Juke-Box Rock-Ola datant de 1965. Modèle "Princess Royal"
Il y eut d'abord, les boites à musique et les pianos automatiques équipés de monnayeurs, dans des lieux publics et des fêtes foraines. Puis, arrive le phonographe public. Les premiers enregistrements sonores sont gravés sur des cylindres. La première écoute se fit entendre le 22 novembre 1889 à l'initiative de Louis Glass, dans un salon du Palais Royal de San Francisco. Puis, arrive le disque en 1910, qui envoie le cylindre au placard. Ce n'est qu'à partir des années 1930 aux Etats-Unis, que l'on entend pour la première fois le terme "juke-box". Un dérivé de l'argot "juke-joints" qui désigne un bar où l'on danse. Les disques 78 tours sont utilisés dans les juke-box jusqu'en 1950. Date à laquelle apparait le vynile 45 tours. A cette époque, quatre grandes compagnies se disputent le marché américain : Wurlitzer, Seeburg, Rock-Ola et AMI. C'est à partir de 1962 que le juke-box commence à faire partie intégrante des cafés, en France. Cette imposante machine pouvant diffuser jusqu'à 400 disques en même temps pour 20 centimes. Mais notons quand même que le juke-box n'est pas à la portée de toutes les bourses, et qu'il était souvent plus loué qu'acheté. Ce que fit Henri Leproux, lorsqu'il loua son Seeburg pour le Golf Drouot. Les années florissantes de naguère n'ont plus la même verve dans les années 1970. Les productions s'amenuisent jusqu'à ne plus être que rarement. Voir plus du tout pour Wurlitzer USA qui ferma ses portes en 1974. L'arrivée du compact disc à l'aube des années 1990 pousse les fabriquants à moderniser le juke-box. Puis, à le numériser entièrement. Internet oblige. Aujourd'hui, le juke-box est devenu une pièce de collection très recherché.
Corval