En m'asseyant dans mon fauteuil
Je remarquai en un clin d'œil
Que ma voisine était charmante
Mais elle était accompagnée
D'un mélomane renfrogné
À la barbiche menaçante
Alamaviva et Figaro
S'entretenaient en bel canto
D'une enfant appelée Rosine
Emprisonnée dans la maison
D'un épouvantable barbon
Comme celui
Comme celui
De ma voisine
{Refrain:}
Et c'est ainsi qu'au Barbier de Séville
Je pris un plaisir extrême
Que je n'eusse point
Que je n'eusse point
Trouvé dans la vie de bohème
Que je n'eusse point
Que je n'eusse point
Trouvé dans la vie de bohème
C'est d'abord pression légère
Du genou qui se resserre
Et comme la belle ne fuit pas ce contact
Je prendrai, prendrai sa main au deuxième acte
Attention, car je vois la barbiche
Pointer, pointer sournoisement
Piano, piano, piano, piano
Puisque ce vieillard me suspecte
Imitons le maintien du monsieur qui se délecte
Imitons ton ton ton ton ton
Le maintien tien tien tien tien tien
Du monsieur qui se délecte
En m'agitant dans mon fauteuil
Je commençais à faire mon deuil
De ma ravissante voisine
Lorsque soudain un ronflement
Vint troubler le recueillement
Pendant le grand air de Rosine
Le barbichu s'est endormi
Aux doux accents de Rossini
Et par une rencontre heureuse
À ce moment-là le ténor
En faisant trembler les décors
Presse Rosine
Sur sa poitrine
Mélodieuse
{au Refrain}
Ce Figaro, depuis une heure,
Me dit le lieu de sa demeure
Numéro vingt, belle façade
La la la la, deuxième arcade
Oui, mais l'adresse de ce barbier
Offre pour moi peu d'intérêt
J'aimerais mieux savoir la vôtre
Pendant que dort ce bon apôtre
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Et puis elle a sur le programme
Douce espérance
Douce espérance
Elle a trompé la surveillance
De son gardien sans vigilance
Ah ! Cher Figaro
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Déjà mon âme
D'amour s'enflamme
Allegro et prestissimo
Elle m'a donné son numéro
Son numéro de téléphone
Et d'une voix au pur métal
C'est moi qui chante le final
Ce soir à l'Opéra Comique
Et d'une voix au pur métal
C'est moi qui chante le final
Ce soir à l'Opéra Comique :
Étoile quarante-trois
Quarante-trois zéro sept {ad lib}
J'étais un grand bateau descendant la Garonne
Farci de contrebande et bourré d'Espagnols
Les gens qui regardaient saluaient la Madone
Que j'avais attachée en poupe et par le col
Un jour je m'en irai très loin en Amérique
Donner des tonnes d'or aux nègres du coton
Je serai le bateau pensant et prophétique
Et Bordeaux croulera sous mes vastes pontons.
Qu'il est loin le chemin d'Amérique
Qu'il est long le chemin de l'amour
Le bonheur ça vient toujours après la peine
T'en fais pas mon ami j'reviendrai
Puisque les voyages forment la jeunesse
T'en fais pas mon ami j'vieillirai
Rassasié d'or ancien ployant sous les tropiques
Un jour m'en reviendrai les voiles en avant
Porteur de blés nouveaux avec mes coups de triques
Tout seul mieux qu'un marin je violerai le vent
Harnaché d'Espagnols remontant la Garonne
Je rentrerai chez nous éclatant de lueurs
Les gens s'écarteront saluant la Madone
En poupe par le col et d'une autre couleur
Qu'il est doux le chemin de l'Espagne
Qu'il est doux le chemin du retour
Le bonheur ça vient toujours après la peine
T'en fais pas mon ami j'reviendrai
Puisque les voyages forment la jeunesse
J'te dirai mon ami A mon tour
A mon tour...
Le ciel est si beau ce soir
La nuit est si bleue ce soir
C'est l'heure où je me sens
Perdu comme un enfant
Le ciel est si beau pourtant
Depuis que l'on s'est quittés
Je n'ai jamais eu d'été
Soudain, je viens d'avoir
Envie de te revoir
Le ciel est si beau ce soir
Longtemps, j'ai attendu
A l'angle de ta rue
Mais tu n'es pas venue
Je suis reparti sans bruit
Tout seul à travers la nuit
Mais je ne veux pas croire
Qu'il n'y a plus d'espoir
Le ciel est si beau ce soir
Le ciel est si beau ce soir
Ton doux regard
Et ton sourire
Le jour de mes seize printemps
Tandis qu'au loin battait la fête
Nous volions sur nos bicyclettes
Et nous riions à pleines dents
Le jour de mes seize printemps
Je n'étais guère entreprenant
Mais prenais l'allure distraite
Quand je fumais les cigarettes
Des veinards qui avaient vingt ans
L'air faraud je faisais semblant
De cacher des passes secrètes
Quand je taquinais Marinette
Le jour de mes seize printemps
Le jour de mes trente-cinq étés
Ma fille souffla mes chandelles
Ma mère souriait auprès d'elle
Ma femme éclatait de beauté
Le jour de mes trente-cinq étés
Je voyais au fond de leurs yeux
Tant d'amour et de joie tranquille
Que les tumultes de la vie
Me berçaient comme un chant heureux
J'avais les tempes argentées
Il se dessinait quelques rides
Mais le ciel était tout limpide
Le jour de mes trente-cinq étés
Le jour de mes soixante automnes
Je me disais mon vieux gamin
T'as fait les trois quart du chemin
C'est l'heure des souvenirs qui sonne
Le jour de mes soixante automnes
Le poids de deux fois trente années
Me rendra-t-il sexagénaire
Aurai-je l'art d'être grand-père
Saurai-je parler au passé
Le temps fuit et n'oublie personne
Mes vingt printemps c'était hier
Le temps reflue comme une mer
Le jour de mes soixante automnes
J'essaierai d'oublier l'hiver !
Vous verrez ce jour-là quand le vent tournera,
Quand la brise n'aura plus de voix.
Un grand calme se fera comme avant un ouragan
Le jour où le bateau viendra.
Et les vagues danseront avec les navires,
Et tout le sable s'envolera,
Et vous entendrez l'océan chanter
Le jour où le bateau viendra.
Les poissons seront fiers de nager sur la terre
Et les oiseaux auront le sourire.
Sur le sable les rochers seront heureux croyez-moi
Le jour où le bateau viendra.
Ce que l'on disait pour égarer les marins
Ne voudra plus rien dire non plus rien
Et les grandes marées seront déchaînées
Le jour où le bateau viendra.
Vous entendrez ce jour-là un cantique se lever
Par-dessus la grande voile déployée.
Le soleil éclairera les visages sur le pont
Le jour où le bateau viendra.
Le sable fera un tapis doré
Pour reposer nos pieds fatigués
Et tous les vieux marins s'écrieront enfin
Le jour où le bateau viendra.
Vous verrez ce jour-là au lever du soleil
Vos ennemis les yeux plein de sommeil.
Ils se pinc'ront pour y croire, ils verront bien qu'il est là
Le jour où le bateau viendra.
Ils tendront leur mains, ils seront soumis;
Le géant Goliath le fut aussi.
Et ils se noieront comm' les Pharaons
Le jour où le bateau viendra
Aïe, aïe, aïe, la vie est belle, tout va vraiment très, très mal
Mais je m'en fiche, moi, dimanche, je vais voir le match de football
Je suis agriculteur, tous les jours, je vais traire les vaches
Et, six jours par semaine, je n'ai pas le cœur à la tâche
Ce que je voudrais, ce n'est pas pouvoir me lever tard
C'est qu'au lieu de donner du lait mes vaches donnent du pinard
Je chante un peu partout de l'Asie jusqu'en Amérique
Les gens me crient "Bravo, vive la France, c'est magnifique !"
Mon ami étranger m'a tout expliqué, c'est normal
Avec mon gros nez, ils me prennent pour le Général
{au Refrain}
Ajaccio, Ajaccio !
Après onze ans de tournées, de voyages et d'aventures
J'suis allé chez mon cordonnier reprendre mes chaussures
Données à réparer en mille neuf cent cinquante-sept
Il m'a dit "Je m'souviens, repassez jeudi, elles seront prêtes"
Moi, j'aime bien le football et je connais tous les champions
Je passe tous mes dimanches devant la télévision
Je suis pour Ajaccio et ça s'ra vraiment magnifique
Le jour où les Corses gagneront les jeux olympiques
{au Refrain}
Ajaccio, Ajaccio !
{au Refrain, x2}
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un...
Qu'on se le dise
Entre pantins
Gare à la crise
Gare à l'instinct
Car plus ça monte
Et plus j'ai honte
Plus je me rends compte
Que je ne suis pas grand
Pas grand, pas grand
Et ça m'énerve
J'perds mon latin
J'perds ma verve
Et je m'éteins
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un ...
Centième étage
Centième cage
Centième orage
Je serre les dents
Enfin sur terre
Et solitaire
Dans les rues j'erre
Au gré du vent
Je cherche une âme
Au cœur du soir
Je ne réclame
Qu'un peu d'espoir
Le néon, le néon
Le nez en l'air
L'air d'un...
Broadway la blonde
Dans la nuit gronde
Et c'est la ronde
Des morts vivants
Dans ce dédale
Je perds la foi
Et un vandale
S'éveille en moi
Le bruit me saoule
Je suis Samson
Les murs s'écroulent
Sur ma prison
Amérique
A mes risques
A mes disques
Je te devais
J'ai pris le risque
Tant pis pour toi
Car dans mes disques
Tu resteras
Le néon .... le néon........
Des plumes, du plomb {x3}
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb
Chacun et chacune ici-bas porte sa croix
Moi j'porte des plumes sur le quai numéro trois
Y en a, c'est du coton, y en a, c'est des barils
Moi, j'porte des plumes d'oiseaux des îles
{Refrain:}
La la la...
La la la...
Des plumes, du plomb {x2}
Hey !
Un kilo de plumes, on peut le croire moins lourd
Qu'un kilo d'enclumes ou qu'un kilo de cœur lourd
Et bien, prenez mon sac de plumes sur votre échine
Et dansez maintenant le Lac des Cygnes
{au Refrain}
J'suis un porte-plume pourtant quand je veux écrire
À Maria la brune, je vais trouver Casimir
Casimir, c'est mon plus cher ami car il sait comment on doit
Faire parler d'amour une plume d'oie
Des plumes, du plomb {x2}
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb
Quand j'ai l'dos qui fume sous le grand soleil de plomb
Et qu'mon sac de plumes me fait traîner les talons
Alors je lève les yeux pour voir, plein d'amertume,
Un p'tit oiseau qui vole avec trois plumes
{au Refrain}
L'bon Dieu voit ta peine, c'est le pasteur qui l'a dit
Et, l'âme sereine, tu iras en paradis
Comment est-on là-haut, dans la vie éternelle ?
L'pasteur a répondu "On a des ailes"
Des ailes, comme les oiseaux {x2}
Des ailes de plumes, comme les petits oiseaux {x2}
Tabalabadabada...
Tabalabadabada...
La la la...
La la la...
Des plumes, du plomb
Porte-plume ! Porte-plume !
Des plumes, du plomb {x2}
Chaque nuit, tu vas danser
Boire du whisky, essayer d'oublier
Tu parles trop, tu ris trop fort
Ça se voit bien, tu l'aimes encore
Tu vas payer le prix d'aimer
Avec des larmes, tu le sais bien
Tu vas payer le prix d'aimer
Tu vas payer comme les copains
Une fille à chaque bras
Embrasse-les tant que tu pourras
Après vingt sauts des rythmes fous
Tu peux danser mais malgré tout
Tu vas payer le prix d'aimer
Avec des larmes, tu le sais bien
Tu vas payer le prix d'aimer
Tu vas payer comme les copains
Y va frapper à la porte, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah, je voudrais ben madame
J'voudrais ben rentrer
Ah ben dis : Rentrez donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui rentrent pis qui rentrent
Y a des hommes de rien qui rentrent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut rentré, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben me chauffer
Ah ben dis : Chauffez-vous donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis qui s'chauffent
Y a des hommes de rien qui s'chauffent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut chauffé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben manger
Ah ben dis : Mangez donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui mangent pis qui mangent
Y a des hommes de rien qui mangent pis ça m'fait rien
Après qu'il eut mangé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
J'voudrais ben me coucher
Ah ben dis : Couche-toé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui couchent pis qui couchent
Y a des hommes de rien qui couchent pis ça m'fait rien
Après qu'il fut couché, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben vous embrasser
Ah ben dis : Embrasse-moé donc ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien
Y a des hommes de rien qui m'embrassent qui m'embrassent
Y a des hommes de rien qui m'embrassent pis ça m'fait rien
Quand il eut embrassé, awingna han
La bonne femme lui a demandé
Ce qu'il voulait ce qu'il souhaitait
- Ah je voudrais ben madame
Ah je voudrais ben m'en aller
Ah ben dis : Sacre ton camp ben hardiment, awingna han
Mon mari est au rapide blanc
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont et qui m'font rien
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis qui s'en vont
Y a des hommes de rien qui s'en vont pis c'm'fait rien
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï... Hey!
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
Ma mignone mignonette,
Promène moi dans ta maison.
Cache moi dans ta cachette,
Je te dirai des chansons.
Je me ferai tout gentil,
Je te promets d'être sage,
Et quand tu liras la nuit,
Je te tournerai les pages.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.
Ma mignone mignonette,
Emmène moi dans ton lit.
Couche moi dans ta couchette,
Il va faire bon dans ton nid.
J'ai tellement voyagé,
Tellement connu de Dames,
Je suis très très fatigué,
Tu apaiseras mon âme.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol
Et tout le reste en anglais.
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.
Ma mignone mignonette,
D'amour tu me fais languir.
Tu t'amuses ma coquette,
A m'arracher les soupirs.
Je regretterai demain,
Tes rubans de tes dentelles,
Moi je n'demandais rien,
Que de te bercer, ma belle.
chante chante rossignol,
trois couplets en espagnol,
et tout le reste en anglais.. hey!
Chante chante rossignol,
Trois couplets en espagnol,
Et tout le reste en anglais.. hey!
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
(Encore une fois..)
Laï laï laï laï laï laï laï..
Laï laï laï laï laï laï laï,
Laï laï laï laï laï laï laï.
(Et voilà!)
Le sable est un grand lit de feu
Le soleil joue les picadors
L'enfant somnole bienheureux
Le taureau cueille un bouton d'or
Il est midi, l'arène est vide
Vide de gloire, vide de sang
Y a juste un p'tit taureau timide
Qui fait de l'ombre à un enfant
La foule crie, l'enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C'est le plus grand des matadors
Au bout d'un rêve triomphant
Est né le prince des arènes,
Pour ne pas réveiller l'enfant
Le taureau retient son haleine
Cent fois l'enfant tue le taureau
Et le taureau aime l'enfant
Le taureau berce son bourreau
Les taureaux ne sont pas méfiants
La foule crie, l'enfant est debout
Tout nu, tout seul devant la mort
Le taureau croule à ses genoux
C'est le plus grand des matadors
Ivre de sang, la foule exulte
Si fort qu'elle réveille l'enfant
Son rêve meurt dans le tumulte
Comme un soleil dans le néant
Tout souriant, l'enfant se lève
Mon Dieu, mon Dieu, que c'était beau !
Mais le taureau devine son rêve
Y a-t-il des larmes de taureau ?
Le soleil meurt, couleur de sang
Et sombre dans le ciel livide
Devant un p'tit taureau timide,
Un homme a tué un enfant.
Et la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
Hier encore, un gamin
Tu seras homme dès demain
On se fiance
On se marie
Tendre enfance
On t'oublie
Car la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
C'est l'express
De l'éternel
Qui se presse
Vers quelque ciel
On sait bien
D'où l'on vient
On ne sait pas
Où l'on va
Car la vie roule, roule
Comme un train triste et saoul
Vie de chien
Vie de roi
Vie de rien
Le train va
Le train va
Le train va
Du plomb dans la cervelle des autres
Les morts qu'on compte à coups de civières
Celui qui fait le bon apôtre
L'autre qu'est content de sa lumière
Les morts s'entassent sur leurs grands-pères
Demain, nous serons des violettes
Les affaires deviendront prospères
On continuera les courbettes
Yeah yeah, c'est la vie
Du plomb fondu à l'illusion
Dans des moules qu'on s'est offerts
Ca ressortira en canon
Mais c'est pas pour demain, la guerre
Une guerre, ça se déclenche pas comme ça
Faudrait d'abord qu'on soye d'accord
C'est pas l'intérêt d'un Etat
De marchander avec les morts
Yeah yeah, c'est la vie
Un p'tit peu de plomb dans ta cervelle
Tu comprendras que t'avais qu'à dire
T'étais pas fait pour la chapelle
Et t'aimais pas les gueules de cire
Maintenant, mon vieux, c'est trop tard
Tu peux plus parler, c'est fatal
Tu n'es plus qu'un pauvre soudard
Qui a tourné bien, bien mal
Yeah yeah, c'est la mort
Ah, y fallait pas
Y fallait pas qu'y aille !
Ah, y fallait pas
Y fallait pas y aller !
Oh
Je suis le genre de gars qui ne pense qu'à s'amuser
Je cours de fille en fille, je n'en ai jamais assez
Je vais de gauche à droite, essayant de les trouver
Et oui, je vous l'avoue, c'est ça mon grand péché
On m'appelle le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
D'abord, y a eu Suzy, Marie-Claire et Dorothée
Annick, Evelyne, Sylvie, puis Gisèle et Marité
Avec toutes ces poupées, j'aurais bien dû m'arrêter
Mais plus j'en rencontrais, plus je voulais continuer
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Alors, je cours de ville en ville
Et sans jamais me reposer
Je cherche les plaisirs faciles
Et si je peux flirter, là, je prends un temps d'arrêt
Et puis je disparais en volant quelques baisers
Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Ouais,
Puis je disparais en volant quelques baisers
Car moi, le grand amour, je ne l'ai jamais rencontré
Les filles ne m'intéressent simplement que pour flirter
Et je n'ai qu'une seule envie, c'est de toutes les aimer
Car je suis le vagabond
Ouais le vagabond
Je suis toujours comme ça, comme ça,
Comme ça, comme ça
Comme ça, comme ça
Car je suis le vagabond
Ouais, le vagabond
Je suis...
Come on let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Do you remember when
Things were really hummin'
Yeah let's twist agin
Twist the time is here
Well, around and round and up and down
We go again
Come on baby make me know you love me so
Let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Well, around and round and up and down
We go again
Come on baby make me know you love me so
Let's twist again
Like you did last summer
Yeah, let's twist again
Like you did last year
Oh come on and let's twist again
Like you did last year