(Parlé):
Au nord du Mexique, sur la frontière de l'Arizona,
Entre Tanstone et Las Mogales
Se trouve la plaine de San Miguel.
Partout autour de San Miguel c'est à elle,
Ces fermes si belles,
À la Doña Maria Helena Cantarel.
Je travaille au ranch
Et quand elle sort, je selle mes chevaux,
Je prends mon fusil, galope près d'elle
Et que sais-je encore?
Elle dit: "Merci Manuel",
Ou "Manuel por favor",
Ou "Bonsoir Manuel",
La Doña Maria Helena Cantarel.
L'église de San Miguel et ses cloches me disent,
Elles me disent:
"Cette dame, Manuel,
C'est la femme du señor Don Carlos Cantarel."
Tu travailles au ranch,
Et quand elle sort, tu selles les chevaux,
Tu prends ses valises, ses lettres, ses livres
Et que sais-je encore?
Mais je vis dans son coeur,
Quand avec son regard elle dit:
"Merci Manuel",
Ou "Manuel por favor",
Ou "Bonsoir Manuel",
Ou "Manuel, à plus tard!"
Toutes portes ouvertes
En plein courant d'air
Je suis une maison vide
Sans toi, sans toi
Comme une île déserte
Que recouvre la mer
Mes vagues se dévident
Sans toi, sans toi
Belle en pure perte
Nue au cœur de l'hiver
Je suis un corps avide
Sans toi, sans toi
Rongée par le cafard
Morte au cercueil de verre
Je me couvre de rides
Sans toi, sans toi
Et si tu viens trop tard
On m'aura mise en terre
Seule, laide et livide
Sans toi, sans toi
Sans toi
C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano !
Dix huit nœuds, quatre cent tonneaux :
Je suis fier d'y être matelot.
{Refrain:}
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano !
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu'à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano !
D'y penser j'avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
{Refrain}
On prétend que là-bas l'argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano !
On trouve l'or au fond des ruisseaux.
J'en ramènerai plusieurs lingots.
{Refrain}
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano !
Au pays, j'irai voir Margot.
A son doigt, je passerai l'anneau.
Tiens bon la vague tiens bon le vent.
{Tiens bon le cap tiens bon le flot.}
Hisse et ho, Santiano !
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu'à San Francisco
Pourquoi faut-il en cette vie que l'on regrette
Les êtres chers qu'on a perdus dans la tempête ?
Et pourquoi, lorsqu'il est trop tard, chacun répète
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su... ?
Celle que j'aime est partie loin au bout du monde,
Me laissant là sans qu'à ma voix sa voix réponde,
Et je murmure, au sein de ma douleur profonde,
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...
Comme un oiseau léger dans l'espace,
D'un vol souple et caressant,
Le bonheur vient puis il passe
Quelquefois pour bien longtemps.
Et lorsque l'homme aux cheveux gris remue les cendres
De ses erreurs, de sa jeunesse ardente et tendre,
Dans son cœur lourd, comme un écho, il croit entendre :
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...
Si j'étais le fils d'un roi {2x}, chérie,
je t'offrirais une auto
aussi longue qu'un bateau
avec des coussins de soie,
téléphone et caetera,
si j'étais le fils d'un roi,
le fils d'un roi.
Si j'étais le fils d'un roi {2x},
je t'offrirais un château
au sommet d'un coteau, oui,
domestiques et soldats,
jardiniers et caetera,
si j'étais le fils d'un roi,
le fils d'un roi.
Comme je n'suis pas fils de roi {2x},
je ne peux t'offrir tout ça,
pas même le quart de tout ça, oh non chérie,
mais je t'offre si tu veux
ma p'tite maison de banlieue
où nous pourrions être heureux
tous les deux.
Yé yé yé .. (etc.)
Allez tous ensemble, yé yé yé .. (etc.)
Encore, yé yé yé ... (etc.) {2x}
Si j'osais te parler
Comme à une Maman
Si j'osais te confier
Mes rêves d'adolescent
Je te dirais que j'ai besoin de toi
De ton regard, du son doux de ta voix
Je te dirais que ce que je ressens
Est bien plus fort qu'un caprice d'enfant
Si j'osais te parler
Si j'osais aborder les thèmes de toujours
Sans devoir hésiter devant le mot "Amour"
Je te dirais d'un air très insouciant
Veux-tu m'aimer jusqu'à la fin des temps
Je te dirais tous les mots merveilleux
Que l'on se dit quand on se sent heureux
Si j'osais te parler
Je te prendrais la main, toi ma jolie
Pour qu'enchaînés nous traversions la vie
Avec toi je me sentirais plus fort
Pour supporter les coups du mauvais sort
Si j'osais te parler.
Si jamais en un jour de cafard
Il te prenait soudain l'envie de me revoir
Si jamais le regret te prend la main
Suis-le n'hésite pas s'il te conduit vers moi
Moi j'oublierais
Le mal que tu m'as fait
Je me tairais
Pourvu que tu reviennes
Si jamais
Si jamais
Tu pouvais comprendre
Si jamais
Que je reste à t'attendre
Si jamais
Viens, tu serais ma reine
Si dans le souvenir de mes caresses
Tu trouvais la tendresse
Qui te manque aujourd'hui
N'oublie pas qu'au bout d'une rue déserte
Ma porte te reste ouverte
Viens chasser mon ennui
Moi j'oublierais
Le mal que tu m'as fait
Je me tairais
Pourvu que tu reviennes
Si jamais
Si jamais
Tu pouvais comprendre
Si jamais
Que je reste à t'attendre
Si jamais
Viens, tu serais ma reine
Si jamais
Si jamais
La, la, la, la, la
Si jamais
Si jamais
La, la, la, la, la
Si le vent mêle tes cheveux
Je ferai de mes doigts un peigne
Et rendrai leur ordre soyeux
A ces longues nattes chataîgne
Où ma bouche perdue se baigne
Fleur de fraîcheur et de feu
Je ferai de mes doigts un peigne
Si le vent mêle tes cheveux
Si la pluie mouille ta chemise
J'allumerai un feu de bois
A l'entrée de quelque remise
Et nous brûlerons tous les trois
Ton corps nu, mon cœur et le bois
Sous le ciel bas des poutres grises
J'allumerai un feu de bois
Si la pluie mouille ta chemise
Si l'hiver te blesse les mains
Je les cacherai dans mes poches
Riant, boitant sur le chemin
Nous parviendrons sans anicroche
Jusqu'à l'auberge la plus proche
Où je te servirai du vin
Je les cacherai dans mes poches
Si l'hiver te blesse les mains
Si le chagrin casse ton rire
Je t'emporterai au matin
Sur les ailes d'un beau navire
Voir quelque grand volcan éteint
Et les blancs soleils mexicains
Toute peine à la fin chavire
Je t'emporterai au matin
Si le chagrin casse ton rire
Si le temps vole ta jeunesse
Je verrai briller dans tes yeux
La belle histoire de ma jeunesse
Nous nous étonnerons tous deux
Si jeunes et déjà amoureux
Ne connaîtrons point la sagesse
Si le temps vole ta jeunesse
Je regarderai dans tes yeux
Je regarde...
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
J'avais un copain qui louait sa villa
Mais un beau jour voilà ce qui lui arriva
Je lui ai envoyé comme client quelques uns de mes amis
Qui lui ont tout cassé en dansant le monkey toute la nuit
Ah ! Le pauvre vieux
Mais qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
J'avais un très bon ami qui va peut-être se marier
Avec une fille jolie et mignonne à croquer
Il était si fier de sa femme qu'il me l'a présentée
Alors il arriva forcément ce qu'il devait arriver
Ah ! Ben, ben qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
Et si vous avez vous aussi près de vous un ami
Qui comme les miens a eu des coups durs dans la vie
Ne le brusquez pas, essayez de comprendre ses soucis
Quand il viendra vous voir, dites-lui je vous en supplie
Ben alors qu'est-ce qu'on lui dit ?
On lui dit ça n'fait rien
Tout va très bien
J'oublie mes ennuis
Après tout tant pis
Sing c'est la vie
Tu pleures ou tu ris
Tu n'as pas choisi
Tout ça c'est la vie
{Refrain:}
Sœur Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Sœur Anne, sœur Anne, ne me fais pas souffrir
Le jukebox, comme à la chaîne
Joue cet air, cette rengaine
Mais ce soir, moi, j'ai le cœur en peine
Chérie, chérie, mon grand amour, c'est toi
Chérie, chérie, pourquoi ne viens-tu pas ?
Dans ce bar, depuis deux heures
Je t'attends et mon cœur pleure
Ça suffit pour qu'un amour en meure
{au Refrain}
Chérie, chérie, mon grand amour, c'est toi
Chérie, chérie, pourquoi ne viens-tu pas ?
Au brûlant feu de tes lèvres
Comme un fou, tout seul, je rêve
Mais cet air vient augmenter ma fièvre
Sœur Anne, sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Sœur Anne, sœur Anne, ne me fais pas souffrir
Mais voici que tu arrives
Tu m'embrasses, heureuse de vivre
Et tu mets vingt francs pour la pavane
De sœur Anne
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Lorsque je lui tiens la main
Elle me dit «Tu es mon frère
Tu es mon meilleur copain»
Oh oh, qu'est-ce que ça peut faire
Qu'est ce que ça peut faire
Si elle ne voit pas en moi
Le garçon qui peut lui plaire
Mais l'ami qui est toujours là ?
Je ne peux lui avouer
Tout ce que je voudrais
Car je sais qu'elle ne m'aime pas
Et je ne veux pas risquer
De tout gâcher entre elle et moi
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Puisqu'elle ne saura jamais
Que je l'aime plus qu'un frère
Et que toujours je l'aimerai
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Qu'est-ce que ça peut faire ?
Si parfois j'ai du chagrin,
Je sais que je dois me taire
Pour être son meilleur copain
Si notre bel amour devait être un mirage
Dans l'immense désert dont le sable est le temps
Gardons-en pour la vie la chimérique image
De ce qu'il eût été sous un ciel moins brûlant
Est-il vrai que l'on s'aime ? L'affirmer, je ne l'ose
Quand je pense à ces jours où l'on se laisse froid
A ces jours où l'ennui obscurcit toute chose
Ni la Terre ni le Ciel ne me parlent de toi
Je consulte mon cœur mais il est capricieux
Et ton cœur qui tantôt suscitait son émoi
Lassera tout à l'heure, le laissera coi
La la la la la
Et puis je me souviens de ces jours radieux
Où notre bel amour au ciel pur se fiance
Et je ferme les yeux, blotti dans ma confiance
Je m'assoupis, heureux, et souvent j'y repense
Et souvent j'y repense
Et souvent j'y repense
Sont-ce vos bijoux, madame
Qui vous font si belle ?
Sont-ce vos époux madame
Qui vous paient vos ailes ?
Ces ailes que vous déployez madame
Pour enrober tous vos amants
Heureux amants que vous noyez madame
Sous vos charmes de diamant
Sont-ce vos émeraudes madame
Qui vous donnent ses yeux verts ?
Et ces regards qu'on vous maraude madame
Qui mettent la tête à l'envers ?
Pour vous madame
Que ne ferais-je pas ?
S'il le fallait madame
Je m'occuperais de vos chats
Par vous madame
Je me sentirais roi
Mais oui, mais oui, madame
Si vous pensiez un peu à moi
Sont-ce vos rangées de perles
Sur votre adorable poitrine
Qui font siffler tous ces merles
À l'âme malandrine ?
Moi je vous le jure madame
Je ne siffle que pour vous
Je vous en conjure madame
Ne me rendez pas plus fou
Mais regardez-les madame
Ils n'ont d'yeux que pour votre éclat
Moi ce qui me plaît madame
Ce sont vos plus discrets appas
Donnez-moi la main madame
Je vous apprendrai le cha-cha
Et priant Dieu que dès demain madame
Nous le danserons à Cuba
Pour vous madame
Que ne ferais-je pas ?
S'il le fallait madame
Je m'occuperais de vos chats
Par vous madame
Je me sentirais roi
Mais oui, mais oui, madame
Si vous pensiez un peu à moi
Sous le ciel écossais
Plus d'amour interdit
Là, on pourra s'aimer
Sous le ciel écossais
Le scandale oublié
On pourra se marier
Au fond des brumes d'un vieux château hanté
Nous nous croirons des amants ressuscités
L'avenir t'angoissait, nous avions tous les torts
Mais l'amour fut le plus fort
Il pleut ? Tant mieux ! L'Écosse est si jolie
Mais on la voit encore mieux de notre lit
Sous le ciel écossais
Plus d'amour interdit
Nous voilà femme et mari
Nous pourrons revoir Paris
Oui, souviens-toi des nuits d'été
Sous le ciel tout étoilé
Quand on dansait
Moi, je te couvrais de baisers
Et sous tes cheveux défaits
Mes doigts glissaient
Oui, souviens-toi des nuits d'été
Lorsque la lune éclairait
Deux corps étonnés
{x2:}
Un jour s'en va tout ce bonheur
Trop court pourtant finit l'été
Il a fallu sous un ciel moins bleu
Que l'on soit courageux
Et que l'on se dise adieu
Non, non, non, non
Et quand Paris est si triste sous la pluie
Je pense aux beaux jours enfuis
Je pense à nous
Je pense à nous
Souviens-toi, ma jolie
J'avais fait le pari
Que la blonde qui passerait
Moi, j'irais lui parler
Souviens-toi, ma jolie
Tout d'abord, je t'ai dit
«Baby, voulez-vous m'écouter ?»
Mais ça n'a pas marché
Alors, j'ai insisté
Tu n'voulais rien savoir
Tu m'as dit au revoir
Ça ne m'a pas troublé
Je savais malgré tout
Car je ne suis pas fou
Que bientôt tu me dirais oui
Souviens-toi, ma jolie
Souviens-toi, ma jolie
J'avais fait le pari
Que la blonde qui passerait
Moi, j'irais lui parler
Souviens-toi, ma jolie
Des beaux jours et des nuits
Qu'ensemble nous avons passés
À rire et à danser
Jamais je n'oublierai
Le ciel bleu de tes yeux
Et l'été merveilleux
Que tu as su me donner
Aujourd'hui, tu t'en vas
L'aventure est finie
C'est toujours, oui, toujours comme ça
Souviens-toi, ma jolie
Souviens-toi, ma jolie {x5}
Souvent, le soir, lorsque je m'ennuie
Quand les gens sont bien trop tristes à regarder
Tout seul, je monte pour trouver l'oubli
Là-haut sur les toits gris pour respirer
Sur le toit, je suis bien plus qu'un roi
Car mes soucis ne montent pas jusque là
Laissez-moi vous dire
Souvent, le soir, quand je suis fatigué
Je monte vers l'air pur pour m'évader
(Là sur le toit)
Là, je suis loin de la foule qui va
On dirait des fourmis là tout en bas
(Là sur le toit)
Sur le toit, je n'ai qu'à faire un vœu
Et aussitôt, j'obtiens ce que je veux
Oh, viens là sur le toit
(Là sur le toit)
Et les étoiles qui brillent toute la nuit
Nous offriront un spectacle gratuit
Oh, laisse-moi te dire
Dans cette vie, malgré tous les ennuis
J'ai découvert un coin pour être heureux
(Là sur le toit)
Et si tu cherches à trouver l'oubli
Là sur mon toit, il y a la place pour deux
(Là sur le toit)
Là sur le toit
Oui, là sur mon toit
(Là sur le toit)
Là sur le toit
Là sur le toit
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie, Sylvie, avec tes yeux si bleus
Sylvie, Sylvie, et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Quand je te vois marcher auprès de moi
Et quand parfois, tu danses entre mes bras
Sylvie, Sylvie, oh de toi je suis fou
Dans mes rêves, je n'ai jamais, jamais vu de fille
Au regard si doux
Et depuis, mon coeur n'est plus tranquille
Car tu le vois, je suis parfois jaloux
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie, Sylvie, avec des yeux si bleux
Sylvie, Sylvie et de si longs cheveux
Sylvie, Sylvie, tu vas me rendre fou
Ô Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Sylvie mon amour, la nuit et le jour
Sylvie mon amour, de toi je suis fou
Tchin tchin à ma santé
Tchin tchin je veux t'oublier
Depuis que tu es partie
Je me noie dans le whisky
Tchin tchin encore une fois
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin à mes amours
Tchin tchin qu'elle me revienne un jour
Je suis prêt à lui pardonner
Car entre nous tout peut recommencer
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Je t'imagine
Blotti dans ses bras
Lui disant des mots doux
Quand moi tout seul je reste planté là
Tchin tchin je me sens bien
Tchin tchin avec mon chagrin
Je n'ai plus qu'à continuer
C'est bien comme ça qu'on enterre le passé
Tchin tchin encore unefois
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin à mes amours
Tchin tchin qu'elle me revienne un jour
Je suis prêt à lui pardonner
Car entre nous tout peut recommencer
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Tchin tchin
mais jusque là
Tchin tchin wo yé
Pour une fois je m'étais décidé à semer mes principes
Pour une fois je m'étais écrié ce soir je m'émancipe
Très sûr de moi j'avais mes beaux souliers j'suis entré dans la danse
Y avait pas d'quoi être maître de ballet pour garder la cadence
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Là devant moi y avait une de ces filles comme on colle aux affiches
Au fond de moi y avait comme un génie qui me criait : chiche !
Et c'est ainsi que bravant la fumée je lui lance une œillade
Je suis verni car la belle subjuguée tombe dans l'embuscade
Crénom de nom ! fallait-il que je l'aime pour suer de la sorte
Sacré démon qui faisait rimer je t'aime avec va vers la porte
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Il est trois heures je suis seul dans mon coin garçon encore un, vite !
Ayez bon cœur ce n'est si bien je veux vivre la suite
Remontez donc cette fichue machine à fabriquer les rêves
J'ai d'quoi payer, je travaille à l'usine encore un et j'me lève
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je suis plein d'idées folles
Tenez-vous bien les poupées car ce soir je prends la parole......
Toi et ton sourire d'enfant
Tu n'as fait que passer
Le vent portait ton cœur, tes pas en moi
Tu m'avais pourtant promis
Un amour infini
Que fais-tu, mon amour ?
Tu es si loin, si loin
Où es-tu, mon amour ?
Que fais-tu loin de moi ?
Toi et ton sourire d'enfant
Tu n'as fait que passer
Le vent portait ton cœur, tes pas en moi
Toi qui disais toujours
Que tu n'aimais que moi
Que fais-tu, mon amour ?
Tu es si loin, si loin
Où es-tu, mon amour ?
Que fais-tu loin de moi ? {x3}
Parce que je t'ai rencontrée
au cours d'une nuit d'été
tout simplement
parce que tu m' as regardé
parce que je t'ai regardée
longtemps, longtemps
parce que tu m'as aimé
avec la sincérité
d'un cœur d'enfant
Toi je te garde
toi je te garde
toi je te garde
pour la vie
pour la vie
pour la vie
Parce que tu as su rester
telle que je t'ai aimée
au premier jour
parce que tu n'as pas triché
parce que tu as tout risqué
pour mon amour
sans jamais rien demander
en retour
Toi je te garde
toi je te garde
toi je te garde
pour la vie
pour la vie
pour la vie
Chérie
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon cœur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Ton nom
Résonne dans ma tête
Aussi beau qu'un poème
Aussi doux qu'un je t'aime
Ton nom
Posé en diadème
Sur un ciel de guinguette
Brille comme une fête
Ton nom
Est brodé en sourire
Sur la voile turquoise
Qui vogue sur mes rêves
Ton nom... Ton nom ...
Quand les fleurs prononcent
Quand le printemps s'annonce
Brûle comme un soleil
Ton nom
Est au bout de ma route
Pour dissiper mes doutes
Et mes craintes pareilles
Ton nom... Ton nom...
Ton nom
Dans la nuit se dévoile
Et d'étoile en étoile
Il s'imprègne d'amour
Ton nom
Chante comme un cantique
Au cœur de la Basilique
Où j'attendrai que tu viennes un jour
Que tu viennes un jour
Oui, tout le long, le long, le long, le long du chemin
Tout le long, le long, donne-moi la main
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout le long, le long, le long, le long de ma vie
Tout le long, le long des jours et des nuits
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Si je perds courage
Au long de mon voyage
Je revois ton visage
J'pense à toi tout au long du chemin
Un jour, oui, tu verras, on se retrouvera
Comme une enfant, près de mon coeur, tu dormiras
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout là-haut, là-haut, là-haut, là-haut dans le ciel
Tout là-haut, là-haut chante l'hirondelle
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Oui, tout là-haut, là-haut, là-haut, là-haut dans le ciel
Tout là-haut, là-haut brille le soleil
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Dans le vent, la tempête
Je pense aux jours de fête
Et plus rien ne m'arrête
J'pense à toi tout au long du chemin
Quand dans les bois, tu verras fleurir le muguet
Ensemble nous irons pour en faire des bouquets
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
{x2:}
Oui, tout là-bas, là-bas, là-bas, là-bas au pays
Tout là-bas, là-bas, un jour tu m'as dit
«Je t'aime, je ne pense qu'à toi»
Dans le vent, la tempête
Je pense aux jours de fête
Et plus rien ne m'arrête
J'pense à toi tout au long du chemin
Je vois déjà là-bas rêver notre maison
Dans le printemps en fleur qui brille à l'horizon
Je t'aime, je ne pense qu'à toi
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Premier prix en philosophie
Prix d'honneur en biologie
Mais en amour, baby
Baby, tu as trois
Mon p'tit chat
Tu connais tous les présidents
Kennedy, Khrouchtchev et Macmillan
Tu connais le russe et l'allemand
Et la vie de tous les savants
Mais en amour, baby
Baby, tu as trois
Mon p'tit chat
Ecoute-moi bien, baby
Prends des leçons chaque nuit
Et puis viens donc aux surprises-parties
Pour avoir vite un premier prix
Danse, danse, danse, danse, danse avec moi
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Oui mais moi qui suis le dernier
En amour je suis licencié
Pour le bonheur, baby, je suis professeur
Mon petit cœur
Baby, prends des leçons chaque nuit
Et puis viens donc aux surprises-parties
Pour avoir vite un premier prix
Danse, danse, danse, danse, danse avec moi
Tu as vingt en grec, en latin
Tu as vingt en maths, c'est très bien
Oui mais moi qui suis le dernier
En amour je suis licencié
Pour le bonheur, baby, je suis professeur
Mon petit cœur
Professeur, mon p'tit cœur {x2}
Trois hommes sont venus et repartis,
Trois hommes avec du sang à leur fusil,
Brulés par tous les démons du désert,
Ils ont franchi ma porte et mes prières.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Le premier, sans rien dire, s'est endormi,
Un autre, tout en pleurant, m'a souri,
Le troisième a parlé toute la nuit
De notre liberté et de son bruit.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
J'ai mis de l'eau sur leur front et leur mains,
Dans leurs musette, trois morceaux de pain.
Puis, je les ai vu quitter ma maison
Et déchirer le coeur de l'horizon.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
On a retrouvé deux hommes écrasés,
Le dos rougi, les mains sur un rocher.
J'ai cru que le ciel m'avait entendu.
Mais le troisième n'est jamais
revenu.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Trois hommes sont venus et repartis
Ils n'auront plus de sang à leur fusil.
Deux hommes qui venaient d'avoir vingt ans.
Deux hommes et puis mon frère que j'aimais tant.
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Oh pourquoi, oh mon dieu ?
Oh pourquoi ?
Tu es une petite fille vraiment trop raisonnable.
Tu fuis devant la vie, tu fuis devant l'amour,
Tu penses que d'aimer, c'est jouer avec le diable.
Tu te méfies de tout dès qu'on te fait la cour.
Quand un hasard heureux t'apporte le bonheur,
Tu mets un bouclier devant ton petit cœur,
Ton joli cœur très heureux. Tu t'armes d'illusions
Dans un monde libre où les réalités sont vues dans un miroir
Et avec tes idées, tu t'empêches de vivre,
Plaçant dans le futur je ne sais quel espoir.
Accomplis ta jeunesse, tu as très peu de temps
Car la vie ne voit pas les couleurs du printemps,
De ton printemps si troublant.
Tu es une petite fille vraiment, vraiment trop raisonnable.
Je veux pas savoir ce qui t'a pris
Je te pardonne
Mon cœur se réveille aujourd'hui
Tais-toi, ma mignonne,
J'en ai vécu des jours affreux
Sans voir personne
Pour t'oublier, j'ai fait de mon mieux
En vain, ma mignonne
{Refrain:}
Tu me reviens
Et je vais revivre
Ne me dis rien
Ma joie m'enivre
Tu me reviens
Et que m'importe
Par quel chemin
Tu as retrouvé ma porte
Oui, j'ai rêvé pendant des heures
A ton doux visage
Et j'avais si froid dans le cœur
Après chaque présage
Je n'ai eu d'ami que mon chien
Pour partager ma peine
Je sentais au creux de ma main
La chaleur de son haleine
{au Refrain}
-Petite fille, petite fille,
Dis-moi donc
Qui est cette jolie
Aux cheveux blonds
Mon petit ange,
Si tu me dis son nom
Je te donne en échange
Des tas de bonbons
-Non, non, non, non, non
Tu ne le sauras pas
Mon garçon, t'es bien chiche
Tes bonbons, je m'en fiche
Si tu veux ta merveille
Faut parler oseille
-Mon enfant, mon enfant
A quoi bon
Se dire des mots méchants
Pour un nom ?
J'oubliais qu'à ton âge
On n'aime plus les bonbons
Mais je te donne une image
Montre-moi sa maison
-Non, non, non, non, non
Tu ne le sauras pas
Mon garçon, t'es candide
Ou t'as la tête vide
Tu veux pas par hasard
Que je te fasse un mot de ma part ?
-Petite fille, petite fille
Pourquoi pas ?
Tu serais bien gentille
Tiens, voilà
Tiens, voilà une plume
Tiens, voilà du papier
Tu permets que je fume
En attendant le billet ?
Le dicton de la fable
Avait raison cent fois
On a besoin en diable
D'un plus petit que soi
-Non, non, non, non, non
Dis donc, ça ne va pas
Mon garçon, t'es qu'une cloche
Et en plus t'es bien moche
Moi, je sais en tout cas
J' te veux pas pour papa
Tu peux courir longtemps
T'auras pas ma maman !
Tu parles trop, j'entends du soir au matin
Les mêmes mots, toujours les mêmes refrains
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles à tort des gens que tu n' connais pas
Tu dis bien fort ce que l'on pense tout bas
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles à tort, si la parole est d'argent
J'aurai bientôt fait fortune en t'écoutant
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Oui, tu parles trop à mon percepteur
De mon magot, connaît le chiffre par cœur
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles trop tu ne comprends jamais rien
Tu parles à tort, malgré ça je t'aime bien
Tu fais :" Bla bla bla bla "
C'est trop, et trop
Tu parles trop mais quand il s'agit d'amour
Rien n'est plus beau, tu peux parler nuit et jour
Oui, oui, haaaa !
C'est jamais trop ! Non jamais trop !
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon la vie, ma mie.
Tu sens bon la pipe, mon père,
Tu sens bon l'automne, ma pluie.
Je n'ai pas d'argent dans la tête
Et pas d'argent dans les mains,
Mais pour moi, c'est toujours fête
Puisque j'ai du pain et du vin.
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon le chien, mon chien.
Tu sens bon le linge, ma mère,
Tu sens bon l'été, mon jardin.
Quand on a fini sa journée,
Qu'on n'a pas volé ses sous,
On se trouve à la veillée
Entre amis pour boire un bon coup.
Tu sens bon la terre, ma terre,
Tu sens bon le pain, mon pain.
Tu sens bon l'école, p'tit frère,
Tu sens bon l'printemps, mon refrain
Tu t'amuses de tout
Parce que t'as dix-huit ans
Tu t'amuses de tout
Et ris à pleine gorge
Et ris à pleine voix
Et ris à pleines dents
D'un rire qui désarme
Par lequel je comprends
Que tu te voudrais femme
Quand tu n'es qu'une enfant
Tu joues avec mon cœur
Parce qu'il rebondit bien
Tu joues avec mon cœur
Comme avec une balle
Comme avec un enfant
Comme avec un pantin
Mi-féroce et mi-tendre
Au gré de ton humeur
Tu ne veux pas comprendre
Pourquoi peut battre un cœur
Tu t'amuses de moi
Parce que tu veux savoir
Tu t'amuses de moi
Pour connaître ta force
Connaître tes atouts
Connaître ton pouvoir
C'est dans le fond, ma douce,
Plus simple que tu crois
Moi, mon passé me pousse
Le tien est devant toi
Tu te payes ma vie
Parce qu'elle a fait son temps
Tu te payes ma vie
Au prix de mes angoisses
Au prix de ma douleur
Au prix de mes tourments
Je suis à retour d'âme
Et à perte de joie
Et mon cœur ne réclame
Qu'un mot d'amour de toi
Qui t'amuses de tout
Qui t'amuses de tout
De mon cœur, de mes joies
Tu t'amuses de moi