Elle marche dans les rues de la ville
Elle marche silencieuse et tranquille
Mon amour, chacun peut te surprendre
Et chacun peut s'emparer de toi
A son insu, je caresse son ombre
Mais je n'ai plus le droit de la toucher
Mon bel amour, tu n'es plus que décombres
Et je n'ai plus le droit de supplier
Elle n'est plus mon amour
Et chacun peut l'aimer
Elle ne se souvient plus
Qui je suis, qui au juste l'a aimée
Elle marche et d'autres bras se tendent
Elle marche, un autre cœur espère
Elle marche vers une autre victime
Loin de moi et de notre passé
Et ils s'en vont par les rues de la ville
Et ils s'en vont, silencieux et tranquilles
Et moi je vais comme une épave folle
Je suis perdu, tout mon espoir s'envole
D'une jolie fille on s'amourache
Pour quelques nuits on s'y attache
Elle est partie elle a plié bagages
Et puis la vie tourne la page
Elle était belle pourtant, si j'avais pu la garder
Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air
L'amour est long à s'installer
Qu'on n'y prend pas le temps de s'habituer
Parfois on sent qu'on va flancher
On serre les dents il faut oublier
Elle était belle pourtant si j'avais pu la garder
Le soir comme une enfant moi je l'aurai bercée
Il est parti l'oiseau c'est la faute à Prévert
Qui veut que les oiseaux s'envolent au grand air
Elle était belle pourtant c'est drôle je l'oublie déjà
Je te comprends va-t'en, ne te retourne pas !
J'ai voyagé de Brest à Besançon
Depuis la Rochelle jusqu'en Avignon
De Nantes jusqu'à Monaco
En passant par Metz et Saint-Malo
Et Paris
Et j'ai vendu des marrons à la foire de Dijon
Et d'la barbe à papa
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
J'ai dormi toute une nuit dans un abreuvoir
J'ai attrapé la grippe et des idées noires
J'ai eu mal aux dents et la rougeole
J'ai attrapé des rhumes et des p'tites bestioles
Qui piquent
Sans parler de toutes les fois que j'ai coupé mes doigts
Sur une boîte à sardines
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
Je les vois tous les deux comme si c'était hier
Au coucher du soleil, Maman mettant l'couvert
Et mon vieux Papa avec sa cuillère
Remplissant son assiette de pommes de terre
Bien cuites
Et les dimanches Maman coupant une tranche
De tarte aux pommes
Emmène-moi
Mon cœur est triste et j'ai mal aux pieds
Emmène-moi
Je ne veux plus voyager
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
La seule fille que j'aime n'a pas su comprendre
Qu'elle seule comptait pour moi
Et près de la fenêtre je reste à attendre
En guettant le bruit de ses pas
Pluie oh dis-lui de revenir un jour
Et qu'entre nous renaisse encore un grand amour
Le passé ne sera plus qu'un triste souvenir
Mais si après la pluie se montre le soleil
Et qu'il va réchauffer son cœur
Elle comprendra enfin combien j'étais fidèle
Et elle viendra sécher mes pleurs
Comment lui dire que moi je l'aime trop
Et que je pense à elle et que j'ai le cœur gros
Et que pour moi la vie sans elle ne compte pas
J'écoute en soupirant la pluie qui ruisselle
Frappant doucement sur mes carreaux
Comme des milliers de larmes qui me rappellent
Que je suis seul en l'attendant
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi
En écoutant la pluie tout seul je pense à toi...
Etrange souvenir,
Lambeau de ma jeunesse,
En leur néant sourire,
Vous revenez sans cesse.
Mon cœur balbutiait son amour
A tes yeux qui ne me voyaient pas
Mais ma main te cherchait déjà
Dans le noir de mes jours.
Et moi, je m'éveillais à la tendresse,
A ta tendresse.
Et nous avons pris le chemin ensemble,
Ensemble.
Et le jour s'est levé
Sur cette certitude
Que je te garderais
Au creux de ma solitude.
Et je sais qu'au delà de la nuit
Il y a ton amour.
Alors moi, je nais à la tendresse,
A ta tendresse.
Et depuis, ma mie, que de chemin ensemble,
Ensemble.
Je te regarde et tes cils sont des vols d'hirondelles
Qui se balancent, éperdus, sous un ciel d'aquarelle
Et je maudis le temps où je ne te connaissais pas
Alors que dans mes rêves, je te caressais déjà,
Le temps où je vivais sans la tendresse,
Sans ta tendresse.
Alors qu'au-delà de la vie nous étions ensemble,
Ensemble, ensemble, ensemble.
Ouvre-moi la porte, je voudrais te parler
Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
Es-tu si fière de ta conduite ?
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Oui, réponds-moi, réponds-moi vite
{Refrain:}
Erreur, erreur
Tu ne sauras rien du bonheur
Erreur, erreur
Tant que tu garderas ton cœur
Que sais-tu des garçons, toi qui dis toujours non ?
Danser le soir, c'est de ton âge
Le cœur a ses raisons qu'ignore la raison
Tu crois peut-être que tu es sage
{au Refrain}
Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois
Que sais-tu de la vie, toi qui n'as pas vingt ans ?
Tu ne sais rien de l'existence
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Je me demande à quoi tu penses ?
{au Refrain}
Tu passes le plus clair de ton temps à bouquiner
Tu es jolie comme un printemps, pourquoi te cacher ?
Tu n'as plus une seule minute pour me téléphoner
Sors donc de chez toi, on ne vit qu'une fois
Que sais-tu de l'amour, toi qui n'as pas vingt ans ?
Es-tu si fière de ta conduite ?
Que sais-tu des beaux jours si tu suis ta maman ?
Oui, réponds-moi, réponds-moi vite {x2}
Dans ce train qui m'emmène loin
Je me demande pourquoi
Dans le bruit des roues
J'entends comme un écho de sa voix
Je sais qu'elle me mentait
Quand elle me disait qu'elle m'aimait
Et maintenant je l'ai quittée
Je m'en vais
J'avais quand je l'ai connue
Tant d'espoir dans le cœur
Mais j'ai bien compris qu'avec elle
Je n'aurais pas de bonheur
Quand l'autre soir je l'ai trouvée
Dans d'autres bras très fort serrée
Je n'ai pas pu le supporter,
Je m'en vais
Dans la vie quand on s'aperçoit
Qu'une fille ne vous aime plus
Il faut aller chercher ailleurs
L'amour qu'on a perdu
Et moi je sais que je vais découvrir
Un autre amour bien plus fort
Et si ce n'est pas pour demain
Eh bien ! je chercherai encore
Tant pis si tout est gâché
Une de perdue dix de retrouvées
Moi, je reprends ma liberté
Je m'en vais
Dans ce train qui s'en va là-bas
Mes souvenirs s'éloignent de moi
Je m'aperçois que je l'oublie déjà
Et je m'en vais, et je m'en vais
Nous avions enchaîné
A quelques grains de sable
La douceur ineffable
Du rêve d'un été
Mais vint Dame Infortune
Qui n'aime pas l'été
Et dans la nuit sans lune
Le rêve s'est fané
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, le vent ramène l'écho de ta voix
Et tu chantais et je rêvais, amoureux
Et le ciel même s'enivrait dans tes yeux
Et c'était bon de vivre au bord de l'irréel
Et de suivre notre rêve au cœur du soleil
La mer chante, sereine
La nuit s'est faite amante
Et au creux de ma peine
Elle te réinvente
Mais la nuit se déchire
Et le rêve s'éteint
Et ton dernier sourire
Meurt au petit matin
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
Et sur le sable, il n'y a plus que mes pas
Dans quel royaume t'ai-je perdue malgré moi ?
Et sur la mer, je vois danser le souvenir de toi
Et sur la mer, comme un écho, j'entends chanter ta voix
Mais chaque vague me murmure que j'attends en vain
Allons, viens donc, ma solitude, donne-moi la main
Je parle et vous n'écoutez pas
Je parle, où êtes-vous déjà ?
Vous n'attendez rien de moi
Et moi, je ferais tout pour toi
Comme un pantin, je vous amuse
Et mon émoi vous voit confuse
Mon cœur, ma ferveur vous étonnent
Pantin, tu n'amuses personne
Je vous disais que la brise
Ce soir m'a paru moins morose
Elle m'a confié qu'elle s'est éprise
De votre doux parfum de rose
Mais je parle et ça ne rime à rien
Aucun espoir ne me retient
Mon regard se voudrait caresse
Mais tu piétines ma tendresse
A l'infini de vos sourires
Au pays bleu de vos yeux sages
Là où le vent se fait délire
J'ai reconnu ton vrai visage
Mais je rêve et vous ne rêvez pas
Je rêve et vous pressez le pas
Je meurs et vous me plantez là
Je meurs et vous vivez sans moi
Elle est éclose un beau matin
Au jardin triste de mon cœur
Elle avait les yeux du destin
Ressemblait-elle à mon bonheur ?
Oh, ressemblait-elle à mon âme ?
Je l'ai cueillie, elle était femme
Femme avec un F rose, F comme fleur
Elle a changé mon univers
Ma vie en fut toute enchantée
La poésie chantait dans l'air
J'avais une maison de poupée
Et dans mon cœur brûlait ma flamme
Tout était beau, tout était femme
Femme avec un F magique, F comme fée
Elle m'enchaînait cent fois par jour
Au doux poteau de sa tendresse
Mes chaînes étaient tressées d'amour
J'étais martyre de ses caresses
J'étais heureux, étais-je infâme ?
Mais je l'aimais, elle était femme
Un jour l'oiseau timide et frêle
Vint me parler de liberté
Elle lui arracha les ailes
L'oiseau mourut avec l'été
Et ce jour-là ce fut le drame
Et malgré tout elle était femme
Femme avec un F tout gris, fatalité
À l'heure de la vérité
Il y avait une femme et un enfant
Cet enfant que j'étais resté
Contre la vie, contre le temps
Je me suis blotti dans mon âme
Et j'ai compris qu'elle était femme
Mais femme avec un F aîlé, foutre le camp
Dis-lui que je l'aime encore
(Fais ça pour moi)
Dis-lui que j'ai tous les torts
(Fais ça pour moi)
J'y pense jour et nuit
Je ne peux vivre ainsi
Car je l'aime
Oui, je l'aime encore plus que la vie
Demande-lui son pardon
(Fais ça pour moi)
J'avais perdu la raison
(Fais ça pour moi)
L'autre ne compte pas
Elle est bien loin déjà
Va lui dire
Que je l'admire
C'est presque de la folie
Mon amour, c'est de la folie
(Fais ça pour moi) {x2}
Si tu savais trouver
Les mots pour la toucher
Tu me sauves
Car je sais bien qu'elle va me pardonner
Me pardonner
(Fais ça pour moi) {x3}
Les mots d'amour les plus simples
Les mots d'amour qui sont vrais
Tous ces mots qui sont faits pour durer
Ne doivent jamais s'oublier
Tous ces baisers qu'on se donne
Pour se prouver son bonheur
Je sais bien qu'ils sont faits pour durer
Autant que durera mon cœur
Je sais que les beaux jours vont s'arrêter
Et que ces fleurs vont se faner
Mais je sais aussi que le jour est fini
Qu'il nous revient après la nuit
Je crois alors à mon rêve
Je crois alors à l'amour
Mon amour qui est fait pour durer
Autant que dureront mes jours
Je crois alors à mon rêve
Je crois alors à l'amour
Mon amour qui est fait pour durer
Autant que dureront mes jours
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
Le coeur de la rose pour se respirer
La flamme pour brûler et les voiliers pour naviguer
Nous, quoi qu'il arrive, on est fait pour s'aimer
On a beau se dire nos quatre vérités
Se couvrir d'injures et de calamités
Ça n'empêche pas qu'on est fait pour s'aimer
Oui comme Adam et Eve, comme Juliette et Roméo
Nous sommes à nous deux l'orchestre et le piano
Et si la symphonie a des accords qui sonnent faux
Mon coeur désaccordé s'accorde avec le tien
Dès qu'on se met à jouer à quatre mains
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
On sera toujours avec des rires, avec des larmes
Toujours fait pour m'aimer
Fait pour t'aimer, fait pour s'aimer
Et puisque la rose est au bouquet
Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
Tout comme l'oiseau est fait pour s'envoler
On sera toujours avec des rires, avec des larmes
Toujours fait pour m'aimer, fait pour t'aimer, fait pour s'aimer
Et puisque la rose est au bouquet
Et la voile au voilier, et le feu à la flamme
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
Toi et moi, on est peut-être si fait pour nous aimer toute une vie
Dans son petit lit blanc et rose
Suzette jase en souriant
Elle babille mille choses
A sa douce et chère maman
Mais, chut, il faut dormir bien vite
Nous avons assez bavarde
Faites dodo chère petite
Car petit père va gronder
Et tout en berçant la gamine
La mère lui chante câline :
{Refrain:}
Ferme tes jolis yeux
Car les heures sont brèves
Au pays merveilleux
Au beau pays du rêve
Ferme tes jolis yeux
Car tout n'est que mensonge
Le bonheur n'est qu'un songe
Ferme tes jolis yeux
Dans sa chambre de jeune fille
Suzette devant son miroir
A l'heure où l'étoile scintille
Vient se contempler chaque soir,
Elle admire sa gorge ronde,
Son corps souple comme un roseau,
Et dans sa tête vagabonde,
Naissent mille désirs nouveaux
Laisse là tes folles idées
Gentille petite poupée.
{au Refrain}
Enfin c'est le bonheur suprême,
L'instant cher et tant désiré,
Avec le fiancé qu'elle aime
Suzon vient de se marier
Et le soir dans la chambre close
Quand sonne l'heure du berger
Elle laisse, pudique et rose,
S'effeuiller la fleur d'oranger
Puis elle écoute avec tendresse
Son époux chanter plein d'ivresse :
{au Refrain}
{Refrain}
Fiche le camp Jack
Et ne reviens plus jamais
Jamais, jamais, jamais
Fiche le camp Jack
Et ne reviens plus jamais
Qu'est-ce que c'est ?
{Au Refrain:}
Oh ! Mais dis donc
Mais dis donc, qu'est-ce que tu me dis là ?
Vraiment, je n'aime pas que tu me parles comme ça
Ne me dis plus un mot
Ou je pars au triple galop
Bye bye !
{Au Refrain:}
Qu'est-ce que c'est ?
{Au Refrain:}
Mon amour
Je t'en prie qu'as-tu donc imaginé
Quand dans ses bras hier soir tu m'as trouvé ?
(Tais-toi tu mens, tu n'es qu'un coureur
Avec elle je t'ai vu, c'était pas ta sœur)
Là tu m'en as dit trop
Et je pars au triple galop
Bye bye !
{Au Refrain:}
Qu'est-ce que tu dis ?
{Au Refrain:}
Quoi ?
(Ne reviens plus jamais)
Oh non !
Ecoute arrête
(Ne reviens plus jamais)
Arrête, arrête, arrête
Elle file, file, file, file
La route qui va vers toi
Elle file, file, file, file
Cette route-là
Plus elle file, file, file, file
Et plus je suis fou de joie
Car je sais bien d'avance
Qu'au bout de cette route
Tu te jetteras dans mes bras.
L'aiguille marque cent-cinquante au compteur
Tiens bon, mon moteur !
Car il y a urgence dans mon cœur
Je fais la course au bonheur
Je fais la course au bonheur.
Tout défile, file, file, file
Là dans mon rétroviseur
Les grandes villes, villes, villes, villes
Les bois, les champs et les fleurs
Je ne viens pas t'enlever sur mon cheval
Comme un Roméo
Moi je viens sur une machine infernale
Un cabriolet huit chevaux
un cabriolet huit chevaux.
Et je file, file, file, file
T'offrir de t'aimer toujours
Oui je file, file, file, file
Sur la route de l'amour.