La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Les fenêtres se tordent, les portes vont éclater
Le plancher vacille, les murs vont s'effondrer
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Les couleurs ne sentent plus rien, le noir me colle aux mains
Et mon alouette verte ne deviendra plus bleue
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
A l'ombre des mosquées, tu prétendais m'aimer
Mais moi je ne t'aime pas, je veux juste m'emmêler avec toi
La fumée dans les yeux, un éléphant me regarde
J'ai la tête qui part
Je veux m'emmêler avec toi, tes jambes et tes bras et le reste de toi
Je veux m'emmêler avec toi
Ne me parle pas du reste avec toi, avec toi, avec toi
Hein, hein, hein.
Un jour je te prendrai par la main
Pour t'emmener loin, très loin
Dans un p'tit coin charmant
Je te montrerai
La p'tite rue où je suis né
Et je te présenterai à mes amis, mes parents
Au cœur d'un village de mon pays
Dans l'église que j'ai choisie
Les orgues chanteront
Au prêtre qui unira nos deux vies
Tout ému, je dirai "Oui"
Comme un petit garçon
J'ai passé, dépassé le temps des rêveries
Le temps des folies,
Et je veux avec toi
Partager mes peines et mes joies
Un jour, tu viendras dans ma maison
Et tu porteras mon nom,
Tout au long du chemin
Alors, nous vieillirons tous les deux
En vivant des jours heureux
Jusqu'à l'heure du destin
Un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
Un premier amour on le cherche toujours
Dans d'autres amours toute sa vie on court après
Il nous a troublé et fait rêver, et fait trembler
Ce premier amour, premier amour, premier amour
Mais l'enfant qu'on est, l'enfant qu'on est resté
Frémira toujours au souvenir de cet amour
Et toi, et toi que j'aimais
Qu'as-tu fait de toi ? Qu'as-tu fait sans moi ?
Et moi, moi qui t'ai perdu, qu'ai-je fait de plus ?
Qu'ai-je fait de tant de bonheur ? Savions-nous d'ailleurs
Qu'un premier amour, premier amour, premier amour
Ne s'oublie jamais, s'oublie jamais, s'oublie jamais
Qu'un premier amour on le cherche toujours ?
Dans d'autres amours toute sa vie on court après
De tous ces baisers qu'on s'est volé plus que donné
Ces gestes innocents nous engageaient pour si longtemps
Non, les enfants d'alors que nous étions encore
N'ont pas soupçonné tant ils étaient émerveillés
Qu'un premier amour, leur premier amour, était si fort
Accroche une larme aux nuages
Et laisse le vent l'emporter
Bergère tu n'es pas très sage
Et le vent me l'a raconté
Accroche une larme aux nuages
Je la cueillerai au réveil
Je la ferai couler sur ton visage
Et la pluie sera mon soleil
Le vent n'ose plus me parler de toi
Il ne connaît que des refrains sans joies
Il s'est blotti dans le creux de ma main
Pour se cacher en attendant demain
Accroche une larme aux nuages
Pour que le vent se mette à danser
Je lui donnerai comme gage
De courir te couvrir de mes baisers
Accroche une larme aux nuages
Et au désert la rose fleurira
Et même si ce n'est qu'un mirage
Elle est si belle que j'y crois déjà
Accroche une larme aux nuages
Et laisse le vent l'emporter
Bergère tu n'es pas très sage
Et le vent me l'a raconté ...
Et le vent me l'a raconté ...
Et le vent me l'a raconté ...
Au fond de mon grenier
Blottie dans un tiroir
Un jour j'ai retrouvé
Une amourette d'un soir
Elle s'était envolée
Je ne sais plus pourquoi
Je l'avais oubliée
Depuis longtemps déjà
Dans un papier jauni
Recouvert de poussière
Son petit corps meurtri
reposait solitaire
Elle était venue mourir
Dans ce décor antique
Elle était venue mourir
En laissant pour relique
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait ressusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
Je sentais ma mémoire
Prête à tout raconter
Mais je connaissais l'histoire
J'ai préféré rêver
Ce jour-là c'est étrange
J'ai voulu croire aux fées
Mais pincé par un ange
Je me suis éveillé
Une mèche de cheveux
Qu'elle m'avait donnée
Une mèche des cheveux
Qu'un jour j'ai caressés
Une mèche de cheveux
Qui venait ressusciter
Le souvenir d'un temps heureux
Le doux mirage d'un été
Le doux mirage d'un été
La la la la la la la la la la...
Le jour vient de souffler la lune
Les vagues s'éveillent une à une
Et se mettent à danser au soleil retrouvé
Dans les bras d'une valse d'été
La mer nous tend ses bras de mousse
Et le sable a la peau si douce
Et c'est bon de rêver, de marcher dans le ciel
Sur le fil d'une valse d'été
Tournez, tournez, toi mon amour, toi mon rêve,
C'est la valse d'été qui nous a mariés
La nuit a surpris dans sa ronde
Des tas d'amoureux par le monde
Mais elle est leur amie, elle sourit et se dit
"C'est la faute à la valse d'été"
Une étoile est venue s'endormir dans tes yeux
Bercée par notre valse d'été
{Refrain:}
Valencia
Terre exquise
Où la brise
Effeuille les fleurs d'oranger
Valencia
Doux rivage
Où le nuage
Emporte nos rêves légers
Valencia
Fleur perverse
Qui nous verse
Tous les parfums tour à tour
Je t'aime
Car j'eus le bonheur suprême
Dans ton paradis d'amour
Sur ta rive enchanteresse
Sous ton ciel si doux
J'ai connu l'ivresse
Du premier rendez-vous
C'est là que le cœur angoissé
Les yeux pleins de fièvre
J'ai laissé cueillir sur mes lèvres
Le premier baiser
{au Refrain}
Et depuis cette aventure
Pleurant sans raison
Toujours je murmure
Cette même chanson
Pour oublier je veux partir
Mais loin de Valence
Hélas la chanson recommence
Dans mon souvenir
{au Refrain}
Viens, viens ma brune
Viens écouter la mer
Elle murmure à la dune
Le chant d'un autre univers
Viens, viens ma brune
Cachons-nous sans un bruit
Car les vagues une à une
Vont célébrer la nuit
C'est le moment de faire serment
Que pour notre amour nous prendrions les armes
Qu'il dure au delà des tourments
Et des larmes
Tu sais il est passé le temps
Où les gens nous traitaient de gosses
Et si notre amour fut précoce
Il n'en est que plus beau que plus pur
Que plus vrai maintenant
Entends ma brune
Entends ce doux concert
Mélodie si commune
Aux cœurs qui ont souffert
Tu es ma brune
Mon bijou le plus cher
Tu es toute ma fortune
Viens écouter la mer...
Ma vie je la brûle au feu de mon cœur
Ma vie je la joue quelques fois
Ma vie je la donne pour une fleur
Ma vie n'appartient qu'à moi
Mais puisque je dois être un homme
Ma vie je l'accroche à mes poings
Ma vie ou ma mort c'est tout comme
La chance se décide au besoin
Mais s'il me reste une joie ou une larme
Je veux la vivre, je veux la vivre
Je veux la vivre
Et même si un jour je dois prendre les armes
Je veux la vivre, je veux la vivre
Je veux la vivre
Ma vie de défaites en victoires, de coups au hasard du chemin
Me forgera une mémoire qui sera ma force demain
Et même si j'étais une épave voguant sur la mer de l'ennui
Ma vie je serai ton esclave mes chaînes seraient mes amis
Car s'il me reste une joie ou une larme
Je veux la vivre je veux la vivre
Je veux la vivre
Et même si un jour je dois prendre des armes
Je veux la vivre je veux la vivre
Je veux la vivre
Je veux la vivre
Vivre vivre vivre vivre
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que ma lèvre amoureuse en baisant votre front
Semble perdre la vie !
Ma jeunesse, mon luth et mes rêves ailés
Mes seuls trésors hélas ! je les mets à vos pieds
Vous êtes si jolie !
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que mes yeux éperdus partout vous chercheront
Pardonnez leur folie !
Je ne suis que poète et dans ma pauvreté
Je compte sur mon coeur et sur votre bonté
Vous êtes si jolie !
Vous êtes si jolie
O mon bel ange blond !
Que mon amour pour vous est un amour profond
Que jamais on oublie !
Pour vous plaire la mort ne me serait qu'un jeu,
Je deviendrais infâme et je renierais Dieu
Vous êtes si jolie !
Aujourd'hui, c'est le bal des gens bien.
Demoiselles, que vous êtes jolies!
Pas question de penser aux folies:
les folies sont affaires de vauriens.
On n'oublie pas les belles manières,
on demande au papa s'il permet;
et comme il se méfie des gourmets,
il vous passe la muselière.
{Refrain:}
Vous permettez, Monsieur,
que j'emprunte votre fille?
Et, bien qu'il me sourie,
moi, je sens qu'il se méfie.
Vous permettez, Monsieur?
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage.
Bien qu'un mètre environ nous sépare,
nous voguons par-delà les violons.
On doit dire, entre nous, on se marre
à les voir ajuster leurs lorgnons.
{Refrain}
Que d'amour dans nos mains qui s'étreignent!
Que d'élans vers ton cœur dans le mien!
Le regard des parents, s'il retient,
n'atteint pas la tendresse où l'on baigne.
{Refrain}
Nous promettons d'être sages
comme vous l'étiez à notre âge
juste avant le mariage.
{2x}