit ans
J'étais encore un grand enfant
Et j'demandais souvent
Des renseignements à ma mère
Quand viens le printemps
Lui disais-je, pourquoi donc je tends
Malgré moi l'oreille quand j'entends
Les chats dans la gouttière ?
J'voudrais bien savoir
Pourquoi les dames sur le trottoir
Me disent "Beau blond, viens me voir"
Qu'est-ce qu'elles veulent donc me faire ?
Pourquoi la crémière,
La p'tite charcutière,
Même la teinturière
M'attirent derrière leur comptoir ?
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi j'ai comme l'impression
D'être sous pression
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi je fais chaque nuit
Des rêves inouïs
Quand la bonne m'apporte mon chocolat l'matin
Pourquoi je me sens des fourmis dans les mains ?
Dites-moi ma mère
La clef du mystère
Ou faites-moi un p'tit dessin !
Dites-moi...
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi les chiens dans la rue se montent dessus
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
Pourquoi qu'on leur jette sur l'dos des grands seaux d'eau
Dites-moi, c'est curieux, pourquoi les éléphants
Ont une queue derrière et une autre devant
Dites-moi ma mère
Laquelle qui leur sert
Pour montrer qu'ils sont contents
{x3:}
Dites-moi ma mère
Dites-moi ma mère
La la la la la
La la la la
La, la, la, la, la, la
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Quoi que tu penses, je n'ai pas tous les torts
Ne me dis pas, que c'est trop tard ,
Que tu n'as plus, pour moi un seul regard
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Par ton silence, tu parais la plus forte
Mais tu sais bien, que toi et moi
On ne peut pas se séparer comme ça
Donne-moi ma chance allons fais un effort
Les apparences sont contre moi encore
Mais je te jure que ce n'est rien
Je ne veux pas te supplier en vain
Ne me dis rien pour le moment
Réfléchis bien, mais si tu m'aimes vraiment
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Donne-moi ma chance, allons fais un effort
Donne-moi ma chance, donne-moi ma chance encore
Je sais que ça marche pour toi
Que t'es vraiment dans le coup
Que t'as tout un tas de trucs à toi
Surtout t'as ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
Il paraît que toutes les filles
Se pendent à ton cou
Tu les tombes comme des quilles
D'un air de ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
{Refrain:}
Te v'là descendant la rue
Dans ta belle Cadillac avec
Un bon cigare au bec
Les pieds au sec
Des filles plein ton sac en vrac
Et de l'or en plaques, en sacs, dans ton hamac
Sacré vieux Jack !
Ri bi bi bi bi bedang baahay
T'es pourtant pas un génie
T'as rien d'plus que nous
Mais la chance de ta vie
C'est que t'as un dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
{au Refrain}
Pour moi, tu es presque un frère
Je ne suis pas jaloux
Mais, tu vois, je donnerais cher
Pour avoir ton dou wakadou
Wakadou wakadou wakadou wakadou
Delong delong bang
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
J'étais assis au bord de l'eau
Y avait personne sur ma plage
C'est vrai qu'il était encore tôt
C'est vrai qu'il y avait quelques nuages
Le soleil montra le bout d'son nez
Mais je lui dis attends ton tour
Car j'étais bien intentionné
Géométrie au plat du jour !
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Aujourd'hui je me sacrifie
Et demain je brûlerai mon cours
Et si le soleil me défie
Je lui dirai de m'attendre un jour
Mais le soleil se fit taquin
Me cribla de perpendiculaires
Et fit danser sur mon bouquin
Des lutins à barbes séculaires
Géométrie rassurez-vous
Que je serai fin prêt pour septembre
Mais à tout choisir je vous l'avoue
Mieux vaut le sable que la chambre
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Et le soleil ce vieux coquin
Me projeta des angles droits
Où s'balançaient les yeux carlins
Des filles des nains par surcroît
Mon Dieu mon Dieu je devenais fou
Et le soleil qui rigolait
Mine de rien venait fin août
Mes dernières chances s'envolaient
Au comble de mon désespoir
Mais que leur avais-je donc fait ?
Juste devant mes yeux hagards
Deux parallèles s'enlaçaient
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Aujourd'hui je me sacrifie
Et demain je brûlerai mon cours
Et si le soleil me défie
Je lui dirai de m'attendre un jour
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Du soleil plein les yeux
Du boulot mais tant mieux
Dus pastous a l'oumbretto
Que hasen u bouquet
L'un cuelhe l'abriuleto
È l'aute lou muguet
Iou qu'aïmi l'immourtelo
Mei que las autes flous
Coum eï toustem fidèlo
Atau soun mas amous
Tout là-haut près des nuages
Au pied des sources et des glaciers
Parmi les verts pâturages
Où les fleurs s'ouvrent par milliers
D'où la brise légère
S'en va parfumer les vallées
Avec ma douce bergère
C'est là que je veux m'envoler
U bouquet de briuletes
Que me n'abes embiat
Diou ! D'aquerès manetes
Tam pla l'aben troussat
Dab courdounet de sede
É dab l'esplingle d'or
Diou ! d'aqueres manetes
Que balen u tresor {x3}