J'ai laissé là-bas
Ma maison
Longtemps
J'ai marché
Vers les monts
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-haut
Le cri
D'un oiseau
Dans le soir
Me parle
De toi
Sans espoir
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-haut
On l'a
Retrouvée
Au printemps
Les yeux
Déchirés
Par le vent
La neige
Est tombée
Sur mon coeur
Là-haut, là-haut
Il avait eu la croix
Et même la bannière
Contre une jambe de bois
Ramassée en Turquie
Ce n'est pas par bravoure
Qu'il avait fait la guerre
Seulement parce que son père
L'avait faite avant lui
Il jouait les barbes bleues
Surtout par vantardise
Bien qu'il fut Don Quichotte
Et quelquefois Scapin
Il rudoyait les gens
Mais leur donnait sa ch'mise
Et s'arrangeait toujours
Pour qu'on n'en sache rien
Jamais ne fréquentait
Ni vêpres, ni confesse
Il contournait l'église
Ignorant le curé
Mais c'est lui qui payait
Pour que son vin de messe
Soit toujours d'un bon cru
De première qualité
Jamais ne se passaient
De marchés ou de foires
Sans qu'il n'y promenât
Son vieux chapeau jauni
Même qu'il en profitait
Pour chercher des histoires
À tous ceux qui avaient
Les mêmes idées que lui
On le voyait partout
Traînant un peu la patte
Il présidait les noces
Suivait les enterrements
Il se disait de gauche
Mais il votait à droite
Il critiquait les noirs
Et engueulait les blancs
Il avait l'œil mauvais
Le mégot irritable
Quand il parlait des crises
Et du gouvernement
Il bougonnait tout bas
Puis tapait sur la table
Pour que Justine apporte
Un cruchon de vin blanc
Il était de ce bois
Dont on n'fait plus les pipes
Il était de ces types
Que l'on prétend de bois
Têtu parce que Breton
On l'app'lait "la bourrique"
J'étais sûrement le seul
À l'appeler "Papa"
J'étais sûrement le seul
À l'appeler "Papa".
Une carriole
Et deux Espagnoles
S'en allaient tout doucement,
Tirées par un âne
Dans la caravane
D'un petit cirque ambulant
Toutes somnolentes
Sous la pluie tombante
Avant de savoir comment,
Elles s'endormirent
Sans plus rien se dire
Et puis l'âne en fit autant
Entrez Messieurs Dames
Voir notre programme
Y en aura pour tous les goûts,
Sur les quatre pistes
Douze équilibristes
Et soixante kangourous
Dix mille écuyères
Criblées de lumière
Vous présenteront le clou,
Une carriole
Et deux Espagnoles
Tombées du ciel andalou
Ce fut un délire
De bravos, de rires,
Un succès sans précédent,
Une pluie de roses
En apothéose
Sous le chapiteau géant
Et le petit âne
Dansant la pavane
Chaussé de sabots d'argent
Eut du mal à croire
Cette belle histoire
De paillettes et de diamants
Une carriole
Et deux Espagnoles
S'éveillèrent tristement
D'un rêve éphémère
Qu'elles venaient de faire,
Extraordinairement
Toutes ruisselantes
Sous la pluie tombante
Elles suivaient lentement
Un ruban de cirque
Dans la vieille musique
Que le ciel fait en pleurant
Une blonde malabar les yeux durs
J'peux pas mieux dire la découpure
En plus de son accent chabraque
Qu'avait Marika la Polaque
Elle logeait rue du Pont-aux-Choux
Sous les toits avec un chien-loup
Qui lui avait léché les mains
Un soir dans la rue Porte-Foin
{Refrain: x2}
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait d'la défense et d'l'attaque
La Chabraque, la Chabraque
Qu'avait un chien fou, un chien-loup
Des années elle est restée sage
Elle supportait pas l'badinage
Ni des paumés ni des richards
J'l'ai vue sonner à coups d'riflard
Un grossium du Carreau du Temple
Qu'en pinçait pour ses vingt printemples
Et puis au square elle s'est toquée
D'un minable qui la reluquait
{au Refrain}
Il est venu rue du Pont-aux-Choux
Ça pouvait pas plaire au chien-loup
Tout de suite il a montré les dents
Et quand il a vu l'soupirant
Serrer contre lui la Chabraque
Il lui a sauté au colback
Tellement la bête a mordu fort
V'là l'minable saigné à mort
{au Refrain}
Deux hirondelles qui pédalaient
Le long du Boulevard Beaumarchais
Sur le coup d'trois heures du matin
Ont croisé une fille et un chien
Une grande blonde qu'avait l'air pressé
Le chien la suivait tête baissée
Dans la brume ils se sont perdus
Et la Chabraque, on l'a plus r'vue
{au Refrain}
{Refrain:}
La chanson qui fait la la la
C'est ma chanson
C'est ma chanson
C'est ma chanson
La chanson qui fait la la la
C'est ma chanson
C'est ma chanson
Ma chanson
Un beau jour, un garçon rencontre une fille
Ils se prennent par la main
Ils partent se promener, le soleil brille
En marchant, ils chantent gaiement ce refrain
{au Refrain}
Leur chanson est si heureuse et si tranquille
Que les gens qui les voient passer
Lèvent la tête et soudain trouvent la vie facile
En chœur avec eux ils se mettent à chanter
{au Refrain}
Ma chanson fera le tour de la planète
Tout le monde s'aimera
Ceux qui l'entendront auront le coeur en fête
Et la Terre tout entière chantera
{au Refrain}
Ma mère me l'avait dit souvent
Que j' finirais sur l'échafaud
Mais moi, j'y disais aussitôt
Qu'avant qu' ce temps soit arrivé
L'eau sous les ponts a l' temps
D' couler, couler, couler, couler
Je ne pouvais pas m'imaginer
Qu'avant qu' ce temps soit arrivé
L'eau sous les ponts coulerait à flots
Bien qu'il en passe en quantité
On n'a pas le temps d' la voir
Couler, couler, couler, couler
Arrête-toi, l'ami
Fais attention.
L'eau est très froide !
Si tu n'es pas verni,
La solution,
C'est pas la noyade !
Car si tu réfléchis,
Tu comprendras
Que si tu t'enrhumes,
Ici, au paradis,
On héritera
De ton rhume posthume.
Surtout que, depuis un certain temps,
On n'est plus heureux comme avant
Car on n'a plus cette santé de fer
Pour résister à Lucifer
Car depuis la bombe atomique,
Dans le ciel, y a plus que des champignons.
On bouffe plus que ça, c'est fatidique.
On regrette le bon temps des rognons.
Saint Pierre collectionne les tics.
Le pauvre, il marche en sursautant.
Dès qu'il entend le moindre déclic,
Il se met à grincer des dents.
On ne vit plus que dans l'amertume,
Mais petit à petit, on s'habitue.
Mais si toi, tu nous refiles ton rhume
Et que tous ensemble on éternue,
Ca fera un orage du tonnerre.
Ca fera la pluie, des enrhumés.
Beaucoup voudront quitter la Terre.
On pourra pas les refuser.
Et tous les saints seront enrhumés,
Ils voudront se chauffer en enfer,
Ils vont ressortir enfumés,
Ils vont ressembler à Lucifer.
Allons, mon gars, ne te noie pas.
Tu vas foutre le monde à l'envers.
Mais si tu tiens au trépas,
Achète-toi... un revolver !
Si tu passes là-bas vers le Nord
Ou les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amour
Si tu croises les troupeaux de rennes
Vers la rivière à l'été finissant
Assures-toi qu'un bon châle de laine
La protège du froid et du vent
A-t-elle encore ses blonds cheveux si long
Qui dansait jusqu'au creux de ses reins
a-t-elle encore ses blonds cheveux si long
C'est comme ça que je l'aimais bien
Je me demande si elle m'a oublié
Moi j'ai prié pour elle tous les jours
Dans la lumière des nuits de l'été
Dans le froid du petit jour.
Si tu passes là-bas vers le Nord
Ou les vents soufflent sur la frontière
N'oublie pas de donner le bonjour
À la fille, qui fût mon amour
Je suis en vacances en Floride
Quand je te tiens entre mes bras
T'étais dans mes rêves déjà
On a dû t'inventer pour moi
Quand je te tiens entre mes bras
Je suis en vacances en Floride
Y a du satin sous ta ceinture
Des oiseaux au bout de tes doigts
Y a des ailes à ta chevelure
Et tu fais fleurir du lilas
Aux saisons noires des froidures
Tu m'aimes, on s'aime, aime-moi
Je t'aime et nous sommes les rois
Les majestés grandeur nature
Y a du satin sous ta ceinture
Je suis en croisière par le monde
Quand tu dors appuyée sur moi
La tête posée sur ton bras
T'es mieux qu' la Belle qui dort au bois
Quand tu dors appuyée sur moi
Je suis en croisière par le monde
Y a du rêve sur notre navire
Demain matin, il fera beau
J'écoute l'air que tu respires
Tu remues au fond du bateau
Et que m'importe qu'il chavire
Nous serons noyés aussitôt
On s'aimera au fond de l'eau
J'aurai encore beaucoup à dire
Y a du rêve sur notre navire
Suis à la cueillette aux étoiles
Quand tu te mets à raconter
Les mots que tu laisses tomber
Faudrait pouvoir les faire graver
Quand tu te mets à raconter
Suis à la cueillette aux étoiles
Y a des violons dans ta musique
Y a des muses dans ton violon
T'as gommé l'ennui et sa clique
Y a du western dans ta chanson
On s'y croirait aux Amériques
Je t'aime et toi, nous nous aimons
Mettons les voiles pour de bon
Partons plus loin que les tropiques
Y a du violon dans ta musique
On s'y croirait aux Amériques
Y a des violons dans ta musique
Mettons les voiles pour de bon
Une Jaguar allait roulant
Vrrrrrrrrrrrroum
Une Jaguar allait roulant
Un playboy à son volant
Qui serrait tout contre lui
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou daïdaï
Qui serrait tout contre lui
Une fille qui disait "Johnny !
On roule à près de deux cents
Vrrrrrrrrrrrroum
On roule à près de deux cents
Laisse tes mains sur le volant !"
Une 2CV qui passait
Popopopopop hue !
Une 2CV qui passait
Le chauffeur s'écrie "Mais c'est
Ma femme dans cette Jaguar !"
Popopopopop hue !
"Ma femme dans cette Jaguar !"
Et comme un fou, il démarre
Mais il glisse sur le sol mouillé
Aïïïïïïïïïïïïe !
Mais il glisse sur le sol mouillé
Crac ! Il est désintégré
D' la Jag, la fille sort et dit
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou hen hen
D' la Jag la fille sort et dit
"Chouette, Johnny, c'est mon mari !"
"Y a plus besoin d' nous cacher
Choubidou, bidou, bidou, bidou, bidou hen hen
Y a plus besoin d' nous cacher
Allez, emmène-moi danser" !
Une Jaguar allait roulant
Un playboy à son volant !
De tous côtés on n'entend plus que ça
Un air nouveau qui nous vient de là bas
Un air nouveau qui nous fait du dégât
Et comme moi il vous prendra
C'est une danse au rythme merveilleux
A danser seul à quatre ou bien à deux
Pas besoin de doux regards dans les yeux
Y a simplement qu'à être heureux
Twist and twist
Vous y viendrez tous
Twist and twist
Et vous verrez tous
Twist and twist
Le monde entier twister
Un pied devant et les deux mains fermées
Légèrement penché sur le côté
Sans oublier aussi de pivoter
Encore un effort vous l'avez
Voilà ! c'est ça !
Oui comme ça !
Et si ce soir vous sortez pour flirter
Avec l'espoir de vouloir vous placer
Twistez, twistez
Comme on vous a montré
Je suis certain vous gagnerez. Allez !
Twist and twist
Vous y viendrez tous
Twist and twist
Et vous verrez tous
Twist and twist
Le monde entier twister
Courir un peu sauter de temps en temps
Ensuite vous vous baissez très lentement
Tout en conservant le balancement
Ça y est vous l'avez maintenant
Voilà c'est ça !
Oui comme ça !
Voilà ! Bien !
Changez rien !
Voilà, parfait
Vous twistez ! ....
La mienne à moi, tous mes amours
C'est sûr, à nulle autre ressemble
Depuis qu'on s'est connu un jour
On a toujours dormi ensemble
Notre amour est comme un été
Qui n'aurait jamais de sommeil
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on nous cache notre soleil
Et j'entends venir les tambours
Il me faut partir à la guerre
Et j'entends venir les tambours
Qui rigolent de mes amours
La mienne à moi a deux bras blancs
Où mes nuits s'en vont en voyage
Dans son regard deux océans
Et j'y refais toujours naufrage
Le vent d'hiver l'a apportée
Transie sous la neige du ciel
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on casse mon plus beau Noël
La mienne à moi m'a dit un jour
"Si tu pars, j'en mourrai de peine"
Sans la mienne, se meurt le jour
C'est vrai, Monsieur le capitaine
Une seule vie m'est donnée
Je viens juste d'avoir vingt ans
{x2:}
Et ce serait bête à pleurer
Qu'on nous vole notre printemps
J'ai laissé passer les tambours
Et je n'irai pas à la guerre
J'ai laissé passer les tambours
Qui résonnent comme vautours
La mienne à moi, tous mes amours
Ils sont partis, sèche tes larmes
Nous avons jusqu'au petit jour
Pour courir devant les gendarmes
Je t'aime et on est bien caché
Nos baisers sont comme le miel
{x2:}
Et c'est trop bête de pleurer
Regarde tomber le soleil
Si je t'oublie pendant le jour
Je passe mes nuits à te maudire
Et quand la lune se retire
J'ai l'âme vide et le cœur lourd
La nuit tu m'apparais immense
Je tends les bras pour te saisir
Mais tu prends un malin plaisir
A te jouer de mes avances
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Et puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus où chercher
Quand tout se tait revient l'espoir
Et je me reprends à t'aimer
Tantôt tu me reviens fugace
Et tu m'appelles pour me narguer
Mais chaque fois mon sang se glace
Ton rire vient tout effacer
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Le jour dissipe ton image
Et tu repars, je ne sais où
Vers celui qui te tient en cage
Celui qui va me rendre fou
La nuit je deviens fou, je deviens fou
Au dehors la rue s'allume
Jaune orange ou canari
Une cigarette fume
Près du lit où je lis
Pourquoi ce soir ne puis-je supporter
L'odeur des roses ?
La pluie mouille le bitume
Son auto s'enfuit sans bruit
Et la chambre se parfume
D'un espoir évanoui
Et moi, ce soir, je ne peux supporter
L'odeur des roses
Il avait un beau costume
Couleur d'un soir de Paris
Rose et gris, couleur de brume
Imprécis comme lui
C'est lui pourtant qui m'avait apporté
Ces quelques roses
Que je ne peux supporter
Sous la toque d'un marmiton
Il y a du bœuf miroton
Et des tas de recettes
De l'andouillette
À l'ail ou à l'oignon
Quel menu pour de bons gueuletons !
On y voit sauter des moutons
Sous la toque d'un marmiton
Marmiton
Tontaine et tonton
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Je ne pense qu'à toi
Pour moi
Pour moi
Pour moi
Pour moi
T'es un menu de choix
Sous la toque d'un bon curé
Il y a des milliers d'avés
Des boutons de culotte
Que les bigotes
Donnent quand on vient quêter
Et puis des brebis égarées
Des enfants de chœur délurés
Sous la toque d'un bon curé
Curé tonsuré
Tontaine et tonté
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Mais moi
Je ne pense qu'à toi
Pour moi
Pour moi
T'es mon alléluia
Sous la toque d'un magistrat
Il y a la table des lois
Et puis quelques sentences
Sur une balance
Dont le bras n'est pas droit
Il y a deux ou trois forçats
Qui voudraient bien sortir de là
Sous la toque d'un magistrat
La loi, c'est la loi
Ou bien patatras
Mais nous
Mais nous
Mais nous
Mais nous
On se fout des ragoûts
Et des ragots
Alléluia
Pour moi, y a qu'une loi
C'est de n'aimer que toi
C'est de n'aimer que toi
C'est de n'aimer que toi
Quand je t'ai vue, danser dans ton palais
Plus jolie qu'une rose au mois de mai,
Je n'aurais jamais dû te regarder
Peux-tu imaginer
Je ne faisais que passer
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi courir
A la fontaine nous sommes allés
Et dans tes mains de l'eau tu m'as donnée
Je n'aurais pas dû m'y désaltérer
Peux-tu imaginer
Je n'ai pas le droit de t'aimer
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi petite fille
Laisse-moi courir
Que demain, demain dans le soleil
Tu retournes à tes poupées
Que demain à ton réveil
Tu m'aies déjà oublié
Oh laisse-moi petite fille
Laisse-moi partir
Je ne suis qu'un musicien
Une pierre sur le chemin
Lalalalalalala
Vois comme j'ai froid dans l'âme
Vois comme ma vie se fane
Vois à quoi tu me condamnes
Pourquoi, pourquoi me faire autant de peine ?
Pourquoi, pourquoi lutter puisque je t'aime ?
Toi, fais ton bonheur comme un poème
{Refrain:}
Mais laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
Laisse le soleil
T'apporter le jour
Laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
{x2:}
Vois, mon cœur est sur la paille
Ah, entre quatre murailles
Là, quand le printemps tressaille
Toi, que fais-tu quand mon cœur t'appelle ?
Toi, que fais-tu quand la vie est belle ?
Toi, ne doute plus d'un cœur fidèle
{au Refrain}
Et laisse entrer le ciel
Laisse entrer l'amour
Laisse le soleil
T'apporter le...
Méfie-toi bien Laurence
Méfie-toi des garçons
Ton abus de confiance
Sors un peu de la raison
Car tu verras, Laurence
Tu y passeras aussi
Et toute ton innocence
Se perdra pour la vie
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense
A tes beaux yeux si bleus
Dans toute ton insouciance
Tu fais beaucoup d'heureux
Beaucoup d'heureux qui pensent
Que t'as le béguin pour eux
Allez jolie Laurence
Choisis donc qui tu veux
Si c'est à moi que tu penses
Nous aurons ??? Laurence
Nous n'aurons que l'aurons que l'amour
Quelle importance
C'est pour toujours
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense à tes beaux yeux si bleus
Laurence, Laurence
Nous n'aurons que l'amour
Quelle importance
L'amour, c'est pour toujours
Laurence, Laurence
Aime-moi donc un peu
A toi je pense à tes beaux yeux si bleus
Laurence, Laurence
Nous n'aurons que l'amour
Quelle importance
L'amour, c'est pour toujours
L'amour, c'est pour toujours
Laurence, Laurence